Rhumatologie - PowerPoint PPT Presentation

1 / 72
About This Presentation
Title:

Rhumatologie

Description:

Rhumatologie Corinne Jerphanion C dric Romand UVP, 2 d cembre 2003 Rappels sur l inflammation D finition et caract ristiques R action de d fense de l ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:973
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 73
Provided by: CED53
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Rhumatologie


1
Rhumatologie
  • Corinne Jerphanion
  • Cédric Romand
  • UVP, 2 décembre 2003

2
Rappels sur linflammation
3
Définition et caractéristiques
  • Réaction de défense de lorganisme
  • 4 signes caractéristiques chaleur, rougeur,
    douleur, gonflement
  • Suite détapes intégrées faisant appel à des
    médiateurs solubles et des cellules effectrices
  • Phénomène utile et limité dans le temps

4
Le déroulement inflammatoire
  • Stade dinitiation
  • Libération de médiateurs
  • Stade vasculaire
  • Modification de la perméabilité et œdème
  • Stade dinfiltration cellulaire
  • Migration des cellules immunitaires et émission
    denzymes lytiques et de radicaux libres oxygénés
  • Stade de reconstruction
  • Cicatrisation par les fibroblastes et la
    sécrétion de matériaux du tissu conjonctif

5
blessure
Relâche de médiateurs chimiques
Adhésion des leucocytes
vasodilatation
Augmentation du débit sanguin dans les
capillaires
Afflux de cellules activées
Augmentation perméabilité vasculaire
Passage deau dans les compartiments
extra-vasculaires oedème
Augmentation de pression hydrostatique dans les
petits vaisseaux
TNF
chaleur
rougeur
gonflement
douleur
fièvre
6
Médicaments anti-inflammatoires
7
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • Effets favorables sur linflammation par
  • Réduisent laugmentation de la perméabilité
    capillaire
  • Inhibent /- les effets des divers médiateurs
    inflammatoires
  • Diminue la migration des polynucléaires et des
    macrophages
  • Effet limité sur les phénomènes tardifs
    nempêche pas la formation du tissu de
    granulation au niveau de la synoviale, qui
    détruit le cartilage et los sous-jacent

8
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • Action par leurs effets sur les prostaglandines,
    notamment sur la série E, synthétisée lors des
    lésions cellulaires
  • Les prostaglandines sont lipides à 20 atomes de
    carbone, synthétisés lors dune inflammation (pas
    de réserve)
  • Les PG sont impliqués dans tous les signes
    cliniques de linflammation
  • Linhibition se fait au niveau de la
    cyclooxygénase (COX)

9
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
Phospholipides membranaires
Indométacine corticoïdes
phospholipases
Ac arachidonique
cyclooxygénases
AINS
PG G2
peroxydase
PG H2
Thromboxane (TX)
Autres PG
10
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • Deux isoformes de COX
  • Action sur lisoforme COX 1 à lorigine des
    nombreux effets indésirables communs aux AINS

11
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • Effets indésirables communs
  • Irritation du tractus gastro-intestinal
  • Inhibition agrégation plaquettaire et trouble de
    lhémostase
  • Phénomène de sensibilisation
  • Néphrotoxiques
  • Contre-indications communes
  • Ulcère gastro-duodénal en évolution
  • Insuffisance rénal et hépatique sévères
  • Grossesse (1er et 3ème semestre) et allaitement
  • Allergie connue aux AINS apparentés

12
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • Interactions majeures
  • Anticoagulants oraux
  • Héparine
  • Ticlopidine (antiagrégant plaquettaire)
  • Sulfamides hypoglycémiants
  • Méthotrexate
  • Uricosuriques
  • Anti-hypertenseurs
  • alcool

13
Les salicylés
  • Analgésique,antipyrétique, anti-inflammatoire et
    uricosique à fortes doses, antiagrégant
    plaquettaire à faible dose
  • Nombreux autres effets indésirables
    respiratoire, acido-basique, hépato-rénal,
    glandes endocrines, fer des GR, tractus digestif
    et neurologique
  • C.I supplémentaires maladies hémorragiques,
    anti-vitamines K et méthotrexate

14
Les pyrazolés
  • Phénylbutazone (butazolidine)
  • Activité anti-inflammatoire plus forte que
    laspirine, mais action analgésique moindre
  • Inducteur des enzymes microsomiales, doù de
    nombreux effets indésirables et une utilisation
    qui ne devrait pas dépasser 15 jours
  • Les plus néphrotoxiques
  • Cytotoxicité sanguine
  • Toxicité cardio-vasculaire
  • Effet tératogène

15
Les indoliques et dérivés
  • Chef de file indométacine (indocid)
  • Indométacine effet sur le SNC (céphalée à
    psychose)
  • Sulindac (arthrocine) ne présente pas
    dinteraction sur la synthèse rénale de
    prostaglandine utilisé chez les insuffisants
    rénaux et les hypertendus

16
Les arylcarboxyliques
  • Ibuprofène (brufen, nureflex), acide
    tiaprofénique (surgam), diclofénac
    (voltarène))
  • meilleure tolérance que les autres pour
    libuprofène et le diclofénac

17
Les anthraniliques ou fénamates
  • Chef de file acide niflumique (nifluril)
  • Activité anti-inflammatoire plus faible
  • Limité à la phase aiguë

Les oxicams
  • Piroxicam (feldène, brexin)
  • Longue ½ vie 1 ou 2 prise(s) pas jour

18
Développement des AINS
  • COX 2 sélectif
  • Effets indésirables identiques mais plus rares
  • nimésulide (Nexen) et rofecoxib (Vioxx)
  • Hépatotoxique (CI)
  • CI enfant

19
Les glucocorticoïdes
  • Action sur les vaisseaux réduction de la
    perméabilité membranaire.
  • Action sur les cellules effet antiprolifératif
    lymphocytes, macrophages, polynucléaires,
    synoviocytes.

20
Les glucocorticoïdes
  • CI
  • certaines viroses (herpès, zona, hépatite)
  • états infectieux ou mycosiques non contrôlés
  • ulcère gastro-duodénal
  • cirrhose
  • goutte
  • état psychotique.
  • ? Pas de CI absolues pour une corticothérapie
    brève.

21
Les glucocorticoïdes
  • PE
  • pas de surveillance particulière pour une
    corticothérapie brève (lt10 jours)
  • possibilité de rebond en cas darrêt brutal dun
    ttt prolongé.
  • régime associé riche en protides, Ca, K
    (adjonction éventuelle) et pauvre en lipides et
    glucides.
  • grossesse, allaitement (passage dans lait
    maternel)

22
Les glucocorticoïdes
  • EI
  • effets sur les métabolismes
  • hydrominéral rétention sodéerétention hydrique
    et chlorures
  • glucidique hyperglycémie
  • lipidique dépôts adipeux, obésité
    facio-tronculaire
  • protéique catabolisme, hyperuricémie
  • ostéoporose
  • troubles digestifs ulcères
  • effet immunodépresseur réveil dinfections
  • troubles psychiques euphorie, excitation

23
Les glucocorticoïdes
  • IM
  • association déconseillée
  • médicaments entraînant des torsades de pointe
    (hypokaliémiants)
  • associations à utiliser avec précautions
  • salicylés
  • anticoagulants (risque hémorragique)
  • antidiabétiques et insuline (? glycémie)
  • inducteurs enzymatiques
  • vaccins vivants atténués (risque de maladie
    généralisée)

24
Cas clinique sciatique
  • Mr B, 55 ans, 75 kg, est hospitalisé pour une
    sciatique hyperalgique droite.
  • Avant son entrée, il était traité par des
    antalgiques et un corticoïde par voie orale
  • Skénan LP 30mg 1 gél matin et soir
  • Actiskénan 20mg 1 cp ttes les 4 heures
  • Solupred 20mg 4 cp / jour
  • Ce ttt a été peu efficace.
  • Son médecin veut éliminer le risque dune hernie
    discale.
  • Ses antécédents sciatique bilatérale, lombalgie
    chronique.

25
Cas clinique lordonnance
  • Solumédrol inj (IV)
  • 120mg/jour les 2 premiers jours,
  • puis 80mg/jour les 2 jours suivants,
  • et 60mg/jour les 2 suivants.
  • Skénan LP gélule 40mg matin et soir.
  • Actiskénan 2Omg cp toutes les 4 heures.
  • Lovenox 4000UI/0,4ml inj (SC) 1 seringue/jour.
  • ( plaquettes OK et clairance créatinine lt
    30ml/mn)
  • Myolastan cp ½ cp le matin et 1 cp le soir.
  • Mopral 20mg gel 1 gél le soir.
  • Forlax 2 sachets le matin.
  • Eductyl suppo 1 le matin en cas de
    constipation.

26
Cas clinique analyses complémentaires
  • Hypoprotéinémie et hypoalbuminémie.
  • Glycémie 6,1 mmol/l gt 5,8 mmol/l
  • ? surveillance de la glycémie capillaire
    jusquà stabilisation.
  • Transaminases ALAT 182UI/l gt 48UI/l.
  • Glutamyl-transpeptidase 76UI/l gt 42UI/l.

27
Cas clinique objectifs thérapeutiques
  • Ttt anti-inflammatoire par un corticoïde.
  • Prise en charge de la douleur.
  • Prévention du risque de thrombose.
  • Prévention des troubles gastriques liées au ttt
    anti-inflammatoire.
  • Prévention de la constipation dûe à la morphine.

28
Cas clinique analyse de lordonnance
  • CI, posologies OK.
  • IM association corticoïde/anticoagulant à
    utiliser avec précautions.
  • Examens à réaliser
  • plaquettes et clairance de la créatinine (pas de
    surveillance de la coagulation) pour le Lovenox.
  • TA, kaliémie, céatininémie, glycémie pour le
    Solumédrol.
  • Utilisation du Lovenox 4000UI dans le cadre
    dun protocole propre à lhôpital.

29
Cas clinique analyse de lordonnance
  • Utilisation du Mopral hors AMM (ce nest pas une
    personne à risque gt 65 ans, ATCD ulcères
    gastro-intestinaux).
  • La corticothérapie peut être à lorigine de
    certaines anomalies hyperglycémie,
    hypoprotéinémie et hypoalbuminémie.
  • remise en question de la corticothérapie ?

30
Un rhumatisme métabolique
  • La goutte

31
Définition
  • Crise aiguë articulaire (arthrite)
  • Due à une précipitation de cristaux durate de
    sodium dans les articulations
  • Causée par une hyperuricémie chronique (conc
    sérique au dessus de laquelle risque de goutte)
  • uricémie gt 420 µmoles/l soit 70 mg/l
  • Risque de goutte important dés 536 ?mol/L
  • ( 90 mg/L)

32
Epidémiologie
  • Lhyperuricémie touche 5 à 15 de la population
  • La goutte ne touche que 0,5 de la population
  • 90 des cas chez les hommes

33
Etiologie
  • Primaire idiopathique (95 des cas)
  • Hyperpurinosynthèse de novo
  • Hypoexcrétion rénale isolée
  • Association des deux
  • Secondaire à une autre pathologie (hémopathies,
    insuffisance rénale, traitement diurétique au
    long cours)

34
Physiologie de lacide urique
  • catabolite final des bases puriques (ac
    nucleiques) Précipite dans les articulations
    au-delà dune certaine limite de concentration
    (faible solubilité). Cristallise et précipite
    plus vite si pH acide

35
Physiopathologie
Hyperuricémie
Dépôt cristaux urate de sodium
Formation de tophus
Libération des cristaux
Activation des mécanismes inflammatoires (phagocyt
oses, libération de cytokines, attraction des
PNN)
36
Diagnostic de la crise de goutte
  • Signes cliniques évocateurs
  • Douleur articulaire atroce (gros orteil)
  • Apparition brutale la nuit
  • Articulation rouge, chaude et gonflée
  • Facteurs déclenchant (excès alimentaire, prise de
    médicaments)
  • Disparition des douleurs spontanément au bout de
    quelques jours (amélioration sous colchicine)
  • Pas de position antalgique
  • Peau violacée luisante en pelures doignon
  • Antécédents personnels et familiaux

37
Diagnostic de la goutte chronique
  • chronicité de la goutte
  • Douleur articulaire entre les crises
    (arthropathie goutteuse)
  • Enraidissement articulaire
  • Apparition de tophus (concrétions nodulaires
    indolores molles puis dures qui s ulcèrent
    facilement en laissant couler une bouillie
    d acide urique)

38
Evolution
  • Arthropathie invalidante
  • Complications de la goutte chronique
  • Lithiase rénale
  • Néphropathie rénale aboutissant à une
    insuffisance rénale chronique
  • ( facteur limitant la survie)

39
Traitement de la crise
  • Le repos
  • au lit et utilisation d un arceau de lit
  • application de chaud/froid (vessie de glace)
  • Le régime
  • alimentation légère (fruits, légumes, hydrate de
    carbones)
  • 2 à 3 litres d eau minérale/jour dont ½ litre
    deau alcaline (Vichy, St-Yorre) pour alcaliniser
    les urines
  • Les médicaments
  • Colchicine (Colchicine Houdé, Colchimax)
  • AINS (indométacine, diclofénac)

40
Traitement de fond
  • Règles hygiéno-diététiques identiques au
    traitement de la crise
  • Traitements médicamenteux
  • Inhibiteur de la formation dacide urique
    Allopurinol (Zyloric)
  • Uricosurique (activateur de lélimination de
    lacide urique) Probenecide (Benemide)
  • Uricase / uricolytiques

41
Les médicaments
  • Colchicine Colchicine Houdé, Colchimax
  • prescrite en 1ère intention
  • aucune action sur le métabolisme de lacide
    urique
  • empêche la formation des cristaux dacide urique
    (blocage microtubules)
  • effet en 10 à 24h
  • disparition de la crise en 3 à 4 jours
  • Prophylaxie goutte chronique
  • Colchimax colchicine poudre d opium pour
    limiter le principal effet indésirable de la
    colchicine (la diarrhée)

42
Les médicaments de la crise
  • Colchicine Colchicine Houdé, Colchimax
  • Posologie
  • 3 mg le 1er jour
  • 2 mg le 2ème jour
  • 1 mg le 3ème jour
  • 1 mg pendant 5 à 10 jours suivant la résolution
    de la crise
  • CI femme enceinte, insuffisance rénale et
    hépatique sévère glaucome angle fermé et
    rétention urinaire pour Colchimax
  • Marge thérapeutique étroite et accumulation
    intoxication potentiellement mortelle

43
Les médicaments de la crise
  • Les AINS indométacine et diclofénac
  • 2ème intention
  • soulagent la douleur et réduisent le gonflement
    et la raideur de l articulation
  • administrés 2 à 3 jours
  • Aspirine non utilisée car interfère avec
    lélimination de l acide urique (acidifie les
    urines)

44
Les médicaments pour la goutte chronique
  • Objectifs diminuer luricémie pour prévenir les
    crises
  • les hypouricemiants nont aucune influence sur la
    crise de goutte. Au contraire, il peuvent même la
    déclencher
  • Installation sous couvert de colchicine
  • Toujours attendre au moins 10 jours après le fin
    dune crise pour débuter le traitement

45
Les médicaments pour la goutte chronique
  • Allopurinol (Zyloric)
  • Inhibiteur formation acide urique (faux substrat
    de la xanthine oxydase)
  • CI femme enceinte, allaitement, enfant
  • peut être administré en cas de lithiase ou IR
  • intolérances rares

46
Les médicaments pour la goutte chronique
  • Uricosuriques Inhibition de la réabsorption
    tubulaire
  • Probénécide (Bénémide)
  • Benzbromarone (Désuric)
  • CI insuffisance rénale, lithiase urique
  • PE diurèse abondante, alcaliniser urines
  • Effet bi-phasique (faibles doses rétention
    dacide urique)

47
Les médicaments pour la goutte chronique
  • Uricolytiques ou uricase
  • Enzyme de dégradation de lacide urique en
    allantoïne
  • Origine microbienne
  • Intra musculaire
  • réservé au milieu hospitalier

48
(No Transcript)
49
Stratégie thérapeutique
50
Cas clinique
  • M. P 59 ans, commercial, présente au lendemain
    dun repas abondant une arthrite aigue au niveau
    de larticulation métatarsophalangienne du gros
    orteil. Il sagit du second accès aigu depuis un
    an. Le patient, dont le père souffre de goutte
    est  bon vivant .Il pèse 90 kg pour 1,70 m.
    Parmi les antécédents de M. P le rhumatologue
    note une hypertension artérielle équilibré par la
    prise quotidienne de 2 gélules dAmlor 5mg. A
    lexamen clinique, il constate au niveau de
    lorteil concerné un gonflement, une rougeur des
    téguments, une élévation de la température
    cutanée ainsi quune douleur vive entraînant une
    impotence fonctionnelle. Le bilan biologique
    montre une leucocytose (12 000/mm3), une vitesse
    de sédimentation à 25 mm la première heure et une
    hyperuricémie de 654 µmol/l (110 mg/l)

51
Ordonnance
  • Colchicine Houdé
  • 1 cp matin, midi et soir le premier jour
  • 1 cp matin et soir les deuxièmes et troisièmes
    jours
  • 1 cp pendant 10 jours
  • Di-Antalvic
  • gél deux ou trois fois par jour. Ne pas dépasser
    6 gélules par jour
  • Amlor 5 mg
  • 1 gél matin et soir QSP 1 mois
  • Repos au lit avec arceau sur larticulation
    atteinte
  • Nouvelle consultation dans deux semaines
  • Bilan biologique à faire NFS, plaquettes, CRP,
    ASAT, ALAT et uricémie

52
Objectifs thérapeutiques
  • Traitement de la goutte aigue par la Colchicine
  • Prise en charge de la douleur de la crise par le
    Di-Antalvic et larceau
  • Prise en charge de lhypertension artérielle par
    Amlor

53
Analyses de lordonnance
  • CI OK
  • Interaction médicamenteuse OK
  • Posologies OK sauf prise de lAmlor en une
    fois le matin et non pas en deux

54
Conseils à prodiguer
  • Si oubli 1 cp de Colchicine Houdé, ne pas prendre
    deux comprimés ensemble risque de surdosage
  • Si diarrhées importante envisager traitement
    symptomatique (Colchimax ou autres
    anti-diarrhéiques)
  • Risque de somnolence avec Di-Antalvic
  • Prévention
  • Régime alimentaire
  • Exercice physique
  • Autosurveillance de la tension artérielle ou
    moins une fois par semaine

55
Un rhumatisme inflammatoire
  • La polyarthrite rhumatoïde

56
La polyarthrite rhumatoïde (1)
  • La plus fréquente des rhumatismes articulaires
    chroniques.
  • Rhumatisme destructeur et déformant, invalidant
    dans un tiers des cas.
  • Sévérité variable dun individu à un autre.

57
Epidémiologie (2)
  • Prévalence entre 0,25 et 0,50 de la population
    adulte.
  • 3 fois sur 4 chez une femme, vers 30 ans ou plus
    souvent à la ménopause.
  • Mais peut sobserver à tous les âges.

58
Etiologie (3)
  • Origine multifactorielle ? conjonction
  • de facteurs génétiques prédisposant,
  • dinfections,
  • de facteurs environnementaux, hormonaux ou
    alimentaires,
  • de stress.
  • Dans 1/3 des cas, suite à un traumatisme physique
    ou psychique.
  • Ou suite à un accouchement.

59
Physiopathologie (4)
  • Prolifération de la membrane synoviale des
    articulations.
  • Destruction des structures articulaires par
    production denzymes protéolytiques et de
    radicaux libres.
  • 2 cytokines pro-inflammatoires délétères
    interleukine 1 et TNF alpha.
  • Anomalies du système immunitaire ? maladie
    auto-immune.

60
Signes cliniques (5)
  • Manifestations articulaires
  • Au début,
  • Douleurs articulaires distales (mains et pieds),
    symétriques, dapparition brutale,
  • Réveils nocturnes et sensation de raideur
    articulaire le matin,
  • Articulations gonflées et tuméfiées.
  • Puis, évolution par poussées
  • Nouvelles articulations touchées (genoux, rachis
    cervical, hanches)
  • Déformations possibles (doigts, poignets)

61
Signes cliniques (6)
  • Manifestations extra-articulaires
  • Altération de létat général,
  • Nodules sous-cutanés,
  • Atteinte cardiaque et pulmonaire,
  • Atteinte oculaire (sclérite),
  • Sécheresse des muqueuses.

62
Examens complémentaires (7)
  • Sur le plan biologique
  • Augmentation de la vitesse de sédimentation et de
    la CRP,
  • Présence du facteur rhumatoïde (pas spécifique de
    la PR).
  • Sur le plan radiologique signes plus tardifs.

63
Prise en charge du traitement (8)
  • 4 aspects
  • linformation du malade,
  • les ttt médicamenteux généraux et locaux,
  • la réadaptation fonctionnelle (kinésithérapeutes,
    ergothérapeutes)
  • le ttt chirurgical dans certains cas.

64
Traitement symptomatique (9)
  • Repos lors des poussées.
  • Association dun antalgique et dun AINS
  • antalgiques tramadol, paracétamol-codéine,
    paracétamol-dextropropoxtphène.
  • AINS à libération prolongée, sensibilité
    variable dun individu à lautre (pb gastriques)
  • Corticothérapie par VO (PR très inflammatoires)
    prednisone , prednisolone.

65
Traitements locaux (10)
  • Orthèses de repos qui immobilisent poignets et
    mains.
  • Infiltrations locales de dérivé cortisonique,
    efficaces mais peu renouvelables.

66
Traitements de fond (11)
DCI Spécialités Formes galéniques
Sels dor Sels dor Sels dor
aurothiopropanol sulfonate de Na Allochrysine solution injectable IM
auranofine Ridauran cp enrobé
Antimalariques Antimalariques Antimalariques
hydroxychloroquine Plaquénil cp enrobé
chloroquine Nivaquine cp enrobé cp sécable solution inj IM
67
Traitement de fond (12)
Sulfasalazine Sulfasalazine Sulfasalazine
sulfasalazine Salazopyrine cp gastro-résistants
Dérivés thiolés Dérivés thiolés Dérivés thiolés
D-pénicillamine Trolovol cp sécable
tiopronine Acadione cp enrobé
Immunosuppresseurs Immunosuppresseurs Immunosuppresseurs
méthotrexate Lédertrexate sol inj IM
Méthotrexate bellon cp sol inj
Novatrex cp
68
Traitements de fond (13)
ciclosporine A Sandimmum capsule sol buvable
Néoral capsule sol buvable
69
Traitements de fond (14)
Traitements Effets indésirables Surveillance
Sels dor Cutanés Stomatites Protéinuriediarrhée protéinurie avant chaque injection NFS, plaquettes chaque mois transaminases,créatinine régulièrement
Antimalariques Oculaires (rétinopathie) Cutanées Digestifs examen ophtalmique (1 fois/an), NFS, plaquettes
70
Traitements de fond (15)
Sulfasalazine Cutanés Digestifs Anémie NFS, plaquettes (tous les mois)
Dérivés thiolés Cutanés stomatites Protéinuriediarrhée Troubles du goût Induction maladie auto-immune -protéinurie -NFS, plaquettes (1 ou 2 fois/mois)
Méthotrexate Pneumopathie Toxicité médullaire Anomalies hépatiques-digestives Stomatites NFS, plaquettes (1 à 2 fois/mois) créatinine,transaminases chaque mois albuminémie
71
Traitements de fond (16)
Ciclosporine A Toxicité rénale Toxicité hépatique-digestive HTA -créatinine -tension artérielle
72
Les nouveaux traitements (17)
  • Le leflunomide (Arava) immunomodulateur
    capable de ralentir la prolifération des
    lymphocytes T activés, impliqués dans le syndrome
    inflammatoire.
  • Les inhibiteurs de la TNF alpha, une cytokine
    pro-inflammatoire sécrétée par les macrophages.
  • 2 molécules letanercept (Enbrel) et
    linfliximab (Remicade).
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com