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La recherche de l

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Title: Introduction Subject: TPE Oral Author: razak Last modified by: enfant1 Created Date: 1/2/2005 6:43:31 PM Document presentation format: Affichage l' cran – PowerPoint PPT presentation

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Title: La recherche de l


1
Introduction
La nanotechnologie
  • La recherche de linfiniment petit, dans les
    laboratoires publics, les universités et les
    industriels, connaît un grand essor. Les
    technologies sont de plus en plus précises, et le
    besoin de construire plus sur une plus petite
    surface permet dintroduire la science de la
    nanotechnologie, cest à dire la science de
    lordre du nanomètre. Ce secteur pourrait être
    déterminant dans les industries de demain.
  • Problématique Comment les nanotechnologies
    pourront nous aider à mieux vivre ?
  • Nous traiterons dabord la notion générale
    de nanotechnologie, sa définition, son origine.
    Puis, dans une deuxième partie, on étudiera une
    application de la nanotechnologie dans les
    transistors, puis on montrera comment la
    nanotechnologie peut être utile pour le corps
    humain, et enfin, comment il est possible de
    manipuler aussi précisément les atomes.

2
Sommaire
Retour au sommaire
Introduction à la nanotechnologie
Les nano-transistors
La nanotechnologie
La manipulation des atomes
Les bio puces
Quelques autres applications à la nanotechnologie
Q
C
Conclusion
3
Introduction à la nanotechnologie
  • Dans cette partie nous allons expliquer ce
    quest la nanotechnologie en général, tout en
    comparant un objet de la taille du nanomètre, à
    dautres échelles de dimension. Nous verrons
    aussi qui fût lun des pionniers, ou du moins
    lune des figures que lon peut associer aux
    nanotechnologies.

4
Introduction à la nanotechnologie
  • Quest ce que la nanotechnologie ?
  • La nanotechnologie la naissance dune idée

5
Définition générale
Quest ce que la nanotechnologie ?
  • Le préfixe nano- désigne la mesure du
    milliardième de millimètre, que lon peut
    comparer au diamètre dun cheveux divisé par 100
    000.
  • La nanotechnologie désigne donc lensemble
    des théories, techniques et mécanismes qui visent
    à produire et manipuler des objets de lordre du
    nanomètre. Cette taille est aussi comparable à
    celle des atomes.
  • On distingue deux méthodes générales pour la
    construction dobjets nanofacturés
  • Le top-down On part du haut et on va vers
    le bas. Cest la miniaturisation le système est
    déjà construit, mais on essaie dutiliser des
    matériaux plus efficaces. On utilisera par
    exemple des supraconducteurs pour construire des
    nanotransistors, en limitant la surchauffe due à
    leffet joule. Mais pour lindustrie, aux
    alentours de 10 nm, les techniques deviennent
    trop coûteuses. On arrive à la limite. Mais cela
    ne suffit pas, il faut faire plus petit.
  • Lapproche bottom-up de bas en haut, on
    part des atomes pour construire des systèmes plus
    complexes, de taille supérieure. On peut
    construire par assemblage, à laide du microscope
    par effet tunnel, ou par auto-assemblage.
  • Il existe une infinité de domaines dans
    lesquelles la nanotechnologie est applicable. On
    étudiera en particulier les biopuces et les
    nanotransistors.

6
Un ordre de grandeur
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7
Un ordre de grandeur
  • Les objets nanofacturés simples, tel que les
    nanotubes de carbone sont 1 000 000 fois plus
    fins quun cheveux.
  • Des machines plus petites qu'un grain de
    poussière ont déjà été construites. Imaginez que
    le grain de poussière soit une pièce d'un
    appartement standard la machine
    microtechnologique est grosse comme une orange.
    Cependant, pour les scientifiques et les
    ingénieurs c'est encore beaucoup trop grand!

8
Richard Feynman. Un discours visionnaire
Nanotechnologie la naissance d'une idée
  •  Pourquoi ne pourrait-on pas écrire la totalité
    de lEncyclopaedia Britannica sur la tête dune
    épingle ? 
  •  Les principes de la physique, pour autant que
    nous puissions en juger, ne s'opposent pas à la
    possibilité de manipuler des choses atome par
    atome .
  • Richard Feynman
  • Le signal de départ dans la course de la
    miniaturisation extrême est donné en 1959 par
    Richard Feynman, prix Nobel américain de
    physique. En effet, il sest demandé jusquoù
    pouvait aller la miniaturisation et ce contrôle
    de la matière. Lors dune conférence donnée au
    California Institute of Technologyn ( CalTech ),
    en 1959, Feynman envisageait la possibilité de
    faire tenir tout le contenu de l'encyclopédie
    Britannica sur la tête d'une épingle et de
    réorganiser la matière atome par atome.
  • Les moyens de miniaturisation nexistaient
    pas encore. Richard Feynman établit les bases de
    ce qui allait devenir 20 ans plus tard la
    nanotechnologie moléculaire.

9
Toute lencyclopédie britannica tient sur ce
composant constitué de milliard de perforation
 
10
Conclusion
  • La nanotechnologie est donc la science de
    linfiniment petit. En imaginant de construire
    des objets dont la taille avoisine celle dune
    molécule, il apparaît possible de réduire de
    façon considérable la taille de nos appareils
    actuels. Peut-on considérer que cela peut nous
    aider à mieux vivre ? Dans une certaine mesure,
    oui. Car on pourra par exemple utiliser la
    nanotechnologie pour effectuer des analyses du
    corps humain de lintérieur, en construisant par
    exemple des nano capteurs. On pourra aussi, par
    exemple, construire des ordinateurs beaucoup
    performants, comprenant en effet beaucoup plus de
    composants.
  • Dans cet ordre, on étudiera le cas des
    nano-transistors, et ensuite, lutilisation des
    biopuces.

11
Les nano-transistors
  • Les transistors se trouvent partout
    ordinateurs, téléphone portable, baladeurs cd et
    sont maintenant des composants essentiels en
    électronique. Nos besoins en nombre de transistor
    augmentent chaque mois. Aussi, est-ce que la
    nanotechnologie permettra un véritable essor des
    transistors, par la création en chaîne de
    nano-transistors ?
  • Nous étudierons dans cette partie lorigine
    des nano-transistors, et leur application, puis
    nous mettrons en avant les possibilités
    quoffrent ces nano-transistors, mais aussi les
    problèmes liés à leur miniaturisation.

12
Les nano-transistors
  • Lorigine des transistors
  • Les nano transistors
  • Les limites de la miniaturisation

13
Lorigine des transistors
  • Le transistor a été inventé en 1948 par les
    Américains BARDEEN, SHOCKLEY et BRATTAIN. Moins
    encombrant et consommant peu dénergie, il
    remplace les lampes triodes.
  • Les transistors sont des composants
    électroniques formés de semi-conducteurs, et
    utilisés comme amplificateurs ou interrupteurs
    dun signal électrique ( en utilisant le code
    binaire  1 ou 0). Quand un transistor est dans
    l'état bloqué, il empêche le courant de passer
    mais lorsqu'on y applique une faible tension, il
    le laisse passer.
  • Le premier microprocesseur dIntel, le 4400,
    conçu en 1971 comportait 2300 transistors sur une
    surface de silicium de 13.4 mm². Un Pentium 4 en
    contient aujourd'hui 55 millions sur 146 mm².
  • Les transistors sont mieux connus sous le
    nom de chevaux de trait de l'industrie
    informatique. Ensemble, des millions de
    transistors tenant sur une seule puce de silicium
    peuvent aider à exécuter des fonctions logiques
    ou enregistrer des informations.

14
Les nano-transistors
  • Dans notre quotidien les transistors se
    trouvent partout  ordinateurs, téléphones
    portables, audiovisuel numérique fixe et
    portable, électronique dans lautomobile,
    baladeurs CD et MP3
  • Un transistor a de nos jours une taille de
    130 nm. La course à linfiniment petit continue
    et les problèmes sont presque toujours
    contournés.
  • Si on comptait le nombre de transistors par
    personnes, on en aurait environ 500 millions
    aujourdhui, alors quen 1995, on pouvait en
    avoir seulement 100 millions. Selon certaines
    estimations on en transportera plus dun milliard
    dici 2008 !
  • Le coût du transistor diminue de 42 par
    an  le nombre de transistors par puce
    électronique a donc été multiplié par deux tous
    les deux ans (c'est la loi de Moore ) . Cela
    commence à changer  en effet, même avec la
    progression de la nanotechnologie, les composants
    qui utilisent du silicium sont limités en taille
    à un peu moins de 50 nm. Dautres recherches
    consistent donc à trouver des transistors qui
    utilisent une voie différente de lélectronique.
  • Demain, cest à dire dans une dizaine
    dannée, on pourra stocker sur une puce de
    silicium de 2/2 cm, léquivalent des informations
    qui sont dans la bibliothèque nationale François
    Mitterrand.

15
  • Un nano-transistor peut s'enclencher avec un
    seul électron, et convient aux ordinateurs
    moléculaires. En effet un simple électron permet
    de faire la différence entre "marche", et "arrêt.
  • Bien que les chercheurs fabriquent des micro
    puces de plus en plus petites, l'idée de créer un
    "transistor à électron unique" (ou SET) semble
    intéressante. Ils occuperont moins de place que
    les transistors en silicium dans tous les
    appareils électroniques.
  • Le principal avantage du SET est
    lutilisation dun unique électron, au contraire
    des transistors conventionnels qui ont besoin de
    millions délectrons pour la même fonction.
  • Un autre avantage est la production bien
    moindre de chaleur, principal défaut des puces
    électroniques actuelles  une trop forte
    température entraînerait une fusion des matériaux
    utilisés.
  • Le fonctionnement dun SET peut être comparé
    à un pont à sens unique laissant passer un
    électron à la fois, selon la tension appliquée.
    Avant cette découverte, les SET fonctionnaient
    seulement à basse température, car la chaleur
    favorise le passage des électrons. Or, si on
    utilise un appareil assez petit, les fluctuations
    importent peu.

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  • Image virtuelle d'un SET (en bleu atome de
    cobalt, en noir atomes de carbone du nanotube
    de carbone, en rouge atome de soufre servant à
    relier or et carbone, en doré atomes d'or des
    deux électrodes).

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Les limites de la miniaturisation
  • Au niveau des SET les chercheurs ont encore
    des difficultés pour créer des versions
    moléculaires de puces en silicium, le défi
    principal étant la réduction des coûts de
    fabrication des appareils afin daméliorer leur
    rentabilité.
  • D'autres chercheurs ont l'imagination de
    créer des transistors "vivants", utilisant des
    enzymes spécifiques pour modifier une séquence
    génétique correspondante par exemple à 0 en une
    séquence génétique différente représentant 1. Ils
    pourraient agir en même temps sur un grand nombre
    de molécules. Bien que cette idée utilisant l'ADN
    soit intéressant, sa lenteur est très
    contraignante comparée à un transistor classique.

sourceScience et vie)
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Les bio-puces
  • LADN (acide désoxyribonucléique) est en
    lui-même un précieux objet détude. Premièrement,
    de par sa complexité, puis naturellement de ses
    régions inexplorées. Tout part de la conception
    des brins de la double hélice d'ADN qui a la
    particularité de reformer spontanément la double
    hélice face au brin complémentaire. Les quatre
    molécules de base de l'ADN ont en effet la
    particularité de s'unir deux à deux, l'adénine
    avec la thymine, la cytosine avec la guanine.
  • On pourrait dès lors, sinspirer de ces
    principes, les exploiter de manière artificielle,
    pour palier, par exemple, les problèmes liés à
    certaines mutations génétiques.
  • Nous étudierons lintérêt et la méthode de
    fabrication de bio-puces, puis quelques-unes de
    leurs applications possibles.

19
Les bio-puces
  • La bio-puce
  • Ses applications

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Son intérêt actuel
La bio-puce
  • Pour améliorer la compréhension de lADN,
    les biologistes sassocient aux électroniciens
    pour exploiter les puces de silicium.
    Actuellement une société nommée  Agilent  a
    réussi à concilier la biologie à lélectronique.
    Leur produit, affimetrix est en fait un
    laboratoire sur puce.
  • Désormais un séquençage par hybridation
    seffectue rigoureusement. En effet le séquençage
    par bio puce est plus précis que le séquençage
    habituel (enzymatique). Aussi réduit-elle le coût
    et la durée dexécution. Aujourdhui, à laide de
    la bio puce, on est capable de mettre en
    évidence des gènes inconnus du tissu cérébral
    dun enfant, associés à des pathologies
    intestinales ou autres
  • En dautres termes, elles permettent de
    mesurer et de visualiser très rapidement les
    différences d'expression entre les gènes et ceci
    à l'échelle d'un génome complet.

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Lélaboration de la bio-puce
  • La bio puce est dabord constituée dun
    support  lame microscopique sur laquelle on a
    déposé de la polylysine qui assure la fixation de
    lADN du patient. La préparation de la lame est
    achevée en bloquant la polylysine n'ayant pas
    encore accroché d'ADN de façon à éviter que la
    cible ne puisse s'y fixer.
  • Juste avant lhybridation on doit changer la
    forme de lADN pour quil soit sous la forme dun
    brin simple sur la puce, afin quil puisse
    sassembler avec le brin complémentaire de lADN
    synthétique ou sonde. 

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exemple
  • Pour mieux comprendre son fonctionnement on
    étudiera les gènes dune levure de boulanger par
    exemple. Le séquençage seffectue en plusieurs
    étapes 
  • La préparation de la cible seffectuera,
    pour lexemple choisi de la façon suivante
  • Sur deux cultures de cette levure on prélève les
    ARN. Les ARN messagers sont ensuite transformés
    en ADN par transcription inverse. Pour
    différencier les gènes des différentes cultures
    on marque lADN de la première culture par un
    fluorochrome bleu, tandis que celui de la seconde
    culture est lui marqué en vert.
  • Lhybridation 
  • Les différents ADN marqués sont assemblés puis
    déposés sur lADN synthétique ou sonde. La puce
    est alors incubée une nuit à 60 degrés. A cette
    température, un brin dADN qui rencontre son
    complémentaire sapparie pour donner un ADN avec
    deux brins. Ainsi les ADN fluorescents vont
    hybrider avec les fragments de gènes déposés.

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  • La lecture et analyse
  • Chaque emplacement est d'abord lu puis
    analysé. Un laser est alors utilisé. En effet
    chaque spot excité par celui-ci émet une
    fluorescence. Cette fluorescence est ensuite
    analysée par plusieurs machines.
  • On obtient alors deux images (pour chacune
    des deux cultures) dont le niveau de gris
    représente l'intensité de la fluorescence lue. Si
    on remplace les niveaux de gris par des niveaux
    de vert pour la première image et des niveaux de
    rouge pour la seconde.
  • Ces images, une fois comparées, sont
    analysées par différents procédés qui
    permettront de comparer les échelles de teintes à
    un quotient appelé ''ratio de fluorescence pour
    chaque couleur (ici vert et rouge) déterminé par
    divers paramètres (quantité de levure de départ
    dans chaque condition, puissance d'émission de
    chaque florochrome, ...).
  • On suppose alors que la quantité d'ADN
    fluorescent fixée est proportionnelle à la
    quantité d'ARNm correspondant dans la cellule de
    départ et on calcule le ratio fluorescence rouge
    / fluorescence verte. Si ce ratio excède 1 (rouge
    sur l'une des deux images), le gène est plus
    exprimé dans la seconde culture, si ce ratio est
    inférieur à 1 (vert sur l'image en fausses
    couleurs), le gène est moins exprimé dans la
    seconde culture.

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Généralités
Ses applications
Les applications Les applications Les applications Les applications Les applications
Diagnostic Pharmacie Recherche Agroalimentaire Environnement
Immuno-essais hormone cancer Criblage médicamenteux Séquençage, analyse de séquences Classification Microbiologie
Microbiologie ADN antigènes/anticorps Mise au point médicaments Tri moléculaire Contamination Polluants
Facteurs aggravants cardio-vasculaire vieillissement Pharmacogénomique Vision intégrée des voies métaboliques Plantes
Toxicologie Toxicologie Toxicologie Toxicologie Toxicologie
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  • Les bio-puces devraient contribuer à
    l'identification de cibles thérapeutiques pour la
    recherche pharmaceutique et à déterminer la
    résistance aux antibiotiques de certaines souches
    microbiennes pour permettre de mieux lutter
    contre celles-ci.
  • La pharmacogénomique consiste à identifier
    les gènes impliqués dans l'efficacité (ou
    l'inefficacité) d'un produit, ou ses effets
    indésirables.
  • Meilleure compréhension des mécanismes d'action
    des médicaments.
  • ouvre le champ des potentiels thérapeutiques en
    montrant qu'une molécule a sur une cible une
    action véritable .
  • permet d'identifier les effets secondaires d'un
    produit et, lors des essais cliniques, de faire
    des mesures de toxicité.
  • L'agro-alimentaire
  •   le suivi des bactéries productrices de ferments
    lactiques.
  • détection des séquences provenant d'organismes
    génétiquement modifiés dans les semences

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  • L'environnement
  • analyse bactérienne de l'eau de consommation.
  • La détection des agents infectieux dans
    l'alimentation, l'air ou l'eau (Salmonella,
    Listeria, Legionnella).
  • Exemple Le contrôle de la qualité de l'eau
    passe aujourd'hui par l'analyse de 64 paramètres
    de qualité dont certains doivent être surveillés
    en permanence. Les puces à ADN permettent de
    détecter la présence, même en très faible
    quantité d'un micro-organisme en le reconnaissant
    à travers son empreinte génétique. L'utilisation
    de puces à ADN permet un diagnostic et donc une
    intervention plus rapide et moins coûteuse.
  • La guerre bactériologique ou chimique
  • Identifier rapidement les produits chimiques
    (mercure, Dioxine...) ou bactériologiques
    (bacille du charbon ou de la diphtérie...)
    disséminés par un éventuel agresseur.

27
problèmes
  • La nanotechnologie en médecine où dans
    quelque autre domaine que ce soit, est grandement
    marqué par la difficulté que les scientifiques
    ont à mettre en mouvement une matière aussi
    difficile à manipuler. Cest pourquoi, ils
    tentent de développer les propriétés dauto
    organisation propres à lADN.

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I V) La manipulation des atomes
  • La nanotechnologie est donc la science de
    travailler dans linfiniment petit. De la taille
    dune molécule dADN ( 100 nm ) à celle de
    latome (0,1 nm ). Pour cela, il a fallu
    développer des techniques permettant des
    manipulations à échelle atomique. Parmis ces
    moyens existent le microscope à effet tunnel, et
    le phénomène dauto-organisation des atomes
  • Nous étudierons dans cette partie comment on
    a pu former des images de matières à échelle
    atomique, puis comment, à laide dun système
    similaire, on a pu déplacer les atomes un par un,
    symbole dune grande avancée dans les
    nanosciences.

29
I V) La manipulation des atomes
  • Le microscope à effet tunnel Principe de
    fonctionnement
  • Illustration
  • Le microscope à effet tunnel Application
  • Illustration

30
Principes de fonctionnement
Le microscope à effet tunnel
  • Le microscope à effet tunnel diffère des
    autres microscopes dans la mesure ou il ne nous
    permet pas de voir la matière en lagrandissant
    par des procédés optiques, mais en balayant la
    surface métallique à étudier avec sa pointe.
    Lextrémité de cette pointe nest constituée que
    dun seul atome.
  • Son principe de fonctionnement repose sur
    leffet tunnel, cest-à-dire, la faculté qua un
    objet quantique de franchir une barrière
    potentielle.
  • Le microscope à effet tunnel mesure le
    courant électrique qui circule entre sa fine
    pinte métallique chargée positivement et la
    surface. En effet, quand la pointe du microscope
    entre dans le nuage électronique du métal, des
    électrons séchappent de ce métal par effet
    tunnel, et sont attirés par la charge positive du
    microscope.
  • Dès lors, un courant sinstalle. Lintensité
    du courant est dautant plus élevé que la pointe
    du microscope a pénétré dans le nuage
    électronique de latome. Dès lors, une boucle de
    rétroaction modifie la position verticale de la
    pointe du microscope de façon à garder ce courant
    constant.
  • Lassociation du balayage et des mouvements
    verticaux, traitée par ordinateur, recrée une
    image de la surface.

Illustration
31
Exemple de surfaces observées au STM
32
Applications
  • Cependant, les toutes premières images
    tirées de ce procédé étaient remplies de défauts
    des lignes traversaient limage. Mais on sest
    ensuite rendu compte que la pointe du microscope
    entraînait certains atomes.
  • Cest pourquoi, on sest demandé sil était
    possible de déplacer les atomes dune surface,
    grâce à cette interaction.
  • Les atomes sattirent à cause dun type de
    force qui met en scène les électrons. Même sils
    sont très rapide et délocalisés, les électrons
    sont, à un instant donné, plutôt dun côté de
    latome que de lautre. Cette dissymétrie
    transitoire a pour effet de faire apparaître des
    pseudo charges  les électrons dun atome
    attirent le noyau dun autre, et vice-versa.
  • Quant à la partie répulsive de linteraction des
    atomes, elle provient de la répulsion des
    électrons des couches externes de chaques atomes
    qui étant de même charge, ne peuvent pas
    s'imbriquer.
  • Les interactions entre deux atomes quels
    quils soient sont donc attractives à longue
    distance, et répulsive à courte distance. Ce
    phénomène a été maîtrisé et lon en tire parti
    pour manipuler les atomes avec précision, à
    laide du microscope à effet tunnel.

33
  • Quant aux molécules, il est possible de les
    déplacer à aide du microscope à effet tunnel, en
    exploitant Le fait que leur dissymétrie ne
    répartie pas sa charge électrique de façon
    homogène. Prenons par exemple la molécule deau (
    H2O ), composée de deux molécules dhydrogène, et
    dune molécule doxygène. Latome doxygène tire
    le plus fort sur les électrons constituants les
    liaisons entre lui et les hydrogène, ce qui a
    pour conséquence de rendre la molécule deau
    polaire. ( On distingue un côté de charge
    positive, et un autre de charge négative.
  • Selon les arrangements quils font avec ses
    atomes, et molécules, les chercheurs donnent aux
    différents matériaux des propriétés particulières.

Illustration
34
Lexique
  • Auto organisation Lauto organisation des
    atomes est un phénomène naturel ou provoqué qui
    permet de manipuler un grand nombre datomes à la
    fois, par leur tendance à sorganiser eux-mêmes
    dans certaines conditions. Les molécules peuvent
    donc se placer seules, à lendroit ou lon veut.
  • Bottom-Up Pour la nano-construction, le
    bottom-up signifie la création dobjets
    nanotechnologiques en partant de bas en haut,
    soit, des atomes à lobjets ( on peut manipuler
    les atomes un par un pour construire lobjet
    désiré, comme lon construit une maison à laide
    de briques
  • Effet tunnel Leffet tunnel est un phénomène
    quantique qui désigne la propriété qua un objet
    quantique de traverser une barrière potentielle,
    franchissement impossible selon la mécanique
    classique.
  • Encyclopaedia Britannica C est la plus
    ancienne et la plus prestigieuse encyclopédie en
    anglais. Elle contient environ 120 000 articles,
    soit 44 millions de mots.
  • Nanotube de carbone Découvert en 1991, le
    nanotube est une fibre qui peut laisser passer le
    courant ou non selon sa géométrie, et dont la
    solidité en fait un matériel remarquable dans les
    sciences. Un nanotube de carbone est 6 fois plus
    léger que lacier et 100 fois plus résistant. Il
    peut être utilisé avec les nanotransistors, grâce
    à ses propriétés électriques.
  • Pharmacogénomique La pharmacogénomique consiste
    à identifier les gènes impliqués dans
    l'efficacité (ou l'inefficacité) d'un produit, ou
    ses effets indésirables.
  • Quantique La mécanique quantique au sens strict
    décrit le comportement des particules (
    électrons, protons, neutrons ou même datomes et
    de molécules) dans un cadre non relativiste. Un
    électron, par exemple, est susceptible, en
    physique quantique, de traverser une barrière
    dénergie.
  • Supraconducteur Un objet supraconducteur
    permet, à très basse température, de faire
    circuler lénergie électrique sans aucune perte
    délectricité due à leffet joule.

35
  • Semi-conducteur Les semi-conducteurs sont des
    matériaux présentant une conductivité électrique
    intermédiaire entre les métaux et les isolants.
    Ils sont donc primordiaux en électronique car on
    parvient à contrôler la quantité de courant
    électrique susceptible de les traverser, et la
    direction que peut y prendre le courant. Ils
    peuvent servir damplificateurs ou
    dinterrupteurs.
  • Top-Down Pour la nano-construction, le système
    top-down est un mécanisme de miniaturisation. On
    part du plus haut pour aller vers le plus petit.
    Cest lévolution de la technologie jusquà ce
    jour.
  • Transistor Semi-conducteur qui permet, utilisés
    par millions, exécution de fonctions logique ou
    lenregistrement dinformation. En état bloqué,
    il empêche le courant de passer. Quand on lui
    applique une tension, il laisse passer le
    courant.
  • Transistor à un électron Il a le même principe
    que le transistor normal, mais un seul électron
    est nécessaire pour faire la différence entre son
    état bloqué, et son état conducteur.
  • Triode Inventée par lingénieur Lee De Forest
    en 1905, la lampe triode a constitué
    historiquement le premier amplificateur dun
    signal électrique.

36
Conclusion
La nanotechnologie
  • La nanotechnologie est donc un secteur
    intéressant dans la mesure où elle offre une
    perspective non négligeable dans lavancée des
    méthodes scientifiques. De plus, elle nous
    permettra de mieux vivre, car ses applications
    sont ( seront ? ) illimitées, et utiles dans la
    vie de tous les jours. Peut-être quun nouveau
    chapitre de lhistoire de la physique est en
    train de souvrir ?
  • Si la nanotechnologie nest pas encore
    exploitable dans limmédiat, ou du moins a grande
    échelle, le budget alloué à ce secteur de
    recherche atteint les 70 millions deuros par an.
  • Alors pour quand les nanotechnologies dans
    la vie quotidienne ?

Bibliographie
Q
37
Bibliographie
  • Sites Internet
  • http//perso.wanadoo.fr/nanotechnologie/Chapitres/
    Applications/bio-puces/biopuces.htm
  • http//www.savoirs.essonne.fr
  • http//fr.wikipedia.org
  • http//agora.qc.ca/
  • http//villemin.gerard.free.fr/
  • http//www.dictionnaire-biologie.com/biologie/defi
    nition_14.html
  • http//www.cybersciences.com/
  • http//perso.wanadoo.fr/nanotechnologie
  • http//www.ledevoir.com/2003/04/12/25240.html
  • http//education.france5.fr/nanomonde/
  • http//www.ulb.ac.be/inforsciences/actusciences/do
    ssiers/nanotech/met.html
  • http//www.transcriptome.ens.fr/
  • Livres
  • Demain le nanomonde voyage au coeur du
    minuscule (Jean-Louis Pautrat)
  • Périodiques
  • Pour la science n (spécial nanotechnologie)
  • Pour la science 290
  • Science et vie 321, 1021, 1035

38
(No Transcript)
39
(No Transcript)
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41
Des chercheurs dIBM déplacèrent un par un des
atomes de xénon, pour former le sigle dIBM
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(No Transcript)
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