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D couvrir un th me po tique (fin XIX et XX si cle) * * * * * * * * * * Parmi les uvres projet es dites de quel genre il s'agit ( litt rature po sie, peinture ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pr


1
Découvrir un thème poétique (fin XIX et XX
siècle)
2
Parmi les œuvres projetées dites de quel genre il
s'agit ( littérature poésie, peinture...ect) et
retrouvez le titre et l'auteur de chacune d'elle
parmi la liste suivante Marc Chagall, Paris par
la fenêtre, 1913  Croquis parisiens , Paul
Verlaine Poèmes saturniens, 1866 Calligramme,
Apollinaire  zone  extrait,Apollinaire, Alcools
, 1913  Le remorqueur du Champ-de-Mars ,
Doisneau, Paris, 1943.  Chose vue  , Francis
combes, Au Vert Galant jeté en Seine, 1991  Les
pavés de Paris , Francis combes, Au Vert Galant
jeté en Seine, 1991  Urbanisme , Queneau,
Courir les rues  Marseille  ,Supervielle,
Débarcadères, 1927 La cité radieuse , Le
Corbusier, 1945- 1952 Quel est le thème commun
?
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(No Transcript)
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(No Transcript)
5
Marseille sortie de la mer , avec ses poissons de
roche , ses coquillages et liode , Et ses mâts
en pleine ville qui disputent les passants , Ses
tramways avec leurs pattes de crustacés sont
luisants deau marine , Le beau rendez-vous de
vivants qui lèvent le bras comme pour se partager
le ciel , Et les cafés enfantent sur le trottoir
hommes et femmes de maintenant avec leurs yeux de
phosphore , Leurs verres , leurs tasses , leurs
seaux à glace et leurs alcools , Et cela fait un
bruit de pieds et de chaises frétillantes. Ici le
soleil pense tout haut , cest une grande lumière
qui se mêle à la conversation , Et réjouit la
gorge des femmes comme celle des torrents dans la
montagne , Il prend les nouveaux venus à partie ,
les bouscule un peu dans la rue , Et les pousse
sans un mot du côté des jolies filles . Et la
lune est un singe échappé au baluchon dun
marin Qui vous regarde à travers les barreaux
légers de la nuit .
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(No Transcript)
7
La lune plaquait ses teintes de zinc Par
angles obtus. Des bouts de fumée en forme de
cinq Sortaient drus et noirs des hauts toits
pointus. Le ciel était gris. La bise pleurait
Ainsi qu'un basson. Au loin, un matou
frileux et discret Miaulait d'étrange et grêle
façon. Moi, j'allais, rêvant du divin Platon
Et de Phidias, Et de Salamine et de
Marathon, Sous l'œil clignotant des bleus bec de
gaz.
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(No Transcript)
9
Jai vu ce matin une jolie rue dont jai oublié
le nom Neuve et propre du soleil elle était le
clairon Les directeurs les ouvriers et les belles
sténo-dactylographes Du lundi matin au samedi
soir quatre fois par jour y passent Le matin par
trois fois la sirène y gémit Une cloche rageuse y
aboie vers midi Les inscriptions des enseignes et
des murailles Les plaques les avis à la façon des
perroquets criaillent Jaime la grâce de cette
rue industrielle Située à Paris entre la rue
Aumont-Thiéville et lavenue des Ternes
10
Avec les moyens de la science et de lindustrie
moderne (ou à venir) on pourrait très bien
déplacer les monuments historiques et les foutre
tous ensemble dans le même quartier quon aurait
au préalable rasé comme ça il y aurait côte à
côte la tour Eiffel le Sacré-Coeur
Saint-Honoré-dEylau la Sainte-Chapelle le
Tribunal de Commerce les Deux-Magots Sainte-Clotil
de lOpéra le musée dEnnery et cetera ce qui
éviterait aux touristes de se disperser
inconsidérément dans les rues de la ville
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(No Transcript)
12
(No Transcript)
13
Le thème commun est la ville la ville est un
motif privilégié de la poésie moderne au tournant
du xxe siècle. Cette thématique émerge au moment
de la révolution industrielle qui voit le
développement de lurbanisme. Les expositions
universelles, qui se présentent comme des
vitrines des pays industrialisés, prennent place
dans les villes, Londres dabord puis Paris, et
favorisent la construction de monuments qui
deviendront emblématiques de cette modernité,
comme la tour Eiffel. Le thème de la ville ne
concerne pas seulement la poésie, mais aussi
l'architecture, la peinture et la photographie.
Jacques Dutronc , Il est Cinq heure, Paris
s'éveille
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 On sy promène à travers les mots comme à
travers les rues, il y a des images plein les
vitrines, on rencontre des gens, des autos, des
arbres, parfois des animaux. Une ville cest
comme la poésie. Pour bâtir une ville, il a fallu
des millions de pierres, des tonnes de béton, Et
des kilomètres de fer, il a fallu du temps, le
travail de beaucoup dhommes et de femmes, de la
peine et de la joie. Tout cela est resté caché
dans le béton et dans les pierres. Toute cette
vie, quand on regarde bien, quand on écoute bien,
on la voit, on lentend, la vie des villes. Pour
bâtir un poème, il a fallu ajuster des lettres et
des mots, des sons et des rythmes, il a fallu
combiner les couleurs et les odeurs, et la vie
des gens qui passent, et les autos qui roulent,
et les pigeons qui roucoulent, et les enfants qui
grandissent, il a fallu faire chanter ensemble
les mots qui se taisaient tout seuls. Dans la
ville des poèmes, les boutiques offrent des
paysages fabuleux, les fenêtres regardent de tous
leurs yeux, les voitures bondissent, les néons
clignent de l'œil, les mots jaillissent comme des
tours qui chantent, et les statues font la
causette dun socle à lautre. La poésie court
les rues. Elle nous prend par la main et nous
courons avec elle, les images dansent dans les
vitrines, les affiches saniment, le soir tout
sillumine, et dans la nuit la ville appareille
et nous emmène, comme un grand vaisseau balancé à
travers les espaces où rêvent les
étoiles.  Jacques CharpentreauLa ville en
poésie. Gallimard jeunesse
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Quels sont les 2 poèmes qui traitent de la ville
au quotidien? Quels sont les 2 poèmes qui
traitent de la fantaisie citadine? Quels sont
les 2 poèmes qui font l'éloge de la
modernité? Associez à chacun de ces
groupement, une autre œuvre de la liste.
16
Correction
17
La ville au quotidien
Chose vue 
Le remorqueur du Champ-de-Mars , Doisneau, Paris,
1943.
Francis combes, Au Vert Galant jeté en Seine ,
18
Les pavés de Paris 
Francis combes, Au Vert Galant jeté en Seine
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La fantaisie citadine
Marc Chagall, Paris par la fenêtre,1913
Urbanisme
Avec les moyens de la science et de lindustrie
moderne (ou à venir) on pourrait très bien
déplacer les monuments historiques et les foutre
tous ensemble dans le même quartier quon aurait
au préalable rasé comme ça il y aurait côte à
côte la tour Eiffel le Sacré-Coeur
Saint-Honoré-dEylau la Sainte-Chapelle le
Tribunal de Commerce les Deux-Magots Sainte-Clotil
de lOpéra le musée dEnnery et cetera ce qui
éviterait aux touristes de se disperser
inconsidérément dans les rues de la ville
 courir les rues  , Queneau
20
Marseille  Marseille sortie de la mer , avec ses
poissons de roche , ses coquillages et liode
, Et ses mâts en pleine ville qui disputent les
passants , Ses tramways avec leurs pattes de
crustacés sont luisants deau marine , Le beau
rendez-vous de vivants qui lèvent le bras comme
pour se partager le ciel , Et les cafés enfantent
sur le trottoir hommes et femmes de maintenant
avec leurs yeux de phosphore , Leurs verres ,
leurs tasses , leurs seaux à glace et leurs
alcools , Et cela fait un bruit de pieds et de
chaises frétillantes. Ici le soleil pense tout
haut , cest une grande lumière qui se mêle à la
conversation , Et réjouit la gorge des femmes
comme celle des torrents dans la montagne , Il
prend les nouveaux venus à partie , les bouscule
un peu dans la rue , Et les pousse sans un mot du
côté des jolies filles . Et la lune est un singe
échappé au baluchon dun marin Qui vous regarde à
travers les barreaux légers de la nuit
. Supervielle, Débarcadères ,
21
Croquis parisiens  La lune plaquait ses teintes
de zinc Par angles obtus. Des bouts de
fumée en forme de cinq Sortaient drus et noirs
des hauts toits pointus. Le ciel était gris. La
bise pleurait Ainsi qu'un basson. Au
loin, un matou frileux et discret Miaulait
d'étrange et grêle façon. Moi, j'allais, rêvant
du divin Platon Et de Phidias, Et de
Salamine et de Marathon, Sous l'œil clignotant
des bleus bec de gaz. Paul Verlaine, Poèmes
saturniens
L'éloge de la modernité
zone (extrait) Jai vu ce matin une jolie rue
dont jai oublié le nom Neuve et propre du soleil
elle était le clairon Les directeurs les ouvriers
et les belles sténo-dactylographes Du lundi matin
au samedi soir quatre fois par jour y passent Le
matin par trois fois la sirène y gémit Une cloche
rageuse y aboie vers midi Les inscriptions des
enseignes et des murailles Les plaques les avis à
la façon des perroquets criaillent Jaime la
grâce de cette rue industrielle Située à Paris
entre la rue Aumont-Thiéville et lavenue des
Ternes Apollinaire, Alcools

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Le Corbusier, La cité radieuse
23
Lecture Par groupe les élèves répondent à une
série de questions sur un des 3
groupements Production écrite la ville au
quotidien Écrivez un poème engagé à la manière
de Francis Combes Comme  chose vue . Vous
décrirez un personnage anonyme croisé dans la
ville. Vous choisirez un personnage type de la
vie urbaine moderne. Quelques descriptions
brosseront le décor et le portrait de votre
personnage. Fantaisie citadine Rédigez à la
manière de Queneau ou Supervielle, un poème en
vers libres qui constitue une fantaisie citadine
de la ville de votre choix. Éloge de la
modernité A la manière d'Apollinaire décrivez en
vers libres une rue de votre ville. Commencez par
 j'ai vu ce matin une jolie rue dont j'ai oublié
le nom . vous rédigerez une douzaine de vers
sans ponctuation , en privilégiant les références
aux 5 sens . Production orale (individuelle)
Présenter en 5 minutes une des 2 œuvres suivantes
comme pour un oral HDA La cité radieuse , Le
Corbusier ou Paris par la
fenêtre, Marc Chagall
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