Reprsentation des Images - PowerPoint PPT Presentation

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Reprsentation des Images

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pcourtel_at_univ-lr.fr. Pierre Courtellemont DEA Image et Calculs ... synapses des cellules bipolaires et agissent sur les cellules bipolaires et ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Reprsentation des Images


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Représentation des Images
  • Représentation des Images
  • Partie 1 Images et perception visuelle
  • Pierre Courtellemont
  • L3i Université de La Rochelle
  • pcourtel_at_univ-lr.fr

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Représentation des Images
  • De la difficulté de définir une image
  • Quest ce quune image ?  reproduction ou
    représentation dune chose 
  • Ce concept recouvre des types dimages très
    variées que lon peut classer par exemple selon
    leur nature, physique ou mathématique
  • - images  physiques , avec une réalité
    matérielle images visibles ou non suivant les
    longueurs donde considérées, ou non visibles
    directement (fichiers images),
  • - images  mathématiques  , de nature
    immatérielle et non visibles par nature
    fonction de 2 variables, matrices, images
    calculées par ordinateur (images vectorielles ou
    géométriques - synthèse dimages). A tout
    phénomène physique, biologique ou économique,
    mais de nature bidimensionnelle, on peut
    associer une image par extension ( images
    latentes ).
  • Le mot  image  sapplique à des grandeurs
    volatiles (images optiques, ou électro-optiques
    (écrans)) comme à des grandeurs permanentes
     pictures  (clichés, peintures, documents)
  • le plus souvent

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Représentation des Images
Une autre classification oppose images
analogiques à notre échelle - et images
numériques.
images  physiques  images
 mathématiques 
Cartes de t, de pression tout phénomène
physique à 2 dimensions au moins F(x,y) modèles
analogiques dimages
Scènes, Photos, dessins, Vues IR, UV Images
vidéo-cassettes
analogiques
Fij Modèles numériques dimages Images de synthèse
numériques
Images numérisées en mémoire ou sur autre
support numérique
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Représentation des Images
Différentes exploitations des images -
acquisition/numérisation scène analogique -gt
image numérique - mémorisation image volatile
-gt image permanente - traitement produit une
autre image de sortie, éventuellement dautres
grandeurs de plus haut niveau (analyse
dimages) - visualisation ou restitution -gt
sous forme analogique le plus souvent
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Représentation des Images
Dune manière générale, nous pouvons donc
considérer une image comme une représentation -
le plus souvent - planaire dune scène ou dun
objet situé dans un espace à 3 dimensions ( la
dimension temporelle). Elaborer une image 
volonté de proposer une entité observable par
lil humain avec donc comme maillon final notre
système visuel. par un dispositif lui aussi
presque toujours planaire Cadre du cours
Images numériques, 2D, sous la forme dun
tableau appelé bitmap (ou mieux, pixelmap) de n x
m pixels. Ces images sont encore appelées raster
par opposition aux images vectorielles ou
géométriques. Le cours sattachera aux problèmes
liés à la numérisation et la restitution.
lextension à la 3D du mot pixel (picture
element) est voxel (volume element).
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Représentation des Images
On peut distinguer (cas particuliers
intéressants) - les images monochromes ou
niveaux de gris, quand elles peuvent être
représentées par une fonction f(x,y) qui traduit
une certaine grandeur (intensité lumineuse par
exemple) du point (x,y). Limage numérisée
correspondante sera constituée dun unique
tableau de nombres fij. Un cas particulier
correspond aux images binaires pour lesquelles 2
valeurs seulement sont permises pour fij, souvent
0 et 1. - les images trichromes (ou images
couleur) Une image couleur est en pratique
trichrome et est représentée par 3 fonctions
f1ij, f2ij, et f3ij (par exemple R,V,B). - les
images multi-spectrales généralisation du cas
précédent, conduisant à n tableaux de nombres.
Pour la restitution, on peut visualiser chaque
composante en monochrome (ou en fausses couleurs,
soit 3 composantes pour 1 seule), soit en
utilisant m couleurs, soit encore en nen
représentant que 3 simultanément.
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Représentation des Images
Objectifs du cours Nous voyons que
lacquisition, le traitement et la restitution
dune image sapparente à une chaîne de
traitement (traitement dun signal) avec toutes
ses problématiques capteur (numériseur)
filtrage spatial passe-bas -gt échantillonnage,
quantification. Ces notions sont soumises aux
lois qui régissent le traitement numérique des
signaux (ici bidimensionnels). Leur étude est
indissociable de celle de la perception visuelle
(en terme de résolution spatiale, quantification,
perception des couleurs)
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Représentation des Images
Cette chaîne de traitement est soumise à un
certain nombre de décisions - Résolution
spatiale ou échantillonnage (théorème de Nyquist)
/ taille des images, des traitements -
Tessellation Forme des pixels ? -
Quantification Combien de niveaux discrets (en
bits) sont nécessaires ? Quel type de
quantification (linéaire ou non, scalaire ou
vectorielle) ? Dautre part, selon la nature
binaire, monochrome ou couleur dune image,
dautres représentations peuvent être utilisées,
associées à la répartition globale (propriétés
statistiques, histogrammes) ou spatiale des
grandeurs (histogrammes, connectivité,
voisinage) faisant intervenir des fonctions
telles que des distances entre pixels.
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Représentation des Images
Exemples de questions à se poser - liens entre
quantification et précision attendue du filtrage
(du fait de la quantification induite des
coefficients) - choix de lespace colorimétrique
systèmes RVB, systèmes perceptuels, systèmes
uniformesLes algorithmes de la RDF utilise la
notion de distance quels espaces le permettent
? Distance dans cet espace distance
perceptuelle ? (penser à linstabilité de la
teinte pour certaines valeurs des autres
composantes) - quantification et perception
quelle quantification adopter ? Que devient une
quantification uniforme en RVB après
transformation non linéaire (Lab).
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Représentation des Images
  • On retiendra quau bout du compte, une
    image nest quune représentation imparfaite
    dune scène et élaborer une image correspond à la
    volonté de proposer une entité observable par
    lil humain.
  • Ä en premier lieu, il faut connaître notre
    système visuel pour tenir compte de ses
    faiblesses et utiliser ses capacités.
  • Traitement dimage à partir des informations
    initiales, on cherchera souvent à extraire des
    informations plus pertinentes, et à les
    interpréter. On distingue ainsi des
    pré-traitements, des traitements  bas-niveau 
    (appliqués aux pixels, sans leur donner de
    signification) et  haut-niveau  analyse et
    interprétation.
  • La Couleur tient un grand rôle dans
    linterprétation que nous faisons dune image (Cf
    exemple documents couleur).

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Représentation des Images
  • Couleur 
  • Un des éléments fondamentaux de la perception
    visuelle. En contraste avec les images en niveaux
    de gris, les images couleur nexige pas de
    transposition intellectuelle pour être
    interprétées. La couleur utilise la gamme
    complète de nos récepteurs sensoriels.
  • La perception de la couleur est un phénomène
    neuro et psycho-physiologique complexe qui fait
    intervenir dabord la composition spectrale de
    léclairage, la structure moléculaire de lobjet
    réfléchissant (ou modifiant) cette lumière mais
    aussi les récepteurs et les interpréteurs de
    linformation lumineuse que sont nos yeux et
    notre cerveau.

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Représentation des Images
  • 1. Couleur et perception visuelle
  • 1.1. Sensibilité spectrale de lil humain
  •   La couleur dun objet est fonction de la
    composition de la lumière incidente aussi bien
    que de la nature de lobjet. Les corps paraissent
    colorés car ils absorbent une partie de la
    lumière et renvoie une autre partie. La
    définition de la couleur passe donc par celle de
    la lumière visible.

dautres principes physiques que labsorption
sont à lorigine des phénomènes colorés. Ils
seront exposés dans la partie 2 du cours.
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Représentation des Images
  • La couleur est une notion subjective, qui diffère
    donc dun individu à lautre. Il nexiste
    probablement pas 2 personnes ayant la même
    perception (il est dailleurs impossible
    dimaginer ce que voit un autre observateur)

Mais on pourra toujours définir un observateur
standard, un observateur de référence
parfaitement connu. Cest la base de la
colorimétrie qui repose sur des statistiques
obtenues sur des gens  normaux , et également
de la possibilité pour chaque observateur, de
comparer 2 sensations lumineuses (expériences
dégalisation).
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Représentation des Images
  • La réponse de lil à une lumière monochromatique
    a été mesurée en fonction de la longueur donde.
    La CIE (Commission Internationale de lEclairage)
    a admis une réponse type correspondant à un
    observateur moyen. Cette réponse est représentée
    ici pour 2 types de visions, diurne (photopique),
    et pré-nocturne (scotopique).

Cette courbe représente la sensibilité (fonction
defficacité lumineuse relative spectrale) de
lil humain et est généralement notée V(l). Elle
a été définie en 1924 par la CIE en vision
photopique. La mesure des grandeurs
radiométriques (radiométrie) par rapport à
lorgane de vision constitue la photométrie.
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Représentation des Images
La fonction V(l) a été mesurée pour différents
observateurs humains représentés par un
observateur moyen dit observateur de référence
photométrique. Cette fonction est normalisée à 1
en son maximum qui correspond à la longueur
donde de 555 (ou 560) nm (couleur verte). Ce
nest quen 1951 que la CIE propose cette
fonction pour la vision scotopique.
Dune manière générale, les grandeurs
photométriques se déduisent de grandeurs
radiométriques en pondérant la distribution
spectrale du rayonnement par lefficacité
lumineuse relative spectrale de lil humain. Des
unités sont donc propres à la photométrie. Pour
en savoir plus unités
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Représentation des Images
1.2. Le système visuel humain La fonction optique
de loeil est de focaliser un stimulus de couleur
sur sa partie photosensible, la rétine.
  • La cornée est une membrane transparente et
    résistante située sur la face avant de loeil.
  • Liris est une membrane colorée qui fonctionne
    comme un diaphragme en contrôlant la quantité de
    lumière qui pénètre dans loeil. Son ouverture
    centrale est la pupille.
  • Le cristallin est une lentille biconvexe molle
    qui permet de focaliser le stimulus grâce à sa
    capacité à modifier sa courbure.
  • Le corps vitré est un liquide continuellement
    sécrété et absorbé, dont le rôle est dassurer la
    structure autonome de lil.

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Représentation des Images
  • Lorsque notre regard fixe un objet, les rayons
    lumineux réfléchis par cet objet se focalisent
    sur une zone particulière de la rétine, la fovea
    qui est située au centre de la macula, région
    jaunâtre proche du centre de la rétine, mais
    légèrement décalée par rapport à laxe optique de
    lil. La fovea correspond à la zone dacuité
    maximale de lil.

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Représentation des Images
  • Cônes et bâtonnets
  •  La rétine possède environ 4 millions de cônes
    pour un peu plus de 100 millions de bâtonnets.
  • La fovea se distingue par une concentration
    maximale de cônes pour une très faible
    concentration en bâtonnets. Il existe même une
    zone au centre de la fovea dans laquelle il ny a
    que des cônes, la foveola.

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Représentation des Images
  • Peu nombreux, les cônes sont responsables de la
    vision haute résolution. A cet effet leur densité
    est importante dans la fovéa.
  • Moins sensibles à la lumière que les bâtonnets,
    ils fonctionnent en vision photopique mais
    peuvent sadapter très rapidement à des
    changements dintensité.

Les bâtonnets sont très nombreux et plus
sensibles à la lumière que les cônes. Ils sont
responsables de la vision scotopique, leur temps
dadaptation aux changements de conditions est
par contre beaucoup plus long. Avec un seul type
de pigment, ils ne peuvent distinguer les
couleurs. De par leur répartition hors de la
fovéa, ils sont responsables de notre vision
périphérique.
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Représentation des Images
  • Cônes et bâtonnets sont pourvus au niveau
    supérieur dun segment externe qui absorbe la
    lumière et produit le signal électrique, et au
    niveau inférieur, dune terminaison synaptique,
    qui transmet linformation aux autres couches de
    la rétine.
  • Les segments externes contiennent une membrane
    photosensible garnie de pigments, qui sont des
    molécules capables dabsorber la lumière.
  • Les bâtonnets contiennent un pigment rouge (la
    rhodopsine) mais qui blanchit à la lumière du
    jour.
  • Les cônes contiennent un pigment parmi 3 types
    possibles (cyanolabe, chlorolabe et erythrolabe
    ), dont le maximum dabsorption se situe dans des
    valeurs différentes du spectre visible.

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Représentation des Images
  • On distingue ainsi 3 types de cônes les cônes S
    sensibles à des longueurs donde courtes (short),
    les cônes M sensibles à des longueurs donde
    moyennes (medium) et les cônes L sensibles à des
    longueurs donde longues (long). Cest là
    lorigine de laspect trichromatique de la vision
    des couleurs.
  • Les cônes L sont sensibles au jaune-vert à rouge,
    les cônes M au vert et les cônes S au bleu.
  • Les cônes S sont les moins nombreux   64 L, 32
    M et seulement 2 S, bleus.
  • Les pigments (des protéines) des cônes sont
    appelés cyanolabe, chlorolabe et erythrolabe dans
    les cônes S, M et L respectivement.
  • Les cônes pigmentés bleus sont particuliers. Ils
    sont plus sensibles à la lumière, peu nombreux à
    la fovea ils sont responsables de certains
    phénomènes daberration chromatique.

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Représentation des Images
  • Il est possible de mesurer le signal électrique
    produit par un bâtonnet lorsquil absorbe 1
    photon ! Toutefois, même en pleine obscurité, on
    observe un signal électrique comparable à un
    bruit thermique. La sensibilité du bâtonnet est
    limitée par ce phénomène.
  • A linverse, en vision diurne, les bâtonnets sont
    saturés.
  • Les mouvements ou les variations rapides de
    luminance sont détectés par les cônes  la
    réponse dun cône est 4 fois plus rapide que
    celle dun bâtonnet. Mais le signal produit par
    labsorption des photons par un cône est environ
    100 fois plus faible que par un bâtonnet.
  • Notre système visuel fait ainsi un compromis
    entre sensibilité et résolution temporelle.
    (penser au passage du jour lété à une pièce
    sombre)

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Représentation des Images
  • Toutes les cellules réceptrices contiennent donc
    des pigments qui sont des protéines rhodopsine
    dans les bâtonnets, cyanolabe, chlorolabe et
    erythrolabe dans les cônes S, M et L
    respectivement.
  • Quand un photon de longueur donde correcte est
    capté, il se produit une série de transformations
    qui font passer la protéine dans un état actif
    qui va augmenter le potentiel électrique de la
    cellule. Ce signal se propage jusquaux synapses
    de type électrique, donc très rapides.
  • Si un photon est absorbé, la réponse électrique
    ne dépend pas de sa longueur donde. Cest le
    nombre moyen de photons absorbés qui varie avec
    la longueur donde selon des courbes de
    sensibilité propres à chaque type de cône.

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Représentation des Images
  • Les chemins du système visuel

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Représentation des Images
  • Cellules de la rétine Les cellules
    photoréceptrices sont connectées aux cellules
    bipolaires, qui à leur tour, sont connectées aux
    cellules ganglionnaires dont les axones se
    prolongent dans le nerf optique. Dans des
    liaisons parallèles, les cellules horizontales
    établissent des connections synaptiques avec les
    cellules photoréceptrices et bipolaires. Des
    cellules amacrines reçoivent des synapses des
    cellules bipolaires et agissent sur les cellules
    bipolaires et ganglionnaires. Il existe donc des
    boucles de contre-réaction.

LIGHT
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Représentation des Images
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Représentation des Images
  • Propagation du signal optique
  • cellules bipolaires assurent des liaisons
     série 
  • cellules horizontales et cellules amacrines
    liaisons  série  et  parallèle  permettant
    des boucles de contre-réaction.
  • On observe une diminution du nombre de cellules
    vers lintérieur il y a compression de
    linformation et prétraitement tenant compte de
    la proximité (notion de champ réceptif).
  • Il ny a que quelques cônes reliés à une même
    fibre nerveuse, doù la bonne résolution spatiale
    des cônes.
  • Les cellules ganglionnaires assurent une
    conversion tension-fréquence le nerf optique
    transmet des informations sous forme de trains
    dimpulsions modulés en fréquence.
  • Ce sont essentiellement des différences qui sont
    prises en compte, et non leur valeur absolue.
    Ceci explique les phénomènes dinhibition
    latérale et en partie (car intervient aussi le
    cortex), ladaptation chromatique ou aux
    luminances.

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Représentation des Images
  • Une cellule qui reçoit des signaux de plusieurs
    cellules les combine en un nouveau message qui
    tient compte de chaque signal dentrée.
  • Il faut ainsi introduire la notion de champ
    réceptif  il sagit de la région de la rétine à
    partir de laquelle on peut influencer un neurone.
  • Grâce aux boucles de contre-réaction et les
    connections parallèles, un champ réceptif est
    divisé en régions. Un champ peut être excitant
    au centre et inhibant au bord, ou linverse. Au
    niveau des cellules ganglionnaires, le traitement
    est indépendant de lorientation. Un petit spot
    lumineux (dizièmes de mm) peut couvrir plusieurs
    champs réceptifs avec des actions opposées au
    niveau de la fovea, les champs réceptifs sont les
    plus petits (haute acuité visuelle).

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Représentation des Images
  • Les liaisons latérales sont à lorigine du
    phénomène étudié par le physicien allemand E .
    Mach.

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Représentation des Images
  • Illusions doptique liées à
  • linhibition latérale

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Représentation des Images
  • Toutes ces illusions doptique sont liées à
    linhibition latérale lillusion de la grille
    dHermann sexplique par le fait que les
    intersections étant moins entourées de noir que
    le reste des bandes, elles paraissent plus
    sombres.
  • Les mêmes phénomènes rendent plus sombre un carré
    gris entouré dune zone claire que linverse.

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Représentation des Images
  • Corps Genouillé latéral
  • Il effectue des traitements intermédiaires
    invariants par rotation selon des champs
    réceptifs semblables à ceux des cellules
    ganglionnaires. Cest à ce niveau que se précise
    en particulier les combinaisons entre les signaux
    des trois types de cônes, combinaisons déjà
    amorcées aux niveaux des cellules de la rétine.
  • Cortex Visuel
  • Lanalyse du cortex visuel montre que les quelque
    1010 neurones qui le constituent possèdent un
    arrangement hiérarchique bien défini avec
    quelques types de neurones.
  • Ces neurones sont répertoriés comme simples,
    complexes, hypercomplexes et hypercomplexes
    dordre élevé, avec des propriétés définies selon
    leur champ réceptif.

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Représentation des Images
  • Cellule simple le champ réceptif est de forme
    allongée, avec un centre entouré de 2 régions
    antagonistes. Le stimulus le plus efficace est
    alors une barrette orientée dans le même sens que
    le champ réceptif.
  • Elles sont donc sensibles à lorientation mais
    comme la réponse nest pas invariante par
    translation, elles sont aussi sensibles à la
    position.
  • Les cellules complexes sont sensibles à
    lorientation mais pas à la position de
    lexcitation dans le champ visuel  elles
    signalent lorientation indépendamment de la
    position. (le nombre approximatif de directions
    quantifiées doit être de 30).

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Représentation des Images
  • Les cellules hypercomplexes répondent à des
    discontinuités comme la fin dune ligne, un coin,
    un angle droit éclairé dun coté et sombre de
    lautre Il ny a réponse que pour une
    orientation et une discontinuité (fin de ligne,
    angle) spécifiques elles permettent la
    perception des formes.
  • Donc
  • 3 types de cellules  S (simple), C (complexe) et
    H (hypercomplexe)
  • Sensibles à lorientation (toutes)
  • Sensibles à la position (S, H)
  • Sensibles à des caractéristiques particulières
    (H)
  • représentation mentale dune image ?

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Représentation des Images
  • 1.3. Modèles de la perception humaine de la
    couleur
  •  
  • Nos connaissances dans la physiologie de notre
    système visuel va permettre de proposer
    différents modèles (modèle du tri-stimulus,
    modèle des couleurs antagonistes). Les
    résultats objectifs se trouvent dans les
    représentations de la couleur au moyen despaces
    tridimensionnels  il suffit de 3 variables
    indépendantes pour décrire raisonnablement bien
    lespace des couleurs.
  • Les recherches concernant linterprétation
    humaine du stimulus couleur est en évolution.
    Néanmoins, différents modèles peuvent être
    présentés 
  • ü modèle du tri-stimulus (comportement au niveau
    de la rétine) jusquau
  • ü modèle des couleurs antagonistes (corroboré
    par résultats plus récents sur le corps
    genouillé).

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Représentation des Images
  • Modèle du tri-stimulus 
  • Qui sexplique par les 3 types de pigments des
    cônes érythroblades, chloroblades et
    cyanoblades, respectivement responsables des 3
    canaux (L), (M) et (S).
  • Laction de ces 3 filtres sur un stimulus
    dentrée décrit par son spectre E(l) se modélise
    selon les relations suivantes 

où S(l), M(l) et L(l) représentent les
sensibilités spectrales des cônes S, M, L. Ces
équations décrivent le phénomène dabsorption des
photons par les cônes, qui sera soumis à une
relation non linéaire (loi de Weber) Ci a
Log Ai b avec iL, M ou S
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Représentation des Images
Parmi les modèles proposés, le modèle de Von
Kries permet de tenir compte du mécanisme de
ladaptation chromatique (les feuillages restent
verts même au soleil couchant) lil effectue
une balance des couleurs en fonction dun blanc
de référence. Par exemple
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Représentation des Images
  • Combinaisons
  • On sait que des combinaisons de cellules se
    produisent au niveau de la rétine et du corps
    genouillé.
  • Par exemple, il a été proposé
  • DL CL -gt luminance
  • DM CM CL a Log(AM/AL) -gt chrominance
  • DS CS CL a Log(AS/AL) -gt chrominance
  • Les 2 derniers signaux sont des signaux de
     chrominance  qui sont à la base des sensations
    de teinte et de saturation, attributs
    perceptuels, indépendants de la luminance.

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Représentation des Images
  • Modèle des couleurs antagonistes 
  • Des expérimentations ont montré que les cellules
    du corps genouillé latéral répondent plutôt aux
    compositions suivantes 
  • C1 /-(L-M)
  • C2 /- (LM-S)
  • A /- (LMS)
  •  
  • La composante chromatique C1 décrit la réponse de
    cellules spectralement opposées rouge-vert,
    (jaune-bleu pour C2).
  • La composante A est achromatique et est
    représentative des variations de lintensité
    lumineuse.
  • Ce modèle correspond au modèle des couleurs
    opposées proposé par Hering en 1875. Ce modèle
    explique quil nous est impossible de décrire une
    couleur par des termes comme rouge-vert ou
    bleu-jaune.

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Représentation des Images
  • Ce modèle ne soppose pas au modèle du
    tri-stimulus mais le complète pour décrire des
    phénomènes ayant lieu successivement dans la
    rétine puis dans le corps genouillé latéral. Il
    est illustré par ce type de schéma 

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Représentation des Images
  • Illusions classiques (rémanence des couleurs)

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Représentation des Images
  • Illusions classiques (rémanence des couleurs)

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Représentation des Images
Une fois admise lhypothèse des couleurs
antagonistes proposée par le psychologue allemand
du 19ème siècle Ewald Hering, l'explication des
rémanences colorées devient relativement simple. 
Comme dans d'autres types de rémanences
négatives, quand un stimulus rouge est regardé
fixement, les cellules signalant la présence dun
stimulus rouge finissent par réduire leur
activité. Ainsi, quand on regarde ensuite l'écran
gris, ces cellules restent quelques temps peu
actives. Cependant, parce qu'ils codent
normalement par leur activité la présence de
stimuli rouges ou l'absence de verts, la
réduction de leur activité est interprétée par le
cerveau comme la présence de vert. Les illusions
précédentes reposent sur les phénomènes de
contraste successif (un gris perçu après un
vert, se teinte du rouge complémentaire, ou en
fermant les yeux) ou de contraste simultané (le
gris apparaît rougeâtre sur un fond vert)
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Représentation des Images
Un autre modèle possible reposant sur des
couleurs antagonistes
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Représentation des Images
  • Attributs perceptuels
  • La perception humaine de la couleur est donc une
    réaction subjective qui peut être caractérisée en
    termes de luminosité, de teinte et de saturation.
  • üLa luminosité correspond à une sensation
    traduite par des vocables comme clair, foncé,
    lumineux, sombre et caractérise le niveau
    lumineux dun stimulus de couleur. Le concept de
    luminosité a un sens ici large et beaucoup de
    grandeurs physiques qui y sont rattachées
    permettent de la quantifier (intensité,
    éclairement, luminance, ... )
  • üLa teinte ou tonalité chromatique correspond aux
    dénominations telles que rouge, vert, bleu, ...
    Elle correspond à la longueur donde dominante
    dune couleur, cest-à-dire pour laquelle
    lénergie correspondante est la plus élevée. Le
    blanc, le noir ou les gris sont dites neutres ou
    achromatiques.
  • üLa saturation est une grandeur estimant le
    niveau de coloration dune teinte indépendamment
    de la luminosité. Elle représente la pureté de la
    couleur perçue comme vive, pâle, terne, ...

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Représentation des Images
  • Attributs perceptuels
  • Le vocabulaire dépend surtout ici de la
    discipline dans lequel il est employé.
  • La colorimétrie repose sur des grandeurs
    objectives et utilise les notions
  • de longueur donde (de la couleur pure se
    rapprochant le plus). Elle correspond aux termes
    de teinte (langage courant) ou tonalité
    (psychométrie),
  • de pureté dexcitation, exprimant de combien se
    rapproche la couleur de la couleur pure
    correspondante, correspondant aux termes pureté
    (langage courant) et saturation (psychométrie),
  • Le facteur de luminance, énergie globale
    réfléchie par une surface, correspondant aux
    termes du langage courant luminosité et clarté ou
    leucie en psychométrie.
  • On définit dans les différents espaces
    colorimétriques, des notions différentes
    utilisant également ces termes.

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Représentation des Images
  • Attributs perceptuels
  • Dune manière générale, laspect coloré dune
    surface ou dune lumière est le résultat de sa
    teinte et de sa saturation. Ces deux
    caractéristiques sont regroupées sous le terme
    de chromaticité.
  • En psychométrie (qui étend la mesure
    colorimétrique au domaine du sensible ) ou
    pour lartiste ou le coloriste, on exprime
    également des ordres de grandeur de la clarté et
    de la saturation à laide dun seul terme
  • Claire saturée vive
  • Claire lavée pâle
  • Foncée saturée profonde
  • Foncée lavée rabattue

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Représentation des Images
Détente illusion  échiquier  illusion
 ambulance 
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