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Tests non param

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L' chantillon est contrebalanc pour l'ordre. Pour tudier l'effet de la nicotine, le plus logique est d'utiliser un test de Student pour chantillons pair s. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Tests non param


1
Tests non paramétriques
  • Contre paramétriques

2
Tests libres
  • Certains tests statistiques ne sont valables que
    sous certaines conditions concernant la forme de
    la distribution des variables le test de Student
    suppose par exemple des lois normales. Lanova
    également.
  • Dautres tests au contraire sont valables
    indépendamment de toute distribution. Cest le
    cas du test du khi², des signes, ou du
    coefficient de Spearman. On les nomme tests
     libres  ou  indépendants de toute
    distribution  (distribution-free tests).

3
Tests paramétriques
  • Certains tests ont pour but de démontrer une
    inégalité sur des paramètres (moyenne en
    général) anova, comparaisons de moyenne, test du
    coefficient de corrélation, test de Levene
    (variances) Ce sont des tests paramétriques.
  • Dautres testent des hypothèses plus générales
    égalité de lois, indépendance de variables
    nominales tests du khi², tests de
    Kolmogorov-Smirnov, du tau de Kendall Ce sont
    des tests non-paramétriques.

4
Choix de tests
  • Habituellement, les tests paramétriques sont plus
    puissants on les choisira de préférence que
    les tests non paramétriques.
  • De même les tests non libres sont généralement
    plus efficaces que les tests libres.
  • Cependant, ils sont aussi plus contraignants, car
    il faut vérifier les conditions dapplication,
    plus nombreuses. On choisira généralement un test
    libre ou non paramétrique lorsque
  • les conditions dutilisation des autres tests ne
    sont pas vérifiées
  • il est impossible de vérifier ces conditions.

5
Plan
  1. Les parieurs test des signes
  2. Baisse dattention Alzheimer Wilcoxon
    (indépendant) ou Mann-Whitney
  3. Les Japonais Kruskal-Wallis ou test des
    médianes
  4. Cigarette et anxiété Wilcoxon (apparié)
  5. Luttons contre la timidité Friedman
  6. La porte! test binomial
  7. Les étudiants trichent-ils? runs test (test des
    séquences)
  8. Le QI des dépressifs Kolmogorov-Smirnov à un
    échantillon
  9. Opinions racistes réactions extrêmes de Moses
  10. Effet de la cocaïne sur les compétences réelles
    et imaginées tests de Kolmogorov-Smirnov pour
    deux échantillons et de Wald-Wolfowitz.
  11. Episodes stressants et dépression test de
    Jonckheere-Terpstra
  12. Ne pas jeter sur la voie publique Mc Nemar
  13. Ne pas jeter sur la voie publique II
    Homogénéité marginale
  14. Utilisabilité test Q de Cochran

6
1. Les parieurs
  • Test des signes

7
Expérience
  • Des joueurs parient à la machine à sous certaines
    sommes dargent. Pour chacun des parieurs, on
    relève la somme moyenne par pari sur 10 paris, et
    cela dans deux situations dune part dans la
    situation témoin (sans observateur), et dautre
    part lorsque 2 témoins les regardent (situation
    test).
  • Les groupes sont appariés pour le genre et
    contrebalancés pour lordre des deux situations.
  • La question est les individus parient-ils plus
    lorsquils sont observés?

8
Student
  • Le plus évident serait dutiliser un test de
    comparaison de moyennes pour échantillons
    appariés, afin de déterminer si la différence
    DXtest-Xtémoin est nulle en moyenne ou non.
  • Il sagit alors dun test de Student, utilisé sur
    la variable D. Notre échantillon est de taille
    20, ce qui est faible.
  • Avant de commencer le test de Student, on
    représente les données observées pour vérifier au
    moins graphiquement la normalité.

9
(No Transcript)
10
(No Transcript)
11
Donc
  • Il nest pas légitime ici dutiliser le test
    prévu, parce que léchantillon est petit et que
    la variable D nest probablement pas normale.
  • On se rabat donc sur un test non paramétrique le
    test des signes. Quelques remarques simposent.

12
Remarques
  1. Nous voulions tester la différence moyenne entre
    les paris avec et sans observateurs, mais nous
    allons tester une autre hypothèse. Avec Student,
    on vérifie que les paris témoin (par exemple)
    sont inférieurs en moyenne aux paris test. Avec
    le test des signes, on testera que les paris
    témoins sont en général inférieurs aux paris
    test.
  2. Nous utilisons un test peu puissant. En fait, on
    perd énormément dinformation, puisquon ne
    conserve que le signe de D. Si D suivait une loi
    normale, ou si on avait un gros échantillon, un
    test de comparaison de moyennes serait de loin
    préférable.

13
Résultats
  • On calcule par ordinateur les résultats pour le
    test des signes, qui permet dopposer lhypothèse
    nulle que la première valeur (test) est aussi
    souvent supérieure quinférieure à la seconde
    (témoin).
  • Dans les résultats qui suivent, on a utilisé la
    différence témoin-test, si bien quune différence
    négative indique des paris plus élevés dans la
    situation test.

14
statistiques descriptives
résultats du test des signes
15
Conclusion
  • Le test des signes fonctionne. On peut donc
    conclure H1 (effet de la présence dobservateurs)
    contre H0 (pas deffet). Cela au risque de 0.1.
  • Il resterait à étudier, bien entendu, le lien
    entre les observateurs et les parieurs. Mais ça
    nest pas un problème purement statistique.
  • Le test des signes permet de comparer deux
    variables (i.e. deux échantillons appariés).

16
Attention soutenue
Berardi, A. et al. Sustained Attention in Mild
Dementia of the Alzheimer Type. A paraître.
  • Test U de Mann-Whitney
  • Test de Wilcoxon pour échantillons indépendants

17
Principe
  • On dispose dun groupe témoin (n10) et de
    patients de type Alzheimer (n10), appariés pour
    lâge et le genre.
  • On relève par une variable X numérique la baisse
    de lattention au cours dune séance dexercices
    cognitifs (reconnaissance dune lettre
    apparaissant à lécran).
  • On veut montrer entre autres que la baisse de
    lattention est plus rapide chez les patients
    (donc X est plus élevé).
  • Les distributions de X ne semblent pas normales,
    et les variances diffèrent énormément. Il nous
    faut une alternative au test de comparaison de
    moyennes.

18
Principe
  • On utilisera donc le test U de Mann-Whitney ou
    Test de Wilcoxon pour deux échantillons
    indépendants.
  • Ce test permet de confronter les hypothèses H0
    (les deux variables sont du même ordre de
    grandeur) et H1 (lune des deux variables a
    tendance à dépasser lautre).
  • On observe sur léchantillon la somme des rangs
    la somme la plus élevée correspond aux valeurs
    les plus grandes. Ici, le groupe Alzheimer est
    numéroté 2, le groupe témoin est codé 1.

19
Le test
le test U de Mann-Whitney utilise les rangs.
le test U de Mann-Whitney est identique au test
des sommes des rangs de Wilcoxon.
20
Conclusion
  • On peut donc conclure au risque de 2 que les
    patients Alzheimer présentent globalement une
    baisse plus marquée de lattention soutenue (de
    manière rigoureuse X est stochastiquement
    supérieure pour les patients Alzheimer.

21
Estime corporelle
Kowner, R. (2002). Japanese body image Structure
and esteem scores in a cross-cultural
perspective. International Journal of Psychology,
37.
  • Test H de Kruskal-Wallis
  • Test des médianes

22
Létude
  • On relève dans différents pays un score destime
    corporelle par une variable quantitative X.
  • On souhaite savoir si le pays P a un effet sur la
    variable X. Il est donc tout naturel de
    sorienter vers une analyse de variance simple.
    On vérifie dans un premier temps les conditions
    dapplication.

23
Conditions dapplication
Conditions dapplication non vérifiées
24
Létude
  • Une solution est de transformer les données. Ici,
    cest difficile parce que les distributions sont
    franchement asymétriques, et dasymétries
    opposées.
  • Nous abandonnons lidée dune anova, et utilisons
    à la place un équivalent de lanova simple qui
    utilise non les valeurs mais les rangs Lanalyse
    de variance à un critère de classification de
    Kruskal-Wallis (ou H de Kruskal-Wallis).
  • Nous pouvons aussi penser au test des médianes.

25
Le test des médianes
  • Le test des médianes calcule la médiane commune
    des groupes, disons m, puis transforme la
    variable dépendante en une variable dichotomique
    (supérieure ou inférieure à m). Il ne reste plus
    quà effectuer un test du khi² sur ces nouvelles
    données.
  • Ce test a linconvénient dêtre très peu
    puissant. On le réservera plutôt aux cas où lon
    ne peut pas utiliser le test de Kruskal-Wallis
    (trop dex æquo), à moins quon ne cherche
    précisément une différence sur les médianes, ce
    que détecte ce test.

26
le tableau de contingence est propice au test du
khi² dindépendance
les données sont censurées (dichotomisées)
le khi² est significatif au risque de 2.5, mais
pas au risque de 2
27
Kruskal-Wallis
Le test de Kruskal-Wallis utilise les rangs
La variable de décision suit une loi du khi² sous
lhypothèse nulle
28
Résultats
  • On peut donc conclure mais seulement au risque
    de 2,5 que les différents pays ne donnent pas
    les mêmes valeurs de X globalement. Il semblerait
    que les Japonais aient une estime corporelle
    inférieure à celle des Canadiens et des
    Israéliens en général.
  • Il faudrait faire des tests supplémentaires pour
    décider si la différence particulière
    Japon-Canada par exemple est significative ou
    non. Par exemple, une fera une série de tests de
    Wilcoxon en faisant attention au risque.

29
Tabac et anxiété
Juliano, L.M. Brandon, T.H. (2002). Effect of
nicotine dose, instructional set, and outcome
expectancies on the subjective effect of smoking
in the presence of a stressor. Journal of
Abnormal Psychology, 111.
  • Test de Wilcoxon pour échantillons appariés

30
Lidée
  • On compare lanxiété chez des fumeurs ayant à
    leur disposition des cigarettes (groupe test) et
    des placebo (cigarettes sans nicotine groupe
    témoin). Ils ne sont pas informés de labsence
    éventuelle de nicotine.
  • On utilise un plan répété pour des raisons
    defficacité et parce que les différences
    inter-individuelles danxiété sont importantes
    par rapport à leffet attendu de la nicotine.
    Léchantillon est contrebalancé pour lordre.
  • Pour étudier leffet de la nicotine, le plus
    logique est dutiliser un test de Student pour
    échantillons pairés. Cependant, la variable
    différence DXnicotine-Xplacebo est bimodale.

31
Le test
  • On utilisera alors un test de Wilcoxon pour
    échantillons appariés, pour opposer lhypothèse
    nulle que la nicotine na pas deffet (i.e. le
    score X danxiété est globalement le même dans le
    deux cas) contre lhypothèse inverse.

32
Les données vont dans le sens voulu. La nicotine
semble plus efficace.
Le test de Wilcoxon se base sur les rangs de la
différence
33
Thérapie comportementale
  • Test de Friedman
  • W de Kendall

34
Idée
  • Pour lutter contre la timidité, plusieurs
    thérapies ont été testées, mais la plus
    prometteuse est la thérapie comportementale. On
    mesure, sur quelques patients qui suivent la
    thérapie, une grandeur X de la gravité des
    symptômes liées à la timidité. X est relevée 5
    fois au cours de la thérapie (intervalles 8
    jours).
  • On souhaite montrer un effet de la thérapie en
    réalité, il faudrait comparer avec un groupe
    témoin mais nous supposerons que sans thérapie il
    ny a pas damélioration. Pour cela, on pourrait
    envisager une anova pour plans répétés, mais les
    conditions dapplication ne sont pas vérifiées.

35
Idée
  • On utilisera alors un équivalent de lanova pour
    plans répétés, et qui utilise les rangs de la
    variable pour chaque sujet le test de Friedman.
  • Malheureusement, cette méthode ne permet pas
    ici cest sans importance de montrer un
    éventuel effet du facteur sujet.

36
Lordre est conforme à ce quon attend dune
thérapie efficace
37
La variable de décision suit une loi du khi² sous
H0.
38
Complément
  • Le coefficient qui sert au test de Friedman a été
    normalisé cest alors le W de Kendall. Lintérêt
    du W de Kendall est quil se lit comme un
    coefficient de corrélation (il est toujours
    compris entre 0 et 1).
  • On peut donc linterpréter indépendamment de la
    taille de léchantillon.

39
Le W de Kendall (ou coefficient de concordance de
Kendall). Il montre ici un accord moyen. Il est
plus utile lorsque les différentes valeurs sont
données par des juges.
le khi² est celui de Friedman
40
Conclusion
  • Il y a donc un effet du temps sur la gravité des
    symptômes. Les rangs vont dans le sens voulu. On
    conclut à un effet positif de la thérapie.
  • Attention il faudrait normalement absolument
    comparer ces résultats à ceux dun groupe témoin,
    ne serait-ce quà cause du phénomène de
    régression vers la moyenne.

41
La porte
  • Test binomial

42
Principe
  • Pour des raisons de sécurité, il peut être
    important de savoir si les gens auront tendance à
    pousser ou à tirer la porte.
  • On relève sur un échantillon qui pousse et qui
    tire la porte. On veut tester lhypothèse que la
    distribution pousser/tirer nest pas uniforme
    (50-50).
  • On pourrait pour cela utiliser un test du khi² de
    conformité, mais la variable de décision ne suit
    pas une vraie loi du khi² il sagit dune
    approximation. On préfèrera alors un test exact.

43
Test binomial
  • On utilisera ici le test binomial.
  • Ce test nest valable que dans le cas dune
    unique variable dichotomique dont on veut tester
    la distribution.

44
les données vont dans le sens voulu (hypothèse
alternative)
soit 0.3 en bilatéral, donc 0.15 unilatéral
proportion théorique
45
Les étudiants trichent-ils?
  • test des suites en séquences
  •  runs test procedure 

46
Données
  • On dispose dun paquet de copies, qui est encore
    classé dans lordre où les étudiants étaient
    assis.
  • On aimerait savoir, comme dans le cas courant
    dun échantillon pseudo-aléatoire, si les
    étudiants ont répondu indépendamment lun de
    lautre ou si lon trouve au contraire trop de
    suites de réponses identiques qui se suivent.
  • Pour le savoir, on raisonne sur les
     séquences . Prenons par exemple la réponse à
    lune des questions, qui était le calcul dun
    écart type. Une bonne partie des étudiants sest
    trompée, soit en calculant lécart type corrigé,
    soit en oubliant de prendre la racine carrée

47
Données
  • Nous disposons de nombreuses valeurs différentes
    de la réponse.
  • Par rapport à la médiane (ici 4), certaines
    valeurs sont trop faibles (strictement), ce quon
    notera  -  et dautres trop grandes (ou égales
    à la médiane), ce quon notera   . On compte
    alors le nombre de séquences, qui devrait être ni
    trop petit (les voisins copient) ni trop élevé
    (les voisins font le contraire lun de lautre).
  • Le test des séquences (runs test) permet de
    vérifier que le nombre de séquences est
    raisonnable.

48
séquence 2
séquence 7
séquence 1
49
Séquences
  • Nous avons ici 7 séquences. Est-ce trop? trop
    peu? Le test des séquences y répond.
  • Ce que nous testons ici par rapport à la médiane
    peut aussi être testé par rapport à nimporte
    quelle valeur (notamment la bonne réponse 8). Il
    ne faut pas, bien entendu, tester un trop grand
    nombre de valeurs distinctes, car cela fausserait
    la signification.
  • Nous testons ici avec le runs test la médiane et
    la bonne réponse.

50
la médiane et 4
16 valeurs sont inférieures à la médiane
et 27 supérieures
On a 6 séquences sur une suite de 43 valeurs.
Les étudiants ont triché
On attendait plus de séquences (zlt0)
51
Les résultats sont identiques quand on compare à
la bonne valeur 8 , même si la signification
est moindre.
52
Dépression et QI
  • Test de Kolmogorov-Smirnov pour un échantillon

53
Problématique
  • On dispose des QI dun échantillon de 25 patients
    dépressifs. On souhaite savoir si les dépressifs
    présentent un QI conforme à la population
    générale, et en particulier si ce QI suit une loi
    normale. Ce type de questions est important
    lorsquon envisage de procéder à un test fondé
    sur des lois normales.
  • Pour cela, on peut utiliser le test du khi², mais
    il obligerait à perdre une grande partie de
    linformation (car il faudrait regrouper les
    valeurs en catégories). On préfère alors un test
    de Kolmogorov-Smirnov pour un échantillon.

54
Problématique
  • Ce test compare une distribution observée à une
    distribution théorique, et sapplique bien aux
    variables numériques.
  • Il se fonde sur la statistique du plus grand
    écart entre les fonctions de répartition
    théorique et observée

55
Les paramètres ne sont pas ceux de la population
générale. Le test de KS justifie lutilisation du
test de Student.
Il semble que la distribution du QI suive une loi
proche de la normale
56
Opinions racistes
  • Test des réactions extrêmes de Moses

57
Expérience
  • On relève par une note X la position des sujets
    face au racisme. On souhaite comparer deux
    groupes. Le groupe témoin remplit directement le
    questionnaire. Le groupe test entend dabord un
    discours  anti -raciste particulièrement
    violent.
  • On pense que la variable groupe G a un effet,
    mais non pas sur la moyenne (plutôt sur la
    variance) lidée est que le discours du groupe
    test va radicaliser les positions, qui
    sécarteront de la moyenne.
  • Cest une situation idéale pour lutilisation du
    test des réactions extrêmes de Moses.

58
Expérience
  • Ce test compare deux groupes selon une variable
    numérique. Il se fonde plus ou moins sur
    lamplitude des valeurs, et utilise les rangs.
  • Lidée est que les rangs du groupe test auront
    tendance sous H1 à se retrouver dans les extrêmes.

59
il y a bien une différence entre les groupes. Le
discours a un effet.
leffet est encore significatif si on filtre la
variable (en enlevant les valeurs extrêmes).
on élimine les valeurs extrêmes pour éviter de
prendre en compte les erreurs.
60
La cocaïne
  • Kolmogorov-Smirnov (2 échantillons indépendants)
  • Test de Wald-Wolfowitz

61
Présentation
  • On relève sur deux groupes indépendants (variable
    G) de consommateurs de cocaïne lun étant sous
    linfluence de la cocaïne et lautre non les
    résultats à un test de compétences logiques
    (variable REEL). On explique le barème aux sujets
    qui doivent estimer leurs compétences (variable
    PERCU).
  • Notre hypothèse est que REEL ne changera pas dun
    groupe à lautre, mais que PERCU variera.
  • Les échantillons sont petits et les variables
    nont pas lair gaussiennes.

62
Présentation
  • On peut utiliser un test de Mann-Whitney, mais il
    existe deux tests équivalents plus généraux, et
    plus puissants dans les cas courants
  • Le test de Kolmogorov-Smirnov pour deux
    échantillons indépendants et le test de
    Wald-Wolfowitz.
  • Nous utilisons ici exceptionnellement les
    deux tests (chacun deux fois).
  • Notons que le test WW nutilise que les rangs
    on perd de linformation, et donc de la puissance.

63
on utilise des différences de répartition.
Détecte bien les formes différentes.
la variable de décision est normale sous H0
conforme à lhypothèse de départ
64
dans le cas où nous nous trouvons, le test de
Wald-Wolfowitz nest pas adapté. Il ne repère pas
la différence entre les groupes
le test de Wald-Wolfowitz utilise les séquences.
65
Remarques
  • Le test KS pour 2 échantillons est assez
    puissant. Il repère des différences de fonctions
    de répartition.
  • Le test WW se fonde sur les séquences dans les
    données rangées si on range les données dans
    lordre, certaines sont dans le groupe 1 dautre
    dans le groupe 2. On peut ainsi déterminer une
    suite de la forme 1112212112 Le test WW sera
    sensible au fait que les séquences dans cette
    suite sont peu ou très nombreuses. Ainsi, on
    détectera facilement une différence si lun des
    groupes donne une distribution bimodale et
    lautre unimodale. En revanche une différence de
    moyennes sera éventuellement difficilement
    détectée.
  • Entre les deux tests, on décidera donc
    essentiellement en fonction de ce quon pense de
    H1 (ce quon veut montrer).

66
Episodes stressant
  • Test de Jonckheere-Terpstra

67
Principe
  • On classe des patients en fonction de la durée
    cumulée des épisodes stressants récents
    (difficultés familiales, professionnelles,
    deuils) en 3 catégories (court/moyen/long) ainsi
    que la gravité de létat dépressif, notée par une
    valeur X.
  • Les conditions dapplication de lanova ne sont
    pas vérifiées. On pourrait penser à un test de
    Kruskal-Wallis, plus puissant que celui des
    médianes, mais on est ici dans un cas
    particulier.
  • On sattend en effet à ce que le lien entre les
    groupes (naturellement ordonnés) et X soit
    monotone. Dans ce cas, mieux vaut utiliser un
    autre test celui de Jonckheere-Terpstra.

68
Principe
  • Ce test est en effet particulièrement puissant
    dans le cas dun lien monotone entre la VI et la
    VD. Cest celui que nous utiliserons ici.

69
la test est concluant au risque de 1.1.
70
Ne pas jeter sur la voie publique
  • Test de McNemar

71
Les données
  • On distribue des papiers à des passants. Un
    observateur caché relève si le papier est jeté
    dans un poubelle ou non.
  • On donne un second papier aux mêmes passants un
    peu plus loin, en leur précisant de ne pas les
    jeter sur la voie publique. On relève à nouveau
    la même valeur.
  • Le but est de comparer le comportement avant et
    après, disons COMPAVT et COMPAPR. On ne peut pas
    utiliser de test de Student, à moins davoir des
    échantillons énormes. Dautre part, le test des
    signes ou de Wilcoxon (cas pairé) nest pas
    adapté.

72
Le test
  • En effet, les variables sont dichotomiques
    (beaucoup dex æquo).
  • On raisonne alors de la manière suivante si la
    consigne na pas deffet, on devrait observer,
    parmi les passants qui changent de comportement,
    autant de changements dans un sens que dans
    lautre, ce quon teste avec un khi² corrigé.
  • Cest le test de McNemar.
  • Si le test est concluant, on peut dire que la
    consigne est efficace. Mais attention si la
    consigne pousse 10 des personnes à changer
    davis, indépendamment de leur comportement
    premier, on trouvera peut-être un khi²
    significatif.

73
la probabilité de changer de comportement si lon
nutilisait pas la poubelle est de 60
la probabilité de changer de comportement si lon
utilisait la poubelle est de 60
pourtant le conseil a un effet sur les résultats
de léchantillon (contre productif). Est-il
significatif?
74
au risque de 2.3, on peut dire que la consigne a
un effet négatif sur les résultats (mais non sur
les passants).
75
Remarques
  • Il ne faut surtout pas contrôler la variable
    COMPAVT (pour avoir par exemple des échantillons
    de même taille), car alors le résultat naurait
    plus le même sens.
  • On contrôlera la variable si lon souhaite savoir
    si le conseil a un effet sur les passants (ici
    non), mais pas pour savoir sil est efficace.

76
Ne pas jeter non plus
  • Homogénéité marginale

77
Idée
  • On reprend lexpérience précédente, mais les
    variables COMPAVT et COMPAPR ont désormais trois
    modalités (poubelle, emporté, autre) selon que
    les passants jettent dans une poubelle, emporte,
    ou laisse par terre le papier.
  • On se pose la même question la consigne a-t-elle
    un effet. Le test de McNemar nest plus
    utilisable car les variables sont nominales mais
    plus dichotomiques. On utilise alors léquivalent
    nominal du test de McNemar le test dhomogénéité
    marginale.

78
les marges permettent de voir lévolution des
comportements. On voit ici que  poubelle 
varie, mais  autre  aussi.
79
le test étudie seulement les changements
il y a un changement significatif sur
léchantillon.
80
Conclusion
  • Le changement est significatif, mais il semble
    quil ne soit pas positif. On observe sur
    léchantillon une augmentation du nombre
     emporté , ce qui pourrait correspondre tout
    simplement à un comportement social pour éviter
    le conflit, le passant jettera le papier beaucoup
    plus loin.
  • Le nombre de papiers finissant à la poubelle près
    de lendroit où il est distribué est diminué.

81
Utilisabilité
  • Test Q de Cochran

82
Principe
  • On construit un site Internet de vente par
    correspondance. Pour savoir si le site est bien
    fait, on demande à 5 personnes de venir tester le
    site. Chaque personne doit réaliser 6 tâches, qui
    ont été sélectionnées de manière à être si le
    site est utilisable de même difficulté.
  • Chaque tâche est une variable. Chaque sujet un
    individu. On cherche si les tâches sont de
    difficultés identiques.
  • Si la réponse était numérique, on utiliserait une
    anova pour plans répétés. En cas de violation des
    conditions dapplications, on utiliserait un test
    de Friedman.

83
Principe
  • Mais ici se pose le problème suivant lordre est
    mal défini, parce que la variable est
    dichotomique. On utilise donc un équivalent de
    lanova pour plans à mesures répétées
    généralisation du test de McNemar Le Q de
    Cochran (sic).

84
échec
tâche numéro 1
réussite
les tâches sont les variables
tâche numéro 6
85
les tâches ne sont pas identiques (risque 2.4)
un sujet est un individu
Q est la variable de décision
le degré de liberté dépend du nombre de variables
(i.e. modalités du facteur)
86
Conclusion
  • Il faut développer la support list.
  • Le développement dun site commercial est très
    coûteux. Il est important quil soit conforme au
    cahier des charges.
  • Lentreprise na pas réussi, pour linstant, à
    rendre les 6 tâches également simples. Elle devra
    améliorer lutilisabilité de son site.
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