Quelle conomie, quelle socit, quelles politiques pour mieux vivre demain dans le monde rural sngalai

1
Quelle économie, quelle société, quelles
politiques pour mieux vivre demain dans le monde
rural sénégalais ?

• INTRODUCTION
• QUELQUES IMAGES DE LA REALITE ECONOMIQUE DU MONDE
  RURALE SENEGALAIS
• DES CONSTATS ET DES DEFIS

2
Introduction

• ?appréhender les différentes dimensions de
  l'économie réelle et de l'organisation sociale du
  monde rural afin de repérer des leviers
  stratégiques
• Pour une meilleure valorisation des ressources
  locales(en loccurrence lagriculture ici)
• Pour un meilleur bien être du monde rural

3
RAPPEL DES TYPES DECONOMIES DE 2005

• En 2005 la FONGS a affiné sa lecture des
  réalités socio économiques
• des exploitations familiales et défini trois
  types déconomie dans lesquels
• le statut des activités de base traditionnelles
  de l'économie rurale (agriculture, élevage,
  pêche, arboriculture) n'est pas le même.
• TYPE 1 Les économies et sociétés basées sur
  lagriculture 
• TYPE 2 les économies et sociétés en mutation
  (ou "instables")  
• TYPE 3 les économies non agricoles et nouvelles
  sociétés.

4
RAPPEL DES TYPES DECONOMIES DE 2005
RAPPEL DES TYPES DECONOMIES DE 2005
5
Quelques images des économies réelles

• TYPE 1 Les économies et sociétés basées sur
  lagriculture 
• Sous type 1 Basé sur une agriculture Moderne
  (Delta, Niayes, Anambé )
• Sous type 2 Basé sur une agriculture
  traditionnelle (Niani, Sud Basin arachidier)
• Sous type 3 Basé sur lélevage traditionnel
  (Zone sylvo-pastorale)

6
Les économies et sociétés basées sur
lagriculture de type moderne

• Une économie dynamique intégrant lagricole et le
  non agricole mais extravertie (Niayes)
• Une économie modernisée où les circuits formels
  prennent le pas sur l'économie informelle (Delta)

7
Une économie dynamique intégrant lagricole et
le non agricole mais extravertie (Niayes)

• Très monétarisée  et vulnérable (produits
  périssables et fluctuations des prix du marché).
• Les producteurs endettés restent pauvres
• Léconomie est gérée par des acteurs externes
• Abandon de l'activité agricole au profit du
  salariat
• La zone des Niayes, subit une forte pression pour
  laccès au foncier et à leau.

8
Une économie modernisée où les circuits formels
prennent le pas sur l'économie informelle (Delta)

• La productivité globale et la valorisation des
  ressources ne sont pas favorables à la
  sécurisation des EF. Les rapports se transforment
  en faveur des nouveaux acteurs 
• Les industriels sont les plus grands
  bénéficiaires
• Les commerçants et prestataires de services
  tirent parti de la diversification des activités
  et de la monétarisation de l'économie.
• Les femmes ont des chances. Les jeunes ont des
  possibilités de trouver des emplois

9
Economie et société basé sur lagriculture
Traditionnel (Niani)

• Une économie agricole peu monétarisée en dehors
  des loumas qui constituent les principaux cadres
  déchanges
• Fort potentiel en ressources avec de bonnes
  Performances Agricoles.
• Zone attractive avec un Dynamisme économique et
  social (multiplication des échanges, création de
  nouveaux villages).
• Les exploitations familiales sont en générale
  gagnantes,
• Les ANA et de Nouveaux métiers émergents  encore
  faibles

10
Une économie basée sur lélevage Traditionnelle
(zone de Linguère et de Ranérou Ferlo)

• Basé sur lélevage transhumant avec une tendance
  à la monétarisation et au développement de
  nouvelles activités non agricoles.
• Les principaux acteurs économiques de cette
  localité sont des  commerçants de bétail,
  transporteurs, convoyeurs de troupeaux, maçons,
  menuisiers métallique, activité de cueillette,
  etc.
• Les activités non agricoles commencent à prendre
  de lampleur dans cette zone. Des jeunes éleveurs
  abandonnent le métier déleveurs (berger) pour se
  lancer dans le transport ou dans le commerce du
  bétail.

11
Quelques images des économies réelles

• TYPE 2 Les économies et sociétés Instables
• Centre du bassin arachidier
• Sous zone forestière
• Basse Casamance économie et société entravées
  par le conflit
• Moyenne vallée (Podor) économie agricole
  entravée par linsuffisance des aménagements

12
RAPPEL DES TYPES DECONOMIES DE 2005
RAPPEL DES TYPES DECONOMIES DE 2005
13
Dans le centre du Bassin

• Les activités agricoles sont en recul dans cette
  zone et ne peuvent nourrir la famille que
  pendant 6 mois maximum.
• Les producteurs ne maîtrisent pas les prix
• Le rôle des femmes à travers les activités non
  agricoles a pris de limportance.
• Les femmes ont une volonté d'entreprendre mais il
  manque les ressources financières, matérielles et
  infrastructurelles
• Les commerçants réussissent également à faire des
  affaires.

14
Sous zone forestière du centre Est

• Lagriculture contribue à 80 des besoins
• 30 des actifs sont mobilisés dans lagriculture
  
• 70 dans lorpaillage
• Les autres activités existantes le commerce,
  lartisanat, et les services liés au tourisme
  (avec le développement des campements).
• La zone est alimentée par les autres localités,
• Le commerce est dominé par des produits
  alimentaires
• La zone est très peu urbanisée, et noffre pas
  beaucoup dopportunités pour des métiers comme la
  maçonnerie, la peinture, etc.

15
Quelques images des économies réelles

• TYPE 3 les économies non agricoles et nouvelles
  sociétés
• Economie marquée par la question de
  l'approvisionnement et celle des transformations
  sociales ( Matam)
• Société soutenue par lémigration et avec un
  potentiel de diversification agricole sous
  exploité (Boundou)
• Société soutenue par lémigration et avec un
  potentiel de diversification autour des ANA sous
  exploité (Nord Bassin)

16
RAPPEL DES TYPES DECONOMIES DE 2005
RAPPEL DES TYPES DECONOMIES DE 2005
17
Economie marquée par la question de
l'approvisionnement et celle des transformations
sociales ( Matam)

• Des EF déficitaires sur le plan agricole et qui
  ne peuvent survivre que grâce aux apports des
  migrants.
• Le moteur de l'économie rurale est les
  transferts de l'émigration
• De nouveaux métiers (bâtiment, la boulangerie, la
  teinture, la couture) se développent et
  absorbent une partie des jeunes.
• Léconomie locale est fortement importatrice de
  denrées alimentaires, aussi, le commerce y occupe
  une place importante, et de ce fait on est dans
  une économie fortement monétarisée.

18
Société soutenue par lémigration et avec un
potentiel de diversification agricole sous
exploité (Boundou)

• Les transferts sont importants malgré que la
  tendance soit à la baisse (de 17).
• Le secteur primaire est encore dynamique (70).
• La pêche est également pratiquée dans la zone .
• Les ANA émergentes sont le transport, la
  mécanique, la maçonnerie, la couture, le
  commerce.
• Le potentiel de diversification des revenus de
  cette sous zone est vaste

19
Société soutenue par lémigration et avec un
potentiel de diversification autour des ANA sous
exploité (Nord Bassin)

• La zone est déficitaire en produits agricoles et
  les denrées proviennent des autres zones et de
  lextérieur
• zone de départ vers les villes et à l étranger
• Les flux monétaires sont des transferts des
  émigrés (30 )
• Ces ressources sont destinées à la consommation
• Les ANA occupent 50 du total des ressources
• les femmes y jouent un rôle essentiel souvent
  peu pris en compte.

20
Que peut-on retenir de ces dynamiques
économiques ?

• Des constats dans la perspective dune économie
  rurale profitable à la valorisation des
  ressources (lagriculture)
• Des débats autour de questions stratégiques.

21
CONSTAT 1 Les EF sont au cur des dynamiques
économiques en milieu rural

• Par les productions agricoles  
• Par la main duvre familiale
• Par la Création de revenus (favorisée par
  lémergence dautres métiers)
• Par les dépenses familiales (consommation en
  produits alimentaires, biens déquipement,
  services, etc.)
• Tout cela met les familles au cur des flux
  monétaires, des biens et services.

22
Constat 2

• Les productions agricoles sont une composante
  significative de léconomique rurale mais elles
  ne suffisent pas pour expliquer les dynamiques de
  léconomie réelle 
• Les activités non agricoles occupent une place
  très importantes dans le profil des économies
  réelles 
• La valorisation des produits agricoles améliore
  les revenus des familles et stimule les
  productions agricoles 

23
Constat 3

• Les activités économiques des femmes contribuent
  au dynamisme des économies réelles 
• Les économies réelles sont dynamiques et ne sont
  pas fermées. Elles se caractérisent par des flux
  qui sorganisent autour de pôles économiques 
• Ces pôles sont internes au territoire local 
• Ces pôles sont également externes au territoire
  local 
• Les acteurs de léconomie rurale sont
  diversifiés, il existe
• des acteurs internes issus en grande partie des
  exploitations familiales
• des acteurs externes 

24
Trois thèmes intégrateurs suscitent des débats

• Aménagement du territoire et économies locales 
• Articulation agricole et non agricole
• Migrations et développement

25
Aménagement du territoire et économies locales 

• Quels aménagements pertinents des territoires à
  promouvoir pour une bonne valorisation des
  ressources locales et le développement de pôles
  économiques profitables aux exploitations
  familiales ?
• Lurbanisation et la communalisation sont elles
  des menaces pour léconomie rurale ?
• Quels investissements structurants pour une
  meilleure valorisation de lespace de vie des
  exploitations familiales et le développement de
  léconomie réelle?

26
Articulation agricole et non agricole 

• Comment les activités non agricoles tirent elles
  les activités agricoles et contribuent aux
  performances des exploitations familiales ?
• Comment renforcer le rôle des femmes dans
  léconomie réelle ?
• Comment accompagner les métiers émergents pour
  renforcer leur contribution aux dynamiques
  économiques locales ?

27
Migrations et développement

• Comment mieux valoriser les flux de lémigration
  et de lexode pour le développement des économies
  locales ?

28
GROUPE 1

• Comment développer des pôles économiques en
  milieu rural ? (marchés, urbanisation rurale,
  aménagement du monde rural, dynamisation de
  l'économie locale, rôle des élus paysans dans les
  collectivités décentralisées)

29
GROUPE 2

• Quels investissements publics et privés en milieu
  rural ? (l'investissement familial et le crédit
  le financement des initiatives féminines 
  politiques d'incitation pour les jeunes  les
  priorités d'investissement des communautés
  rurales, des conseils régionaux et de l'État en
  milieu rural)

30
GROUPE 3

• Comment mieux intégrer les dynamiques d'exode et
  de migration dans le développement de nos
  économies et de nos sociétés rurales ? (mieux
  utiliser leurs apports, développer les conditions
  favorisant leur réinstallation ou leur fixation)