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HORMONES THYROIDIENNES

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HORMONES THYROIDIENNES Cours de formation continue pr sid par Le Professeur N. Ben Rais Pr sent par le Dr R.Ouboukdir Service de M decine Nucl aire – PowerPoint PPT presentation

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Title: HORMONES THYROIDIENNES


1
HORMONES THYROIDIENNES
  • Cours de formation continue présidé par
  • Le Professeur N. Ben Rais
  • Présenté par le Dr R.Ouboukdir
  • Service de Médecine Nucléaire
  • Hôpital Ibn Sina

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plan
  • Introduction
  • Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Effets biologiques
  • Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • Interférences dans les dosages des hormones
    thyroïdiennes
  • Perturbations des dosages thyroïdiens d'origine
    médicamenteuse
  • Place des dosages de T4L et T3L dans le bilan
    thyroïdien fonctionnel
  • Conclusion

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Introduction
  • La production hormonale de la glande thyroïde est
    composée de
  • 80 de la thyroxine (T4) et de 20 de la
    tri-iodothyronine (T3).
  • Dans le sérum lorigine de la T4 est uniquement
    thyroïdienne alors que 80 de la T3 provient de
    la désiodation de la T4 en périphérie.
  • Le dosage de la fraction libre de T4 (T4L) et de
    T3 (T3L) a supplanté celui des hormones totales
    (libres liées) en raison dune meilleure
    sensibilité et spécificité diagnostiques.
  • Le dosage des hormones totales a une place
    limitée en recherche ou en cas dhyperthyroïdie
    très sévère.
  • Pour le dosage des hormones libres, la
    dialyse/RIA est la technique de référence
    actuelle.
  • L'interprétation des bilans hormonaux thyroïdiens
    doit prendre en compte le type et la qualité du
    dosage effectué, les prises médicamenteuses et la
    pathologie sous jacente.

4
Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Structure
  • Biosynthèse
  • Distribution et catabolisme
  • Régulation de la biosynthèse
  • Mécanismes d'action

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Structure des hormones thyroïdiennes 
  • Les hormones thyroïdiennes possèdent une même
    structure organique la thyronine, formée par
    deux noyaux aromatiques reliés par un pont éther.
  • Les hormones se différencient entre elles par le
    nombre et la place variables des atomes d'iode
    quelles portent.

6
Métabolisme des hormones thyroïdiennesStructure
des hormones thyroïdiennes 
tyrosine
Liodation en 3 et 5 de la tyrosine donne la DIT
Liodation en 3 de la tyrosine donne la MIT
3
3
Précurseurs
5
7
Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Structure des hormones thyroïdiennes 

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Métabolisme des hormones thyroïdiennesLa
thyroglobuline
  • a) Structure
  • Il s'agit d'une glycoprotéine.
  • C'est une très grosse molécule dimérique (PM
    660.000) dont le monomère contient 2750
    aminoacides.
  • L'iode se fixe sur les résidus tyrosyls.
  • b) Synthèse
  • La synthèse de la thyroglobuline s'opère par
    assemblage successif d'acides aminés le long des
    ribosomes du réticulum endoplasmique.
  • La captation d'acides aminés par les cellules
    thyroïdiennes est très active.
  • L'adjonction des résidus glucidiques s'opère au
    stade final de la synthèse dans l'appareil de
    GOLGI.
  • L'iodation des tyrosines se situe après
    assemblage de la molécule de thyroglobuline.

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Biosynthèse des hormones thyroïdiennes

Schéma général
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Métabolisme des hormones thyroïdiennesBiosynthèse
des hormones thyroïdiennesCYCLE DE L'IODE
  • Les entrées de l'iode se font surtout par voie
    digestive (apport alimentaire quotidien de 50 à
    100 µg).
  • L'iode est absorbé sous forme d'iodures I- par
    l'intestin grêle.
  • Une absorption pulmonaire de vapeurs d'iode est
    également possible.
  • L'iodure diffuse après absorption dans le plasma
    et les liquides extracellulaires où l'équilibre
    est atteint 4h après l'ingestion.
  • L'épuration plasmatique de l'iodure s'effectue
    par la thyroïde et le rein 

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Métabolisme des hormones thyroïdiennesBiosynthèse
des hormones thyroïdiennesCYCLE DE L'IODE
  • Clairance thyroïdienne  15-20 ml/mn
  • Clairance rénale  30-40ml/mn
  • A un degré moindre, l'iodure peut être fixé par 
    - les glandes salivaires - l'estomac - les
    glandes mammaires - les plexus choroïdes
  • L'élimination s'effectue par les urines et pour
    une faible part dans les féces.
  • L'élimination par le lait peut être importante
    chez la femme.

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Métabolisme des hormones thyroïdiennesBiosynthèse
des hormones thyroïdiennescaptation de liode
  • Sa captation par la cellule thyroïdienne est liée
    au cotransport de sodium pour la traversée de la
    membrane basale et à l'existence de deux types de
    canaux anioniques pour le passage dans la
    colloïde.
  • La captation d'iodure est stimulée par la TSH et
    inhibée par le brome ,des anions comme le
    thiocyanate, SCN- le perchlorate, ClO4- et le
    pertechnectate.
  • Il existe une autorégulation par l'iode lui-même.
  • La captation est d'autant plus forte et plus
    prolongée que la glande est pauvre en iode et
    inversement

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
  • Organification de l'iode
  • La transformation de l'iode minéral apporté par
    l'alimentation puis capté par la thyroïde en iode
    organique immédiatement utilisable pour
    l'hormonosynthèse est sous la dépendance d'une
    peroxydase thyroïdienne
  • 2I ? I2
  • Il s'agit d'une enzyme spécifique liée à la
    membrane qui reconnaît 3 substrats l'iode, la
    thyroglobuline et l'H2O2 qui optimise son
    activité.
  • La TSH accélère la vitesse d'organification de
    l'iode.

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
  • Fixation de l'iode sur les groupes tyrosyl de la
    thyroglobuline
  • L'iode ainsi oxydé peut se lier aux résidus
    tyrosyl de la thyroglobuline (Tg), donnant
    naissance aux précurseurs des hormones
    thyroïdiennes mono-iodo-tyrosine (MIT) et des
    di-iodo-tyrosine (DIT).
  • Liodation de la Tg se fait au pôle apical, dans
    la substance colloïde.

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
  • Couplage-Stockage
  • Un résidu de MIT et un résidu de DIT se combinent
    pour former la T3, et deux résidus de DIT pour
    former la T4 ou thyroxine,
  • La thyroperoxydase intervient également dans le
    couplage des précurseurs.
  • La thyroglobuline porteuse d'hormones
    thyroïdiennes est alors stockée dans la cavité
    colloïde (réserves thyroïdiennes en hormones pour
    environ deux mois,permettant de pallier aux
    variations des apports)

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
  • Libération
  • la thyroglobuline passe dans la cellule
    épithéliale par microendocytose , hydrolysée par
    des enzymes protéolytiques libérant ainsi les
    hormones thyroïdiennes T3 et T4 qui sont ensuite
    sécrétées dans le plasma.
  • La MIT et la DIT, ainsi libérées par hydrolyse de
    la thyroglobuline sont en grande partie désiodées
    dans la cellule épithéliale et l'iodure est
    récupéré pour une nouvelle synthèse hormonale.
  • Une partie de la T3 libérée par les thyrocytes
    provient de la transformation de T4 en T3 sous
    l'influence de la 5'-désiodase.

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Distribution et catabolisme
  • La T4 et la T3 circulent dans le sang sous deux
    formes en équilibre lune libre et lautre liée
    à des protéines de transport.
  • Chez un sujet euthyroïdien, seulement 0,02 de
    la T4 est libre, le reste est lié
  • 75-80 à la thyroxine binding globulin (TBG),
  • 15-20 à la préalbumine ou transthyrétine (TTR)
  • 5-10 à lalbumine.
  • De même seulement 0,3 de la T3 est libre, le
    reste est lié
  • 75-80 à la TBG,
  • moins de 10 à la TTR et
  • environ 10 à lalbumine

18
Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Distribution et catabolisme
  • La totalité de la T4 circulante provient de la
    production thyroïdienne, tandis que la plus
    grande partie de la T3 est issue de la conversion
    périphérique de T4 en T3

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Distribution et catabolisme
  • La désiodation périphérique est le fait denzymes
    la 5 désiodase qui permet la conversion de T4
    en T3 et dont il existe deux types.
  • La 5 désiodase de type 1, retrouvée dans le
    foie, le rein, la thyroïde et de nombreux autres
    tissus périphériques, est fortement modulée par
    l'état nutritionnel.
  • La 5 désiodase de type 2 est présente dans le
    système nerveux central, l'hypophyse et la
    thyroïde. Son activité est majorée en cas
    d'hypothyroïdie de façon à couvrir les besoins du
    système nerveux central en hormones actives.

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Distribution et catabolisme
  • la 5 désiodase transforme la T4 en T3 reverse,
    inactive.
  • La dégradation des HT se fait au niveau du foie
    et du rein par diverses voies
  • conjugaison (puis excrétion biliaire),
  • désamination et décarboxylation de la chaîne
    latérale alanine,
  • désiodation périphérique, ...

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Régulation de la biosynthèse
  • l'axe thyréotrope.
  • l'autorégulation thyroïdienne.

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Régulation de la biosynthèse
  • l'axe thyréotrope.
  • La TSH agit à différents niveaux
  • elle contrôle et stimule les différentes étapes
    de lhormono-synthèse
  • capture de l'iode,
  • iodation de la thyroglobuline,
  • pinocytose,
  • hydrolyse de la thyroglobuline
  • et sécrétion hormonale
  • elle entretient le phénotype des thyrocytes en
    régulant l'expression et la synthèse de
    thyroglobuline, des pompes à iodures et de la
    thyroperoxydase
  • enfin, la TSH est un facteur de croissance pour
    la thyroïde.

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Régulation de la biosynthèse
  • Lautorégulation thyroïdienne correspond à des
    mécanismes transitoires permettant
  • un blocage de liodation et de la sécrétion en
    cas d'excès d'iode (effet Wollf-Chaikoff)
  • une plus grande sensibilité des thyrocytes à
    l'action de la TSH en cas de carence en iode.
  • - Enfin, la captation diode est d'autant plus
    forte et plus prolongée que la glande est pauvre
    en iode et
  • Inversement

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Mécanismes d'action
  • Après passage transmembranaire, (et
    éventuellement conversion deT4 en T3), les
    hormones thyroïdiennes vont agir à différents
    niveaux
  • - sites dactions nucléaires
  • La T3 se lie à un récepteur cytosolique
    nucléotrope le complexe entre dans le noyau et
    participe à la régulation de l'expression génique
  • - sites d'actions extra nucléaires

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Métabolisme des hormones thyroïdiennes
  • Mécanismes d'action
  • La T3 exerce des actions membranaires avec un
    effet facilitateur du métabolisme cellulaire
    (potentialisation des récepteurs adrénergiques et
    des pompes ioniques, facilitation du passage de
    substrat énergétiques tels que le glucose et les
    acides aminés).
  • Elle exerce également des effets au niveau de la
    mitochondrie avec augmentation de la calorigénèse
    et de la VO2.

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Effets biologiques
Croissance et développement du squelette Pendant
la période foetale, les hormones thyroïdiennes ne
sont pas nécessaires à la croissance mais à
la différenciation et à la maturation osseuse,
leur absence saccompagnant dun retard
dapparition des centres d'ossification
épiphysaires (aspect dysgénésique). Durant la
période postnatale, les HT deviennent
indispensables à la croissance et continuent de
contrôler la maturation et la différenciation
osseuses.
27
Effets biologiques
  • Croissance et développement du squelette
  • Les HT agissent en synergie avec l'hormone de
    croissance (GH).
  • la GH favorise la chondrogénèse et la
    croissance du cartilage, tandis que les hormones
    thyroïdiennes permettent la maturation et l
    ossification du cartilage.
  • En outre, elles favorisent la sécrétion de GH et
    potentialise les effets de lIGF-1.
  • L'hypothyroïdie durant l'enfance aboutit à un
    nanisme dysharmonieux.
  • Chez l'adulte l'hyperthyroïdie saccompagnant
    d'un risque d'ostéoporose.

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Effets biologiques
  • Sur le système nerveux central
  • leur rôle est primordial en particulier durant
    les premiers mois de vie.
  • Elle participe aux mécanismes de maturation et de
    mise en place des connexions neuronale ainsi qu'à
    la myélinisation.
  • Une carence durant cette période s'accompagne
    d'un retard mental pouvant être sévère
    (crétinisme).
  • L'excès d'hormones thyroïdiennes est également
    délétère, la différenciation étant accélérée au
    détriment de la prolifération neuronale.

29
Effets biologiques
  • Sur le système nerveux central
  • Chez l'adulte, les hormones thyroïdiennes
    participent également au fonctionnement du
    système nerveux central,
  • hypothyroïdie pouvant s'accompagner d'un
    ralentissement et de somnolence, l'hyperthyroïdie
    étant caractérisée par une excitabilité et une
    irritabilité.

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Effets biologiques
  • Effets métaboliques
  • Métabolisme basal
  • Les hormones thyroïdiennes augmentent la
    thermogenèse obligatoire et la VO2.
  • Métabolisme glucidique
  • Les hormones thyroïdiennes sont hyperglycémiantes
  • (majorent l'absorption intestinale des
    glucides et favorisent la
  • production
    hépatique de glucose )
  • Métabolisme lipidique
  • Les HT augmentent la synthèse de cholestérol
    mais également sa dégradation hépatique
  • En somme elles diminuent le taux du cholestérol

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Effets biologiques
  • Effets métaboliques
  • Métabolisme protéique
  • Les hormones thyroïdiennes augmentent la synthèse
    protéique mais ont également un effet
    catabolisant, qui devient prépondérant à doses
    supra physiologiques.
  • Métabolisme hydro minéral
  • Les hormones thyroïdiennes augmentent la
    filtration glomérulaire et le débit sanguin
    rénal.
  • L'hypothyroïdie s'accompagne ainsi doedème.

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Effets biologiques
  • Effets tissulaires
  • Au niveau cardiaque, les HT exercent un effet
    chronotrope positif et inotrope positif.
  • Au niveau musculaire, les HT contrôlent la
    contraction et le métabolisme de la créatine.
  • La carence en HT saccompagne dune augmentation
    de volume des muscles squelettiques (infiltrés
    par des substances mucoïdes).
  • Lhyperthyroïdie saccompagne dune
    hyperexcitabilité musculaire et dune amyotrophie
    dans les formes sévères.
  • (temps de demi relaxation (lt220 ms dans
    l'hyperthyroïdie et gt 400 ms en cas
    d'hypothyroïdie)
  • Sur le tube digestif, les hormones thyroïdiennes
    favorisent le transit.
  • Les HT participent à la régulation de
    l'hématopoïèse et du métabolisme du fer,
    lhypothyroïdie saccompagnant dune anémie.

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Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Principes de base
  • 1-Dosages avec un excès de réactif  méthodes
    immunométriques ou méthodes directes
  • La totalité de l'antigène à doser se lie à
    l'anticorps fixé. Il est ensuite révélé par un
    anticorps marqué.
  • On mesure la fraction liée qui augmente avec la
    concentration en antigène à doser

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Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Principes de base
  • Dosages avec réactif limitant  méthodes par
    compétition ou méthodes indirectes
  • L'antigène à doser entre en compétition avec
    l'antigène marqué pour la liaison à l'anticorps 
    la totalité des sites anticorps disponibles est
    liée. On mesure la fraction liée qui diminue
    exponentiellement avec la concentration en Ag à
    doser.

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Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
Les enzymes les plus utilisées sont les
phosphatases alcalines , glucose oxydase ,
glucose 6 phosphate déshydrogénase L'enzyme
(marqueur) est couplée à l'antigène (ou haptène)
ou à l'anticorps. Ce couplage doit
préserver  le site actif de l'enzyme le site
de liaison Ag ou Ac
présente lavantage de ne pas mettre en contact
direct le ligand avec le sérum. Elle est, de ce
fait, en principe à labri des interférences dues
à des anomalies des protéines de transport ou à
des anticorps anti-hormones thyroïdiennes
Une seule incubation met en contact le sérum, le
ligand et lanticorps Lanalogue dhormone entre
en compétition avec les hormones libres pour un
nombre limité de sites de liaison de lanticorps.
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Principes de base
  • Les différents types de marquage

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Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Principes de base
  • Les traceurs radioactifs - Dosages RIA
  • Actuellement, le marqueur radioactif le plus
    utilisé en immuno-analyse est l'Iode 125.
  • En effet, ses caractéristiques physiques de
    période (60 jours) et de rayonnement (gamma de 35
    keV) en font l'isotope de choix utilisation des
    trousses pendant 4 à 8 semaines selon la vitesse
    de radiolyse du traceur (c'est-à-dire la rupture
    de la liaison entre l'anticorps ou l'antigène et
    l'Iode 125),
  • rayonnement gamma donc détectable dans des
    compteurs à scintillation, mais d'énergie trop
    faible pour entraîner une irradiation externe du
    personnel.
  • Les dosages RIA sont effectués par des méthodes
    manuelles ou semi-automatiques, rarement
    entièrement automatisées.

37
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
Les détecteurs sont composés dun scintillateur
solide INa photomultiplicateur. Les compteurs
les plus utilisés sont de type multi puits,c.à.d
composés de plusieurs sondes gamma .
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Principes de base
  • Les traceurs radioactifs - Dosages RIA
  • Détection du
    signal

La majorité de lénergie du photon gamma est
déposé au niveau du cristal
Photon gamma de 35kev
Photon lumineux de 3ev
38
PRÉCISION ET RENDEMENT DE COMPTAGE
  • il y a un certain nombre de photon gamma qui ne
    provoquent pas une impulsion électrique ou qui en
    provoquent une impulsion plus faible
  • (cas des photons diffusés Compton qui seront
    éliminés du comptage par lanalyse
    spectrométrique qui ne retienne que les
    impulsions dont lamplitude dépasse une valeur
    seuil exploitant la propriété des photons
    diffusés dont lénergie est toujours inférieure à
    celle du photon incident).
  • donc il ny a pas déquivalence absolue entre
    coups par minute (cpm) et désintégrations par
    minute (dpm).
  • Pour connaître l'équivalence entre cpm et dpm, il
    faut faire un étalonnage de l'appareil.
  • Le rendement de comptage sera le rapport cpm/dpm.

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PRÉCISION ET RENDEMENT DE COMPTAGE
  • Lerreur relative est inversement proportionnelle
    au racine carrée du nombre dévénement.
  • Le nombre dévénement est proportionnel au temps
    de comptage.
  • Donc lerreur relative est inversement
    proportionnelle au racine carrée du temps
  • L'erreur relative diminue comme la racine carrée
    du temps de mesure.
  • Pour diminuer cette erreur d'un facteur 2, il
    faut donc compter pendant un temps 4 fois plus
    long.

40
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones totales
  • La T4T et la T3T sont en général dosées dans le
    sérum à laide dimmunodosages compétitifs
    utilisant des marqueurs isotopiques, enzymatiques
    ou luminescents et des anticorps polyclonaux ou
    monoclonaux.
  • Le 8-aniline-naphtalène-sulfonique acide (ANS) ou
    les salicylates sont utilisés pour dissocier les
    hormones thyroïdiennes des protéines de liaison.

41
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones totales
  • Un biais négatif, suite à une dissociation
    incomplète, peut apparaître quand la
    concentration protéique est élevée.
  • Les anticorps anti-T4 ou anti-T3 peuvent fausser
    le résultat
  • respectivement de T4T ou T3T, vers le haut ou
    vers le bas en fonction de la spécificité de la
    méthode de séparation employée dans le dosage.
  • Lhormonémie totale présente linconvénient de
    dépendre de la concentration en protéines
    vectrices et de la liaison des hormones à ces
    protéines.

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Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones totales
  • Le dosage des hormones totales reste précieux
    pour suivre lefficacité du traitement dune
    hyperthyroïdie très sévère.
  • En effet, dans cette situation, pendant plusieurs
    semaines la TSH peut rester abaissée et la
    concentration de T4L et T3L est supérieure à
    celle du dernier point de la gamme étalon.
  • La dilution du sérum ne permet pas dobtenir la
    concentration réelle en hormones libres.
  • Seule la quantification des hormones totales
    permet de suivre la baisse de la concentration
    des hormones thyroïdiennes et lefficacité du
    traitement jusquà ce que lhormonémie libre
    devienne mesurable.

43
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones libres
  • Étape pré analytique
  • La T4L et la T3L sont en général dosées dans le
    sérum. Le résultat nest pas influencé par une
    hémolyse modérée.
  • La nature de lanticoagulant utilisé pour
    lobtention dun plasma doit être préalablement
    validée pour chaque méthode de dosage.
  • Le sérum est stable 8 jours à 4 C et doit être
    congelé à 20 C au-delà .
  • Cependant chez les patients traités à lhéparine
    le sérum ne sera pas conservé plus de 24 heures à
    4 C.

44
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones libres
  • Méthodes de référence
  • Ces méthodes nécessitent la séparation physique
    de lhormone libre par dialyse à léquilibre ou
    ultrafiltration.
  • Dans le dialysat ou lultrafiltrat, la T4 ou la
    T3 est dosée directement par une méthode
    radio-immunologique (RIA) très sensible

45
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones libres
  • Méthodes de référence
  • Dosage faisant appel à une séparation physique.
  • Les dosages de T4 libre qui isolent les hormones
    libres de celles liées avant un dosage
    immunologique sensible sont standardisés par
    lutilisation de solutions de T4 préparées par
    gravimétrie.
  • La séparation physique des hormones libres de
    celles liées est accomplie, soit avec une
    membrane semi -perméable qui utilise une chambre
    de dialyse selon une technique dultrafiltration,
    soit avec une colonne de résine dadsorption
    Sephadex.
  • Une méthode extrêmement sensible de dosage de T4
    par RIA est nécessaire pour mesurer les
    concentrations picomolaires de T4 libre dans les
    dialysats ou la fraction libre isolée,

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Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones libres
  • Immunodosages de routine
  • ces méthodes ont en commun une réaction directe
    du sérum avec un anticorps monoclonal ou
    polyclonal anti-hormone. Cet anticorps séquestre
    une fraction de lhormone.
  • Ces techniques de dosage mettent en jeu un ligand
    qui entre en compétition avec lhormone pour la
    fixation sur les sites anticorps.
  • Un marqueur radioactif (RIA), enzymatique (EIA)
    ou luminescent (LIA) est fixé sur le ligand ou
    lanticorps.
  • Elles se différencient par la façon de quantifier
    loccupation des sites anticorps.

47
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones libres
  • Immunodosages de routine
  • Dosages en deux étapes
  • Dans une première étape dincubation, ces
    méthodes utilisent un anticorps anti-hormone avec
    une affinité élevée (gt 10exp11 mol/L) lié à un
    support solide (tube,particules ou Sephadex
    ultrafin) pour séquestrer une petite proportion
    dhormone totale dun échantillon de sérum dilué.
  • Après une courte période dincubation, les
    éléments non liés sont éliminés avant la deuxième
    étape dans laquelle une quantité suffisante
    dhormone marquée est ajoutée pour se lier aux
    sites inoccupés de lanticorps.
  • Après lavage, la quantité dhormone marquée liée
    à lanticorps fixé à la phase solide est
    quantifiée grâce à des standards gravimétriques
    ou de calibrateurs qui ont des valeurs dhormones
    libres définies par une méthode de référence

48
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones libres
  • Immunodosages de routine
  • Dosages en une étape
  • Une seule incubation met en contact le sérum, le
    ligand et lanticorps.
  • Pour assurer la validité de ces dosages, le
    ligand doit conserver sa réactivité vis-à-vis de
    lanticorps sans interagir avec les protéines de
    liaison.
  • Ce ligand peut dune façon générale être
    considéré comme un analogue de lhormone avec
    laquelle il doit conserver une certaine parenté
    structurale.
  • Le marqueur est porté soit par le ligand, soit
    par lanticorps.

49
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones libres
  • Immunodosages de routine
  • Dosages en une étape
  • Méthodes par analogues dhormones (ligand)
    marqués
  • La validité physico-chimique des méthodes en une
    étape par analogues marqués dhormones était
    dépendante du développement dun analogue
    possédant une structure moléculaire totalement
    non réactive avec les protéines sériques, mais
    pouvant se lier aux sites inoccupés de
    lanticorps anti-hormone.
  • lanalogue, qui est chimiquement associé à un
    signal tel quun isotope ou une enzyme, peut
    entrer en compétition avec les hormones libres
    pour un nombre limité de sites de liaison de
    lanticorps
  • Cependant, il a été établi que leur exactitude
    diagnostique était faible en présence de
    concentrations anormales dalbumine,
    concentrations élevées dacides gras libres ou
    d'auto-anticorps anti-hormones thyroïdiennes.

50
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones libres
  • Immunodosages de routine
  • Dosages en une étape
  • Méthodes par anticorps marqués
  • Cette méthode repose lutilisation en phase
    solide de complexes hormone/protéine non marqués
    (ligand) ne réagissant pas de manière
    significative avec les protéines sériques, pour
    quantifier les sites de liaison inoccupés de
    lanticorps anti-hormone dans la phase liquide.
  • les différences physico-chimiques dues à la
    liaison danalogues au support solide
    saccompagnent de différences cinétiques qui
    résultent en une diminution de laffinité des
    analogues pour les protéines liantes endogènes et
    ainsi en un dosage de lhormone libre plus fiable.

51
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones libres
  • Méthodes par calcul de lindex dhormone libre
    IT4L et IT3L
  • Les méthodes dindex sont des estimations des
    hormones libres qui exigent deux dosages séparés
  • un dosage des hormones totales (T4T ou T3T)
  • et une évaluation de la concentration des
    protéines de liaison des hormones thyroïdiennes
  • utilisant un test immunologique pour la TBG, ou
    un test dadsorption de la T4 ou de la T3
    appelé rapport de liaison des hormones
    thyroïdiennes (THBR pour thyroid hormone binding
    ratio).

52
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones libres
  • Index qui utilisent un ratio de liaison des
    hormones thyroïdiennes (THBR) ou test de capture
    (ou de transfert).
  • Les tests dadsorption
  • Les tests classiques dadsorption ajoutent une
    trace de T3 ou de T4 radio-marquée à
    léchantillon et permettent à lhormone marquée
    de se répartir entre les protéines de liaison de
    la thyroxine exactement de la même manière que
    les hormones endogènes .
  • Comme seulement une trace de T3 ou de T4 marquée
    est utilisée, léquilibre initial est à peine
    modifié.
  • La distribution du traceur dépend de la
    saturation des protéines liantes.

Laddition dun liant secondaire ou adsorbant
(résine déchangeuse danions, talc, éponge de
polyuréthane, charbon de bois, ou des billes
enrobées, etc.) conduit à une redistribution du
traceur de T3 ou de T4 dans un nouvel équilibre
qui inclut alors le liant. La quantité de
traceur séquestrée par ladsorbant dépend de la
saturation des protéines liantes elle est
proportionnelle au degré de saturation des
protéines liantes. La fixation du traceur par
ladsorbant mime un dosage indirect de TBG.
Pour une concentration de TBG basse, les sites de
liaison de la TBG sont fortement saturés en T4 de
telle sorte quune plus petite quantité de T3
traceur se liera à la TBG et davantage capté par
ladsorbant. Inversement, quand la concentration
de TBG est élevée, sa saturation de T4 est
faible. Plus de traceurs occupent alors des sites
inoccupés de la TBG, et moins se fixent à
ladsorbant.
53
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones libres
  • Index qui utilisent un ratio de liaison des
    hormones thyroïdiennes (THBR) ou test de capture
    (ou de transfert).
  • Les tests dadsorption

Adsorber le lié
Adsorber le libre
54
Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes
  • TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
  • Dosages des hormones libres
  • Immunodosages de routine
  • Performances techniques
  • Pour la T4L la limite de détection est lt 2
    pmol/L
  • Pour la T3L la limite de détection est lt 0,5
    pmol/L
  • Ces valeurs sont suffisantes pour lutilisation
    clinique de ces dosages.
  • Le domaine de mesure peut être compris entre
  • 60 et 130 pmol/L pour la T4L.
  • 0,5 -40 pmol/L pour la T3L.
  • Avec les immunodosages de routine, si le
    résultat de T4L ou T3L obtenu est au-delà du
    dernier étalon de la gamme détalonnage, un
    résultat exact ne pourra pas être obtenu par
    dilution.
  • En effet, léquilibre initial entre hormone liée
    et hormone libre tend à se rétablir après
    dilution dans un tampon inerte.

55
Interférences dans les dosages des hormones
thyroïdiennes
  • La mesure des concentrations dhormones libres
    est soumise à linfluence de facteurs
    susceptibles de modifier léquilibre libre - lié
  • dilution,
  • pH,
  • force ionique,
  • nature du tampon
  • et température (le dosage doit être fait à 37
    C).
  • Des inhibiteurs de liaison (ou compétiteurs)
    peuvent éventuellement entrer en compétition avec
    les hormones thyroïdiennes pour la liaison aux
    protéines de transport.
  • Parmi ces inhibiteurs figurent des médicaments
    tels que le furosémide, les salicylates et des
    anti-inflammatoires non stéroïdiens (diclofénac,
    fenclofénac).

56
Interférences dans les dosages des hormones
thyroïdiennes
  • Réactions croisées réactivité hétéro-spécifique
  • Les problèmes de réactivité hétéro-spécifique
    résultent de lincapacité de lanticorps de faire
    la différence entre lanalyte et une molécule
    structurellement apparentée.
  • Linterférence de lacide tri-iodo-thyro-acétique
    dans le dosage de T3L est fréquente et peut
    constituer un piège dans la mesure où cette prise
    médicamenteuse nest pas toujours connue du
    médecin.
  • Certains dosages de T3L peuvent croiser avec des
    antiinflammatoires non stéroïdiens.

57
Interférences dans les dosages des hormones
thyroïdiennes
  • Influence de la Grossesse
  • Laugmentation de la TBG sérique et les
    concentrations basses de lalbumine pendant la
    grossesse, provoquent des variations de dosage de
    T4L largement dépendantes de la méthode employée.
  • Les méthodes dépendantes de lalbumine peuvent
    produire des valeurs de T4L basses chez jusquà
    50 pour cent des patients et être inadéquates
    pour évaluer létat thyroïdien pendant la
    grossesse à cause du biais négatif dû à la
    diminution progressive de la concentration de
    lalbumine sérique au troisième trimestre .
  • Inversement, les méthodes telles que la dialyse
    au moyen dun radio-isotope ont tendance à
    montrer un biais positif

58
Interférences dans les dosages des hormones
thyroïdiennes
  • Enfants prématurés
  • Un taux de thyroxine bas sans élévation de la TSH
    est souvent rencontré chez les enfants prématurés
    de moins de 28 semaines de gestation .
  • il est possible que les différences entre
    méthodes de dosage de T4L risquent de
    compromettre la fiabilité de la détection
    dhypothyroxinémie chez le prématuré.

59
Interférences dans les dosages des hormones
thyroïdiennes
  • Anomalies génétiques des protéines porteuses
  • Les anomalies qualitatives des protéines de
    transport peuvent concerner la TBG ou la
    transthyrétine
  • Le variant de lalbumine responsable de La
    dysalbuminémie familiale hyperthyroxinémique
    (FDH) se caractérise par la présence dans le
    sérum dune forme particulière dalbumine avec
    une affinité très élevée pour la thyroxine. Cette
    anomalie de lalbumine est la conséquence de
    mutations du codon 218 du gène de lalbumine
    aboutissant au remplacement de larginine par
    lhistidine ou la proline
  • Dans la FDH, les valeurs de la T4T sérique et de
    lIT4L sont élevées. Certains tests de T4L
    donnent également des valeurs supra normales,
    alors que les dosages de la T3T, la T3L, la TSH
    et la T4L sériques, par dautres méthodes, y
    compris la dialyse à léquilibre, sont normaux.

60
Interférences dans les dosages des hormones
thyroïdiennes
  • Auto-anticorps
  • Le sérum de certains patients contient des
    auto-anticorps anti-hormones thyroïdiennes qui
    sont à lorigine dartéfacts méthodologiques dans
    les dosages dhormones totales ou libres.
  • Les interférences dues aux anticorps dépendent du
    type de méthode.
  • Le traceur T4 ou T3 lié aux anticorps
    endogènes est faussement classé comme lié par les
    méthodes par adsorption, ou libre par les
    méthodes à double anticorps, menant
    respectivement à des valeurs de T4T ou T3T
    sériques faussement élevées ou basses.
  • Les traceurs analogues de T4 utilisés dans
    certaines méthodes de T4L peuvent se lier à ces
    auto-anticorps, donnant des résultats de T4L
    sérique faussement élevés.
  • Des anticorps anti-phase solide interférant dans
    des méthodes dhormones libres à anticorps
    marqués ont même été décrits .

61
Interférences dans les dosages des hormones
thyroïdiennes
  • Thyrotoxicose et hypothyroïdie
  • Le rapport entre T4 libre et totale et T3 dans la
    thyrotoxicose est non linéaire.
  • Dans les thyrotoxicoses sévères, les élévations
    de la T4T et de la T4L sont disproportionnées.
  • Cette non linéarité reflète autant une baisse de
    la concentration de TBG qu'une saturation de la
    capacité de liaison de la TBG en dépit de
    laugmentation de la liaison à la TTR et à
    lalbumine .
  • La situation réciproque existe dans les
    hypothyroïdies sévères avec une occupation
    réduite de toutes les protéines de liaison.
  • Dans cette situation, un excès de sites de
    liaison inoccupés peut atténuer la réponse de la
    T4L au traitement.
  • Cela suggère que chez un malade hypothyroïdien
    une dose initiale de charge de L-T4 est
    lapproche la plus rapide pour restaurer le taux
    de T4L à un niveau thérapeutique.

62
Interférences dans les dosages des hormones
thyroïdiennes
  • Artéfacts induits par le traitement à lhéparine
  • Il est bien connu quen présence dune
    concentration dalbumine normale, les
    concentrations dacides gras libres gt 3mmol/L
    augmentent la T4L en déplaçant lhormone de la
    TBG.
  • Le sérum de malades traités à lhéparine, y
    compris des préparations dhéparine de faible
    poids moléculaire, peut présenter des valeurs de
    T4L faussement élevées, suite à une activité in
    vitro de la lipase induite par lhéparine qui
    augmente les acides gras libres.
  • Des niveaux de triglycérides sériques augmentés,
    des concentrations basses dalbumine sérique ou
    une incubation prolongée durant le dosage à 37C
    peuvent accentuer ce problème.
  • le prélèvement devra être effectué au minimum 10
    heures après linjection de lhéparine et le
    sérum conservé moins de 24 heures à 4 C avant
    dosage.

63
Interférences dans les dosages des hormones
thyroïdiennes
  • Médicaments qui entrent en compétition avec la
    liaison des hormones thyroïdiennes
  • Quelques agents thérapeutiques et diagnostiques
    tel que phénytoïne, carbamazépine ou furosémide
    peuvent, de manière compétitive, inhiber la
    liaison des hormones thyroïdiennes aux protéines
    sériques.
  • Il s'ensuit donc une élévation de la T4 libre (
    T3 libre) mais cet effet est fugace, avec
    possibilité de manifestations de thyrotoxicose,
    et la diminution de la TSH qui en découle
    rétablit secondairement l'équilibre.

64
Interférences dans les dosages des hormones
thyroïdiennes
  • Médicaments qui entrent en compétition avec la
    liaison des hormones thyroïdiennes
  • Durant ladministration chronique de ces
    substances compétitives la clairance dhormones
    est augmentée. Cependant, le système rétablit un
    équilibre normal
  • le niveau de T4L se normalise aux dépens dune
    concentration de T4T abaissée.
  • A ce stade, la suppression de la médication
    causera une chute initiale de T4L dès lors que
    plus de sites sur les protéines porteuses
    deviennent disponibles. Il sen suit un retour de
    la T4L à la normale

65
Perturbations des dosages thyroïdiens d'origine
médicamenteuse
  • Modification des protéines vectrices
  • Les médicaments peuvent modifier la synthèse des
    protéines vectrices
  • en l'augmentant (œstrogènes, opiacés, clofibrate
    et 5 fluoro-uracile), ou
  • en la diminuant (androgènes et stéroïdes
    anabolisants, glucocorticoïdes à doses
    importantes).
  • Il s'ensuit une modification du taux des hormones
    totales portant surtout sur T4 sans perturbation
    des fractions hormonales libres (T4 L et T3 L),
    ni de la TSH.

66
Perturbations des dosages thyroïdiens d'origine
médicamenteuse
  • Inhibition de la synthèse et de la sécrétion
  • Les antithyroïdiens de synthèse sont administrés
    dans ce but. C'est le cas du Néomercazole
    (carbimazole), du Basdène (benzylthiouracil) et
    du PTU (propylthiouracil). Le PTU exerce
    également une action périphérique en inhibant la
    conversion de T4 en T3.
  • L'iode, les produits de contraste et les
    médicaments iodés provoquent une inhibition de
    l'organification de l'iodure. Cet effet est
    transitoire avec un échappement qui se produit en
    quelques jours.
  • Les dysthyroïdies iodo-induites sont cependant
    fréquentes, plus particulièrement lorsqu'il
    existe une pathologie thyroïdienne sous-jacente.
  • Elles peuvent toutefois survenir sur un corps
    thyroïde sain. Il faut aussi mentionner le
    cotrimoxazole, le clomifène, le nitroprussiate de
    sodium et surtout le lithium qui, de plus, inhibe
    la protéolyse de la thyroglobuline iodée.

67
Perturbations des dosages thyroïdiens d'origine
médicamenteuse
  • Altération du métabolisme des hormones
    thyroïdiennes
  • Inhibition de la conversion périphérique de T4 en
    T3 par inhibition de la 5' monodésiodase. C'est
    le fait
  • des composés organiques iodés,
  • du propranolol,
  • des corticoïdes,
  • de la clomipramine
  • et souvent de l'amiodarone,
  • réalisant un syndrome de T3 basse avec T4 élevée
    et TSH normale
  • Les dysthyroïdies induites par l'amiodarone sont
    fréquentes et peuvent être dues à différents
    mécanismes (surcharge iodée, inhibition de la
    conversion de T4 en T3, analogie de structure)
  • Elles sont difficiles à affirmer.
  • En plus de l'élévation de la T4, il faut exiger
    une diminution de la TSH pour le diagnostic de
    l'hyperthyroïdie
  • et à l'inverse une diminution de la T4 et une
    élévation de la TSH pour celui de
    l'hypothyroïdie.

68
Perturbations des dosages thyroïdiens d'origine
médicamenteuse
  • Accélération de la clairance métabolique par
    induction enzymatique
  • Un anticomitial, la phénytoïne, par induction des
    enzymes microsomiales hépatiques oxydatives,
    induit une diminution de la T4 sans modification
    de T3 et de TSH (avec également une baisse de la
    rT3).
  • Les autres anticomitiaux (phénobarbital,
    carbamazépine, primidone) ont un effet moindre,
    mais potentialisent ceux du précédent, tout comme
    la rifampicine.

69
Perturbations des dosages thyroïdiens d'origine
médicamenteuse
  • Perturbation du cycle entérohépatique
  • Le catabolisme des hormones thyroïdiennes est
    fait de désaminations et de désiodations avec
    conjugaison et excrétion biliaire et fécale.
  • L'excrétion fécale, s'accompagne d'une
    recirculation partielle de T4 et de T3. Celle ci
    peut être perturbée par la cholestyramine et la
    néomycine qui complexent les hormones
    thyroïdiennes avec une diminution modeste de T4
    et T3.
  • Ces substances sont à même de provoquer une
    augmentation des besoins en hormones des
    hypothyroïdiens substitués.

70
Perturbations des dosages thyroïdiens d'origine
médicamenteuse
  • Altération du transfert tissulaire des hormones
    thyroïdiennes
  • Elle réalise à l'extrême un véritable syndrome
    acquis de résistance aux hormones thyroïdiennes
  • certains produits anesthésiques (di-ethyl-ether,
    halothane et isoflurane) ont un tel effet, avec
    une augmentation concomitante de T3, T4 et TSH
    mais sans manifestations d'hypothyroïdie du fait
    de leur action brève .
  • Ces manifestations d'hypothyroïdie sont possibles
    avec d'autres médicaments agissant par
    compétition avec le récepteur nucléaire à T3
  • c'est le cas de la phénytoïne, au niveau
    hypophysaire
  • et d'un métabolite de l'amiodarone, le
    des-ethyl-amiodarone, au niveau cardiaque.

71
Perturbations des dosages thyroïdiens d'origine
médicamenteuse
  • Medicament agissant par action sur la TSH
  • L'inhibition de la TSH par les hormones
    thyroïdiennes administrées dans le traitement du
    cancer de la thyroïde est l'effet recherché. Mais
    cette inhibition peut aussi être le reflet d'un
    surdosage dans le cas du traitement substitutif
    des hypothyroïdies.
  • La TSH est également inhibée par la dopamine et
    ses agonistes (L Dopa, bromocryptine, piribédil,
    lysergoline) par les anti-sérotonines
    (cypro-heptadine, méthysergide et méthergoline),
    la somatostatine, les corticoïdes et la
    phénytoïne.
  • les antidopaminergiques (neuroleptiques,
    métoclopramide, sulpiride, tiapride, dompéridone)
    et des œstrogènes. par action compétitive au
    niveau du récepteur hypophysaire à T3, exerce un
    effet direct de stimulation de la TSH.

72
Place des dosages de T4L et T3L dans le bilan
thyroïdien fonctionnel
  • Place du dosage des hormones thyroïdiennes libres
    dans larbre décisionnel du diagnostic biologique
    dune hyperthyroïdie.

73
Place des dosages de T4L et T3L dans le bilan
thyroïdien fonctionnel
  • Place du dosage des hormones thyroïdiennes libres
    dans larbre décisionnel du diagnostic biologique
    dune hypothyroïdie.

74
Causes délévation ou dabaissement isolée des
hormones libres
75
Causes délévation ou dabaissement isolée des
hormones libres
76
Causes délévation ou dabaissement isolée des
hormones libres
77
Conclusion
  • Lors de linterprétation dun bilan thyroïdien,
    les résultats discordants doivent faire lobjet
    dune vérification en répétant le dosage avec une
    méthode différente peu dépendante des
    interférences telle
  • un dialyse/RIA
  • Ultrafiltration/RIA,
  • tout en recherchant des prises médicamenteuses
    et des pathologies sous jacentes.

MERCI DE VOTRE ATTENTION
78
Gravimétrie
  • Cette méthode consiste à déduire la concentration
    de la molécule à doser de la masse d'un
    précipité. Pour cela on ajoute
    à la solution dont on veut trouver la
    concentration, une autre solution qui provoque la
    formation d'un précipité.
  • Ce précipité est recueilli par (filtration,
    centrifugation, décantation), séché et pesé.
  • D'après le volume de la solution de départ, on en
    déduit la concentration de la solution de départ.
  • la réaction doit être totale, pratiquement
    instantanée. Le précipité doit être purifié et ne
    doit pas subir de pertes importantes.

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