Diapositive 1 - PowerPoint PPT Presentation

About This Presentation
Title:

Diapositive 1

Description:

L HOMEOSTASIE Les capteurs thermor cepteurs 2 types 1- Les thermor cepteurs cutan s 2- Les thermor cepteurs centraux situ s dans l hypothalamus Les ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:101
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 96
Provided by: arib1
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Diapositive 1


1
LHOMEOSTASIE
2
Plan du cours
  • Définitions
  • Les Métabolismes et linformation cellulaire
  • Régulation de léquilibre hydrique
  • Régulation du pH sanguin
  • Régulation de la température
  • Régulation de la glycémie

3
I. DEFINITIONS
  • 1 HOMEOSTASIE
  • Initialement élaborée et définie par Claude
    Bernard, L'homéostasie (du grec ?µ????, homoios,
     similaire  et ?st?µ?, histemi,  immobile )
    est la capacité que peut avoir un système
    quelconque (ouvert ou fermé) à conserver son
    équilibre de fonctionnement en dépit des
    contraintes qui lui sont extérieures. Selon
    Walter Bradford Cannon,  lhoméostasie est
    léquilibre dynamique qui nous maintient en
    vie. 
  • La notion est apparue en biologie, relativement à
    l'équilibre chimique des organismes vivants, mais
    s'est révélée utile à la définition de toutes
    formes dorganismes en sociologie, en politique
    et plus généralement dans les sciences des
    systèmes. Il était abondamment utilisé par
    William Ross Ashby, l'un des pères de la
    cybernétique.
  • LHoméostasie est lensemble des paramètres
    physico-chimiques de lorganisme qui doivent être
    maintenus constants (glycémie, température, taux
    de sel dans le sang, ).

4
Lensemble des paramètres physico-chimiques de
lorganisme qui doivent être maintenus constants
nécessitent des réactions physico-chimiques elles
mêmes nécessitant des métabolites et de lénergie
produits par le métabolisme.
  • 2 LE METABOLISME
  • 2.1 Définition
  • Cest lensemble des transformations chimiques,
    catalysées par des enzymes (biochimie), et se
    produisant au sein de lunité élémentaire du
    vivant quest la cellule et plus généralement au
    niveau de lorganisme.
  • Le métabolisme résume toutes les réactions par
    lesquelles les cellules dun organisme produisent
    et consomment de lénergie pour maintenir la vie.
  • La vie peut se résumer à la formule des trois
     autos 
  • Autorégulation
  • Autoreproduction
  • Autoréparation

5
  • Le métabolisme est constitué par lensemble des
    réaction biochimiques couplées, dans les
    cellules, permettant de
  • Convertir lénergie contenue dans les aliments et
    de produire des éléments dits bâtisseurs
    catabolisme.
  • Utiliser cette énergie et ces éléments bâtisseurs
    provenant du catabolisme pour assurer les
    processus de la croissance et du renouvellement
    de lorganisme, ainsi que le maintient de
    lactivité et de lhoméostasie dune cellule,
    dun tissu, dun organe et de lorganisme
    anabolisme.
  • Le catabolisme
  • Cest la phase du métabolisme au cours de
    laquelle des molécules relativement grosses et
    complexes sont transformées en molécules plus
    petites et plus simples pour produire de
    lénergie et des éléments bâtisseurs.
  • Lanabolisme
  • Cest la phase du métabolisme au cours de
    laquelle des éléments bâtisseurs et de lénergie
    sont utilisés pour produire des molécules
    indispensables au fonctionnement de lorganisme
  • - Molécules de structure (protéines,
    glycoprotéines, lipoprotéines, lipides,
    phospholipides,).
  • - Molécules dinformation (hormones,
    neurotransmetteurs, interleukines, cytokines,).
  • - Molécules effectrices enzymes, récepteurs,
    transporteurs, protéines canaux,

6
III. Mécanismes généraux de lhoméostasie
7
  • 1 Lhoméostasie chez les organismes homéothermes
    (lHomme).
  • Ces mécanismes sont indispensables à tous les
    organismes pour maintenir les conditions
    optimales de la vie.
  • Aux limites acceptables des écarts par rapport à
    la norme, on parle de survie.
  • En deçà ou au-delà de ces limites lorganisme
    évolue soit vers un état pathologique, soit vers
    la mort.
  • Lhoméostasie est lensemble des mécanismes de
    régulation des  valeurs de consignes optimales 
    des grandes fonctions et des paramètres du
    vivants permettant à lorganisme un
    fonctionnement soit optimal, soit proche de
    loptimum.
  • Lhoméostasie repose sur la régulation des
    grandes fonctions de lorganisme afin que les
    variations des paramètres du milieu intérieur
    soit des plus minimes.
  • Lorigine des variations sont dorigines exogènes
    ou endogènes
  • - Exogènes variation de la température, de
    lhumidité de lair, de léclairement, de la
    pression, lenvironnement chimique,
  • - Endogène activité du métabolisme qui modifie
    le pH, les teneurs en électrolytes, en déchets,

8
  • 2 Les mécanismes généraux de lhoméostasie
  • Lhoméostasie est un système regroupant
  • Un système métabolique (effecteur (s)).
  • Un système de détection.
  • Un système de communication.
  • Ex la régulation du cycle ovarien
  • Systèmes métaboliques
  • Antéhypophyse
  • Ovaires
  • Utérus (muqueuse col glaire cervicale).
  • Organes effecteurs
  • Systèmes de détection
  • Récepteurs des terminaisons nerveuses de
    lhypothalamus.
  • Récepteurs des cellules sécrétant la FSH et la
    LH.
  • Récepteurs des cellules folliculaires.
  • Récepteurs des cellules de lendomètre, du
    myomètre et du col de lutérus.
  • Récepteurs des cellules cibles.
  • Système de communication
  • GnRH (hypothalamus)
  • LH et FSH (antéhypophyse)
  • Hormones ovariennes (oestrogènes et progestérone)

9
3 Ex Homéostasie hormonale pendant Le cycle
ovarien
Système de détection Rétro inhibition
(feed-back) Activation ou stimulation Réponse
des organes
Lhoméostasie des hormones sexuelles (oestrogènes
et progestérone) est adaptable au cours du temps.
10
  • 4 Les différents niveaux participant à
    lhoméostasie
  • Biochimique ex
  • pH sanguin,
  • Équilibre hygro-minéral
  • Glycémie
  • Energétique,
  • Conduction nerveuse
  • Croissance et réparation cellulaire
  • Biophysique et biochimique
  • Régulation de la température
  • Tension des muscles antigravitation
  • Adaptation jours longs / jours courts
  • Perception du monde extérieur
  • Reproduction
  • Vie sociale

11
II. Les Métabolismes et linformation cellulaire
1 Les Métabolismes Définition (voir
ci-dessus) Il existe plusieurs types de
métabolismes. 1.1 Métabolisme primaire Correspond
à toutes les réactions biochimique de du
catabolisme et de lanabolisme essentielles à la
vie de la cellule. Ex Métabolisme glucidique Ex
Métabolisme lipidique Ex Métabolisme
protéique Ex Métabolisme des acides nucléiques
12
  • 1.2 Métabolisme secondaire
  • Réactions biochimique non essentielles au
    fonctionnement sensus stricto de lorganisme mais
    présentant un avantage évolutif pour lespèce qui
    la développé.
  • Les métabolismes secondaires chez les
    procaryotes produisent les antibiotiques
    (champignons), les toxines (bactéries,
    champignons et plantes), les arômes (levures,
    plantes et bactéries), les antioxydants (plantes
    et champignons),
  • Chez lhomme, le synthèse de la mélanine est
    lun des rares métabolismes secondaires.
  • 1.3 Régulations des métabolismes
  • Régulation par la présence du substrat Ex
    lopéron lactose
  • Régulation par les hormones peptidiques Ex
    production et sécrétion lactée, glycémie
  • Régulation par les hormones stéroïdiennes Ex
    épaississement musculaire, cycle
    utérin
  • Régulation par des neuro-hormones Ex sécrétion
    de LH et FSH
  • Régulation par des interleukines Ex la réponse
    immunitaire (maturation des lymphocytes)

13
  • 2 Les hormones
  • 2.1 Définition
  • Une hormone est un messager chimique véhiculé
    par le sang ou la lymphe qui agit à distance de
    son site de production par fixation sur des
    récepteurs spécifiques.
  • Sécrétée en petite quantité (ng / l de fluide)
  • Diffusée dans le sang ou la lymphe
  • Agit à distance
  • Cellules cibles
  • Récepteurs spécifiques
  • Réponse spécifique

14
  • 2.2 Hormones et récepteurs
  • 2.2.1 Quatre types dhormones
  • 1 Les hormones dérivées dacides aminés, qui
    sont constituées d'un seul acide aminé (la
    tyrosine ou le
  • tryptophane) mais sous une forme dérivée.
    Exemples  les catécholamines (adrénaline,
    noradrénaline) et la thyroxine T3 et T4)
  • 2 Les hormones peptidiques qui sont des chaînes
    d'acides aminés, donc desprotéines, appelées
    peptides pour les plus courtes. Exemples
    d'hormones à base d'oligopeptides  le TRH
    (Thyrotropin-releasing hormone) et la
    vasopressine. Exemples d'hormones de type
    protéines  linsuline et lhormone de
    croissance.
  • 3 Les hormones stéroïdes, qui sont des stéroïdes
    dérivés du cholestérol. Les principales sources
    sont la cortico surrénale et les gonades.
    Exemples d'hormones stéroïdes  les oestrogènes,
    progestérone, testostérone, glucocorticoïdes
    (cortisol), minéralocorticoïdes (aldostérone),
  • 4 Les hormones à base de lipides et de
    phospholipides sont dérivées de lipides comme
    lacide linoléique et de phospholipides comme
    lacide arachidonique. Les eïcosanoïdes forment
    la classe principale, parmi laquelle les plus
    étudiées sont les prostaglandines.

15
2.2.2 Les récepteurs Un récepteur d'hormone est
une protéine présente, le plus souvent, sur la
membrane d'une cellule (récepteur membranaire) à
laquelle se lie lhormone. Cette liaison
déclenche une cascade de réaction biochimiques en
chaîne qui modifient les activités de la cellule
en réponse à l'hormone. Les récepteurs des
hormones stéroïdes ne sont pas membranaires mais
sont intracellulaires. En effet ces hormones
étant liposolubles, elles ont la particularité de
franchir la membrane plasmique par simple
diffusion. Les récepteurs métabotropes sont
des protéines membranaires qui en réponse à
l'action d'un ligand changent leur conformation
et activent une cascade d'événements
intracellulaires. En général, les récepteurs
métabotropes sont couplés à des molécules
associées à la membrane appelées protéines G
trimériques. L'activation du récepteur entraîne
la dissociation de la protéine G qui va alors
interagir directement avec un canal ionique ou
bien déclencher une cascade de signalisation
intracellulaire impliquant différentes protéines
effectrices. Contrairement aux récepteurs
ionotropes, les récepteurs métabotropes ne
contiennent pas de canaux ioniques.
16
  • Un récepteur ionotrope sensible à un ligand est
    une protéine membranaire qui ouvre un canal
    ionique suite à la liaison d'un messager chimique
    ou neurotransmetteur. Ils sont généralement
    sélectifs à un type d'ions tels que Na, K, Ca2
    ou Cl-. Ils sont localisés au niveau des
    synapses, où ils convertissent de manière
    extrèmement rapide un message pré-synaptique
    chimique (neurotransmetteur) en message
    post-synaptique électrique.
  • Un récepteur membranaire est une protéine
    membranaire permettant la détection spécifique de
    molécules notamment des molécules de
    signalisation (hormones, facteurs de croissance,
    interleukines, etc) et déclenchant une cascade de
    réaction biochimique de transduction de signaux
    faisant souvent appel à des protéines kinase ce
    qui aboutit à une modification des fonctions de
    la cellule en réponse au signal reçu.
  • Les récepteurs des stéroïdes (RS, SR en anglais
    pour steroid receptor) sont des protéines de la
    superfamille des récepteurs nucléaires liant
    naturellement les hormones steroïdes produites
    par l'organisme à partir du cholestérol.

17
(No Transcript)
18
2.2.3 Hormones De lémetteur au récepteur
terminal
19
III. Régulation léquilibre hydrique
  • 1 Leau dans lorganisme
  • Leau constitue 76 à 70 du poids du corps
    humain.
  • Eau libre Constituant du sang, de la lymphe
    circulante et interstitielle (liquide
    intercellulaire).
  • Eau liée molécules deau adsorbées à la sur
    face des molécules, liées par liaisons
    électrostatiques (hydrogène ou ionique).
  • Eau de constitution molécules deau participant
    à la structure de biomolécules et sels.

20
eau totale 70 eau extracellulaire 25 Plasma 5
eau totale 70 eau extracellulaire 25 eau interstitielle 20
eau totale 70 eau intracellulaire 45 eau intracellulaire 45
solides 30 solides 30 solides 30
Répartition de leau dans le corps humain
21
2 Rôles de leau Participe aux réactions
biochimiques du métabolisme Transport si
substances solubles Elimination des déchets du
métabolisme (si solubles) Participe au maintien
de la température.
ENTREES
Dans les liquides 1 200 mL
Dans les aliments 1 000 mL
Production du métabolisme 350 mL
TOTAL 2 550 mL

SORTIES
Pertes insensibles (peau poumons) 900 mL
Sueur 50 mL
Selles 100 mL
Urines 1 500 mL
TOTAL 2 550 mL
  • 3 Bilan corporel total de leau
  • Eau 2 sources dentrée de leau dans le corps
  • Eau produite par les réactions biochimiques du
    métabolisme (oxydations)
  • Eau ingérée dans les liquides et aliments

22
4 La Digestion et leau
23
Passage paracellulaire jonction serrées
perméabilité décroissante à leau
5 Absorption intestinale de leau
24
6 Labsorption de leau au niveau des tissus et
cellules
Villosités intestinales et Microvillosités
sécretion
25
  • 7 Elimination rénale

Le rein est le principal organe régulateur du
volume deau dans le corps.
26
7.1 Coupe de la partie la plus externe du rein
Le rein est le principal organe régulateur du
volume deau dans le corps. Des centaines de
milliers de néphrons sont disposés de façon
radiale dans le rein.
27
Le néphron  unité fonctionnelle du rein. Un
néphron consiste en un corpuscule rénal et un
tubule rénal entouré de vaisseaux
sanguins. Losmose désigne un phénomène de
diffusion de molécules de solvant (leau de façon
générale) à travers une membrane semi-perméable
qui sépare deux liquides de concentrations en
soluté différentes. Lorsque les deux solutions
ne contiennent pas le même nombre de particules
dissoutes par unité de volume, on observe un
mouvement deau qui va tenter de compenser cette
différence de concentration en diluant le
compartiment le plus concentré.
28
Fonctionnement du néphron Dans la boucle de
Henley, le NaCl est filtré à travers la paroi de
la branche ascendante, ce qui augmente la
concentration en solutés de la moelle indiquée
dans le schéma ci-dessus par des chiffres (300,
600, ...). Quand leau circule dans le tubule ou
le conduit collecteur, elle peut alors être
réabosorbée par osmose
29
8 La régulation du volume deau dans lorganisme
  • 2 Voies principales de la régulation de leau
    dans le corps
  • Voie de la régulation de la volémie sanguine
    (ADH),
  • Voie de la pression sanguine (rénine /
    angiotensine).

8.1 Voie de la régulation de la volémie
sanguine Régulation du volume sanguin.
-Volorécepteur à basse pression  ce sont des
récepteurs à létirement situés au niveau des
oreillettes (et circulation pulmonaire) donc à
chaque fois que le volume de loreillette droite
augmente les récepteurs à létirement dans les
parois envoient des signaux. On les appel des
volorécepteurs car les parois des oreillettes
sont très distensible  très compliante et en
conséquence elles sont très sensibles à la
moindre augmentation de volume plutôt que
daugmentation de pression qui sera faible de
toute façon. Une boucle de régulation
nerveuse  Les signaux sortant du récepteur sont
véhiculés vers le tronc cérébral par le nerf
vague  cela se traduit par une diminution de
lactivité sympathique rénale et diminution de la
sécrétion dhormones antidiurétiques. Une
boucle de régulation hormonale  Une dilatation
de loreillette donne lieu à la sécrétion dans le
sens dune hormone  lANF ou facteur auriculaire
natriurétique.
30
  • Neurohypophyse sécrète lHormone Antidiurétique
    (ADH ou HAD)
  • Organes cibles
  • -Reins,
  • -vaisseaux sanguin,
  • -glandes sudoripares
  • Effets
  • -Augmentation de la réabsorption de l'eau
  • -vasoconstriction
  • -réduction de la transpiration

31
(No Transcript)
32
8.2 Voie de la régulation de la pression
sanguine Système rénine/angiotensine Volorécepteur
à haute pression barorécepteurs 
barorécepteurs aortiques et carotidiens 
Situés au niveau des bifurcations des artères
carotides et au niveau de la crosse de laorte.
Là encore comme les parois artérielles sont peu
compliante, elles vont être très sensibles aux
variations de pressions. Ces barorécepteurs
aortiques et carotidiens envoient leurs signaux
vers le tronc cérébral par la 9ème paire de nerf
crânien  glosso-pharyngien et les barorécepteurs
aortiques envoient leurs signaux par la 10ème
paire de nerf crânien  vague. Quand il y a une
surpression il y a activation parasympathique et
diminution de lactivité sympathique.
Barorécepteurs juxtaglomérulaires  (52-b). Les
cellules juxta glomérulaires sont situés dans les
parois des artérioles afférentes et efférentes,
ce sont encore des récepteurs à létirement et il
y en a plus au niveau de lartériole afférente.
Lorsquil y a diminution de pression artérielle
au niveau des artérioles  il y a sécrétion de la
rénine (hormone) qui est libérée dans la
circulation. Il y a donc des récepteurs à la
pression artérielle qui sont complétés par des
récepteurs au sodium au niveau du tube contourné
distal et ces récepteurs sont situés au niveau de
la macula densa cest à dire de la paroi du tube
contourné distal  Récepteurs qui eux aussi
quand il y a une concentration de sodium
insuffisante vont déclencher la sécrétion de
rénine.
33
Rôles de langiotensine
  • - Stimulation de la vasoconstriction des
    artérioles (directe et indirecte, via le
    libération de noradrénaline), provoquant une
    augmentation des résistances périphériques et le
    maintien de la filtration glomérulaire.
  • - Hyperplasie et hypertrophie vasculaire (initiés
    par les mêmes voies intracellulaires de
    phosphorylation de Tyrosine que ceux utilisés par
    les cytokines).
  • stimulation de la réabsorption tubulaire de
    sodium (Na).
  • - Sécrétion daldostérone par la partie
    glomérulée du cortex surrénalien (action sur la
    pompe Na/K ATPase, entraînant une réabsorption
    de sodium (3 Na) et d'eau contre des ions
    potassium (2 K).
  • Stimulation de la sécrétion de vasopressine (ADH)
    qui limite la perte d'eau dans les urines  l'eau
    est ainsi réabsorbée au niveau du tubule proximal
    avec le sodium, et au niveau du tube collecteur
    grâce à lADH.
  • - Stimulation de la sensation de soif, entrainant
    une plus grande absorption d'eau qui
    mécaniquement augmentera le volume sanguin et
    donc la pression artérielle

34
Système rénine angiotensine
35
9. Pathologie métaboliques (hormonales) de
leau 9.1 Le diabète insipide 9.1.1 Définition
Il existe deux types de diabète insipide 1 
 Hormono dépendant  Le diabète insipide
central est provoqué par le manque de sécrétion
d'hormone anti-diurétique (ADH) par
l'hypothalamus. C'est le cas le plus
fréquent. 2  Hormono insensible  Dans le
diabète insipide néphrogénique, l'hormone
normalement sécrétée n'agit pas sur les tubules
rénaux devenus résistants à son
action. Normalement, le rein laisse d'abord
filtrer une grande quantité d'eau à travers les
glomérules puis il en réabsorbe au niveau des
tubules une grande partie qui retourne dans la
circulation sanguine, pour ne garder dans les
cavités rénales qu'une fraction qui, associée aux
déchets, forme l'urine.Le manque d'hormone
antidiurétique ADH provoque l'impossibilité pour
le tubule rénal de réabsorber normalement l'eau
filtrée par le glomérule.
36
9.1.2 Tableau clinique Cliniquement, la maladie
se manifeste de manière brutale ou rapidement
progressive, par une polyurie (augmentation du
volume des urines) importante et permanente. Le
volume des urines est augmenté et peut atteindre
8 à 10 litres par jour, et même parfois 15 à 20
litres. Ces urines sont pâles comme de l'eau, peu
concentrées, et ne contiennent aucun élément
pathologique ni sucre, ni albumine.
Accompagnant cette polyurie, il existe une
polydipsie, c'est à dire que le malade a toujours
soif, de manière impérieuse, permanente et
insatiable. Il boit sans cesse, beaucoup, le
jour, la nuit, et n'arrive jamais à étancher sa
soif. A part cela, le patient est en assez bon
état général, sauf s'il est hyper-hydraté
(céphalées, nausées), ou déshydraté (lorsqu'il ne
peut boire autant qu'il lui est nécessaire ).
37
9.1.3 Les causes du diabète insipide central sont
le plus souvent acquises séquelles de
traumatisme crânien, méningite, encéphalite, ou
d'intervention neurochirurgicale dans la région
hypothalamo hypophysaire, tumeur du cerveau
(craniopharyngiome, métastase de cancers
bronchique, mammaire, colique), tuberculose,
sarcoïdose, histiocytose X, maladie de
Schuller-Christian, granulomatose de Wegener,
parfois une maladie de système (collagénose) avec
localisation hypophyso-hypothalamique.
L'imagerie par résonance magnétique est
l'examen fondamental pour retrouver une cause au
diabète insipide. Les diabètes insipides
idiopathiques (cest à dire sans cause
retrouvée  environ 30 des cas) correspondent à
une maladie familiale. 9.1.4 Diabète insipide
néphrogénique A côté de cette forme centrale, il
existe un diabète insipide néphrogénique qui peut
être héréditaire (récessif lié au sexe transmis
par les femmes et ne se manifestant que chez
l'homme) ou secondaire à une maladie rénale
chronique (pyélonéphrite, myélome, amylose) ou
encore provoqué par un médicament sels de
lithium, aminosides, anesthésie au
méthoxyflurane. Le diabète néphrogénique chez le
nourrisson qui ne peut manifester sa soif se
traduit par un déshydratation grave avec fièvre,
vomissements, convulsions.
38
  • 9.2 Syndrome de sécrétion inappropriée dADH
    (SIADH)
  • Définition
  • Le SIADH est un syndrome souvent rencontré dans
    les hôpitaux, en particulier chez les patients
    hospitalisés pour des problèmes au système
    nerveux central (SNC). Comme le nom l'indique,
    c'est un syndrome caractérisé par une libération
    excessive dhormone antidiurétique (ADH ou
    vasopressine) de lhypophyse postérieure
    (neurohypophyse). Il en résulte une hyponatrémie,
    et parfois une surcharge en liquides.
  • Le SIADH est surtout associé au cancer bronchique
    à petites cellules, mais il peut aussi être
    observé dans 
  • - Les lymphomes, maladie de Hodgking...
  • - Dans des troubles neurologiques, trauma
    crânien...
  • - Dans des troubles endocriniens  insuffisance
    surrénalienne.
  • - Dans des infections  abcès, pneumonie,
    coqueluche, aspergillose.
  • Des médicaments  carbamazepine...
  • Clinique du SIADH 
  • Pas de signe spécifique de ce syndrome.
  • Les signes clinique de SIADH sont ceux de
    l'hyperhydratation intra-cellulaire
    (hyponatrémie  nausées, vomissements, troubles
    du comportement et confusion). Si hyponatrémie
    sévére  coma /- convulsions.
  • Traitement du SIADH 
  • Le traitement consiste en une restriction
    hydrique suffisante, mais la prudence demande une
    correction graduelle des troubles
    électrolytiques.
  • Traitement de la cause...

39
9.3 Déshydratation 9.3.1 Description Les deux
tiers de l'organisme sont composés d'eau. Cela
signifie que pour un poids d'environ 70 kilos, le
corps humain comporte environ 45 litres d'eau.
Près de 70  de l'eau est contenue dans les
cellules, 20  dans l'espace qui entoure les
cellules et un peu moins de 10  dans la
circulation sanguine. Dans certaines
circonstances, il est impossible de boire
suffisamment d'eau en raison de vomissements, de
diarrhées aiguës, d'une chaleur excessive ou
d'une fièvre. Parfois la déshydratation est
relativement légère, mais elle peut poser un
danger mortel. Lorsque les réserves d'eau de
l'organisme s'abaissent en-deçà d'un certain
seuil, un état que l'on désigne choc
hypovolémique peut survenir quand le volume
sanguin diminue rapidement. La déshydratation
est un trouble grave chez les jeunes enfants et
les nouveau-nés du fait de la plus grande
proportion de leur surface cutanée par rapport à
leur organisme dans son ensemble, et peut
apparaître même après quelques heures de
vomissements ou de diarrhée et même d'abondante
sudation.
40
9.3.2 Causes Certains troubles de santé peuvent
entraîner une déperdition hydrique
extrême  Gastro-entérite  Le patient peut
devenir déshydraté si son tractus
gastro-intestinal est infecté ou enflammé en
raison d'une grippe stomacale ou intestinale
provoquée par un virus ou une bactérie. La
gastro-entérite ne persiste généralement pas
pendant plus de 36 heures. Choléra  La
consommation d'eau ou d'aliments qui ont été
contaminés par des matières fécales humaines
infectées par la bactérie du choléra entraîne des
vomissements et des diarrhées aiguës qui peuvent
provoquer une déshydratation, un choc
hypovolémique et, dans certains cas, la mort.
Consommation excessive de diurétiques  Les
diurétiques stimulent l'augmentation dans
l'organisme du débit et du volume de l'urine et
la perte de sels et de potassium dans l'urine.
Bien que ces problèmes soient exceptionnels quand
l'emploi des diurétiques est surveillé
convenablement, leur surutilisation combinée à un
régime alimentaire à faible teneur en sel peut
causer une déshydratation. Boulimie  La
boulimie nerveuse est un trouble des conduites
alimentaires caractérisé par des impulsions
irrésistibles à ingérer de grandes quantités de
nourriture. Dans la plupart des cas, ce trouble
s'accompagne aussi de purges par des moyens comme
les vomissements provoqués ou le recours aux
laxatifs, aux lavements, aux diurétiques ou à
l'exercice excessif. Toutes les formes de purges
peuvent donner lieu à une déshydratation. Maladie
d'Addison  Les glandes surrénales produisent
les hormones stéroïdiennes qui jouent un rôle
dans le maintien de l'équilibre des liquides de
l'organisme. Bien que ce soit rare, une
insuffisance surrénale peut se produire et
entraîner une déshydratation.
41
9.3.3 Conséquences Si la déshydratation se
poursuit, les cellules commencent à perdre leau,
leur volume moyen décroît et elles fonctionnent
mal. Les tissus du corps commencent par se
dessécher. Comme les cellules cérébrales sont les
plus sensibles à la déshydratation, une personne
peut présenter un épisode de confusion et même
sombrer dans le coma. En raison de la
déshydratation, les électrolytes (sels minéraux
dissous comme le sodium, le potassium et le
chlorure) du corps peuvent devenir déficients, et
l'eau ne pourra plus se déplacer aussi facilement
de l'intérieur des cellules vers le sang. La
quantité d'eau qui se déplace dans la circulation
sanguine est réduite encore plus, la pression
artérielle commence à s'abaisser, entraînant des
vertiges et une sensation de perte de conscience
imminente, plus particulièrement si la personne
se lève soudainement. Si la déperdition d'eau et
d'électrolytes se poursuit, la pression
artérielle peut s'abaisser à un seuil
dangereusement faible, ce qui entraîne un état de
choc et des lésions graves à plusieurs organes
internes, par exemple les reins, le foie et le
cerveau.
42
  • 9.4 Insuffisance surrénale
  • 9.4.1 Définition
  • Linsuffisance surrénale est une maladie qui
    résulte dun déficit de production de certaines
    hormones dans les glandes surrénales.
  • Les glandes surrénales sont deux petits organes
    au-dessus des deux reins. Elles fabriquent à
    partir du cholestérol plusieurs hormones
    essentielles 
  • - le cortisol, hormone glucocorticoïde qui joue
    un rôle dans le métabolisme du glucose (augmente
    le taux de glucose dans le sang) et dans la lutte
    contre la fatigue et le stress 
  • - laldostérone, hormone minéralocorticoïde qui
    agit au niveau des reins et permet de retenir
    leau et le sel 
  • - les androgènes, hormones sécrétées normalement
    en petite quantité par les surrénales,
    responsables en partie de la pilosité sexuelle.

43
  • 9.4.2 Les causes
  • Les causes de linsuffisance surrénale sont
    multiples.
  • Linsuffisance surrénale peut être congénitale et
    apparaître dès la naissance ou acquise et
    apparaître plus tardivement dans lenfance ou à
    lâge adulte.- La cause la plus fréquente est
    lhyperplasie congénitale des surrénales. Il faut
    cinq enzymes pour produire les hormones
    surrénaliennes. Un déficit héréditaire portant
    sur chacune de ces enzymes entraîne un blocage
    dans la fabrication des hormones.- Il existe
    dautres maladies génétiques rares qui entraînent
    une insuffisance surrénale.
  • - Linsuffisance surrénale peut être due à un
    défaut de développement des surrénales
    (hypoplasie des surrénales).
  • Elle peut être dorigine auto-immune, secondaire
    à des auto-anticorps dirigés contre les
    surrénales, exceptionnellement dorigine
    infectieuse, traumatique, etc.Les surrénales
    sont sous la commande de lhypothalamus et de
    lhypophyse, glandes situées dans le cerveau qui
    contrôlent la sécrétion de cortisol et dautres
    hormones extra-surrénaliennes. Une atteinte de la
    commande hypothalamo-hypophysaire, secondaire à
    une malformation ou une tumeur de la région
    hypothalamo-hypophysaire peut entraîner un
    déficit en cortisol.

44
9.4.3 Symptômes et traitements Dans
linsuffisance surrénale il y a  - Une
diminution de fabrication de cortisol qui
entraîne une fatigabilité importante, une baisse
de la tension artérielle, et parfois un taux bas
de glucose dans le sang (appelé hypoglycémie) qui
se manifeste par un malaise avec pâleur, sueurs,
voire perte de connaissance ou convulsions.- Une
diminution de fabrication de laldostérone qui
entraîne une déshydratation par perte de sel dans
les urines. Cette perte de sel se manifeste par
une perte de poids avec un taux bas de sel dans
le sang (hyponatrémie). En labsence de
traitement cette déshydratation entraîne le
décès.Un traitement hormonal adéquat évite la
survenue de ces symptômes sévères, appelés
insuffisance surrénale aiguë. Linsuffisance
surrénale aiguë révèle souvent la
maladie.Depuis plusieurs années un dépistage
néonatal systématique a été mis en place en
France et permet de dépister lhyperplasie
congénitale des surrénales, cause la plus
fréquente dinsuffisance surrénale. Il est
effectué à 3-5 jours de vie sous forme dun
prélèvement sur papier buvard à la maternité.
Laugmentation du taux dune hormone dosé sur le
papier buvard fait suspecter une maladie des
surrénales, lenfant est donc immédiatement
convoqué en pratique vers 8-10 jours de vie avant
que la déshydratation ne soit apparue.
45
IV REGULATION DU pH SANGUIN
46
  • 1 Généralités, pH et tampons sanguins
  • La présence de CO2 dans le sang est une des
    résultantes essentielles de l'activité
    métabolique cellulaire. De cette activité résulte
    par ailleurs une production de H et d'acides non
    négligeable, largement suffisante pour faire
    descendre le pH sanguin à des valeurs rapidement
    incompatibles avec la survie cellulaire si le
    sang n'était pas tamponné.
  • Mis à part quelques organismes dits extrêmophiles
    chez lesquels le pH sanguin et/ou intracellulaire
    peut varier relativement largement, les limites
    de pH sanguin compatibles avec la vie sont assez
    étroites, allant d'environ 7 à 7,8 ce qui
    représente une variation en ions H de 10-7 à
    1,56.10-8 Eq/l. Le sang peut être maintenu dans
    ces limites de pH grâce à
  • des systèmes tampons efficaces,
  • 2) des mécanismes permettant une élimination des
    protons et des acides produits.
  • L'élimination des H est essentiellement assurée
    par les systèmes rénaux, alors que les squelettes
    hydrocarbonés des acides peuvent être soit
    métabolisés, soit éliminés par le rein.
  • Ces processus sont relativement lents et les
    systèmes tampons sont essentiels au maintien du
    pH, surtout en cas de variation d'apport acide
    brusque et importante (acide lactique au cours
    d'un exercice par exemple).
  • L'excrétion rénale est cependant absolument
    nécessaire. Si elle n'existait pas, l'apport de
    H aurait pour résultat une diminution
    progressive du pouvoir tampon et en fin de compte
    du pH.
  • Tout ion H ajouté au sang doit donc en être
    éliminé pour que le système reste en équilibre.

47
  • Indépendamment de son rôle dans le cadre des
    activités métaboliques, le pouvoir tampon du sang
    va intervenir, par exemple, pour minimiser les
    conséquences d'une ingestion accidentelle d'acide
    ou encore, chez de nombreuses espèces aquatiques,
    pour minimiser les conséquences d'une variation
    de pH du milieu extérieur (pluies acides, etc...
  • Le CO2 résultant comme les ions H de l'activité
    métabolique, va intervenir largement dans le
    pouvoir tampon du sang. En solution aqueuse, il
    se combine en effet à l'eau pour former un acide
    et former un couple tampon
  • Ce système joue un rôle important dans
    l'établissement du pouvoir tampon global du sang
    et dans le contrôle de son pH (équilibre
    acide-base). Chez les mammifères par exemple, on
    peut estimer que 55 environ du pouvoir tampon
    sont dus au système bicarbonate.
  • Il est intéressant de remarquer dans ce cadre
    qu'une petite partie seulement du CO2 sanguin
    participe aux échanges gazeux. La majeure partie
    du CO2 reste en permanence dans le sang où son
    rôle principal est de servir de système tampon.
    Chez un mammifère par exemple, le sang veineux
    arrivant aux poumons contient environ 550 cm3 de
    CO2 par litre avec une pression partielle de 46
    mmHg. A la sortie des poumons, le sang oxygéné
    contient encore 500 cm3 de CO2 par litre à une
    pression partielle de 40 mmHg. L'échange de CO2
    au niveau pulmonaire ne porte donc que sur une
    petite partie de la teneur totale (10 ).

48
A coté du système bicarbonate, on trouve
encore 1) le système hémoglobine, intervenant
pour environ 40 dans le pouvoir tampon total 
     HHb ? HB- H ou HHbO2 ? HbO2-
H L'essentiel du pouvoir tampon de
l'hémoglobine aux pHs physiologiques provient de
la dissociation des groupes imidazoles de
l'histidine (33 molécules d'histidine par
molécule d'hémoglobine chez l'homme). 2) les
protéines plasmatiques et les phosphates
inorganiques qui interviennent pour les 5
restants HPr ? Pr- H ou H2PO4 ? HPO4 2-
H
49
2.2. Le tampon bicarbonate sanguin Comme nous
l'avons signalé dans la section précédente, le
système tampon bicarbonate est le plus important
de ceux intervenant dans le pouvoir tampon du
sang. De plus, à l'inverse des autres systèmes,
il présente l'avantage important de pouvoir
fonctionner en système ouvert, les concentrations
en base et en acide pouvant être régulées par
contrôle de leur excrétion (CO2 par voie
respiratoire et HCO3 - par voie
rénale). Envisageons pour illustrer ce point le
rôle du tampon bicarbonate et ses rapports avec
la respiration chez l'homme. Le pH est déterminé
par l'équation d'Henderson-Hasselbalch Son
application au système bicarbonate donne ou
encore, considérant que H2CO3 CO2 H2O Si
nous considérons une concentration en HCO3- chez
l'homme de 24 mmoles/l et une concentration en
CO2 de 1,2 mmoles/l, nous obtenons
50
Supposons maintenant un apport de 2 mmoles/l de
H En système fermé, la concentration de HCO3-
devient donc 24-2 22 mM et la concentration en
CO2 1,22 3,3 mM, d'où le pH En système
ouvert, et en ne considérant que l'élimination du
CO2 en excès par voie respiratoire, nous obtenons
51
  • Nous pouvons par ailleurs considérer une
    régulation de la quantité de HCO3 - au niveau
    rénal qui limitera encore la variation de pH.
  • Ces calculs ne sont évidemment qu'exemplatifs.
    Ils illustrent toutefois clairement le fait qu'en
    système ouvert, le tampon bicarbonate du sang est
    nettement plus efficace qu'en système fermé.
  • L'élimination du CO2 en excès par voie
    respiratoire est particulièrement intéressante à
    considérer elle ne représente en effet qu'une
    variation à peine significative de l'échange
    gazeux normal.
  • Dans le cadre d'une activité métabolique normale
    on peut en effet estimer, chez l'homme par
    exemple, une production d'acide de 60 mmoles et
    une élimination de CO2 de 2.104 mmoles par jour.
    Si la production d'acide double, elle n'induira
    jamais que la production de 60 mmoles de CO2
    supplémentaires, soit quelque 0,3 du CO2 rejeté
    normalement.
  • La respiration devient donc un élément important
    du contrôle de l'équilibre acide/base du sang.
    Elle peut aussi en être un élément perturbateur.
  • En effet, une hyperventilation va induire une
    diminution de PCO2 et donc de concentration en
    H2CO3 ce qui déterminera une augmentation de pH
    sanguin une alcalose.
  • A l'inverse, une hypoventilation déterminera une
    augmentation de PCO2 et donc une acidose.

52
  • 2.3. Acidoses et alcaloses
  • Il faut distinguer dans ce cadre les acidoses et
    alcaloses gazeuses des acidoses et alcaloses
    métaboliques. Les premières sont en rapport avec
    les variations primitives de PCO2 que peuvent
    induire les modifications de l'activité
    respiratoire. Les secondes sont, elles, en
    rapport avec des variations de concentrations en
    ions H et/ou HCO3-.
  • 2.3.1. Acidoses et alcaloses métaboliquesLes
    acidoses métaboliques peuvent par exemple être
    dues
  • à l'ingestion d'acide, à une diminution du pH du
    milieu extérieur pour les animaux aquatiques,
  • à un exercice important (H, acide lactique),
  • au jeune prolongé qui peut amener une production
    d'acides cétoniques
  • à des modifications d'activité de transport de H
    et/ou de HCO3- (défaillance rénale avec
    diminution d'excrétion de H,
  • à des problèmes intestinaux tels que diarrhée
    importante avec diminution de l'entrée de HCO3-).

53
La régulation de ces acidoses implique une
hyperventilation pour abaisser la PCO2 sanguine
et une augmentation de l'excrétion de H. Les
alcaloses métaboliques sont rares,
essentiellement en rapport avec l'ingestion
accidentelle d'alcalis. La régulation de ces
alcaloses implique une diminution de l'excrétion
de H et dans le cas d'ingestion accidentelle,
l'excrétion de la base ingérée.
2.3.2. Acidoses et alcaloses gazeusesLes
acidoses gazeuses sont dues à un défaut
d'élimination de CO2 par voie respiratoire. On
les appelle également dans ce cadre
hypercapniques puisqu'elles sont dues à une
augmentation de la PCO2 sanguine. Des
conditions typiques d'acidose gazeuse sont par
exemple l'incursion en milieu terrestre pour les
animaux aquatiques à respiration bimodale, la
plongée en apnée pour les vertébrés à respiration
aérienne, l'insuffisance respiratoire due à
certaines affections (bronchite, emphysème, par
exemple). La régulation des acidoses gazeuses
implique une augmentation de la ventilation
lorsque celle-ci est possible et une augmentation
de l'excrétion de H au niveau rénal. La
régulation d'une acidose par ce moyen induit la
formation d'une urine acide et chargée en ions
ammonium.
54
Les alcaloses gazeuses aussi appelées
hypocapniques sont, à l'inverse des acidoses
gazeuses, dues à une diminution de PCO2
occasionnée par hyperventilation. Une alcalose
de ce type peut par exemple apparaître à haute
altitude, où le manque d'oxygène induit une
hyperventilation, lors d'un discours long parlé
d'une voix forte, lorsque l'on parle en courant.
Parler coupe en effet le rythme ventilatoire et
les périodes de paroles sont suivies de périodes
d'hyperventilation. La régulation de ces
alcaloses intervient par diminution de la
fréquence respiratoire et production d'une urine
alcaline (élimination de l'excès de HCO3- par
voie rénale, voir physiologie cellulaire).
55
V REGULATION DE LA TEMPERATURE
56
Introduction
Homéothermes. La température est un élément
déterminant de la physiologie - imposée par
lenvironnement - une variable physiologique
(milieu intérieur) - un déchet métabolique de
toutes nos cellules La régulation de la
température corporelle ou thermorégulation
nécessite - des capteurs spécifiques, sensibles
aux variations de températures ou
thermorécepteurs - des systèmes dintégration -
des effecteurs producteurs ou dissipateurs de
chaleur
57
Répartition de la température chez les
endothermes
Noyau thermique et Enveloppe thermique
58
Variation locale de la température chez les
endothermes
Transferts importants entre les organes
59
La température a des effets sur les processus
biologiques - effet sur la vitesse de réaction
enzymatique - effet sur la conformation
des protéines
60
Paramètres influençant la capacité de supporter
des des écarts de température
  • Les écarts de température supportables sont
    variables suivant les espèces
  • -Températures létales supérieure et inférieure
  • Durée dexposition
  • Age, développement

61
Equilibre des échanges pour maintenir une
température constante
La température corporelle est le résultat de
léquilibre entre la production et la perte de
chaleur
Température centrale
PRODUCTION OU GAIN DE CHALEUR
PERTES DE CHALEUR
THERMOLYSE
THERMOGENESE
62
Les pertes
3) Convection (le courant dair du vent éloigne
lair chaud du corps)
1) Radiation (transfert de chaleur du soleil au
corps)
2) Conduction (transfert de chaleur des mains aux
haltères)
4) Evaporation (sudation)
63
Pertes de chaleur
  • Radiations
  • Émission de chaleur sous forme de radiations
    éléctromagnétique (IR moyen)
  • -Conduction (diffusion par contact physique) et
    convection (renouvellement de lair ou de leau
    en contact avec le corps)
  • Evaporation
  • le passage de létat liquide à letat gazeux est
    consommateur dénergie
  • Respiration pertes obligatoires non régulée
  • Sudation glandes écrines dont lactivité est
    fonction des besoins de ma thermorégulation
    (leau refroidit la peau) 0 à 3l/h

64
La production de chaleur du corps humain
Réactions chimiques C6H12O6 8 O2 CO2
6 H2O DH
Métabolisme
  • Fonctions vitales
  • Activité

Cœur, foie, les muscles squelettiques et le tissu
adipeux brun noyau thermique
65
Le confort et la contrainte
Dépassement de la thermorégulation
Hyperthermie
CONTRAINTE CHAUDE
Zone de confort thermique
Zone de thermorégulation
NEUTRALITE
Homéothermie
CONTRAINTE FROIDE
Dépassement de la thermorégulation
Hypothermie
66
Les capteurs thermorécepteurs 2 types
1- Les thermorécepteurs cutanés 2- Les
thermorécepteurs centraux situés dans
lhypothalamus
67
Les thermorécepteurs cutanés
43C
30C
68
(No Transcript)
69
Rôle de lhypothalamus
Hypothalamus principal centre dintégration de
la thermorégulation rôle de thermostat
  • Centre de la thermolyse partie antérieure,
    dans laire pré-optique
  • Centre de la thermogenèse partie postérieure
    de lhypothalamus

Centres thermorégulateurs
70
Thermorécepteurs centraux (situés plus profond
dans partie antérieure de lhypothalamus)
Hypothalamus
Mécanismes réflexes de thermogenèse ou de
thermolyse
Influx nerveux afférents
Voies nerveuses ou hormonales
Peau
Thermorécepteurs périphériques
Thermorécepteurs centraux (situés plus profond et
sensibles à TC sang)
71
1-Le frisson musculaire Contractions
désynchronisées des MS Augmente le métabolisme
dun facteur 5 2-Thermogénèse chimique Augmentat
ion du métabolisme par réaction au froid Graisse
brune du nourrisson 3-Vasoconstriction
adrénergiques cutanée/ vasodilation localisée/lim
ite les échanges avec le noyau thermique 4-
Horripilation adrénergique chair de
poule Érection des poils pour emprisonner lair
(couche isolante ou tampon)
72
Adaptations comportementales 1-Vêtements,
posture, habitat 2-Activité post-pandriale
activités métaboliques élevée (stockage et
transformations chiques de aliments 3- Activité
musculaire Envie de bouger Augmente 20 fois le
métabolisme de base
73
Réactions au froid
74
Réactions au chaud
75
Mécanismes de thermogenèse
Si la Tempext ou Tempsang ? le centre
hypothalamique de la thermogenèse est alors activé
Déclenchement de plusieurs mécanismes pour
maintenir ou augmenter Tcentrale du corps
76
1) Vasoconstriction des vaisseaux sanguins cutanés
Activation des fibres nerveuses du SN Sympathique
Adrénaline et noradrénaline
Stimulation des muscles lisses des artérioles de
la peau
Vasoconstriction
Sang restreint aux régions profondes et détourné
des réseaux capillaires sous cutanés
Déperdition de chaleur limitée (hypoderme
isolant). Attention si prolongée risque de
gelure (nécrose) car cellules privées dO2 et de
nutriments)
77
2) Augmentation de la vitesse du métabolisme
(thermogénèse chimique)
Froid
Stimulation des fibres nerveuses sympathiques
Libération de noradrénaline (médullosurrénale)
? Vitesse du métabolisme des cellules cibles.
Augmentation de lutilisation de glycogène
(consommation dO2 ?).
? Chaleur thermogénèse chimique. Attention en
milieu hypoxique
78
3) Frisson thermique (TREMOR)
Lincapacité des situations décrites avant de
maîtriser la situation déclenche le frisson
Activation des centres de lencéphale régulateurs
du tonus musculaire
Contraction involontaire des muscles
squelettiques frisson
? Chaleur ? Tcorp car lactivité musculaire
engendre une production de chaleur
79
4) Augmentation de la libération de thyroxine
? Text
Activation hypothalamus
Libération de thyréolibérine (TRH)
Activation adénohypophyse qui sécrète de la
thyréostimuline (TSH)
Stimulation de la glande thyroïde qui libère plus
de thyroxine dans le sang
? Vitesse du métabolisme des cellules cibles et ?
production chaleur.
80
Régulation de la sécrétion de thyroxine
81
Mécanismes de thermolyse dissipation de chaleur
  • Différents mécanismes pour la déperdition de
    chaleur
  • rayonnement
  • conduction
  • convection
  • évaporation

Chaque fois que Tcent gt normale Centre
hypothalamique de thermogenèse inhibé Centre
hypothalamique de thermolyse activé. Ce qui
peut engendrer plusieurs réactions
82
1) Vasodilatation des artérioles cutanées ( rôle
de fréquence cardiaque qui ?)
Modulation des fibres nerveuses du SN Sympathique
Stimulation des muscles lisses des artérioles de
la peau ?
Vasodilatation
Sang chaud envahit les vaisseaux de la peau
La chaleur se dissipe à la surface de la peau par
rayonnement, conduction et convection
83
2) Augmentation de la transpiration
? ? Text
Stimulation des fibres nerveuses du SN sympathique
Stimulation des glandes sudoripares sueur ?
Evaporation de la sueur déperdition de chaleur
Si taux dhumidité gt 60 problème pour
transpirer. Déperdition de chaleur difficile
84
  • En plus
  • porter des vêtements amples, de couleurs
    claires, qui réfléchissent lénergie radiante et
    réduisent le gain de chaleur. On a moins chaud
    habillé que nu car la peau nue absorbe lénergie
    radiante du soleil.
  • Rechercher un environnement frais
  • Augmenter la convection (ventilateur)
  • Diminuer la Text (climatiseur)

85
Le coup de chaleur
Si Text ? ?
Hyperthermie
Tcent ? ?
Inhibition de lhypothalamus
Mécanismes de régulation de chaleur stoppés
Vitesse du métabolisme ?
Coup de chaleur
Lésions cérébrales et possibilités dissue
fatale. Immersion dans leau fraîche et prise de
liquides et délectrolytes. Linsolation peut
être le point de départ.
86
La fièvre
Fièvre hyperthermie contrôlée.
Infection dans une région de lorganisme ou
autres troubles (cancer, réaction allergique,
traumatismes du SNC).
GB, cellules des tissus lésés, macrophages
Libération de substances chimiques pyrogènes (IL1
et IL6)
Action sur lhypothalamus qui libère des
prostaglandines
Les prostaglandines ajustent la valeur de
référence du thermostat hypothalamique à une
température gt amenant ainsi lorganisme à mettre
en marche des mécanismes de thermogenèse.
87
La fièvre (suite)
Vasoconstriction
Déperdition de chaleur à la surface corporelle ?,
la peau devient froide et les frissons commencent
à générer de la chaleur
Augmentation de chaleur jusquà nouvelle valeur
de référence. La nouvelle Tcent est maintenue
jusquà ce que le processus se renversent ou que
les antibiotiques fassent effet.
Le thermostat est alors réglé plus bas et les
mécanismes de thermolyse se mettent en route
transpiration et peau rougit. Cela indique que la
température descend.
88
La fièvre (suite)
La fièvre est dangereuse si la valeur du
thermostat est réglée trop haut. Risque de
dénaturation des protéines.
La fièvre en augmentant la vitesse du
métabolisme, accélère la cicatrisation et semble
inhiber la croissance bactérienne
89
HYPOTHERMIE
  • Tcent lt 35C
  • diminution de la force musculaire
  • frisson
  • diminution du métabolisme des agents
    pharmacologiques
  • Tcent lt 34C
  • confusion mentale
  • perte de connaissance
  • Tcent lt 28C
  • Bradycardie
  • arythmie
  • fibrillation ventriculaire
  • ETIOLOGIES
  • conditions extrêmes, anesthésie, sujet âgé,
    hypothyroïdie
  • TRAITEMENT
  • Réchauffement progressif perfusion
  • utilisation clinique CEC

90
HYPERTHERMIE
  • Tcent gt 38C maxi 43C
  • Coup de chaleur perte de thermorégulation
  • réduction de la sudation
  • augmentation de Tcent
  • hypotension artérielle
  • abolition/diminution des réflexes
  • convulsions et mort cérébrale (Tcent gt42)
  • ETIOLOGIE
  • Pathologie héréditaire
  • déshydratation
  • hyperthyroidie, infection,...
  • TRAITEMENT
  • refroidissement progressif
  • réhydratation

91
(No Transcript)
92
Fonctionnement de la boucle de thermorégulation
?1 centre intégrateur commandant tous les
effecteurs (hypothalamus) ?2 centre intégrateur
commandant une parties des effecteurs (Moelle
épinière)
93
VI REGULATION DE LA GLYCEMIE
94
(No Transcript)
95
Le diabète de type 1 Il se développe tôt en
général et concerne 10 des diabétiques. La
maladie est due à lorganisme, qui fabrique des
anticorps contre certaines de ses propres
cellules pancréatiques. Ces cellules, les îlots
de Langherhans, synthétisent linsuline, une
hormone dont le rôle consiste (lorsque le taux de
glucose monte dans le sang après un repas), à
stocker le glucose dans différents organes (foie,
muscles). La destruction de ces îlots conduit
donc à une carence en insuline quil faut
compenser par des apports (quotidiens ou
pluriquotidiens) pour réguler le taux de glucose
dans le sang. Ce diabète de type 1 est dit maigre
ou insulino-dépendant.   Le diabète de type 2
Cest une maladie dévolution lente, qui
concerne 90 des diabétiques. On la longtemps
appelé diabète de la cinquantaine, car il
apparaissait tardivement dans lexistence, ou
encore diabète gras, car il sassocie volontiers
à un surpoids. Mais ce diabète se développe
désormais à tous les âges de la vie.
Linsulino-résistance. Elle se met en place dans
un premier temps linsuline continue dêtre
normalement sécrétée par le pancréas, mais
lorganisme est de moins en moins réactif à son
effet. Pour maintenir un taux de glucose stable
dans le sang, le pancréas fabrique donc des
quantités de plus en plus importantes dinsuline.
Jusquà sépuiser. Cest le second stade du
diabète de type 2 il faut alors, comme pour
celui du type 1, en arriver aux injections
dinsuline.
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com