RISQUE DE DENUTRITION CHEZ LES PATIENTS DEMENTS INSTITUTIONNALISES AVEC DES TROUBLES DU COMPORTEMENT A EXPRESSION NEGATIVE. - PowerPoint PPT Presentation

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RISQUE DE DENUTRITION CHEZ LES PATIENTS DEMENTS INSTITUTIONNALISES AVEC DES TROUBLES DU COMPORTEMENT A EXPRESSION NEGATIVE.

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risque de denutrition chez les patients dements institutionnalises avec des troubles du comportement a expression negative. le 05.04.08 sgca olivier wink – PowerPoint PPT presentation

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Title: RISQUE DE DENUTRITION CHEZ LES PATIENTS DEMENTS INSTITUTIONNALISES AVEC DES TROUBLES DU COMPORTEMENT A EXPRESSION NEGATIVE.


1
RISQUE DE DENUTRITION CHEZ LES PATIENTS DEMENTS
INSTITUTIONNALISES AVEC DES TROUBLES DU
COMPORTEMENT A EXPRESSION NEGATIVE.
  • Le 05.04.08
  • SGCA
  • Olivier WINK

2
Daprès  Etude descriptive concernant les
symptômes psychocomportementaux avec une
expression négative, chez 30 résidents déments,
en USLD, au CHG de Vichy, en 2007  le risque de
dénutrition est-il plus élevé chez les déments
les plus apathiques, les plus dépressifs et/ou
les plus anxieux? 
  • le 31.12.07 à Cébazat
  • Mémoire de Capacité Nationale de Gérontologie
  • Olivier WINK

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PLAN DE LEXPOSE
  1. Objectif de létude
  2. Définition de lApathie
  3. Protocole de létude
  4. Résultats de létude
  5. Propositions
  6. Conclusion

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Objectif de létude (1)
  • Attirer lattention sur les SCPD négatifs avec le
    NPI (échelle dévaluation comportementale
    validée).
  • Trois SCPD négatifs sont objectivés par le NPI
  • lapathie
  • la dépression
  • lanxiété.

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Objectif de létude (2)
  • Améliorer la PEC nutritionnelle des patients
    institutionnalisés déments avec des SCPD négatifs
    en confirmant que le risque de dénutrition est
    plus élevé chez eux.

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Définition de lApathie (1)
  • Selon le dictionnaire  Larousse , une personne
    est apathique si elle ne réagit pas, si elle
    parait sans volonté ou sans énergie.
  • Selon le dictionnaire  Le Robert , l'apathie
    correspond à l'incapacité d'être ému ou de
    réagir.
  • Selon MARIN (étude MEGA en 1995), l'apathie est
    un syndrome clinique caractérisé par une
    réduction des comportements intentionnels avec un
    défaut de motivation. Trois types de
    symptômes existent
  • la restriction des activités finalisées
  • la diminution des activités cognitives
    intentionnelles
  • la diminution des aspects émotionnels du
    comportement.

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Définition de lApathie (2)
  • Aux stades débutants à modérés de la démence, le
    SCPD le plus fréquemment rencontré est l'apathie.
  • Plusieurs échelles dévaluation le NPI, la plus
    utilisée dans les enquêtes pharmacologiques.
  • SCPD qui retentit à la fois sur lentourage et
    sur le patient.

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Protocole de létude (1)
  • QUELS PARAMETRES ETUDIES ?
  • 2 types de paramètres nutritionnels
  • poids (clinique)
  • albuminémie (biologique)
  • QUEL BUT ?
  • Comparer la variation moyenne de poids sur 6
    mois concernant les individus les plus
    apathiques, les plus déprimés et les plus anxieux
    avec celle du reste de léchantillon.
  • Idem avec la variation dalbuminémie.

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Protocole de létude (2)
  • OU ?
  • Échantillonnage à partir dune population en
    USLD du CHG de Vichy en 2007 USLD 3 qui
    totalise 40 lits 40 individus potentiels.
  • SELON QUELS CRITERES ?
  • Critères dinclusion
  • démence.
  • gt65 ans.
  • en USLD depuis gt6 mois.
  • Critères de non-inclusion
  • biologiques CRPgt25 mg/ml et GBgt12.000/ml.
  • clinique décompensation organique à lorigine
    dune inflation hydrosodée au cours des 6 mois
    dobservation.
  • Une infection et/ou une inflation hydrosodée
    (très fréquentes) sont susceptibles dinterférer
    avec lalbuminémie et une prise de poids biais
    dinterprétation.

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Protocole de létude (3)
  • Quels documents utilisés ?
  • (pour chaque individu)
  • Le dossier médical.
  • Un questionnaire remis au gériatre avec les 3
    items du NPI concernant les SCPD négatifs 
    lapathie, la dépression et lanxiété. Le produit
    de la Fréquence (0 à 4) par la Gravité (0 à 3)
    définit un score entre 0 et 12.
  • Les individus avec un score maximal, égal à
    12/12, pour un ou plusieurs items, peuvent
    appartenir à 3 groupes  à risques 
  • Celui  des plus apathiques 
  • Celui  des plus déprimés 
  • Celui  des plus anxieux 

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Protocole de létude (4)
  • QUEL TEST STATISTIQUE ?
  • Le test est
  • non paramétrique (caractère normal de la
    distribution non prouvé).
  • permet de comparer les moyennes de 2 groupes non
    appareillés.
  • avec un seuil de signification fixé à 5.
  • Cest le test de  WILCOXON .

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Résultats de létude (1)
  • ECHANTILLON 30 individus sélectionnés (23
    femmes et 7 hommes).
  • 23 individus parmi les 30 sélectionnés
    appartiennent aux 3 groupes !
  • 10 pour  les plus apathiques 
  • 6 pour  les plus dépressifs  8
    individus sont dans 2 voire 3 groupes !
  • 15 pour  les plus anxieux 
  • Age moyen (échantillon) 85 /-6,3 ans.
  • MMS moyen (échantillon) 13,8 /- 4,6 points.
  • 30 déments forment léchantillon (Cf. critères
    dinclusion)
  • 11 DEG (100 avec une maladie dAlzheimer).
  • 14 VASC (démence non dégénérative).
  • 4 MIX (démence à la fois dégénérative et non
    dégénérative).
  • 1 diagnostic non précisé.

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Résultats de létude (2)
  • PEC médicamenteuse (échantillon)
  • 8 avec ACE (donépézil ou galantamine).
  • 4 avec NLP (rispéridone).
  • 10 avec ADP (venlafaxine ou miansérine).
  • PEC paramédicale (échantillon)
  • 15 avec KINE.
  • 4 avec KINE et BENE.
  • 1 avec BENE.
  • 10 sans aide.
  • Quelque soit le groupe (léchantillon, les plus
    apathiques, les plus déprimés ou les plus
    anxieux), 60 des individus ont une aide
    paramédicale.

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Résultats de létude (3)
  • 9 femmes sur 23 ont perdu du poids en 6 mois
    (échantillon).
  • Aucun homme sur 7 a perdu du poids en 6 mois
    (échantillon).

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Résultats de létude (4)
Non significatif GROUPES GROUPES ECHANTILLON
Non significatif Les plus apathiques Les plus anxieux ECHANTILLON
Variation moyenne dalbuminémie (en G/L) sur 6 mois 0,3 /- 1,9 NS -1,2 /- 0,5 NS -0,4 /- 3,1
Médiane et Valeur (Min Max) 0 et (-3,2 3,6) - 0,1 et (-9,1 2) 0 et (-9,3 4,8)
Variation moyenne de poids (en KG) sur 6 mois 3,3 /- 5,7 plt0,05 -2,6 /- 9,1 plt0,05 -0,2 /- 8,1
Médiane et Valeur (Min Max) 0 et (-5 13) 0 et (-20 10) 0 et (-20 13)
N 10 15 30
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Propositions (1)
  • Les plus anxieux ont perdus 2,6 /- 9,1 KG ils
    forment un groupe à risque plus élevé de
    dénutrition parmi les déments en USLD. Ils sont
     les plus fragiles parmi les fragiles .
  • Les plus apathiques ont pris en moyenne 3,3 /-
    5,7 KG. La PEC nutritionnelle a-t-elle été plus
    efficace pour eux?
  • Nous devons améliorer la PEC des plus anxieux.

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Propositions (2)
  • Les résidents en USLD sont
  • polypathologiques
  • dépendants
  • fragiles
  • Tous ont un risque de dénutrition élevé. Ce
    risque est encore plus élevé chez certains les
    plus anxieux dans notre étude.

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Propositions (3)
  • Nous proposons
  • Cibler les patients les plus à risque de
    dénutrition les plus anxieux. Utiliser si
    besoin une échelle validée le NPI (dans le
    cadre de lévaluation gérontologique
    standardisée).
  • Au décours, traiter une cause de dénutrition
    accessible à une thérapeutique spécifique
    dépression, constipation, iatrogénie...
  • Renforcer systématiquement la PEC nutritionnelle

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Propositions (4)
  • Cest à dire (1)
  • Dépister la dénutrition
  • avec lobservation mensuelle du poids et avec le
    dosage semestriel des marqueurs biologiques
    (Albumine, Transthyrétine, Orosomucoide et CRP)
    pour lensemble des résidents de lUSLD.
  • Individuellement, au moindre doute mesurer les
    ingestas journaliers et/ou faire le MNA.

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Propositions (5)
  • Cest à dire (2)
  • L'anticipation est la deuxième étape.
  • La correction des apports nutritionnels, le
    fractionnement des prises alimentaires, la
    modification de la texture, le choix des aliments
    pour lesquels la personne manifeste une appétence
    peuvent réduire une malnutrition.
  • En cas déchec, la prescription de compléments
    alimentaires hypercaloriques et/ou
    hyperprotidiques peut permettre denrayer une
    perte de poids (avec laide dune diététicienne).

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Propositions (6)
  • Autres points importants préserver coût que
    coût lappétit!
  • Privilégier la PEC paramédicale possibilité de
    stimulation cognitive avec KINE et/ou BENEVOLE.
  • La PEC médicale ne pas diminuer lappétit !
  • Prises de TTT en fin de repas.
  • Le moins possible(à réévaluer régulièrement).
  • Eviter les TTT anorexigènes.
  • Respecter les bonnes pratiques gériatriques
  • molécules avec la demi-vie la plus courte
  • molécules avec la marge thérapeutique la plus
    large
  • molécules dont lefficacité a été prouvée
    scientifiquement

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Conclusion (1)
  • Oui, les plus anxieux sont les plus dénutris avec
    une perte de poids moyenne gt2,5 KG en 6 mois.
  • Paradoxalement les plus apathiques ont pris gt3 KG
    en 6 mois.
  • Les plus anxieux et les plus apathiques ont la
    même PEC paramédicale!

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Conclusion (2)
  • En ciblant les plus anxieux PEC plus rapide.
    Gain de temps gt () de chances de succès pour la
    renutrition.
  • Former et sensibiliser les soignants à propos des
    SCPD négatifs ()
  • gt améliorer la qualité de vie des résidents!
  • gt obtenir au final un gain de temps pour les
    soignants! En diminuant le risque de dénutrition
    moins dinfections, moins descarres, moins de
    chutes (chronophages en soins!)

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Conclusion (3)
  • Accepter les limites de la PEC nutritionnelle
    chez les plus grabataires faire preuve
    dobstination sans acharnement!
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