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THIQUE ET SOINS INFIRMIERS

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Futile du point de vue du patient: acte m dicalement indiqu auquel le patient n'attache pas de valeur; ... point de vue du clinicien: acte auquel le patient attache une valeur, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: THIQUE ET SOINS INFIRMIERS


1
ÉTHIQUE ET SOINS INFIRMIERS
  • Sengager dans la profession infirmière
  • 180 244 M0
  • Automne 2005

2
OBJECTIFS TERMINAUX
  • Identifier des valeurs personnelles, celles de la
    profession et celles du milieu clinique
  • Décrire linfluence des valeurs sur son
    comportement et ses attitudes

3
Suite des objectifs
  • Adopter des attitudes et des comportements
    conformes à ses valeurs personnelles, à celles de
    la profession et celles du milieu clinique
  • Aider le client à clarifier ses propres valeurs

4
suite
  • Démontrer des comportements de respect et
    dacceptation des choix et des droits du client
  • Décrire linfluence de léthique sur la pratique
    des soins infirmiers

5
suite
  • Décrire linfluence des valeurs personnelles et
    professionnelles sur les décisions dordre
    éthique
  • Utiliser un processus de résolution de problème
  • Se conformer aux choix et aux droits des
    individus lors de la solution de dilemme éthique

6
Réflexion
  • Si cétait vous à sa place ?
  • Comme soignante face à un patient très lourd qui
    demande beaucoup de soins ?
  • Que diriez-vous à la famille ?
  • Quest-ce qui serait mieux pour le patient ?
  • Pour la famille ?

7
Notion de futilité
  • Un traitement médical jugé non bénéfique car on
    croit quil noffre à la personne aucun espoir
    raisonnable de guérison ou damélioration
  • La tension qui en découle peut créer des
    situations éthiques difficiles.

8
Notion de futilité (suite)
  • Selon un théoricien de léthique, Taylor
    concentre sur 4 catégories de futilité
  • 1. Non futile présente un avantage pour le
    mieux-être à la fois physique et global
  • 2. Futile non bénéfique pour le mieux-être
    physique ou global

9
Notion de futilité (suite)
  • Futile du point de vue du patient acte
    médicalement indiqué auquel le patient nattache
    pas de valeur
  • Futile du point de vue du clinicien acte auquel
    le patient attache une valeur, mais qui nest pas
    médicalement indiqué (1995).

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Suite de la futilité (suite)
  • DÉTRESSE ÉTHIQUE
  • Les infirmières sont incapables dintervenir face
    à ce qui serait selon elles dans le meilleur
    intérêt du patient et des membres de sa famille.

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Grille danalyse dun problème éthique
  • Information et identification
  • a)Le problème
  • b)Les personnes concernées
  • c)Les composantes éthiques

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Suite de la grille danalyse
  • 2.Clarification et évaluation
  • a) Principes éthiques
  • b)Valeurs / croyances personnelles
  • c) Valeurs / croyances des autres
  • d) Conflits de valeurs / v. professionnelles
  • e) Code de déontologie
  • f) Exigences juridiques

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Suite de la grille danalyse
  • 3. Action et revue
  • Éventail des actions/résultats escomptés

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Quelques notions théoriques
  • Léthique est la science qui considère lagir
    humain sous langle du bien et du mal.
  • Elle sintéresse aux comportements quil est
    souhaitable davoir dans une situation donnée.

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Suite de léthique
  • Léthique tente de répondre à la question
  •  Quest-ce que je dois faire ? 
  • Normalement cest laction  bonne  qui devrait
    être entreprise

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Définition de comportement moral
  • Conduite qui résulte dune pensée critique
    sérieuse visant la manière dont la personne doit
    se conduire envers autrui inclut notamment le
    respect de lautonomie, de la liberté, de la
    justice, de lhonnêteté et de la confidentialité.

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Définition de valeur
  • Croyances personnelles touchant la vérité, la
    beauté ou limportance dune pensée, dun objet
    ou dun comportement
  • À nos valeurs, sajoutent les valeurs liées à
    lexercice de sa profession

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Clarification des valeurs
  • Processus de découverte personnelle grâce auquel
    la personne fait le point sur ses valeurs et sur
    leur classement par priorité.

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Définition de dilemme éthique
  • Si lexamen des données scientifiques ne permet
    pas de résoudre la question
  • Si la question reste difficile à trancher
  • Si la réponse risque davoir des répercussions
    profondes sur plusieurs éléments du point de vue
    humaine.

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La déontologie
  • Code de conduite professionnelle
  • Lensemble des règles qui régissent ses rapports
    avec les patients, le public et les autres
    professionnels
  • Énonce les devoirs et les obligations qui
    orientent nos comportements

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Grille danalyse dun problème éthique
  • Information et identification
  • a)Le problème
  • b)Les personnes concernées
  • c)Les composantes éthiques

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1. Information et identification
  • a)Le problème
  • Divergence de vues entre des professionnels
  • de la santé et la famille du patient au sujet de
    la
  • pertinence des traitements et de ladministration
  • de soins à un patient quon ne sattend pas à
  • voir se rétablir de sa maladie.

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1. Information et identification
  • b) Les personnes touchées par la décision
  • Le patient
  • La famille
  • Le chirurgien et les spécialistes
  • Lorthophoniste
  • Les infirmières

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1. Information et identification
  • c) Les composantes éthiques
  • Le respect du choix de vie du patient et de la
    famille
  • 2) Des divergences de vues entre les
    professionnels de la santé

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1. Information et identification
  • c) Les composantes éthiques
  • 3) Difficulté pour les infirmières à savoir
    comment réagir en cas dincertitude et quoi faire
    face à des patients et aux membres de leur
    famille aux prises avec la détresse.

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Grille danalyse dun problème éthique
  • 2.Clarification et évaluation
  • a) Principes éthiques
  • b)Valeurs / croyances personnelles
  • c) Valeurs / croyances des autres
  • d) Conflits de valeurs / v. professionnelles
  • e) Code de déontologie
  • f) Exigences juridiques
  • g) Attentes sociales

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2. Clarification et évaluation
  • Principes éthiques et déontologiques
  • Autonomie
  • Bienfaisance
  • Fidélité
  • Justice
  • Non-Malfaisance

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Autonomie
  • Désigne lindépendance dune personne. En tant
    que norme morale, elle correspond au respect du
    droit de lautre dadopter une ligne de conduite
    qui lui est propre.
  •  Le client maîtrise son propre destin sur le
    plan de la maladie et des soins de santé 
    (Potter et Perry 2002)

29
Autonomie (suite)
  • Dans les faits, les soignants savent que ce nest
    pas toujours le cas. Les enfants, les personnes
    dans le coma ou atteintes de graves maladies
    mentales figurent parmi les clients qui sont
    incapables de faire des choix éclairés.

30
Autonomie (suite)
  • Si on juge que le patient est incapable de faire
    un choix éclairé, un représentant de la personne
    doit généralement intervenir pour donner son
    consentement.
  • Les soignants doivent veiller au respect de
    lautonomie de la personne

31
Bienfaisance
  • Promouvoir les actes qui sont bénéfiques aux
    clients faire passer lintérêt avant son propre
    intérêt.
  • Linfirmière ne va pas se contenter dappliquer
    les ordonnances médicales, mais elle va
    sefforcer de comprendre les besoins de client et
    agir en conséquence.(Potter et Perry 2002)

32
Bienfaisance (suite)
  • Le principe de bienfaisance correspond aux
    devoirs de la personne, qui doit favoriser le
    bien des autres. Les soignants qui agissent pour
    protéger les intérêts de leurs clients font
    preuve de bienfaisance, dans la mesure où les
    actions viennent favoriser les intérêts du
    client. (Beauchamps et Childress, 1983)

33
Bienfaisance (suite)
  • Dans les faits, certains devoirs ont priorité sur
    dautres.
  • Par exemple, le devoir de respecter lautonomie
    de la personne peut, dans certains cas, passer
    après le devoir de protéger la personne ou les
    autres, quand le client risque de se faire du mal
    ou de nuire à autrui. (Ex. Suicide)

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La justice
  • Léquité dont le personnel doit faire preuve. Le
    terme est souvent employé dans les discussions
    portant sur la répartition équitable des
    ressources qui peut être difficile à appliquer.
  • Par exemple, les candidats en attente dune
    greffe sont nombreux ? A qui va-t-on les
    attribuer ?

35
La justice (suite)
  • Sassurer que les ressources en soins infirmiers
    soient réparties de façon équitable entre tous
    les clients.
  • Correspond au devoir de traiter tous et chacun
    justement et équitablement. (Raws, 1971)

36
La justice (suite)
  • Dans le domaine de la santé, cela suppose que les
    ressources soient réparties de façon équitable (
    comme les services de soins en nursing), sans
    tenir compte de la situation socio-économique.

37
La non-malfaisance
  • Consiste à éviter de faire du tort. Selon
    certains philosophes, ce principe prime sur la
    bienveillance.
  • Parfois, il est préférable déviter de nuire que
    de faire du bien.
  • Ex. chimiothérapie peut prolonger la vie mais
    peut nuire à court terme en raison des effets
    secondaires.

38
La non-malfaisance (suite)
  • Par exemple, dans certaine situation, on peut
    vouloir préférer éviter de nuire. La
    chimiothérapie peut-elle toujours être
    recommandée ?
  • Si le patient a peu de chances de sen sortir,
    est-il préférable déviter quil ressente les
    effets secondaires de la chimiothérapie ?

39
La non-malfaisance (suite)
  • Une nouvelle méthode de transplantation de la
    moelle osseuse peut offrir des chances de
    guérison mais, en même temps, engendrer de
    longues périodes de souffrance.

40
La non-malfaisance (suite)
  • Cet inconvénient doit être envisagé en tenant
    compte des douleurs occasionnées par la maladie
    elle-même ou encore, des souffrances éventuelles
    qui pourraient être causées par dautres
    traitements.

41
La non-malfaisance (suite)
  • La bienveillance revient à sengager à effectuer
    les interventions les moins nuisibles pour le
    client.
  • La norme de bienveillance exige un effort
    constant de la part de linfirmière qui doit
    tenir compte des risques de préjudice, même
    lorsquil est nécessaire de promouvoir la santé.

42
Fidélité
  • Désigne le fait de tenir ses promesses.
    Linfirmière le soutiendra, même sil lui arrive
    de ne pas être daccord avec les décisions quil
    prend.
  • Comprend lobligation de poursuivre les soins
    offerts au client.
  • (Potter et Perry 2002)

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2. Clarification et identification
  • b) Croyances et valeurs personnelles
  • c) Croyances et valeurs des autres
  • d) Conflit des valeurs

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2. Clarification et identification
  • Valeurs professionnelles
  • Altruisme
  • Égalité
  • Esthétique
  • Liberté
  • Dignité humaine
  • Justice
  • Vérité

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Liberté
  • Capacité dexercer un choix
  • Respecte le droit de lindividu de refuser le
    traitement
  • Défend le droit des autres personnes soignantes
    de suggérer des solutions de rechange au plan de
    soins( Potter, p.360)

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Liberté (notion de choix selon lAIIC)
  • Respecter et favoriser lautonomie des personnes
    et les aider à exprimer leurs besoins et leurs
    valeurs
  • 6. Les infirmières doivent respecter les choix
    éclairés des personnes capables de prendre des
    décisions et les laisser agir de façon
    indépendante.

47
Dignité humaine
  • Le PRÉAMBULE de la Déclaration universelle des
    droits de lhomme de 1948 souvre sur la
    constatation que  la reconnaissance de la
    dignité inhérente à tous les membres de la
    famille humaine et de leurs droits égaux et
    inaliénables constitue le fondement de la
    liberté, de la justice et de la paix dans le
    monde. 

48
La dignité du pauvre
  •   Quelque chose est dû à lêtre humain
  • du seul fait quil est humain 
  • (Ricoeur, 1988)

49
La dignité (suite)
  • En Inde, les Lois de Manu, dorigine ancienne,
    déclarent sans ambages
  •  Les enfants, les vieillards, les pauvres et les
    malades doivent être considérés comme les
    seigneurs de latmosphère (Lewis, 1986) 

50
La dignité (suite)
  • La sagesse chinoise met au premier rang la
     capacité de conforter les autres .
  • Le respect des pauvres dans tous les
  • sens du terme, de ceux qui souffrent, est,
  • on le sait, au cur des traditions juive et
  • chrétienne.

51
La dignité (suite)
  • Chez les Grecs, la parole du vieil dipe, aveugle
    et en haillons, pratiquement abandonné, lexprime
    ou ne peut mieux
  •  Cest donc quand je ne suis plus rien, que je
    deviens vraiment un homme. 

52
La dignité (suite)
  • Plus étonnant encore, si cest possible, est le
    respect des morts, illustré dès la nuit des temps
    par les premiers humains, qui ensevelissent leurs
    morts, de surcroÎt selon des rites.

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2. Clarification et identification (suite)
  • e) Codes de déontologie de lAIIC la dignité
  • Démontrer du respect
  • 2. Se montrer sensible aux besoins, aux valeurs
    et aux choix de chaque personne.

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Codes de déontologie de lAIIC La dignité (suite)
  • 3. Reconnaître la vulnérabilité des
  • personnes et se refuser à exploiter les
  • faiblesses de ces dernières dans leur
  • intérêt personnel ou dune manière qui
  • compromette la relation thérapeutique.

55
Codes de déontologie de lAIIC La dignité(suite)
  • 4. Respecter lintimité physique des
  • personnes en faisant preuve de discrétion
  • et en minimisant toute intrusion non
  • sollicitée.

56
Codes de déontologie de lAIIC La dignité (suite)
  • 5. Intervenir si dautres gens ne
  • respectent pas la dignité des personnes
  • dont elles soccupent.

57
Codes de déontologie de lAIIC La dignité (suite)
  • 6. Préconiser lutilisation appropriée
    dinterventions permettant de minimiser les
    procédures non nécessaires et non souhaitées
    susceptibles daccroître la souffrance.

58
Codes de déontologie de lAIIC La dignité (suite)
  • 7. Connaître et respecter les vux exprimés par
    les personnes sur la façon dont celles-ci veulent
    vivre le reste de leur vie.

59
Codes de déontologie de lAIIC La dignité (suite)
  • 8. Revendiquer des conditions sanitaires et
    sociales qui permettent aux personnes de vivre et
    de mourir dans la dignité.

60
Codes de déontologie de lAIIC La dignité (suite)
  • 9. Éviter de faire appel à toute forme de
    punition, de traitement inhabituel ou daction
    inhumaine ou dégradante à lendroit des personnes
    quelles soignent,et éviter de se faire complices
    de ce genre de comportements.

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2. Clarification et identification
  • f) Exigences juridiques
  • Par exemple
  • Charte canadienne des droits et libertés
  •  Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la
  • sécurité de sa personne il ne peut-être porté
  • atteinte à ce droit quen conformité avec les
  • principes de justice fondamentale. 

62
2. Clarification et identification (suite)
  • g) Attentes sociales
  • Valeurs de notre société.face au respect de la
    vie et ce à nimporte quelle condition
  • Insertion des médias dans cette situation éthique

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Résumé de la situation
  • Conformément aux principes
  • dautonomie, de bienfaisance
  • et de valeur de dignité
  •  Les infirmières mettent de lavant et
  • défendent les intérêts de toutes les
  • personnes quelles soignent 

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3. Action et revue
  • Discussion
  • Suggérer aux médecins une rencontre
  • avec les membres de la famille et les
  • autres intervenants dans le soins du
  • patient

65
3. Action et revue (suite)
  • Cette stratégie permet à linfirmière de se
    sentir moins seule et de clarifier le plan de
    soins avec tous les membres de la famille.

66
3. Action et revue (suite)
  • b) Consulter des documents comme Déclaration
    conjointe sur la prévention et le règlement de
    conflits éthiques entre les prestateurs de soins
    de santé et les personnes recevant les soins
    (1999)

67
3. Action et revue
  • c) Être à laffût du  moment daccessibilité 
  • Établir vraiment un contact avec un
  • patient et où les échanges se déroulent
  • sans aucune contrainte.
  • Sans poser aucun jugement

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Action et revue (suite)
  • d) Clarifier les valeurs de la famille
  • Aider la famille à clarifier le sens et
    limportance de ses valeurs et de ses émotions.

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Action et revue (suite)
  • e) Mettre laccent sur le réconfort
  • Toucher
  • Proximité physique accrue
  • Information des patients
  • Humour léger

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Action et revue (suite)
  • f)Utiliser sa position de pouvoir
  • Nouer des liens avec la famille
  • Surveiller sa colère
  • Éviter de juger
  • Encourager le contact avec le patient
  • Sassurer davoir les faits

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Action et revue (suite)
  • Tenir la famille au courant
  • Convoquer une conférence sur le patient
  • Sadresser au comité de bioéthique
  • Participer à un dialogue rationnel

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Priorité des actions
  • Sentretenir avec la famille pour se faire une
    idée de leur détresse et essayer de déterminer
    leurs opinions face à la situation
  • Suggérer une discussion avec la famille et tous
    les intervenants
  • Poursuivre les échanges avec la famille pour
    réussir à dégager les désirs de la famille

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Conclusion
  • Les infirmières sont
  • très au courant des
  • espoirs, des désirs et
  • des émotions des
  • patients et de leurs
  • proches. Elles peuvent
  • et se doivent de
  • défendre leurs patients.

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Références
  • Potter,P., et A.G. Perry ( 2002). Soins
    infirmiers, Laval, Éditions études vivantes,
    vol.1, p. 354 371
  • Blondeau Danielle (1999). Éthique et soins
    infirmiers, Les Presses de lUniversité de
    Montréal.

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Références (suite)
  • Le code de déontologie des infirmières et
    infirmiers de lAssociation des infirmières et
    infirmiers du Canada (AIIC)
  • www.cna-nurses.ca, section déontologie

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Références (suite)
  • Charte canadienne des droits et libertés
  • lois.justice.gc.ca
  • Déclaration universelle des droits de lhomme
  • www.un.org/french/aboutun,
  • cliquer dans documents principaux
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