Ontario Council of Agencies Serving Immigrants OCASI - PowerPoint PPT Presentation

1 / 250
About This Presentation
Title:

Ontario Council of Agencies Serving Immigrants OCASI

Description:

Pr vention de la violence familiale envers les immigrantes et r fugi es ... 'Tout acte de violence envers une personne du sexe oppos qui donne lieu, ou qui peut causer, ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:93
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 251
Provided by: jmi46
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Ontario Council of Agencies Serving Immigrants OCASI


1
Ontario Council of Agencies Serving
Immigrants(OCASI)

2
Prévention de la violence familiale envers les
immigrantes et réfugiées Manuel de formation
3
Élaboré grâce à laide financière du
gouvernement ontarien, Direction générale de
la condition féminine de lOntario
4
(No Transcript)
5
  • Clarification
  • Pourquoi prévenir la violence familiale envers
    les femmes?

6
  • Selon lEnquête sociale générale sur la
    victimisation de 1999, les femmes sont
  • Six fois plus susceptibles de signaler quelles
    ont été agressées sexuellement

7
  • Cinq fois plus susceptibles de réclamer des soins
    médicaux suite à une agression
  • Trois fois plus susceptibles dêtre blessées
    physiquement suite à une agression
  • Plus de deux fois plus susceptibles de signaler
    quelles ont été battues

8
  • Près de deux fois plus susceptibles de signaler
    quelles ont été menacées ou blessées par un
    fusil ou un couteau
  • Beaucoup plus susceptibles de craindre pour leur
    vie ou dêtre effrayées pour leurs enfants suite
    à un acte de violence

9
  • Plus susceptibles davoir des problèmes
    dinsomnie, de souffrir de dépression ou de
    crises dangoisse, ou davoir une faible estime
    de soi suite à lagression
  • Plus susceptibles de signaler une victimisation
    répétée

10
Module 1 La dynamique de la violence familiale
11
La violence familiale Définition
Tout acte de violence envers une personne du
sexe opposé qui donne lieu, ou qui peut causer,
la souffrance physique, sexuelle ou
psychologique des femmes, comprenant la menace de
passer à de tels actes, lutilisation de la
force, ou la privation arbitraire de liberté, que
cela se passe en public ou en privé. Source
Nations Unies. La Déclaration sur lélimination
de la violence à légard des femmes, Assemblée
générale des Nations Unies 48/104. Le 20 décembre
1993
12
  • La violence familiale peut également avoir lieu
    dans le cadre de relations homosexuelles

13
Characteristics of DV
  • Les actes violents comprennent
  • ce qui suit
  • Actes qui engendrent des préjudices physiques,
    sexuels ou psychologiques ou de la souffrance
    chez les femmes
  • Relations de pouvoir inégales entre les hommes et
    les femmes
  • Présence de cicatrices physiques et émotives

14
  • Réfuter les mythes

15
1er mythe La violence envers les femmes est un
nouveau problème de société
  • Réalité La violence envers les femmes nest
    pas une chose nouvelle. On la permise depuis des
    siècles. Par exemple,  la loi du pouce ,
    expression couramment utilisée, est tirée dune
    loi passée en 1767 par la Chambre de Communes
    anglaise pour permettre à un mari de  punir sa
    femme avec un fouet ou un bâton dosier pas plus
    large que son pouce   

16
2ème mythe La violence envers les femmes se
retrouve plus souvent parmi certains groupes de
personnes
  • Réalité La violence envers les femmes se
    retrouve dans tous les groupes ethniques, de
    toutes origines géographiques, ainsi que dans
    tous les groupes religieux et à tous les âges.
  • Cependant, la violence dans les groupes plus
    aisés financièrement est souvent dissimulée car
    ces femmes font moins souvent appel aux refuges,
    aux cliniques apportant une aide juridique et
    autres services sociaux.

17
3ème mythe Les femmes ne se séparent pas de
leur conjoint violent parce quelles veulent
rester avec lui.
  • Réalité Une femme peut
  • Espérer que la relation saméliore  
  • Ne pas vouloir éclater la famille  
  • Être isolée de ses amis et de sa famille  
  • Avoir peur que sa famille et sa communauté ne
    laccuse davoir provoqué la violence ou
    lencourage à poursuivre la relation 

18
3ème mythe Les femmes ne se séparent pas de
leur conjoint violent parce quelles veulent
rester avec lui (suite)
  • Avoir honte et sen vouloir dêtre agressée
  • Avoir peur que sa sécurité et celle de ses
    enfants ne soient en danger   
  • Dépendre des revenus de son partenaire  
  • Avoir une mauvaise estime delle-même à cause de
    la violence infligée par son partenaire  
  • Navoir nulle part où aller  
  • Avoir un partenaire qui menace de la blesser si
    elle part

19
4ème mythe La violence des hommes à lencontre
des femmes est causée par la consommation
dalcool
  • Réalité La véritable cause est
  • Le désir de labuseur dobtenir le pouvoir et
    le contrôle
  • Labuseur utilise souvent lalcool en matière
    dexcuse pour éviter dassumer ses
    responsabilités

20
5ème mythe Les hommes qui agressent leur
partenaire sont des malades mentaux
  • Réalité Les caractéristiques psychologiques
    des agresseurs sont extrêmement variées, à un tel
    point quil est impossible de lier une pathologie
    en particulier à la violence physique
  • Selon une étude récente, un Canadien sur cinq
    admet quil utilise la violence à lencontre de
    sa partenaire  

21
6ème mythe Les femmes provoquent souvent la
violence et méritent ce quelles reçoivent.
  • Réalité La violence est un moyen utilisé par
    les agresseurs masculins pour contrôler et
    dominer les femmes. Les hommes violents savent
    que leurs femmes ou petites amies ont peur deux
    et utilisent la violence pour les contrôler.

22
7ème mythe Les hommes sont aussi souvent
battus par leur partenaire que les femmes
  • Réalité Une étude en Écosse a démontré que la
    violence à lencontre des femmes constitue la
    plus grande proportion de violence familiale,
    soit près de 76 , contre 1,1 pour des violences
    à lencontre des hommes 
  • Nous savons également que plus de 93 des
    plaintes déposées en Ontario dans le cadre des
    violences conjugales le sont contre des hommes

23
  • 8ème mythe La plupart des agressions sexuelles
    ont lieu entre des gens qui ne se connaissent
    pas.
  • Réalité Entre 70 et 85 des femmes qui sont
    agressées sexuellement le sont par des hommes
    quelles connaissent
  • Six agressions sexuelles sur dix se passent
    dans dautres maisons, et quatre sur dix se
    passent dans la maison de la femme

24
9ème mythe Les femmes enceintes échappent aux
agressions commises par les hommes
  • Réalité Sur un quart des femmes canadiennes qui
    ont subi des violences conjugales avec leur
    partenaire actuel ou passé, 21 ont été
    brutalisées pendant une grossesse.

25
Voici quelques raisons pour lesquelles les
hommes brutalisent les femmes pendant la
grossesse
  • Soucis financiers supplémentaires  
  • Le foetus est devenu le centre dattention,
    renforçant la jalousie de lhomme violent

26
10ème mythe Les enfants qui grandissent dans
des foyers violents deviennent violents quand ils
atteignent lâge adulte
  • Réalité Les enfants qui ont été témoins de
    violences conjugales peuvent devenir violents
    Mais les enfants sont aussi très aptes à
    apprendre dautres modes de comportement et
    peuvent comprendre que la violence ne favorise
    pas une bonne estime de soi.

27
Par exemple,
  • dans un refuge pour femmes battues, dans un
    groupe de quatre enfants, un enfant pensait quil
    était acceptable de battre une femme si la maison
    était en désordre. Après avoir participé à une
    séance de réflexion et de conseil de groupe, plus
    aucun des enfants ne lacceptait.
  • Source Family of Woodstock Inc. Programme des
    services pour lutter contre la violence
    familiale. Domestic Violence Dispelling the
    Myths.

28
  • Statistiques canadiennes sur la violence
    familiale

29
Prévalence et sévérité de la violence
  • Une Canadienne sur quatre est victime dune
    certaine forme de violence par son partenaire
  • Les femmes sont les plus susceptibles dêtre
    victimes dune violence accrue ou de meurtre par
    leur partenaire durant la période précédant ou
    suivant immédiatement la fin de la relation de
    violence

30
Prévalence (suite)
  • Les homicides entre conjoints comptent pour 15
    de tous les homicides au Canada. De 1979 à 1998,
    1 901 personnes ont été tuées par leur conjoint
    et conjointe 1 468 femmes et 433 hommes
  • Une femme est neuf fois plus susceptible de se
    faire assassiner par un partenaire intime que par
    un étranger
  • La violence familiale demeure un crime fortement
    sous-déclaré les estimations suggèrent que
    seulement 25 des incidents liés à la
    violence familiale sont déclarés

31
Statistiques canadiennes sur les enfants
  • Environ 40 des agressions à légard des
    conjointes débutent durant la première grossesse
  • Les enfants sont présents et témoins de violence
    familiale dans 80 des cas

32
Statistiques sur les enfants (suite)
  • Les enfants et adolescents qui sont témoins de
    violence envers leur mère souffrent de problèmes
    émotifs et comportementaux semblables à ceux que
    lon rencontre chez les enfants victimes de
    violence physique
  • Les enfants qui sont témoins de violence
    fréquente à lendroit des femmes souffrent de
    syndrome de stress post-traumatique (SSPT)
  • Source Nova Vita Domestic Violence Prevention
    Services. Statistiques associées à la
    violence familiale.

33
  • Formes de violence familiale

34
  • Violence verbale
  • Violence émotionnelle et psychologique
  • Dégradation de biens matériels
  • Violence à lencontre des animaux de compagnie
  • Violence économique
  • Violence religieuse
  • Violence physique
  • Violence sexuelle

35
  • Violence verbale

36
  • Jurer
  • Hurler
  • Insulter
  • Dénigrer
  • Mentir
  • Humilier
  • Menacer de prendre les enfants

37
Violence verbale (suite)
  • Endoctriner
  • traiter de  folle 
  • Accuser
  • Exiger
  • Interroger
  • Contredire
  • Utiliser un ton menaçant, etc.

38
  • Violence émotionnelle et psychologique

39
  • Ignorer
  • Couper des amis et de la famille
  • Humilier
  • Négliger
  • Critiquer
  • Être intimidant (par lapparence physique ou le
    langage corporel)
  • Manipuler

40
Violence émotionnelle (suite)
  • Terroriser
  • Humilier en public
  • Menacer de se suicider
  • Espionner
  • Refuser dadresser la parole, etc.
  • Manquer de respect
  • Mettre dans lembarras
  • Harceler

41
  • Dégradation des biens matériels

42
  • Casser des choses dans la maison qui
    appartiennent aux enfants ou à la femme
  • Jeter des cadeaux qui lui avaient été offerts par
    la famille et les amis
  • Déchirer sa robe préférée
  • Jeter ses choses à la poubelle
  • Saboter sa voiture, etc.

43
  • Violence à lencontre des animaux de compagnie

44
  • Donner des coups de pieds ou battre le chien ou
    le chat
  • Menacer de tuer lanimal de compagnie
  • Prendre une voix forte et intimidante en
    sadressant aux animaux, etc.

45
  • Violence financière ou économique

46
Violence financière ou économique
  • Lui demander de rendre des comptes pour chaque
    sou dépensé
  • Lui interdire laccès au carnet de chèque ou aux
    comptes et à la gestion de largent
  • Exiger quelle lui donne son salaire
  • Empêcher la femme dobtenir ou de garder un
    travail
  • Ne pas lui donner assez dargent pour lentretien
    de la maison
  • Mettre toutes les factures à son nom

47
Violence financière ou économique (suite)
  • Dépenser lui-même toutes les allocations
    familiales
  • Ne pas lui permettre de dépenser de largent
    disponible pour sacheter quelque chose ou
    acheter quelque chose aux enfants
  • Dépenser lui-même tout largent mis de côté pour
    payer les factures ou la nourriture
  • La forcer de mendier ou de commettre des
    infractions pour obtenir de largent

48
  • Violence religieuse

49
Violence religieuse
  • Utiliser des sections spécifiques des textes
    religieux
  • Ne pas la laisser assister à la prière ou
    célébrer des fêtes religieuses
  • Stipuler quune femme doit respecter son mari et
    lui obéir
  • Lempêcher de pratiquer sa religion
  • La ridiculiser quand elle prie, etc

50
  • Violence physique

51
  • Attraper par le bras
  • Griffer
  • Garder sous contrôle
  • Jeter des objets
  • Étrangler
  • Utiliser des armes, homicide, suicide, etc.
  • Pousser
  • Donner des coups de poing
  • Donner des claques
  • Donner des coups de pied
  • Tirer les cheveux
  • Pincer

52
  • Violence sexuelle

53
  • Attouchements sans consentement
  • Utiliser un surnom sexuel
  • Regards gênants
  • Forcer une femme à faire des actes sexuels
  • La forcer à shabiller de façon plus  provocante

54
Violence sexuelle (suite)
  • Tromper sa femme
  • Accuser de choses fausses
  • Relations sexuelles sans consentement
  • Priver de relations sexuelles
  • Sexe accompagné de brutalités physiques
  • Viol
  • Homicide
  • Sources Hidden Hurt Domestic Abuse Information.
    Types dabus.
  • Tubman Family Alliance. Formes dabus.

55
Cycle de la violence familiale
  • Explosion/Abus Lune de miel
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

56
Les trois phases du cycle de la violence
familiale
  • Phase 1 Les tensions se construisent
  • Labuseur se met en colère
  • Peut tenter de se battre
  • Agit de façon jalouse et possessive
  • Critique et menace

57
Phase 1 Les tensions se construisent (suite)
  • Boit ou consomme de la drogue est de mauvaise
    humeur et fantasque
  • La partenaire peut sentir quelle est sur la
    corde raide et tente de raisonner, calmer ou
    apaiser labuseur
  • La femme tente par tous les moyens de calmer
    labuseur, en espérant stopper la violence.

58
Phase 2 La violence a lieu
  • Les tensions augmentent
  • Labuseur est en colère, son tempérament explose
    pouvant résulter en un incident physique ou
    verbal
  • Labuseur peut frapper, attaquer, agresser
    verbalement ou sexuellement, menacer ou crier
    après sa partenaire

59
Phase 3 La lune de miel
  • Labuseur présente des excuses
  • Il promet de ne plus recommencer
  • Il offre des cadeaux et peut blâmer la femme de
    lavoir incité à être violent

60
Phase 3 La lune de miel (suite)
  • La femme peut vivre une période de calme et
    durant cette période, elle a de lespoir et le
    pardonne
  • Il est important de noter que si aucune
    intervention ou véritable changement a lieu, le
    cycle reprendra en général à la phase 1 (les
    tensions se construisent)
  • Source Walker, Lenore. Dynamics of
    Domestic Violence The Cycle of Violence.

61
Module 2 Identifier les indices de violence
familiale envers les femmes
62
  • Signes et indices de violence familiale

63
Signes et indices observables
  • Apparence dextrême nervosité ou angoisse visible
  • Difficulté à écouter et à se concentrer

64
Signes et indices observables (suite)
  • Pleurs incontrôlables ou explosion de colère
  • Signes physiques de violence (par ex. il au
    beurre noir, bosses et ecchymoses)
  • Partenaire abaisse ou fait taire la femme devant
    les travailleurs

65
Signes et indices verbaux
  • Se sent inutile et indigne
  • Désire quitter lhomme mais ne sait où se
    réfugier
  • Souhaite se suicider mais ne se résout pas à
    poser lacte à cause des enfants
  • Décrit son partenaire comme étant très agressif
    et méchant

66
  • Physique

67
  • Douleur ou malaise chronique à lestomac ou à
    lintestin
  • Douleur chronique aux articulations ou aux
    muscles
  • Palpitations
  • Ecchymoses
  • Os brisés
  • Brûlures
  • Blessures effectuées par un instrument tranchant
  • Commotions
  • Tympans perforés
  • Perte de cheveux
  • Blessures effectuées par une arme à feu

68
Physique (suite)
  • Coupures et éraflures
  • Morsures
  • Entorses
  • Dents ébréchées ou perdues
  • Blessures internes
  • Maux de tête chroniques
  • Hypertension
  • Décollement de la rétine
  • Problèmes de toxicomanie

69
  • Sexuel

70
  • Meurtrissure ou déchirement du vagin ou de lanus
  • Grossesses fréquentes
  • Peur à lendroit de lintimité sexuelle
  • Maladies vénériennes
  • Douleur génitale ou pelvienne chronique

71
Sexuel (suite)
  • Fausses couches
  • Infections vaginales ou urinaires chroniques
  • Infertilité
  • Mutilation génitale chez la femme
  • Relation sexuelle douloureuse

72
  • Psychologique

73
  • Limites relationnelles appropriées non établies
  • Autodévaluation
  • Colère rapide ou incontrôlée
  • Perte de mémoire
  • Faible estime de soi
  • Difficulté à former ou à conserver des relations
  • Anxiété
  • Stress chronique

74
Psychologique (suite)
  • Perte de concentration ou de productivité
  • Comportement dauto-violence
  • Problèmes de parentage
  • Pleurs fréquents
  • Passivité
  • Crainte inhabituelle
  • Surveillance accrue
  • Problèmes de sommeil
  • Phobies

75
Psychiatrique
  • Dépression
  • Trouble alimentaire
  • Névrose obsessionnelle
  • Pensées suicidaires
  • Syndrome de stress post-traumatique
  • Dissociation mentale
  • Source Middlesex-London Health Unit. Tiré
    et modifié  Woman Abuse. Impact of Abuse on
    Womens Health.

76
Conséquences de la violence familiale
77
  • Conséquences pour labuseur

78
  • Perte des membres de la famille
  • Devoir confronter la police et le système de
    justice pénale
  • Perte demploi et de revenu
  • Peut senfoncer dans un comportement de violence

79
  • Conséquences pour les femmes

80
  • Perte destime de soi
  • Perte de revenu
  • Perte de lien avec la collectivité
  • Perte dhébergement
  • Questions liées au tribunal de la famille et
    garde denfant
  • Problèmes de santé mentale et physique à long
    terme

81
  • Conséquences pour les enfants

82
Certaines conséquences générales
  • Éclatement de la famille
  • Sentiments dangoisse, dindignité et de honte
  • Problèmes de comportement à lécole
  • Défiance à légard des adultes

83
Conséquences (suite)
  • Problèmes émotifs 
  • Colère
  • Confusion
  • Dépression
  • Pleurs
  • Comportement suicidaire
  • Cauchemars
  • Anxiété
  • Tristesse
  • Peurs
  • Phobies
  • Troubles alimentaires et de sommeil
  • Syndrome de stress post-traumatique

84
Conséquences (suite)
  • Problèmes de comportement 
  • Repli sur soi ou isolement
  • Agressivité
  • Problèmes de comportement à la maison ou à
    lécole

85
Conséquences (suite)
  • Problèmes de comportement  (suite)
  • Comportement régressif (par ex. langage enfantin,
    alimentation au biberon ou utilisation dune
    sucette)
  • Performance scolaire plus faible

86
Conséquences (suite)
  • Problèmes physiques 
  • Maux de tête ou destomac
  • Nausée ou vomissements
  • Troubles de lalimentation
  • Énurésie
  • Insomnie

87
  • Difficultés éprouvées par les femmes à quitter
    une relation de violence

88
Les raisons suivantes ont été invoquées 
  • Peur de la colère et des ripostes du partenaire
  • Espoir que la relation peut être améliorée
  • Désir de conserver la famille intacte
  • Peur de perdre son lieu de résidence ou son mode
    de vie

89
Raisons (suite)
  • Ne souhaite pas déranger la vie des enfants
  • Croit que les enfants vont la blâmer
  • Peur de linconnu
  • Manque dindépendance financière
  • Manque de confiance en soi sentiment quelle ne
    pourra sen sortir par elle-même

90
Raisons (suite)
  • Pénurie de ressources pratiques et de soutien
    (par ex., aucun endroit où se réfugier, manque de
    logement abordable, aucune aide de garderie)
  • Peur des futures difficultés pour elle et ses
    enfants
  • Souffre de dépression, de stress ou de fatigue

91
Raisons (suite)
  • Se sent isolée et manque dappui
  • Nie ou minimise labus
  • Ne veut pas être égoïste
  • Peur du jugement des autres à son égard

92
Raisons (suite)
  • Croyances religieuses et culturelles qui
    rejettent la séparation ou le divorce
  • Sentiment de culpabilité et de honte
  • Sentiment de détresse
  • Peur de se faire tuer par labuseur ou que
    labuseur se suicide
  • Manque de confiance et de foi en soi

93
Module 3 Questions culturelles et
compétences liées au traitement de la violence
familiale envers les immigrantes et réfugiées
94
  • Obstacles particuliers aux immigrantes

95
  • 1. Obstacles sociaux
  • 2. Obstacles langagiers
  • 3. Obstacles culturels ou religieux
  • 4. Obstacles juridiques
  • 5. Craintes concernant limmigration
  • 6. Autres obstacles

96
1. Obstacles sociaux
  • Lisolement est le plus grand stress des
    immigrantes puisquelles restent à la maison pour
    soccuper des enfants et de la parenté
  • Souvent, la femme immigrante ne connaît pas les
    options et ressources qui lui sont offertes
  • Les abuseurs dominent et contrôlent souvent la
    communication de leur partenaire avec le monde
    extérieur

97
1. Obstacles sociaux (suite)
  • Les abuseurs contrôlent souvent les questions
    financières de la famille et les documents
    juridiques
  • Les femmes victimes de violence obtiennent
    souvent leur information de labuseur, par
    conséquent, de nombreuses femmes sont mal
    informées et ont des idées fausses sur la façon
    de rechercher la sécurité

98
2. Obstacles langagiers
  • Le manque de compétences linguistiques signifie
    que -
  • Les immigrantes, souvent, ne comprennent pas
    leurs droits
  • Elles naccèdent pas efficacement aux services

99
3. Obstacles culturels et religieux
  • Même les immigrantes qui parlent anglais,
    connaissent leurs droits et les services offerts,
    peuvent être réticentes à demander de laide car
    elles désirent conserver la cohésion familiale
  • Bon nombre dimmigrantes croient que les enfants
    sont la propriété du père plutôt que la
    responsabilité des deux parents

100
3. Obstacles culturels et religieux (suite)
  • Lattitude de la famille, des amis et des membres
    de la collectivité empêchent certaines femmes de
    demander de laide
  • Les immigrantes craignent souvent que la
    séparation entraînera la honte sur la famille

101
3. Obstacles culturels et religieux (suite)
  • De nombreuses immigrantes nont jamais été
    indépendantes, ayant quitté la maison familiale
    pour le domicile conjugal, et craignent de ne
    pouvoir vivre de façon autonome

102
Obstacles culturels et religieux (suite)
  • Les immigrantes sont souvent issues de familles
    mixtes et unies où un parent du partenaire est
    marié à lun de leur parente (sur, frère). Ceci
    complique gravement la situation

103
3. Obstacles culturels et religieux (suite)
  • De strictes pratiques religieuses ou le besoin
    dobtenir la permission dun leader religieux en
    matière de séparation peuvent empêcher la femme
    de quitter
  • Culturellement, le concept de la séparation peut
    ne pas exister seulement celui du mariage ou du
    divorce

104
4. Obstacles juridiques
  • Les immigrantes craignent de faire appel au
    système judiciaire pour les raisons suivantes 
  • Le système peut sembler imprévisible
  • Elles connaissent dautres femmes qui ont éprouvé
    des difficultés à lendroit du système judiciaire

105
4. Obstacles juridiques (suite)
  • Elles ne connaissent pas suffisamment le système
    judiciaire canadien
  • Elles reconnaissent la corruption et linjustice
    au sein du système judiciaire de leur pays
    dorigine et craignent linjustice par le biais
    du système judiciaire canadien

106
4. Obstacles juridiques (suite)
  • Bon nombre de femmes proviennent de pays où la
    justice est sous la tutelle du gouvernement
    elles ont peur de la police et pour cette raison,
    évitent de lappeler

107
4. Obstacles juridiques (suite)
  • En général, lorsque labuseur prend conscience
    que la violence physique est illégale au Canada
    et risque de se solder en une inculpation
    criminelle, il emploie dautres méthodes dabus.
    Les femmes victimes de violence émotive, verbale
    et financière, mais non de violence physique,
    peuvent croire quaucune aide nest accordée
    contre ces types de violence

108
5. Craintes concernant limmigration
  • Les femmes victimes de violence ne savent
    peut-être pas que leur demande détablissement à
    titre de réfugiée peut être traitée séparément
  • Le statut dimmigrante et de réfugiée ou
    labsence de statut refrène certaines femmes
    victimes de violence à demander de laide

109
5. Craintes (suite)
  • Les femmes parrainées par leur mari ou
    conjoint dépendent souvent financièrement de
    ceux-ci

110
5. Craintes (suite)
  • Certaines femmes craignent souvent que demander
    de laide à la police, à la cour ou à lhôpital
    peut mener à leur expulsion ou à celle de
    labuseur
  • Les femmes peuvent craindre de perdre leurs
    enfants si elles dénoncent labuseur

111
6. Autres obstacles
  • La peur de la pauvreté et de se trouver sans abri
    sont de réels facteurs pour les immigrantes qui
    décident de ne pas quitter la relation de
    violence
  • Les immigrantes nont souvent aucune famille au
    Canada et les membres de la famille qui leur sont
    proches et auxquels elles auraient demandé de
    laide sont à létranger, les privant dun réseau
    de soutien inestimable

112
Aborder des questions difficiles
  • 1. Les femmes fabriquent-elles des histoires?
  • Non, les femmes ne fabriquent pas dhistoires à
    propos de la violence.
  • 2. Est-ce quelles mentent?
  • Non, les femmes ne mentent pas à propos de la
    violence.
  • 3. Les abris favorisent-ils le divorce?
  • Les abris ne favorisent pas le divorce. Les
    femmes ont des choix.

113
Questions difficiles (suite)
  • 4. Où sont les droits des hommes? Les femmes ont
    tous les droits!
  • -Cest faux. Le Canada promulgue légalité des
    droits pour toutes et tous.
  • 5. Existe-t-il des services pour les hommes
    victimes de violence?
  • -Les hommes peuvent obtenir de lappui et des
    services par des lignes découte téléphonique et
    des organismes communautaires.

114
Questions difficiles (suite)
  • 6. Est-ce mal de frapper ma femme? Je nessaie
    pas de la blesser, je tente simplement de lui
    inculquer une leçon car elle ne se maîtrise plus
    et a besoin de discipline.
  • -Cest malsain de la frapper. Des discussions
    sans violence permettent de traiter les conflits.

115
Questions difficiles (suite)
  • 7. Les femmes quittent-elles parce quelles sont
    infidèles?
  • -Non, les femmes ne sont pas infidèles.

116
Questions difficiles (suite)
  • 8. Les enfants ont besoin de discipline, nest-ce
    pas? Le Canada réfute nos droits dêtre parent.
  • - Cest faux. Le Canada ne réfute pas les droits
    des parents il ne favorise pas la discipline
    physique des enfants.

117
  • Termes clés et définitions

118
  • Euro-centrisme
  • Leuro-centrisme est une attitude, une
    croyance et une prise de position qui adoptent la
    morale ou la supériorité évolutionnaire des
    valeurs anglo-européennes comme étant la norme
    selon laquelle les autres personnes sont
    mesurées, évaluées et déclarées déficientes.
    Leuro-centrisme engendre le racisme, le
    colonialisme de lOuest et lexpansion.

119
Définitions (suite)
  • Ethnocentrisme
  • Lethnocentrisme est une attitude selon
    laquelle les membres dun groupe ethnoculturel
    considèrent leur groupe, leurs croyances et
    valeurs comme étant supérieurs à dautres groupes
    et jugent ceux-ci de façon négative. En outre,
    les membres interprètent systématiquement et
    invariablement la réalité selon leur propre
    perspective qui est normale ou supérieure, tout
    en déclarant les autres perspectives inférieures
    ou non pertinentes.

120
Définitions (suite)
  • Stéréotypes et stéréotypie
  • Les stéréotypes sont des expressions,
    réflexions et attitudes ancrées dans les
    préjugés, lethnocentrisme et leuro-centrisme.
    La stéréotypie suppose que nous pouvons juger une
    collectivité entière en fonction dimages
    acquises et de croyances.

121
Stéréotypes et stéréotypie (suite)
  • Les stéréotypes sont toujours désagréables,
    malgré quils semblent exprimer un sentiment
    positif à légard dun groupe.
  •  

122
Définitions (suite)
  • Savoir-faire culturel
  • Capacité des organisations et systèmes à
    fonctionner et à faire preuve defficacité dans
    des situations interculturelles.
  • Il met en valeur les principes dinclusivité et
    déquité en matière demploi
  • Tient compte et valorise les différences
    culturelles.

123
Savoir-faire culturel (suite)
  • Le savoir-faire culturel ne se penche pas
    nécessairement sur les questions de pouvoir et de
    privilège au sein des organisations qui sont
    fondées sur divers antécédents doppression, de
    colonialisme et de racisme. Ces questions
    institutionnelles et structurelles plus vastes
    qui ont donné lieu à une distribution inégale du
    pouvoir et des privilèges dans les organisations,
    et ailleurs, doivent avoir été traitées si lon
    souhaite que la pratique du savoir-faire culturel
    soit efficace.

124
  • Pourquoi le savoir-faire culturel est-il
    important?

125
  • Il nous permet de
  • Examiner nos propres valeurs et préjugés. Par
    exemple
  • sur quoi sappuient nos préoccupations?
  • élaborons-nous des hypothèses ou sommes-nous
    victimes de préjugés?
  • est-ce le résultat de nos distorsions
    ethnocentriques ou euro-centriques?

126
  • Il nous permet de (suite)
  • Reconnaître que nous sommes en position de
    pouvoir
  • Et,
  • selon nos valeurs et notre niveau de
    sensibilisation culturelle, lexpérience pour la
    femme peut être positive ou négative.

127
  • Nous pouvons
  • Nous familiariser avec notre degré daisance au
    sujet de la violence familiale
  • Être conscient de notre niveau de compétence, de
    responsabilités et de limites

128
Module 4 Prévention de la violence familiale
Évaluation, intervention et renvoi
129
  • Évaluation

130
  • Definition of Assessment
  • Lévaluation proactive et lintervention
    signifient évaluer une personne avant, et non
    après, lapparition dun événement violent, en
    mettant laccent sur la prévention.

131
  • Niveaux dévaluation

132
  • Niveau 1
  • Une évaluation initiale a lieu par le travailleur
    de première ligne qui possède ou non, une
    expérience en matière de violence faite aux
    femmes.

133
Niveaux dévaluation (suite)
  • Niveau 2
  • Une évaluation plus approfondie a lieu par un
    travailleur spécialisé dans les questions de
    violence faite aux femmes, y compris les
    questions relatives à limmigration (par ex., les
    difficultés liées au statut dimmigrante).

134
Niveaux dévaluation (suite)
  • Niveau 3
  • Une évaluation est également effectuée à divers
    niveaux lorsque la femme recherche et utilise une
    variété de services. Par exemple, une évaluation
    aura lieu lorsquune aide juridique ou financière
    est recherchée ou lorsque la femme cherche un
    logement et en fait la demande ou la demande est
    faite en son nom.

135
  • Exigences relatives à lévaluation

136
  • Déterminer si la femme a besoin dun ou dune
    interprète
  • Sassurer que le milieu environnant est
    sécuritaire et se prête aux révélations
  • Valider les craintes reliées à la divulgation
  • Prendre en considération et confirmer les
    expériences de la femme

137
Exigences relatives à lévaluation (suite)
  • Informer la femme que linformation sera partagée
    avec un autre travailleur expert en matière de
    violence familiale
  • Demandez à la femme la permission de noter
    certains faits afin de ne pas les oublier.
    Expliquez-lui pourquoi vous prenez des notes et à
    quelle fin elles seront utilisées

138
Directives visant à effectuer une évaluation
efficace 
  •  Permettre à la femme dexprimer son problème de
    violence familiale (par ex. laissez-la vous
    raconter son histoire)
  • Reconnaître que les questions de violence
    familiale peuvent ne pas surgir au début de la
    rencontre, avant que la confiance soit bien
    établie

139
Directives (suite)
  • Être conscient que la femme ne mentionnera pas
    nécessairement la violence comme étant un
    problème. Elle peut confier un problème différent
    (par ex. lhébergement, la recherche dun emploi,
    etc.)

140
Directives (suite)
  • Comprendre que la femme peut discuter dune amie
    qui est victime de violence, alors quen fait,
    elle en est la victime.
  • Comprendre quun enfant peut avoir mentionner ses
    préoccupations à lendroit de son père et de son
    comportement violent

141
Directives (suite)
  • Se rappeler que la présence dabus peut être niée
    à une certaine étape et divulguée plus tard
  • Se rappeler que les révélations sont une façon
    pour la femme de discuter de la violence sous le
    sceau de la confidentialité

142
Directives (suite)
  • Éduquer la cliente, si nécessaire, à propos de la
    violence familiale certaines cultures ne
    considèrent pas la violence verbale et émotive
    comme étant de labus
  • Mettre laccent et communiquer que la
    confidentialité sera respectée

143
  • Diverses façons dévaluer

144
Évaluer les besoins de sécurité immédiats de la
victime en demandant
  • - Êtes-vous en danger de façon
    imminente?
  • -Où est actuellement votre partenaire?
  • -Où sera-t-il ou sera-t-elle lorsque vous aurez
    terminé vos soins médicaux?
  • Désirez-vous ou avez-vous besoin dêtre en
    sécurité ou la police doit-elle être avisée
    immédiatement?

145
Évaluer le modèle et lhistoire de la violence
  • -Évaluer les tactiques physiques, sexuelles
    ou psychologiques,
  • Depuis combien de temps la violence a-t-elle
    cours?
  • Votre partenaire vous a-t-il obligée ou blessée
    sexuellement?

146
Évaluer la violence (suite)
  • Votre partenaire a-t-il fait du mal à la famille,
    les amis ou animaux de compagnie?
  • Votre partenaire contrôle-t-il les activités,
    largent ou les enfants?

147
Évaluer la relation entre la violence familiale
et la santé de la patiente
  • Évaluer les répercussions de labus sur le
    bien-être physique, psychologique et spirituel de
    la victime.
  • - Quel est le degré de contrôle du partenaire
    envers la victime? Comment le comportement
    violent de votre partenaire affecte-t-il votre
    santé physique?

148
Évaluer laccès actuel de la victime à la défense
de ses droits et aux groupes de soutien
  • - Existe-t-il des ressources communautaires
    culturellement appropriées à la victime?
  • Quelles sont les ressources (sil en est)
    actuellement offertes?
  • Quelles ressources avez-vous utilisées ou
    essayées par le passé? Quels ont été les
    résultats? Avez-vous trouvé ces ressources utiles
    ou appropriées?

149
Évaluer la sécurité de la femme
  • Existe-t-il des risques de décès, de blessures
    graves ou de préjudices provoqués par la violence
    familiale?
  • Informez-vous sur les tactiques du partenaire 
    augmentation de la fréquence ou de la gravité de
    la violence, homicide ou menaces de suicide,
    utilisation dalcool ou de drogues, ainsi que les
    conséquences sur la santé des abus antérieurs.
  • Source National Association of Social Workers.
    Évaluation de la violence familiale et
    intervention, fourni par le Family Violence
    Prevention Fund.

150
  • Conseils pratiques durant une évaluation

151
Conseils (suite)
  • Communiquer et mettre laccent sur la
    confidentialité
  • Interpréter les signes
  • Observer les hésitations

152
Conseils (suite)
  • Écouter et valider
  • Effectuer une évaluation pour personne à risque
    élevé si la femme est en danger
  • Estimer quand il sera opportun de poser des
    questions à propos des répercussions sur les
    enfants laction engendre des conséquences

153
Conseils (suite)
  • Reconnaître les forces de la femme (par ex.,
    poser des questions telles que  Quavez-vous
    fait aujourdhui? Que faisiez-vous avant de venir
    au Canada? Parlez-moi de vos amis?
  • Et élaborer un inventaire des forces de la femme
    et un historique des comportements)

154
Conseils (suite)
  • Prendre en considération la sécurité de lendroit
    (par ex., bureau à aires ouvertes)
  • Prendre en considération la peur de la femme
    croyant que les révélations vont mener au retrait
    des enfants
  • Prendre en considération le message transmis
    lorsquune personne traverse la réception en
    pleurs jusquà un bureau particulier ou se trouve
    en compagnie dun conseiller reconnu pour son
    travail avec les femmes victimes de violence

155
Conseils (suite)
  • Prendre en considération linfluence des
    personnes accompagnantes (par ex., amis et
    membres de la famille, enfants, beaux-parents,
    mari, parents) qui sont présentes
  • Utiliser des questions tirées des outils
    dévaluation existants
  • Comprendre labus dalcool ou dautres drogues

156
Conseils (suite)
  • Utiliser des formulaires avec réponses écrites
    lorsque vous questionnez sur labus afin doffrir
    une autre manière de signaler la situation la
    femme peut se sentir plus en sécurité lorsquelle
    répond par écrit
  • Aider la femme à se sentir à laise
  • Se préoccuper de son bien-être
  • Déterminer si des enfants sont impliqués

157
Conseils (suite)
  • Se rappeler limportance du langage corporel et
    décider dans quelle situation le toucher est
    approprié (par ex. toucher légèrement lépaule
    est un geste approprié dans la culture Tamoul)
  • Écouter de façon efficace
  • Permettre à la personne de déterminer quelle sera
    létendue de ses révélations

158
Conseils (suite)
  • Éviter les questions présomptueuses
  • Faire preuve de compassion
  • Valider le discours de la femme (par ex., faire
    preuve découte active)

159
Conseils (suite)
  • Utiliser des interprètes (un service gratuit
    existe)
  • Communiquer clairement quelles seront les
    prochaines étapes, maintenant que linformation a
    été partagée

160
Conseils (suite)
  • Offrir un soutien et se renseigner sur les
    soutiens informels de la personne (par ex., un
    membre de confiance de la famille ou un ami)
  • Se rappeler que les groupes confessionnels
    peuvent ou pas, offrir leur appui

161
Conseils (suite)
  • Discuter de la définition dun appui la femme
    bénéficie-t-elle dun véritable appui?
  • Demander si lappui est près ou à distance
  • Assister la personne dans sa prise de décisions
    lui faire comprendre quelle a le pouvoir de
    décider

162
Conseils (suite)
  • Demander à la femme ce dont elle a besoin
  • Informer la femme de ses choix. Ne pas présumer
    que la femme souhaite consulter une personne
    issue de sa collectivité ethnoculturelle

163
Conseils (suite)
  • Reconnaître que certaines femmes nont jamais été
    encouragées à prendre des décisions ou on ne leur
    a jamais permis
  • Ne pas présumer que la femme connaît ses options
    (par ex., elle peut ne pas savoir ce quest un
    refuge)

164
  • Intervention

165
Définition dune intervention
  • Un acte qui produit un effet
  • Lobjectif premier est de modifier le cours dun
    processus ou dun événement

166
IMPORTANT
  • Les interventions doivent être effectuées par
    des travailleurs spécialisés dans le domaine de
    la violence familiale.
  • Une mauvaise gestion du processus peut donner
    lieu à un plus grand risque pour la femme. .

167
  • Niveaux dintervention

168
  • Niveau 1
  • Le niveau initial 1, accompli par les
    travailleurs de première ligne possédant ou non
    de lexpérience en matière de réponses aux femmes
    victimes de violence

169
  • Niveau 2
  • Le présent niveau dintervention est accompli
    à la suite dune évaluation approfondie par les
    travailleurs spécialisés dans les questions de
    violence envers les femmes.

170
  • Catégories dintervention

171
Catégories dintervention (suite)
  • Information qui met au courant les survivantes
    des divers choix en matière dintervention
  • Soutien émotionnel
  • Interventions médicales

172
Catégories dintervention (suite)
  • Refuge durgence
  • Logement permanent
  • Counselling
  • Réseaux de soutien

173
Catégories dintervention (suite)
  • Aide juridique et financière
  • Soutien familial
  • Soutien concernant les questions liées à
    limmigration

174
  • Conseils en matière dintervention

175
Conseils (suite)
  • Établir une liste des nom et numéro de téléphone
    des services offerts.
  • Assurer que cette liste soit toujours à jour.
  • Insérer le nom dune personne-ressource pour
    chaque service

176
Conseils (suite)
  • Être en contact avec les initiatives locales pour
    femmes victimes de violence (par ex., Woman Abuse
    Council of Toronto, North York Family Violence
    Network, ateliers, formation, etc.) afin dêtre
    au courant des sujets pertinents à la violence

177
  • Directives pour effectuer une intervention
    efficace

178
Directives (suite)
  • Demeurer calme
  • Être patient car la femme peut avoir des
    difficultés à révéler une situation dabus
  • Fournir des renseignements sur la violence
    familiale à la femme (par ex., formes de
    violence, effets de labus, cycle de la violence,
    etc.)

179
Directives (suite)
  • Informer la victime de votre rôle (par ex.,
    laider à faire des choix éclairés et à prendre
    de bonnes décisions)
  • Écouter la femme et lui offrir des messages de
    validation
  • Déterminer létendue du danger auquel elle est
    confrontée

180
Directives (suite)
  • Déterminer si rester à la maison avec les enfants
    est une situation sécuritaire
  • Travailler à accroître la sécurité de la femme et
    des enfants en validant leurs expériences et en
    fournissant appui et renseignements sur les
    ressources et options

181
Directives (suite)
  • Écouter et répondre aux questions de sécurité
    (consultez lannexe 5, Élaborer un plan de
    sécurité)
  • Discuter du plan de sécurité et le passer en
    revue avec la victime
  • Discuter avec la victime comment conserver
    linformation confidentielle et en sûreté à
    labri de labuseur

182
Directives (suite)
  • Considérer tout sentiment de danger éprouvé par
    la victime comme étant une information de
    première importance
  • Expliquer à la femme qui est à risque élevé et
    décide de quitter labuseur que de quitter son
    partenaire sans lavertir est la solution la plus
    sécuritaire

183
Directives (suite)
  • Assurez-vous que la femme sera hébergée dans un
    endroit sécuritaire et lencourager à consulter
    un avocat
  • Renforcer les droits de la femme à prendre des
    décisions relatives à ses choix et options

184
Directives (suite)
  • Faire des suggestions sur lassistance dont elle
    peut bénéficier (par ex. hébergement, abri,
    police, justice, aide sociale, etc.)
  • Informer la victime de toute limite relative à
    la confidentialité, par exemple, la violence
    envers les enfants ou les exigences de
    déclaration concernant la violence familiale

185
Directives (suite)
  • Expliquer à la victime que la violence est un
    crime, que les enfants peuvent être blessés et
    que cest votre devoir de signaler labus
  • Confirmer à la victime que toute action liée au
    soutien et au renvoi naura pas lieu sans ses
    suggestions

186
Directives (suite)
  • Rappelez-vous que lobjectif nest pas dinciter
    la femme à quitter labuseur ou de régler
    le problème de la patiente mais doffrir un
    soutien et des renseignements
  • Fournir des renvois extérieurs, du soutien et de
    lencadrement afin dassurer que la femme ait
    accès à un conseiller formé dans le domaine de la
    violence familiale et à des services pertinents
  • Source National Association of Social Workers.
    Évaluation de la violence familiale et
    intervention, fourni par le Family Violence
    Prevention Fund.

187
Directives (suite)
  • Expliquer la définition de la violence selon le
    système judiciaire canadien et discuter de laide
    juridique mise à la disposition des femmes
  • Se rappeler les diverses facettes de la violence
    (par ex., physique, émotionnelle, sexuelle)
  • Suivre les directives dintervention de lagence

188
Directives (suite)
  • Se rappeler que notre rôle est de niveau 1,
    cest-à-dire, le support et renvoi de la cliente
  • Porter une attention particulière au langage
    utilisé (par ex., maîtrise de la langue par la
    cliente, éviter le jargon, etc.)

189
Directives (suite)
  • Se concentrer sur le renforcement de lautonomie
    de la cliente et éviter de créer la dépendance
  • Ne pas présumer que la femme connaît peu ou très
    bien les services
  • Toujours lui demander si elle préfère un renvoi

190
Directives (suite)
  • Fournir un soutien valable et des numéros de
    téléphone durgence ou pour les services
  • Aider la femme à prendre des décisions et à
    effectuer des choix
  • Faciliter la prise de décision (certaines femmes
    nont pas effectué un grand nombre de décisions
    dans leur vie)

191
Directives (suite)
  • Assurer la sécurité
  • Se rappeler que la femme est une experte en ce
    qui a trait à sa vie
  • Savoir comment et où effectuer un renvoi

192
Directives (suite)
  • Expliquer les services gratuits (par ex., laide
    juridique)
  • Adhérer aux exigences du signalement de la
    violence (par ex., obligation de signaler)
  • Vous renseigner au nom de la cliente sans
    utiliser son identité

193
Directives (suite)
  • Décrire les services offerts et divers mandats
    des agences
  • Renseigner la femme sur ce qui prendra place dans
    les autres agences et offrir de linformation
    pertinente à propos des services et
    personnes-ressources

194
Directives (suite)
  • Prendre en considération la sécurité de la femme
    et laccompagner sil le faut
  • Estimer les besoins dinterprétation
  • Assurer que toutes les actions entreprises ont
    reçu au préalable la permission de la femme
  • Fournir des conseils et plans de sécurité

195
Directives (suite)
  • Mobiliser les soutiens externes et options (par
    ex., intervention qui sappuie sur la famille et
    la collectivité, soutien au couple, aux parents,
    etc.)
  • Discuter des relations positives et de
    limportance de quitter la violence pour une
    relation saine

196
  • Renvois

197
  • Définition
  • Les renvois comportent lacte dacheminer une
    femme vers une autre destination en vue dobtenir
    un service approprié.

198
  • Conseils destinés aux renvois

199
Conseils (suite)
  • Connaître les protocoles et directives de renvoi
    pertinent de votre organisme
  • Connaître les ressources de votre collectivité
    telles que les abris accueillant particulièrement
    les victimes de violence familiale, la police
    (toute unité spéciale travaillant avec les
    victimes de violence familiale), laide
    juridique, etc.

200
Conseils (suite)
  • Développer des ressources pour votre région et
    organisme
  • Effectuer des renvois aux ressources locales

201
Conseils (suite)
  • Acheminer la femme, si possible, aux organismes
  • Qui correspondent à ses antécédents culturels
  • Qui répondent à ses besoins spéciaux, tels que
    les organismes multilingues
  • Source National Association of Social Workers.
    Évaluation de la violence familiale et
    intervention, fourni par le Family Violence
    Prevention Fund.

202
Module 5 Stratégies damélioration des
services Gestion des cas, Meilleures pratiques,
Coordination interagences et services locaux
203
  • Gestion des cas

204
Définition - Gestion des cas
  • Une méthode de prestation des services où un
    travailleur évalue les besoins de la cliente et
    met en place, coordonne, contrôle, évalue et
    requiert une variété de services qui répondront
    aux besoins complexes.

205
Lobjectif de la gestion des cas
  • Offrir une approche de prestation des services
    fondée sur lhypothèse que les clientes ont des
    besoins complexes et multiples
  • Améliorer la résolution de problème et les
    capacités de réagir des clientes

206
Lobjectif de la gestion des cas (suite)
  • Élaborer et promouvoir les systèmes efficaces et
    humains qui offrent des ressources et services
    aux gens
  • Relier les personnes aux systèmes qui procurent
    ressources, services, options et occasions

207
Lobjectif de la gestion des cas (suite)
  • Améliorer létendue et la capacité du système de
    prestation
  • Contribuer au développement et à lamélioration
    de léducation et des politiques sociales
  • Source National Association of Social Workers.
    Gestion des cas  NASW Standards for Social Work
    Case Management

208
  • Gestion des cas interagences de violence
    familiale

209
Gestion des cas interagences de violence
familiale
  • Permet la création dune approche individuelle
    afin de répondre aux besoins particuliers des
    femmes qui ont été victimes de violence suite à
    une évaluation globale
  • Est élaborée de concert avec la femme et doit
    illustrer ses décisions

210
Gestion des cas interagences de violence
familiale (suite)
  • Renforce lautonomie de la femme grâce à une
    prestation des services efficace
  • Crée une approche coordonnée continue dans la
    prévention de la violence

211
  • Approche organisationnelle de la violence
    familiale

212
Approche organisationnelle (suite)
  • Mandat clair
  •    Dans le cas dun organisme possédant un
    programme contre la violence familiale,
    lapproche organisationnelle comporte la
    simplification des types de services offerts à
    limmigrante et réfugiée victime de violence (par
    ex. évaluation, renvois pour counselling,
    formation, éducation anti-violence)

213
Approche organisationnelle (suite)
  • Mandat clair (suite)
  • Dans le cas dun organisme ne possédant pas un
    programme contre la violence familiale, le
    processus doit être clair concernant lévaluation
    de base à effectuer et par la suite, les étapes
    devant être suivies à linterne

214
Approche organisationnelle (suite)
  • Mandat clair (suite)
  •         Le processus doit identifier la ou les
    personnes-ressources de lorganisme auxquelles la
    femme sera renvoyée. Le personnel effectuant le
    renvoi doit contacter les personnes-ressources
    avant dacheminer la cliente, afin dempêcher les
    renvois inefficaces.
  • Il Il doit être clairement indiqué quel
    organisme soccupera du cas.

215
Approche organisationnelle (suite)
  • Mandat clair (suite)
  • Que lorganisme possède ou non le mandat
    doffrir un programme contre la violence
    familiale, il est important davoir accès à un
    service multilingue pour mieux répondre aux
    besoins des clientes.

216
Approche organisationnelle (suite)
  • Structure établie
  • Outre la stipulation du processus, lapproche
    organisationnelle relative à la violence
    familiale requiert des organismes qui traitent
    les femmes victimes dabus de faire preuve de ce
    qui suit 

217
Approche organisationnelle (suite)
  • Structure établie (suite)
  • Un engagement envers la diversité culturelle,
    linguistique et religieuse
  • Un dévouement à lendroit dune approche
    anti-racisme/anti-oppression
  • Une reconnaissance que le racisme et les
    obstacles ethniques et linguistiques posent de
    graves problèmes aux femmes victimes de violence
    familiale

218
Approche organisationnelle (suite)
  • Meilleures pratiques
  • Une approche organisationnelle envers la
    violence familiale assure que les agences
    possédant des programmes contre celle-ci, ainsi
    que les agences nen possédant pas, sefforcent
    de mettre en uvre les caractéristiques des
    meilleures pratiques existantes. Par exemple, la
    direction doit sassurer de ce qui suit 

219
Approche organisationnelle (suite)
  • Meilleures pratiques (suite)
  • Le personnel de lagence doit être formé dans le
    domaine de la violence familiale
  • Des procédures et politiques claires existent
    dans le but dappuyer le travail du personnel et
    de fournir des renseignements sur les
    responsabilités associées à
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com