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valuation, Analyse et Gestion des Risques Financiers Lotfi BELKACEM Professeur IHEC Sousse Evaluation, Analyse et Gestion des risques financiers Lotfi BELKACEM ... – PowerPoint PPT presentation

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1
Évaluation, Analyse et Gestion des Risques
Financiers
  • Lotfi BELKACEM
  • Professeur IHEC Sousse

2
Plan du cours
  • Motivation et description de la problématique
  • Quelques outils statistiques
  • La notion de risque
  • Les mesures Standards des risques
  • La Value-at-Risk
  • Au-delà de la VaR Risques Extrêmes
  • Le Backtesting
  • Le stresstesting

3
Quelques Références Bibliographiques
  • JORION P. Value at risk the new Benchmark for
    controlling Market risks, McGraw-Hill, 2001.
  • Roncalli, T. La Gestion des Risques Financiers
    , Economica
  • Belkacem L. et Aubry H. Au-delà de la VaR, vers
    une nouvelle mesure du risque en gestion de
    portefeuille, Analyse Financière, Juin 1998.
  • Belkacem L. et Aubry Hugues "Hedging Model of
    Extreme Values and Mutualisation of Risk in
    Emerging Financial Markets" Euro-Mediterranean
    Economic and Finance Review,2006.
  • Danielson J. et de Vries C. G. " Value-at-Risk
    and Extreme Returns " , Annales déconomie et de
    statistique N60, 2000.
  • EMBRECHTS, KLÜPPELBERG and MIKOSH (1997)
    Modeling Extremal Events for insurance and
    Finance, Springer-verlag.
  • COLES (2001) An introduction to statistical
    modeling of extreme value, Springer-verlag.
  • BIERLANT, TEUGELS and VYNCKIER (1996) Practical
    analysis of extreme values, Leuven. University
    Press,
  • JP Morgan RiskMetrics , (1996). Technical
    Document, Fourth Edition,.
  • JP Morgan CreditMetrics , (1997). Technical
    Document,.

4
Motivation et description de la problématique
  • Jusquà la fin des années 80, le risque bancaire
    prenait essentiellement deux formes
  • Le risque de crédit (risque de contrepartie)
    risque de défaillance dun emprunteur.
  • Le risque de liquidité difficulté potentielle
    de réaliser rapidement et sans perte
    significative de valeur, une transaction.
  • Les années 90 développement rapide des
    instruments dérivés et libéralisation des
    mouvements internationaux des capitaux.
  • augmentation des activités de
    trading dans les banques, les assurances et les
    réassurances.
  • évolution particulièrement
    importante du risque de marché auquel sont
    exposés les établissements financiers.

5
Motivation et description de la problématique
  • Quelques points de repère sur les désastres
    financières

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Motivation et description de la problématique
  • Réglementation en matière de contrôle des risques
    règles et recommandation de surveillance
    prudentielles imposées par les autorités
    réglementaires le comité de Bâle
  • Cette réglementation impose une exigence
    minimale de fonds propres sur toutes les
    opérations financières qui représentent un
    risque.
  • CAD Capital adequacy directive tjs
    avoir un montant de FP qui va couvrir le risque
    ajuster les FP à la grandeur des risques
  • Ratio Mc Donough
  • Les FP doivent couvrir au mois 8 du
    risque global

7
Motivation et description de la problématique
  • Les actifs financiers sont régis par des
    comportements aléatoires qui traduisent la
    complexité du monde économique et politique. La
    mesure et la gestion des risques sont ainsi
    devenus des enjeux majeurs pour les opérateurs
    des marchés financiers, et intéressent les
    chercheurs du Laboratoire de probabilités et
    modèles aléatoires. Les outils mathématiques que
    ces derniers développent offrent une modélisation
    et des méthodes quantitatives adaptées à la
    description et au contrôle des risques
    financiers.

8
Objectifs
  • Apporter des réponses aux questions liées à
    lévaluation, à lanalyse et à la gestion des
    risques financiers au sein de lactivité
    bancaire.
  • Expliquer les méthodologies existantes
    utilisables à la définition dun cadre exhaustif
    pour lévaluation des risques, les processus
    dévaluation et des accords de Bâle II afin de
    relever le défi global des risques. /

9
Objectifs
  • Ce cours a pour but de fournir les mesures et
    les techniques d'évaluation du risque sur le
    marché des actions, le marché des changes et le
    marché de crédit.

10
Quelques outils statistiques Les Statistiques
dordre
  • Soient n variables aléatoires iid X1, X2, Xn.
  • Rangeons ces variables aléatoires par ordre
    croissant de grandeur . Pour cela, nous
    introduisons la notation Xin avec
  • Xin est donc la i-ème statistique dordre dans
    léchantillon de taille n.
  • Exemples
  • X1nmin(X1, , Xn)
  • Xnnmax(X1, , Xn)

11
Quelques outils statistiques Les Statistiques
dordre
12
Quelques outils statistiques Fonction de
répartition empirique

13
Quelques outils statistiques Fonction quantile
  • Théorique
  • Empirique

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Quelques outils statistiques Q-Q Plot
  • Le graphique Quantile-Quantile permet de tester
    graphiquement ladéquation dune famille de lois
    à des données. Goodness-of-fit ?
  • Dans la pratique étant donné un ensemble des
    données de valeurs x1, x2, .xn, on remplace la
    fonction de quantile théorique Q(p) par son
    approximation et on trace les quantiles
    empiriques contre les
    quantiles calculés à partir de la distribution
    spécifique dans un repère orthogonal.

15
Quelques outils statistiques Conditionnement
  • La distribution conditionnelle de X sachant que
  • est exprimé par

16
Quelques outils statistiques Loi Limite de la
somme des n variables aléatoires

17
Quelques outils statistiques Loi Limite de la
somme des n variables aléatoires
  • Lévy (1925) a montré que de telles lois
    existent, en introduisant pour cela la notion de
    loi stable.

18
Quelques outils statistiques Loi Limite de la
somme des n variables aléatoires

19
Quelques outils statistiques De la somme au
maximum
  • De la même façon que pour la somme, on peut se
    demander sil existe une loi des grands nombres
    et un théorème central limite pour le
    maximum?
  • En normalisant convenablement, peut-on trouver
    une loi non dégénérée pour le maximum?
  • Celle loi dépend-elle de la normalisation
    choisie?

20
Quelques outils statistiques Loi Limite des
maxima
21
Quelques outils statistiques Loi Limite des
maxima
22
Quelques outils statistiques Loi Limite des
maxima
23
Quelques outils statistiques Loi Limite des
maxima
  • Théorème limite de Fisher-Tippet

24
Quelques outils statistiques Loi Limite des
maxima
25
Quelques outils statistiques Loi Limite des
maxima
26
Quelques outils statistiques Loi Limite des
maxima
  • En général, on applique le théorème comme suit
    on considère n suffisamment grand et fixé on
    fait alors lapproximation suivante

27
Quelques outils statistiques Caractérisation
des domaines dattraction
  • On dit quune distribution F appartient au
    max-domaine dattraction de G et on note F ?
    MDA(G)
  • si la distribution du maximum normalisée
    converge vers G.

Domaine dattraction Distributions appartenant au domaine dattraction
MDA(?) Exponentielle, Normale, Gamma, Lognormale, etc.
MDA(Fa) Cauchy, Pareto, a-stable (alt2), etc.
MDA(?a) Uniforme, Beta, etc.
28
Quelques outils statistiques Caractérisation
des domaines dattraction
  • Remarque les 3 distributions des VE sont très
    différentes en terme de MDA
  • Dans MDA(?) on trouve des distributions qui nont
    pas de queues épaisses
  • Dans MDA(Fa) on trouve des distributions à queues
    épaisses
  • Dans MDA(?a) on trouve des distributions à
    supports finis.

29
Quelques outils statistiques Generalized
Extreme Value distribution (GEV)
  • Loi de probabilité de von Mises-Jenkinson
  • Nous pouvons caractériser les trois types de
    distribution précédentes par une distribution
    unique

30
Quelques outils statistiques Generalized
Extreme Value distribution (GEV)
  • Fonction densité de GEV
  • Quantile dordre p de la distribution GEV

31
Quelques outils statistiques Visualisation des
extrêmes
  • Strict exponential quantile plot

32
Quelques outils statistiques Visualisation des
extrêmes
  • Shifted exponential quantile plot

33
Quelques outils statistiques Visualisation des
extrêmes
  • Weibull quantile plot

34
Quelques outils statistiques Visualisation des
extrêmes
  • Lognormal quantile plot

35
Quelques outils statistiques Visualisation des
extrêmes
  • Pareto quantile plot
  • Strict Pareto case
  • Bounded Pareto case

36
Quelques outils statistiques Etude de la loi
des excès Modèles à seuils
  • Létude du maximum sest historiquement imposée
    comme la première méthode pour estimer les
    phénomènes extrêmes.
  • Néanmoins, en réassurance, une variable
    dintérêt peut également être la loi des excès
    (la loi de X sachant Xgtu) pour un seuil u
    suffisamment grand.

37
Quelques outils statistiques Etude de la loi
des excès Modèles à seuils
  • Nous allons nous intéresser au comportement de
    X/Xgtu, pour des seuils u suffisamment élevés.
  • Cette étude fera naturellement apparaître la loi
    de Pareto Généralisée ou GPD

38
Quelques outils statistiques Etude de la loi
des excès Modèles à seuils
  • Loi de Pareto généralisé GPD
  • Nous nous intéressons à la probabilité
    conditionnelle suivante

39
Quelques outils statistiques Etude de la loi
des excès Modèles à seuils
  • Loi de Pareto généralisé GPD

40
Quelques outils statistiques Etude de la loi
des excès Modèles à seuils
Remarque Cette loi est intéressante
puisquelle correspond à la loi limite
des excès
41
Quelques outils statistiques Etude de la loi
des excès Modèles à seuils
  • Excess Function
  • Étant donnée un niveau u pour tout sinistre dans
    le secteur dassurance, le réassureur doit
    considérer une variable aléatoire conditionnelle
    (X-u / Xgtu).
  • Dans le but de calculer le niveau de prime
    lactuaire est amené à calculer le Mean Excess
    Function (MEF)
  • Dans la pratique le MEF est estimé par
    en utilisant un échantillon représenté par (X1,
    Xn)

42
Quelques outils statistiques Etude de la loi
des excès Modèles à seuils
  • Excess Function

43
Quelques outils statistiques Etude de la loi
des excès Modèles à seuils
  • Shape of some MEF

44
Quelques outils statistiques Etude de la loi
des excès Modèles à seuils
  • Empirical Mean Excess Function plots
  • La représentation graphique des valeurs des
    excès moyens empirique peut prendre deux formes

45
Quelques outils statistiques Etude de la loi
des excès Modèles à seuils
  • Empirical Mean Excess Function plots
  • La représentation de en fonction de u
    permet didentifier le niveau optimal de u
  • Mean residual life plot du rendement du CAC40

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Théorie des Valeurs Extrêmes et Applications
Estimation de quantiles extrêmes
  • Pour évaluer les risques extrêmes, nous serons
    intéressés par lestimation de probabilité
    dévénements rares (coûts de sinistres dépassant
    un seuil élevé), ou de façon duale, les quantiles
    associés à des niveaux élevés (99, 99,9,
    99,99, )
  • estimation de lindice de queue ?
    indiquant limportance des risques extrêmes pour
    une distribution

47
Quelques outils statistiques Estimation de
lindice de queue
  • Utilisation de la loi GEV
  • Considérons un échantillon des données Xt de
    taille T K n avec K?IN . Nous divisons cet
    échantillon en K blocs et nous définissons le
    maximum de la façon suivante
  • Nous disposons alors dun échantillon de maxima
    (Y1, YK).
  • lexpression de la vraisemblance de
    lobservation k est donc

48
Quelques outils statistiques Estimation de
lindice de queue
49
Quelques outils statistiques Estimation de
lindice de queue
50
Quelques outils statistiques Estimation de
lindice de queue
  • Utilisation de la loi GPD
  • Considérons un échantillon des données Xt de
    taille T K n
  • Nous divisons cet échantillon en K blocs et nous
    définissons
  • le maximum de la façon suivante
  • Nous disposons alors dun échantillon de
    max-excès (Y1, ,YK)
  • i.i.d. selon la loi GPD de fonction densité

51
Quelques outils statistiques Estimation de
lindice de queue
  • lexpression de log-vraisemblance de
    lobservation k
  • est donc

52
Quelques outils statistiques Estimation de
lindice de queue
  • Quelques variantes destimateurs
  • La plupart des estimateurs du paramètre de queue
    reposent sur lutilisation de la statistique
    dordre.
  • A partir dun échantillon de taille n, on
    sintéresse aux k valeurs les plus grandes.
  • Les estimateurs les plus utilisés en pratique
    sont
  • Estimateur de Pickands (1975)

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Quelques outils statistiques Estimation de
quantiles extrêmes
  • Estimateur de Hill (1975)
  • Estimateur de Dekkers, Einmalh et de Haan (1990)

54
Quelques outils statistiques Estimation de
quantiles extrêmes
  • Remarque
  • La principale difficulté de ces estimateurs est
    le choix de k
  • Si k est petit, le biais est faible, la variance
    est grande
  • Si k est grand, le biais est grand, la variance
    est petite.
  • Comportement asymptotique
  • sous des hypothèses de régularité et de vitesse
    de convergence de m par rapport à n, on a la
    normalité asymptotique des estimateurs

55
Quelques outils statistiques Estimation de
quantiles extrêmes
  • Remarque
  • Lestimateur de Hill présente une variance
    asymptotique plus
  • faible que les trois autres (dans le cas où ?gt0).
  • Il est généralement le plus utilisé.

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La notion de risque
  • Le risque est lié à la survenance dun événement
    non prévisible qui peut avoir des conséquences
    importantes sur le bilan ou le compte de résultat
    de la banque ou de la société dassurance
  • Généralement on distingue trois types de risque
  • Risque de marché
  • Risque de crédit
  • Risque opérationnel

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La notion de risque Types de risque
  • Risque de crédit défini par la défaillance
    dune contre partie et/ou la dégradation de la
    qualité de lemprunteur (baisse de la valeur de
    lemprunt obligataire ou dégradation du rating).
  • Risque de marché risque lié aux pertes sur les
    positions du bilan (baisse de la valeur des FP)
    et/ou du hors bilan (activités de trading).
  • Risque opérationnels Défaillance des procédures
    de gestion et du système interne de contrôle de
    risque, événements externes (exp panne
    délectricité).

58
La notion de risque Types de risque
  • Quelques exemples de risque
  • Risque de crédit (credit risk)
  • Risque de défaillance (default risk)
  • Risque de dégradation de la valeur de la créance
    (downgrading risk)
  • Risque de marché (market risk)
  • Risque de taux dintérêt (interest rate risk)
  • Risque de change (currency risk)
  • Risque de volatilité (volatility risk)
  • Risque opérationnel (operational risk)
  • Risque de désastre (disaster risk)
  • Risque de fraude (fraud risk)
  • Risque technologique (technologic risk)
  • Risque juridique (litigation risk)

59
La notion de risque Types de risque
  • Répartition optimale des 3 risques suivant les
    instructions du comité de Bâle (Janvier 2001)

Types de risque Exigence en FP Répartition
Crédit Marché opérationnel 6 0,4 1,6 75 5 20
Total 8 100
60
La mesure cohérente de risque
61
La mesure cohérente de risque
62
Lapproche classique de risque en finance
  • La modélisation classique des variations de prix
    repose sur lhypothèse de normalité.
  • Modèle de la marche aléatoire (mouvement
    brownien à temps discret)

63
Lapproche classique de risque en finance
  • Hypothèse defficience du marché Le cours
    reflète pleinement et instantanément toute
    linformation disponible
  • La normalité des rentabilités résume le
    comportement dun portefeuille autour des deux
    premiers moments (Espérance et variance)
  • La mesure classique de risque en finance est la
    volatilité suffisante dans un univers gaussien

64
Les modèles destimation de la volatilité
GARCH
Historique
EWMA (RMetrics)
RM ? 0.94
65
Lapproche classique de risque en finance
  • Limites
  • Insuffisante dans un univers non gaussien
    matrice var-cov ne donne quune information
    limitée sur la structure de dépendance
  • X et Y deux v.a telle que Cov(X,Y) 0
    nimplique pas que
  • X et Y sont indépendantes (la réciproque est
    vraie)
  • Nest pas une mesure cohérente du risque ne
    vérifie pas la condition de monotonie, ni celle
    dinvariance déchelle.
  • Accorde autant de poids aux gains et au pertes
  • développer des mesures de risque de perte
    Étudier le comportements des queues de
    distribution des pertes.

66
Lapproche classique de risque en finance
  • Illustration
  • Sous la loi normale
  • Temps de retour de ces deux phénomènes
  • T 1/P 740 jours 3 ans ( 250 jours 1 an)
  • T 1/P 31250 jours 125 ans
  • Interprétation
  • Sous la loi normale ce type de phénomène
    arrive en moyenne tous les 125 ans.

67
(No Transcript)
68
Rentabilités journalières du Nasdaq
69
La Value at Risk
  • La VaR est une mesure du risque de perte et
    correspond à la notion de quantile
  • Définition
  • La Valeur en Risque ou la Value at Risk (noté
    VaR) est une mesure de la perte potentielle que
    peut subir un titre ou un portefeuille suite à
    des mouvements défavorables des prix de marché.
    Elle permet de répondre à la question suivante
  • Combien létablissement financier peut-il perdre
    avec une probabilité ? pour un horizon de
    temps h fixé ?

70
La Value at Risk
  • Deux éléments sont donc indispensables pour
    interpréter la VaR
  • La période de détention (holding period) qui
    correspond à la période sur laquelle la variation
    de valeur du titre ou du portefeuille est
    mesurée
  • Le seuil de confiance ? qui correspond à la
    probabilité dobserver une perte inférieure à la
    valeur en risque.
  • Un risque à 10 jours avec une probabilité de 99
    est beaucoup plus important quun risque à 1
    jours avec une probabilité 90. Dans le 1er cas,
    nous avons une chance sur 100 que la perte
    réalisée pour les 10 prochains jours ouvrés soit
    supérieure à celle estimée par la VaR. Dans le
    second cas, nous avons une chance sur 10 que la
    perte réalisé demain soit plus grande que la VaR.

71
La Value at Risk
  • Soit P(t) la valeur dun portefeuille à la date
    t.
  • La variation du portefeuille entre les dates t et
    th
  • (h est la période de détention) est appelée PL
    (Profit Loss)
  • PL P(th) P(t)
  • Nous pouvons aussi définir la perte L - PL.
  • La valeur en risque au seuil de confiance ? est
    définie par
  • PrL lt VaR(?) ?

72
La Value at Risk
73
La Value at Risk
  • Remarques
  • La mesure VaR marché donne une image du risque de
    marché dans le cadre de conditions normales du
    marché. Cest pourquoi le seuil de confiance est
    fixé à 99 alors que celui-ci est fixé à 99,9
    pour les risques de crédit et opérationnel
  • Pour le calcul du capital réglementaire, la
    période de détention est fixée à 10 jours de
    trading. Cest le temps que les autorités jugent
    nécessaire pour que la banque puisse retourner sa
    position

74
La Value at Risk Méthode destimation
  • Trois grandes familles de méthodes
  • La VaR analytique ou paramétrique
  • La VaR historique ou non paramétrique
  • La VaR Monte-Carlo

75
La VaR paramétrique
  • Considérons un portefeuille linéaire composé de
    m actifs et dont la composition est
  • ? (?1, , ?m). Nous notons Pi(t) et ri(t) le
    prix et le rendement journalier de l actif i à
    la date t.
  • La valeur du portefeuille à la date t est donc

76
La VaR paramétrique
  • Le PL entre les dates t et t1 est donc

77
La VaR paramétrique
  • Exemple

Titres A B C
Rendements moyens 0,50 0,30 0,20
volatilités 2 3 1
Prix actuels 244 135 315
Composition du Portefeuille 2 -1 1
78
La VaR historique
  • Contrairement à la VaR paramétrique, la VaR
    historique ne fait pas dhypothèse sur la
    distribution jointe des facteurs de risque. Elle
    utilise directement la distribution empirique des
    rendements des actifs.
  • Supposons que nous disposons dun historique de
    données de longueur n.
  • A linstant t, nous pouvons valoriser le
    portefeuille en appliquant les rendements
    historiques. Nous pouvons donc calculer n
    réalisations possibles du PL que nous notons
    PL1, PLn
  • et donc en déduire le quantile empirique de la
    perte au seuil de confiance a.
  • Pour cela, nous calculons les statistiques
    dordre
  • La VaR est égale à la valeur absolue de
    plus petite valeur

79
La VaR historique
  • Exemple pour un seuil de confiance de 99, la
    VaR correspond à la plus petite perte
    si la taille de lhistorique est 100, à la
    10-ième plus petite perte si la
    taille de lhistorique est 1000.
  • Lorsque nest pas un entier, la
    VaR est calculé par interpolation

80
La VaR historique
  • Exemple Reprenons le portefeuille précédent.
  • Nous calculons
  • les rendements journaliers des trois actifs sur
    les 251 derniers jours ouvrés.
  • Les prix choqués des trois actifs prix
    choqué(t)prix actuel X (1r(t))

81
La VaR historique
  • Quelques détails
  • Le rendement logarithmique pour la date t-250 de
    lactif A est égale à
  • Log(100,98) - Log(100) 0,009898. Si nous
    appliquons ce choc au
  • prix actuel de lactif A (244 ), nous obtenons
    un prix choqué égale à
  • 244 X (198)246,3
  • Si les chocs historiques observés il y a 250
    jours se reproduisent,
  • PL (2 X 246,38-136,83313,61) - (2 X
    244-135315) 1,54
  • Une fois que nous avons calculé les 250 valeurs
    de PL, nous les trions par ordre croissant.
  • Les pertes les plus importants sont de
    -28,42-22,59-20,98 -20,94
  • -19,59 -17,35 etc.

82
La VaR historique
83
La VaR Monte Carlo
  • La VaR Monte Carlo est basé sur la simulation des
    rendements de portefeuille (r1(t1), r2(t1)) à
    partir dune distribution a priori (nous pouvons
    faire lhypothèse que les rendements sont
    gaussiens).
  • Si nous considérons n simulations de ces
    rendements, nous pouvons calculer n variations
    simulés de la valeur du portefeuille.
  • Il suffit ensuite de calculer le quantile
    correspondant comme pour la méthode de la VaR
    historique

84
La VaR Monte Carlo
85
Application
  • 4 actions Alcatel, Total, Airliquid, Carrefour
  • Période 01/01/2001 jusquà 30/12/2005
  • Composition du portefeuille (0.318 0.098
    0.470 0.112)

86
Application
87
Application
88
Application
89
Application
90
Les aspects réglementaires du calcul de la VaR
  • Le seuil de confiance
  • Théoriquement, ce seuil sinterprète comme une
    fréquence.
  • Il est fixé par les autorités réglementaires à
    99. Cela veut dire que la probabilité dobserver
    une perte supérieur à la VaR est de 1. Cela doit
    donc se produire théoriquement une période toutes
    les cents périodes. Comme la période de détention
    est de 10 jours, nous aurons un retour tous les
    1000 jours (quatre années calendaires). Une VaR
    10 jours au seuil de confiance de 99 est donc
    équivalente à une couverture à quatre ans.
  • Pour une banque, ce seuil de confiance indique le
    degré de couverture de ses risques.

91
Les aspects réglementaires du calcul de la VaR
  • Ce seuil tient une grande importance pour le
    calcul des fonds propres
  • Sous lhypothèse de normalité, nous pouvons
    calculer la variation du niveau de fonds propres
    requis selon le niveau de confiance souhaité par
    rapport à lexigence réglementaire.

a () 90 95 98,04 98,5 99 99,5 99,96
? () -44,9 -29,3 -11,4 -9,69 0 10,7 44,1
92
Les aspects réglementaires du calcul de la VaR
  • Le facteur complémentaire
  • La VaR peut être différente de la perte
    potentielle réelle pour plusieurs raisons les
    hypothèses qui sont faites ne sont pas réalistes,
    lestimation des paramètres nest pas assez
    précise.
  • les autorités réglementaires ont
    jugé nécessaire de corriger lestimation de
    quantile par un facteur de prudence.
  • celui-ci correspond implicitement au facteur
    multiplicatif (3?).
  • Ce facteur, souvent présenté comme arbitraire, a
    des fondements théorique rigoureux.

93
Les aspects réglementaires du calcul de la VaR
  • Si la distribution F de la perte est
    effectivement gaussienne, le coefficient ? est
    égale à un.
  • Si elle présente des queues épaisses, on peut
    sattendre à ce que ce coefficient soit plus
    grand
  • Si la distribution est asymétrique, nous en
    déduisons daprès linégalité de BT que

94
Les aspects réglementaires du calcul de la VaR
  • Par conséquent
  • Et comme
    ,nous avons
  • Le ratio est le
    coefficient de multiplication qui permet dêtre
    sûr que la VaR correspond bien à un quantile au
    moins égale à a. lorsque nous utilisons à raison
    une approximation gaussienne.

95
Les aspects réglementaires du calcul de la VaR
  • Nous remarquons que lorsque le seuil de confiance
    est égal à 99, ce ratio est proche de 3. Cest
    la justification théorique du facteur
    multiplicatif.
  • En pratique, ce ratio est plus difficile à
    justifier (VaR gaussienne très peu utilisée, pb
    de cohérence entre le calcul des FP et la
    procédure de backtesting). La justification la
    plus plausible de ce facteur est peut être le
    grand décalage entre la mesure basée sur les
    modèles internes et celle basé sur lapproche
    standard.

96
Les aspects réglementaires du calcul de la VaR
  • Le scaling
  • La comité de Bâle impose une période détention de
    10 jours pour calculer les fonds propres et une
    période de détention de 1 jour pour lexercice de
    backtesting.
  • Les banques sont autorisées à convertir la VaR
    1jour en une VaR 10 jours par scaling

97
La VaR - GEV
  • Considérons un portefeuille linéaire composé de
    m actifs et dont la composition est ? (?1, ,
    ?m). Nous notons Pi(t) et ri(t) le prix et le
    rendement journalier de l actif i à la date t.
  • La valeur du portefeuille à la date t est donc
  • Nous pouvons construire une valeur en risque GEV
    pour le portefeuille linéaire en procédant de la
    façon suivante
  • 1. Soit n la taille des blocs maxima. Nous
    définissons le seuil de couverture
    équivalent en égalisant les temps de retour

98
La VaR - GEV
  • 2. Nous modélisons alors la loi du maximum de
  • - r(t) Log(P(t-1))- Log(P(t)) par la
    distribution GEV.
  • Notons la distribution estimé
  • 3. Rappelons que la VaR journalière est définie
    par
  • Nous en déduisons que
  • Remarque pour des raisons de robustesse, nous
    préférons modéliser - r(t) et non r(t), car nous
    cherchons à calculer directement le quantile a de
    la perte, et non le quantile 1- a du gain.

99
La VaR - GEV
  • Exemple
  • Roncalli (2000).
  • Nous considérons
  • 4 portefeuilles

CAC40 DJ
P1 P2 P3 P4 1 0 0 1 1 1 1 -1
100
La VaR - GEV
  • Interprétations
  • La VaR analytique gaussienne, comparée à la VaR
    historique, sous-estime les risques pour des
    quantiles supérieurs à 99 alors quelle le
    surestime pour les quantiles à 90. Ceci est dû
    au faite que lapproximation gaussienne conduit à
    accorder moins de poids aux événements extrêmes.
  • A 99 et 99,6, la VaR historique est toujours
    supérieur à la VaR GEV ceci provient du fait que
    lorsquon prend pour référence des quantiles
    supérieurs à 99, les événements extrêmes sont de
    moins en moins nombreux.
  • A 99,9, les VaR historique et GEV sont
    sensiblement les mêmes. Cependant on peut dire
    que la mesure VaR GEV est plus pertinente car
    elle fait intervenir un plus grand nombre des
    points dans les calculs.

101
Au-delà de la VaRUtilisation de lapproximation
GPD
  • Nous nous intéressons ici à la modélisation de
    la queu de la distribution , au-delà dun seuil
    u.
  • Notons le nombre de
    dépassement de u dans léchantillon X1, Xn.
  • Nous rappelons la fonction de distribution des
    excès par rapport à u.

102
Au-delà de la VaRUtilisation de lapproximation
GPD
  • On peut alors donner une estimation de la queue
    de distribution
  • remarquons que cet estimateur est valable pour
    xgtu.
  • Cet estimateur peut être vu comme un estimateur
    historique amélioré par la théorie des extrêmes
  • Un estimateur de la VaR est obtenu alors en
    inversant lestimateur de la queue de distribution

103
Au-delà de la VaRUtilisation de lapproximation
GPD
  • Expected shortfall ou VaR conditionnelle
  • Cest lespérance de la perte au-delà de la VaR
    définie par
  • Lexpected shortfall peut être écrite aussi sous
    la suivante
  • Un estimateur semi-paramétrique de ES(a) est
    donc

104
Notion de temps de retour
  • Les financiers et les réassureurs utilisent une
    notion pertinente pour caractériser la rareté
    dun événement le temps de retour ou return
    period/time. Cette notion est née en hydrologie
    et peut se caractériser comme suit.
  • Soient X1, X2, Xn les montants des maxima
    annuels observés sur les n dernières années,
    supposés iid. Considérons un seuil u au delà
    duquel une observation est jugé extrême.
  • Le temps de retour est la variable aléatoire
    associée au premier dépassement du seuil u,
  • Notons que la variable suit une loi
    géométrique

105
Notion de temps de retour
  • En effet,
  • Grace à lhypothèse dindépendances des maxima
    annuels,
  • On appellera période de retour dun sinistre ou
    dun événement dépassant u la moyenne du temps de
    premier excès
  • cest le temps dattente moyen entre deux
    dépassements

106
Notion de temps de retour
  • Exemple
  • Soit F la distribution des pertes.
  • La valeur en risque pour un niveau de couverture
    a est
  • Nous avons donc
  • Exemple le seuil associé à un crue de période
    de retour T est la VaR de niveau de probabilité
    1/T

107
Backtesting
  • le but est de confronter la VaR calculée avec
    les pertes et profits effectivement réalisés
  • adéquation de la méthode utilisée pour le
    calcul de la VaR.
  • Considérons alors les valeurs de la VaR à un
    niveau de confiance a. Pour chaque jour dun
    historique de T jours, nous comparons la VaR
    prévue à la perte réalisée. Nous calculons alors
    le nombre de dépassements noté N.

108
Backtesting
  • Table de comité de Bâle
  • Il est à remarquer que le rapport N/T doit être
    de lordre de (1-a)

Niveau de confiance Région dacceptation T255
90 16ltNlt36
92.5 11ltNlt28
95 6ltNlt21
97.5 2ltNlt12
99 Nlt7
109
Backtesting (Application)
110
Backtesting
111
Stress testing
  • Un programme de simulation de crise doit être en
    mesure de répondre à ces trois questions
  • Quelles seront les pertes si le scénario X se
    produit?
  • Quels sont les pires scénarios pour
    linstitution?
  • Que pouvons-nous faire pour limiter les pertes
    dans ce cas?
  • la méthode fondée sur la TVE propose de
    créer des scénarios de crise en caractérisant la
    loi de extrema dune ou plusieurs séries
    financières. Les scénarios de crise sont ensuite
    définis comme des variations sur ces séries dont
    la probabilité doccurrence est très faible.

112
Stress testing
  • Afin de rendre plus intuitive cette démarche,
    nous utilisons la notion de temps de retour.
  • Construire un scénario de crise consiste à
    fournir pour un temps de retour préalablement
    choisi (correspondant au degré de gravité de
    scénario) la ou les variations journalières
    extrêmes associées pour chacun des principaux
    facteurs de risque du portefeuille

113
Stress testingApproche paramétrique
  • A partir de la série initiale, nous créons la
    série des extrema pour des tailles de blocs
    fixées à n jours (ce qui sinterprète comme le
    pire à n jours).
  • Ensuite, il ne reste plus quà calibrer les
    paramètres de la GEV ( qui est dans notre cas une
    Fréchet) à laide destimateur standard de type
    MV.
  • Nous choisissons alors des temps de retour de 3,
    5, 10, 25, 50, 75 et 100 ans. Ensuite, nous
    calculons
  • puis les variations maximales de chaque titre
    relatives à ces niveau de confiance

114
Stress testingApproche paramétrique (Application)
115
Stress testingApproche semi-paramétrique
  • Cette approche nutilise que la caractérisation
    du domaine dattraction de la distribution de
    Fréchet. On nutilise donc pas une série des
    extrema mais on se focalise sur les propriétés de
    la série initiale en queue de distribution. En
    effet, on sait quau-delà dun certain seuil les
    excès suivent une GPD.
  • Nous construisons des scénarios de crise pour
    chaque titre après avoir déterminé son seuil par
    la méthode de Hill. Pour chaque temps de retour,
    nous calculons les variations maximales.

116
Stress testingApproche semi-paramétrique
(Application)
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