Jeux dynamiques et modlisation de la concurrence Marie Laure Allain, Rida Laraki, JeanPierre Ponssar - PowerPoint PPT Presentation

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Jeux dynamiques et modlisation de la concurrence Marie Laure Allain, Rida Laraki, JeanPierre Ponssar

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Introduction : des exemples classiques o l'absence de possibilit d'engagement ... Consiste restreindre, ex ante, le champ des possibles ex post : restreindre ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Jeux dynamiques et modlisation de la concurrence Marie Laure Allain, Rida Laraki, JeanPierre Ponssar


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Jeux dynamiques et modélisation de la
concurrenceMarie Laure Allain, Rida Laraki,
Jean-Pierre Ponssard
  • Séance 2 Le rôle de lengagement
  • 25 février 2004

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Plan de la séance
  • Introduction des exemples classiques où
    labsence de possibilité dengagement est
    nuisible
  • Inefficacités de hold-up
  • Monopole et bien durable
  • Partie I engagement et entrée
  • Aghion et Bolton
  • Fudenberg et Tirole
  • Partie II engagement et concurrence
  • Kreps et Scheinkman
  • Vives

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Introduction
  • Lengagement
  • Consiste à restreindre, ex ante, le champ des
    possibles ex post restreindre son propre
    ensemble de stratégies.
  • Intuition on fait toujours mieux sans
    contrainte quavec une contrainte
  • Et pourtant on peut avoir intérêt à  brûler ses
    vaisseaux .
  • Question liée crédibilité
  • Th. des jeux équilibre sous-jeu parfait
  • Eco engagement devant un tiers (contrat),
    absence de renégociation.

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Exemple 1 inefficacités de hold-up
  • Contexte
  • Spécificité des actifs
  • ex firme et employé avant embauche,
    concurrence aux deux niveaux, après, relation de
    monopole bilatéral car investissements
    spécifiques irrécouvrables, comme réseau de
    client, formation, connaissance des produits
  • spécificité de site ex. de la sidérurgie
    (aciérie et haut-fourneau)
  • gt Les actifs spécifiques valorisent la continuité
    de la relation ils sont perdus en cas de
    rupture de la relation.
  • Hold-up la firme qui investit initialement est
    expropriée dune partie des revenus de son
    investissement.

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Exemple 1 inefficacités de hold-up
  • Exemple simple de hold-up
  • 2 firmes, U en amont (coût c), D en aval
    (investissement spécifique I, revenu R(I)
    croissant concave.
  • Jeu
  • 1) D choisit I
  • 2) production et échange

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Exemple 1 inefficacités de hold-up
  • Etape 2, négociation de Nash, partage en parts
    égales du profit
  • Etape 1 , D choisit I pour maximiser ses profits
    anticipés
  • Optimum de premier rang
  • Donc IltI sous-investissement car le hold-up
    est anticipé.
  • Conclusion les deux firmes pourraient avoir
    intérêt à sengager à ne pas pratiquer de hold-up
    (ex contrat, IV)

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Exemple 2 monopole et bien durable
  • Bien durable
  • Deux périodes D(p)1-p à chaque période
  • Coût de production 0
  • Taux descompte d
  • Profit de location
  • Profit de vente
  • Perte de profit liée à limpossibilité pour le
    monopole de sengager à ne pas baisser son prix
    en deuxième période

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Partie I engagement et entrée
  • Aghion et Bolton
  • Application le cas Mars-HB
  • Fudenberg et Tirole
  • Gelman et Salop (exposé)

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Aghion et Bolton (1987)
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Aghion et Bolton (1987)
  • V vendeur en place, coût marginal de production
    c1/2
  • V entrant potentiel, coût marginal c U0,1
  • A achète au plus une unité, prix de réservation
    1
  • Jeu en deux étapes
  • 1) V propose un contrat à A
  • À lissue de cette étape V décide ou non
    dentrer
  • 2) production et vente
  • Si V est entré, concurrence à la Bertrand entre
    les deux vendeurs PMax1/2,c

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Aghion et Bolton (1987)
  • Sans contrat
  • V entre ssi c1/2 ? proba dentrée ½
  • Espérance de profit de A
  • A naccepte un contrat que sil lui garantit un
    profit supérieur à ¼.
  • Avec contrat dexclusivité de la forme P,Po
  • Avec P prix du bien entre V et A
  • Po dédommagement versé par A à V en cas de
    rupture
  • ? A achète à V ssi PPo P

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Aghion et Bolton (1987)
  • Contrat optimal
  • La proba dentrée avec contrat est Fmax0,P-Po
  • Programme de V Max F.Po(1- F)(P-c)
  • sous contrainte que E?a1/4
  • ? contrat optimal p3/4,Po1/2
  • ? proba dentrée avec ce contrat ¼.
  • Le contrat optimal entre V et A a valeur
    dengagement, il dissuade partiellement lentrée

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Aghion et Bolton (1987)
  • Pourquoi les entreprises en place ne
    choisissent-elles pas dempêcher complètement
    lentrée?
  • Ce serait possible PPo3/4 par exemple,
  • ? jamais entrée.
  • Mais E?v1/4 espérance de profit de V sans
    contrat
  • Alors que E?v avec contrat optimal 1/41/16
  • Donc V préfère signer un contrat qui nempêche
    pas totalement lentrée .

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Aghion et Bolton (1987)
  • Intuition cette barrière à lentrée partielle
    permet aux entreprises en place de détourner une
    partie de la rente de lentrant, ce qui peut être
    avantageux sil est très efficace (clt1/4) mais
    pas sil est seulement un peu plus efficace que
    la firme en place (1/4ltclt1/2).
  • Dans tous les cas, le contrat est sous-optimal en
    termes de surplus social.

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Un exemple de contrat comme barrière à lentrée
Mars - HB
  • Le contexte
  • Marché pertinent glaces en conditionnement
    individuel (esquimaux) en Irlande
  • Avant 1989, HB (filiale d Unilever) leader sur
    le marché 79 des ventes (en quantité).
  • En 1989, Mars (société américaine) tente dentrer
    sur ce marché .

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Un exemple de contrat comme barrière à lentrée
Mars - HB
  • Echec de lentrée de Mars
  • HB fournit aux détaillants gratuitement des
    congélateurs pour le stockage, en exclusivité.
  • Des détaillants stockent les glaces Mars dans les
    congélateurs HB Mars atteint 42 de PDM.
  • HB fait valoir la clause dexclusivité Mars
    retombe à 20 .
  • Mars essaie de fournir ses propres congélateurs,
    mais la surface moyenne de vente des détaillants
    est trop faible pour accueillir deux congélateurs
    échec.
  • Mars dépose une plainte devant les tribunaux
    irlandais, qui donnent raison à HB.
  • 1991 Mars dépose une plainte devant la CE.

17
Un exemple de contrat comme barrière à lentrée
Mars - HB
  • 1998 la Commission conclut à un abus de
    position dominante de HB.
  • Loctroi par HB de congélateurs gratuits crée un
    obstacle à lentrée de concurrents, sur un marché
    où les détaillants ne peuvent pas avoir plusieurs
    congélateurs, ni renoncer à distribuer le produit
    leader du marché.
  • La CE interdit la fourniture gratuite des
    congélateurs.
  • Impact à court terme, réduit le profit des
    détaillants, à LT, améliore la variété des
    produits et donc le surplus des conso.
  • 2003 le TPI confirme la décision de la CE.

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Fudenberg et Tirole (1984)
  • Contexte un monopole en place face à des
    entrants potentiels, peut investir en capital
    avant la phase dentrée.
  • Point de départ idée classique que les firmes
    sont incitées à surinvestir en capital (par ex.
    pour réduire leurs coûts) pour empêcher lentrée
    de concurrents.
  • Mais dans certains cas le surinvestissement
    devient un handicap stratégique
  • effet  fat cat  une fois les concurrents
    entrés, lentreprise en place peut être incitée à
    réagir moins agressivement.
  • Au contraire, effet  lean and hungry look 
    investir peu en première période peut aider
    lentreprise en place à avoir lair agressive.

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Fudenberg et Tirole (1984)
  • Taxonomie des investissements stratégiques
  • Fat cat sur-investissement afin daccommoder
    lentrée en réduisant la concurrence après
    lentrée
  • Puppy dog sous-investissement pour accommoder
    lentrée
  • Lean and hungry look sous-investissement afin
    daccroître la concurrence après lentrée (pour
    empêcher et/ou réagir à lentrée)
  • Top dog sur-investissement pour empêcher et/ou
    réagir à lentrée

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Fudenberg et Tirole (1984)
  • Choix de la stratégie de la firme en place varie
  • Selon que linvestissement rend la firme en place
    /- agressive en cas dentrée
  • Effet  goodwill  linvestissement initial
    rend la firme en place moins agressive après
    lentrée (ex investissement qui donne une
    demande captive à la firme en place)
  • Effet  learning by doing  linvestissement
    initial réduit les coûts de la firme en place et
    la rend plus agressive.
  • Selon la pente des fonctions de réaction du jeu
    de concurrence
  • Concurrence en prix fonction de réaction
    croissante
  • Concurrence en quantités fonction de réaction
    décroissante

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A dans lobjectif daccommoder lentrée D
dans lobjectif de sopposer à lentrée
( deter )
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Fudenberg et Tirole (1984)
  • Exemple 1 publicité et  goodwill 
  • Publicité informative
  • Etape 1 monop en place investit en pub
  • au coût A(K) atteint part K1 de la demande,
    qui lui restera fidèle en période 2
    ( goodwill ).
  • Etape 2 concurrent décide ou non dentrer
  • Sil entre il na accès quà une partie de la
    demande.
  • Hypothèse de marché couvert
  • Pas de discrimination possible en prix entre
    clients captifs ou non.
  • Facteur descompte d.
  • Fonctions de profit concaves, croissantes en prix
    du concurrent

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Fudenberg et Tirole (1984)
  • Goodwill
  • Effet direct de K1 sur le profit de 2 lt0 car
    diminue la taille de la demande
  • Effet indirect de K1 sur le profit de 2 gt0 car
    augmente le prix de 1 à la deuxième étape ( fat
    cat effect )
  • Effet global ça dépend.

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Fudenberg et Tirole (1984)
  • Exemple 2 concurrence en RD
  • Période 1 firme en place investit K1 en capital
    pour diminuer son coût
  • Période 2 2 entre ou non
  • 1 et 2 peuvent faire RD? innovation drastique de
    procédé, coût c, stochastique proba de réussite
  • Gains

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Fudenberg et Tirole (1984)
  • Intuition à K1 donné, la firme en place a un
    gain plus faible à innover en deuxième période
    (gain relatif en terme de coûts plus faible que
    pour 2)
  • Elle a donc intérêt à sous-investir en première
    période pour que 2 anticipe quelle réagira plus
    agressivement en deuxième période
  • Comme K1 ninfluence pas directement le profit de
    2 en deuxième période, si 1 veut empêcher
    lentrée, indifférent
  • Donc effet  lean and hungry look  dans les deux
    cas.

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Partie II engagement et concurrence
  • Kreps et Scheinkman (1983)
  • Vives (1986)

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Kreps et Scheinkman (1983)
  • 2 entreprises produisent un bien homogène
  • Concurrence en prix équilibre de Bertrand
    (1883), profits nuls
  • Mais critique dEdgeworth (1897) Bertrand
    suppose que les entreprises peuvent servir toute
    la demande or elles peuvent avoir des capacités
    de production limitées.
  • Question que devient léquilibre de Bertrand si
    la concurrence en prix est précédée dune étape
    de choix de capacité?
  • Réponse léquilibre de Cournot (1838).

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Kreps et Scheinkman (1983)
  • Version simplifiée
  • Demande D(p)d-p
  • Coût marginal constant ?
  • Jeu en deux étapes
  • 1) choix simultané de K1 et K2, au coût unitaire
    c
  • 2) concurrence en prix avec règle de rationnement
    efficace (par valuation décroissante).
  • Conclusion la première étape du jeu a valeur
    dengagement et permet de réduire la concurrence
    à la deuxième étape des profits nuls de
    Bertrand, on passe aux profits de Cournot.

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Vives (1986)
  • Reprend lidée dune première étape de choix de
    capacité comme engagement à réduire la
    concurrence en deuxième étape
  • Mais engagement partiel technologie de
    production /- flexible permettant de produire
    plus que la capacité, à un coût plus élevé.
  • Résultat continuum déquilibres en fonction de
    la flexibilité, de Bertrand (technologie
    totalement flexible) à Cournot (technologie sans
    aucune flexibilité).
  • Conclusion intérêt à sengager de façon ferme
    et crédible.
  • Remarque la capacité choisie ne diminue pas
    forcément avec le degré de flexibilité, au
    contraire.

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Conclusion
  • Effets stratégiques de lengagement
  • Voir théorie des contrats
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