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Title: L


1
LEnseignement Supérieur au cœur des Stratégies
de Développement en Afrique Francophone(
Ouagadougou , 13 15 juin 2006 )
  • Session  Améliorer la Gestion 
  • Professeur Oumar Sock
  • Ecole Supérieure Polytechnique
  • Président de la CITEF (AUF)

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  •  Noublions pas que le savoir est la seule force
    et la seule richesse ici bas, et que, pour
    parodier, tout en la généralisant, une remarque
    célèbre du Pr. Lichnerowicz, on peut dire que
    chaque pays a le poids des cerveaux de ses
    chercheurs et cadres scientifiques .
  • Cheikh Anta
    Diop
  • (3eme Biennale des Scientifiques de lOuest
    Africain, Dakar, 1974)

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INTRODUCTION
  • -Rôle de lES dans les stratégies de
    croissance économique et de réduction de la
    pauvreté
  • (cf Jamil Salmi David Bloom, David
    Canning, et Kevin Chan)
  • - Afrique Défis de la mondialisation-
    Société du savoir
  • - Les pays africains francophones devraient
    placer lES au cœur de leurs stratégies de
    développement
  • Pour cela, il sera indispensable daméliorer
  • - la gestion et le pilotage national ES
  • - la gestion des établissements.

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RENFORCEMENT AUTONOMIE
  • Approfondissement de l autonomie, dans le cadre
    du dialogue Gouvernement Universités
  • Domaines ressources humaines, finances,
    patrimoine, informatisation, scolarité et vie
    étudiante, les universités ont besoin de plus
    dautonomie pour mieux gérer leurs activités et
    leurs moyens
  • Recteurs et présidents duniversités de la
    CRUFAOCI  que les universités puissent se
    doter dun cadre juridique commun garantissant
    leur autonomie et leur permettant de disposer des
    ressources humaines, financières et matérielles
    nécessaires  ,
  • séminaires  Gouvernance universitaire 

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DEVELOPPEMENT DE LA PLANIFICATION STRATEGIQUE
  • Constat à part quelques cas, usage
    planification stratégique peu répandu dans les
    universités francophones dAfrique. Or cette
    démarche permet de mieux déterminer les
    missions, identifier les forces et faiblesses et
    instaurer une culture de lévaluation.
  • Permet également une meilleure
    appropriation de réforme par les acteurs
    (approche participative)
  • Renforcement des capacités de planification des
    cadres des universités, pour atteinte objectifs

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  • ELARGISSEMENT DU PROCESSUS DECISIONNEL AU SEIN DE
    LETABLISSEMENT
  • Les enseignants, étudiants, personnels
    administratifs, ne sont pas toujours associés au
    processus de prise de décisions
  • Il en résulte que  ...la vision cohérente
    dune mission commune nexiste pas et les
    rapports quotidiens entre les dirigeants, les
    enseignants, les étudiants, les cadres
    administratifs et les divers personnels sont
    empreints de méfiance. 
  • (rapport Etude sur lES dans les pays UEMOA,
    2005)

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  • COOPERATION NATIONALE ET INTERNATIONALE
  • Exploitation insuffisante des complémentarités
    et synergies entre services, départements,
    laboratoires et facultés au sein de
    létablissement.
  • Même constat pour la coopération entre les
    établissements publics ou privés dun pays,
    entre eux, et avec les administrations, les
    collectivités locales, le secteur économique et
    la société civile.
  • Développer la coopération nationale et
    internationale, pour favoriser le partage des
    bonnes pratiques de gouvernance, de gestion,
    dévaluation, defficience
  • Rôle CAMES et CRUFAOCI, outils dintégration et
    dharmonisation régionales, à renforcer.

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  • Gestion des ressources
  • Nécessité de moderniser la gestion des ressources
    humaines, financières, infrastructurelles,
    matérielles et logistiques des universités
    dAfrique francophone
  • En 1991, Robert Blair, dans un rapport de la
    Banque Mondiale, notait que  les universités
    africaines ont tendance à être coûteuses et
    inefficientes et ne sont pas financées de
    manière adéquate , ce qui entraîne  un mauvais
    entretien des bâtiments et de léquipement, la
    détérioration des ressources des bibliothèques,
    un accès tout à fait insuffisant aux devises
    fortes, une gestion rigide des ressources
    financières et du personnel, ainsi que des
    relations inefficaces avec les pouvoirs publics,
    en particulier en ce qui concerne les questions
    financières.

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  • Gestion des ressources
  • En général, 80 à 90 du financement provient
    de lEtat
  • Conséquence marge de manœuvre très limitée pour
    laffection interne des ressources ,dont la plus
    grande partie est destinée aux rémunérations des
    personnels et à laide sociale aux étudiants.
  • La part relative des dépenses à caractère social
    dans les budgets de lES atteint, en Afrique
    francophone, les valeurs les plus élevées en
    comparaison des autres pays du monde.
  • De plus, certains aspects juridiques et
    institutionnels (régime financier, principe de
    lunicité de caisse, autonomie limitée, ),
    constituent des freins au développement de
    lesprit dinitiative et à la diversification des
    sources de financement.
  • La combinaison de ces facteurs avec
    laccroissement continu des effectifs
    détudiants, labsence de véritables stratégies
    de recrutement, de formation et de rétention dun
    personnel qualifié, et la non externalisation des
    tâches logistiques et de maintenance, expliquent
    la dégradation continue des infrastructures et la
    faible efficacité des universités africaines.

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GESTION DES SYSTEMES DINFORMATION, DE LA
SCOLARITE ET DU SUIVI DES DIPLOMES
  • Dans la plupart des pays développés,
    lutilisation des systèmes dinformation a
    permis daméliorer sensiblement la connaissance
    du système et son pilotage, aux niveaux national
    et institutionnel
  • Dans ces pays, linformatisation des tâches a
    souvent constitué un puissant levier pour
    laccroissement des performances
    organisationnelles et la capacité dadaptation.
  • La conception et lutilisation de logiciels
    adaptés pour la gestion des ressources humaines,
    la gestion financière et comptable, celle des
    inscriptions, de la scolarité et de la vie de
    létudiant, ou encore des emplois du temps et des
    locaux, représentent une mutation majeure dans le
    processus de modernisation et doptimisation de
    la gestion des établissements le suivi et
    lévaluation du degré datteinte des objectifs
    grâce à la définition dindicateurs de
    performances deviennent plus aisés

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GESTION DES SYSTEMES DINFORMATION, DE LA
SCOLARITE ET DU SUIVI DES DIPLOMES
  • Dans les pays africains francophones, lusage des
    systèmes dinformation est généralement très
    partiel et embryonnaire, au niveau des services
    centraux des ministères et dans les universités,
    alors que, paradoxalement, lutilisation de cet
    outil se généralise de plus en plus dans le
    sous-secteur de léducation de base par exemple.
  • Lexpérience de la Conférence des Présidents
    dUniversités françaises dans les stratégies de
    mise en œuvre des systèmes dinformation (Agence
    de mutualisation, contractualisation) pourrait
    être très utile pour les universités africaines
  • lusage de ces systèmes est une donnée
    incontournable pour la réussite de la réforme
    LMD (licence, master, doctorat).

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LA GESTION BIBLIOTHECAIRE
  • Dans la plupart des cas, les bibliothèques des
    établissements dES des pays africains
    fonctionnent dans des conditions difficiles
    relative pauvreté des collections (et des
    contraintes pour les renouveler), problèmes de
    formation des personnels, faiblesse des budgets
    qui leur sont attribués. Laccès aux nouvelles
    techniques dinformation scientifique et
    technique fait souvent défaut
  • Lorganisation de services communs de la
    documentation, la coopération entre
    bibliothèques, la mise en réseau de structures
    documentaires aux échelles nationale et
    internationale, laugmentation des ressources
    financières consacrées à la politique
    documentaire de létablissement, peuvent
    constituer une réponse satisfaisante à cet état
    de fait. Il en est de même de lutilisation
    accrue des technologies de linformation et de la
    communication.

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CONTRAINTES
  • linsuffisance du dialogue entre les universités
    et les structures ministérielles,
  • le conservatisme des institutions universitaires
    dune manière générale, marqué par la
    bureaucratisation, le corporatisme, etc.
  • Linstauration, chaque fois que possible, de
    la concertation, du dialogue social et de la
    participation constitue un moyen efficace pour
    réussir les réformes envisagées.

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CONCLUSION (I)
  • Des moyens plus importants devraient
    être attribués aux établissements denseignement
    supérieur, par exemple dans le cadre dune
    politique de contractualisation, avec comme
    corollaire la définition précise dobjectifs à
    atteindre dans un agenda déterminé, objectifs à
    évaluer avec des indicateurs de performance
    pertinents .
  • Dans cette perspective, les recteurs
    et présidents duniversités, qui occupent une
    position délicate dinterface entre les acteurs
    internes de létablissement, le gouvernement, les
    milieux économiques et les structures
    universitaires internationales, devraient
    bénéficier des renforcements de capacités
    nécessaires, pour leur permettre de remplir
    correctement leur mission dans le cadre de ces
    fonctions à facettes multiples.

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CONCLUSION (2)
  • Lespoir existe dune réelle amélioration de la
    gestion et des résultats de nos universités au
    profit des populations africaines, des jeunes en
    particulier, si lon sait que, selon le premier
    rapport de lOrganisation des Nations Unies sur
    la gouvernance dans cinquante des pays les plus
    vulnérables au monde (mai 2006), les pays les
    moins avancés ont réussi à trouver les solutions
    les plus innovantes et les plus efficaces pour
    résoudre les problèmes de développement ces vingt
    dernières années, en dépit de sérieuses
    contraintes sur le plan des ressources humaines
    et de faiblesses structurelles.
  • Les universités, universitaires et
    responsables politiques dAfrique francophone
    peuvent et doivent relever les multiples défis
    posés à nos pays, car  là où les sociétés sont
    fortes, cest que les institutions universitaires
    sont fortes. Cest quelles tracent la ligne de
    ce que sera le partage du savoir dans le monde de
    demain.  (Michèle Gendreau-Massaloux).

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  • MERCI DE VOTRE AIMABLE
  • ATTENTION

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