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Citoyennet

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Citoyennet et participation sociale l objectif des personnes en situation de handicap et de leurs proches Choisir son mode de vie, s'int grer dans la soci t ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Citoyennet


1
Citoyenneté et participation sociale
  • lobjectif des personnes en situation de handicap
    et de leurs proches

2
  • Choisir son mode de vie, s'intégrer dans la
    société et avoir un total accès à la cité voici
    pour les personnes âgées et handicapées, comme
    pour tout autre citoyen, la vie quotidienne
    espérée, et pour la société un devoir et une
    responsabilité à assumés.

3
  • Tout le monde peut voir sa mobilité réduite de
    façon temporaire ou permanente du fait de la
    maladie, d'un accident, d'une grossesse ou de
    l'âge.
  • Commence alors la vraie bataille.
  • Aménager son domicile, reprendre une activité,
    se déplacer, bref tous les actes du quotidien
    deviennent un vrai casse tête.

4
  • Cadre bâti, voirie et transports quand
    l'accessibilité fait défaut, les actes du
    quotidien peuvent mettre chaque citoyen en
    situation de handicap.

5
  • Ainsi la plupart du temps, le handicap résulte
    surtout des obstacles rencontrés dans
    l'environnement or il est prouvé qu'un
    environnement accessible bénéficie à tous et
    qu'il est facteur de plus de sécurité et de
    confort.

6
  • Etymologie dun mot
  • Le terme handicap provient de la contraction de
    lexpression anglaise hand in the cap signifiant
     main dans le chapeau .
  • Cette expression désignait le tirage au sort qui
    seffectuait dans un chapeau pour attribuer des
    désavantages aux meilleurs chevaux des courses
    hippiques.

7
  • L'expression vient donc du monde sportif qui
    désigne le désavantage imposé à un concurrent
    pour équilibrer les probabilités de victoires.
    Alors que le sens commun en a fait naître une
    connotation péjorative, le sens originel du terme
     handicap  servait à départager par critères
    les meilleurs au départ dune course afin de la
    rendre plus équitable

8
  • Il y a plusieurs façons de comprendre le concept
    de l'accessibilité d'une part, au sens
    architectural et technique lié à l'environnement
    matériel des villes, d'autre part, au sens
    politique du mot "cité", c'est à dire la place
    qui est faite aux personnes dépendantes dans la
    vie de la cité, dans les prises des décisions de
    la politique nationale ou local qui les
    concernent.

9
  • La loi n 2005-102 du HANDICAP fixe de nouvelles
    responsabilités pour les maîtres d'ouvrage et
    leurs maîtres d'œuvre.
  • L'accessibilité pour tous est devenue une
    composante majeure de la programmation et de la
    conception des projets architecturaux et des
    projets urbains.

10
La prise en compte de toutes les formes de
handicap c'est-à-dire de toutes les
limitations d'activité ou restrictions de la
participation à la vie en société subies par une
personne, que celles-ci soient dues à une ou
plusieurs déficiences - motrice, auditive,
visuelle, mentale, cognitive, psychique ou autre
(respiratoire, cardiaque, taille...) -, qu'elle
soit temporaire ou non.
11
  • Effectivement, vivre comme tout le monde avec
    tout le monde, choisir librement son mode de vie
    voilà ce que revendiquent les personnes en
    situation de handicap et leurs proches.
  • Des revendications qui impliquent que la société
    agisse sur lenvironnement mais aussi quelle
    mette en place des réponses adaptées et
    individualisées.

12
  • Des revendications pour un objectif qui se résume
    simplement une personne en situation de
    handicap est avant tout une personne, un citoyen,
    et, de fait, elle doit avoir accès aux droits
    fondamentaux accordés à chacun.
  • Cette nouvelle loi prend donc explicitement en
    compte tous les types de déficiences (en ne se
    focalisant pas sur la seule déficience motrice).

13
En outre, à travers cet élargissement de la
population prise en compte, c'est bien la notion
de personnes à mobilité réduite qui est visée,
et l'idée selon laquelle l'accessibilité
bénéficie à tous les usagers (femmes enceintes,
parents avec des poussettes, personnes âgées,
livreurs, voyageurs avec des bagages, touristes
ne connaissant pas les lieux et ne parlant
éventuellement pas la langue...)
14
  • Cet accès aux droits fondamentaux suppose donc
    que la société dans son ensemble prenne en
    compte, dans le cadre dune politique de
    non-discrimination, les besoins de tous.

15
  • Non-discrimination et égalité des chances
  • les enjeux dune société
  • ouverte à tous

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Vers un compromis inévitable Qui sont ces TOUS
"banaux" que nous devons prendre en compte
? Handicaps moteurs Paraplégiques sans
mobilité du tronc et hémiplégiques droitiers
comme gauchers. Handicaps visuels Aveugles,
daltoniens, basse vision et vision tubulaire.
17
Handicaps auditifs Sourds et malentendants avec
appareil auditif avec switch T.Handicaps
psychiques, mentaux et cognitifs Signalétique
pour handicaps mentaux et cognitifs. Au-delà,
il nous semble que nous entrons dans le monde des
établissements médicaux sociaux spécialisés pour
l'accueil d'un handicap spécifique.
18
Connaître et comprendre les situations de
handicap
  • Les handicaps moteurs sont les plus exigeants en
    terme d'organisation des espaces.
  • Rappelons ici, que cette famille de handicap
    concerne 8 millions de personnes en France, dont
    plus de 720.000 en fauteuil roulant.
  • De même que l'âge joue un rôle considérable pour
    la perte de motricité.
  • Les handicaps moteurs sont les plus exigeants en
    terme d'organisation des espaces.

19
Motricité réduite
  • Par handicap moteur, il faut comprendre ici
    motricité réduite qu'elle qu'en soit l'origine.
  • Les causes de cette réduction de motricité sont
    nombreuses.
  • Elles peuvent être momentanées ou définitives et
    nécessiter l'aide de canne, de béquilles, d'un
    déambulateur, d'un fauteuil roulant manuel ou
    électrique.

20
  • Ces aides, indispensables, demandent des espaces
    conçus de manière à ne pas en rendre l'usage
    impossible.
  • Pour cela, il est nécessaire d'optimiser les
    zones de circulation en évitant obstacles,
    passages étroits et dénivellations importantes,
    mais aussi de rendre les ascenseurs et escaliers
    praticables.

21
Hémiplégie
  • "Paralysie plus ou moins complète de la moitié du
    corps en partie ou totalement. Autrement dit il
    s'agit d'une paralysie affectant la moitié gauche
    ou la moitié droite du corps. 
  • La dissymétrie droite/gauche est le point
    essentiel que doit retenir le concepteur
    d'espaces architecturaux et urbains.

22
Tétraplégie
  • Le cas de handicap moteur le plus sévère.
  • La paralysie atteint les 4 membres.
  • Il est indispensable de distinguer deux
    situations très différentes
  • La personne tétraplégique ne dispose pas d'une
    mobilité suffisante d'au moins un avant-bras et
    d'une main. Pour tous les gestes de la vie
    quotidienne, elle sera totalement dépendante de
    l'aide d'une tierce personne.

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Handicaps auditifs
  • Les handicaps auditifs, s'ils ne sont pas les
    moins connus, sont, avec les handicaps d'origine
    neurologique, parmi les plus négligés par les
    architectes dans la conception de leurs projets.
  • Tout d'abord, le premier réflexe est de penser
    "surdité".
  • C'est oublier trop vite les nombreuses personnes
    souffrant d'hypersensibilité aux bruits.

24
  • Les troubles de l'audition sont nombreux et très
    handicapants dans la vie quotidienne.
  • Selon les sources, 4 à 5 millions de français
    souffrent de troubles auditifs.

25
Handicaps Visuels
  • Les anomalies de la vision sont nombreuses.
  • Certaines, les plus connues, sont jusqu'à un
    certain point corrigeables par des lunettes ou
    des verres de contact.
  • l'hypermétropie
  • l'astigmatisme
  • diminution du pouvoir d'accommodation de l'œil
  • La presbytie
  • la myopie

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  • De nombreuses autres anomalies de la vision,
    d'origines diverses, n'ont actuellement aucun
    correctif connu.
  • Nous allons nous concentrer sur les deux formes
    de mal voyance non corrigeable et pour lesquelles
    le concepteur peut agir avec efficacité La
    cécité   
  • La personne qui en est atteinte se considère
    comme aveugle quelque soit le type d'activité
    qu'elle puisse réaliser.
  • Le daltonisme

27
  • Beaucoup d'entre nous pense que le daltonien
    confond le rouge et le vert.
  • En réalité, il ne les confond pas il ne voit
    pas les verts, ou, plus rarement, il ne voit pas
    les rouges et, extrêmement rarement, il ne voit
    pas les jaunes. Enfin, dans certain cas, il ne
    voit aucune couleur et vit dans un monde en noir
    et blanc et nuances de gris.
  • D'origine génétique, le daltonisme touche 7 des
    hommes et 0,49 des femmes.

28
L'aveugle et l'ouïe
  • En l'absence de vue, l'ouïe est le sens le plus
    utile à l'aveugle. La plus grande partie des
    informations extérieures lui arriveront par ce
    sens.
  • Outre le fait de communiquer avec les autres,
    d'écouter un concert, la vie quotidienne est
    pleine de sons et ces sons sont plein de sens.
  • Information directe bip-bip signalant que le
    feu est passé au rouge, ascenseur annonçant
    l'arrivée à l'étage.

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Autres handicaps
  • Classiquement, les handicaps qui ne sont ni
    moteurs, ni visuels, ni auditifs, sont placés
    dans l'une des quatre catégories
  • psychique
  • mentale
  • cognitive
  • neurologique
  • Cette classification n'a pas, à notre
    connaissance, de frontières qui soient clairement
    définies. En effet, le handicap mental rejoint
    sous bien des aspects le handicap cognitif.

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  • Des millions de personnes sont concernés en
    France par l'une ou l'autre de ces situations de
    handicap.
  • Les troubles peuvent être très divers et d'une
    grande complexité.
  • Les handicaps moteurs, visuels et auditifs
    présentent l'avantage de ne concerner qu'une des
    fonctions du corps humain, motricité, vue et
    ouïe.
  • Cette particularité en simplifie beaucoup
    l'approche et permet au concepteur d'apporter une
    solution appropriée à la très grande majorité des
    personnes qui en sont atteintes.

31
  • Par contre, dans ces quatre familles, les
    troubles peuvent être de nature très diverse et
    d'une grande complexité.
  • Du trouble léger, au trouble modéré et au trouble
    grave, ils pourront être de l'ordre de la
    mémoire, du langage, de la coordination des
    gestes, et de beaucoup d'autres formes.
  • En fait, toutes les activités humaines peuvent
    être mises en cause et, souvent, plusieurs
    d'entre-elles simultanément.

32
  • 10 de la population est concernée par un
    handicap,
  • 500 000 personnes sont malvoyantes, dont près de
    80 000 aveugles,
  • 3,5 millions de personnes sont malentendantes,
    dont 450 000 souffrent dune déficience auditive
    sévère ou profonde,
  • 1,4 million de personnes ont un handicap moteur
    associé à dautres déficiences,
  • et surtout les personnes de plus de 85 ans, dont
    le nombre sera en forte augmentation

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  • Au niveau de l'accessibilité technique et
    matérielle des espaces de vie, la France, à
    l'exception de quelques villes et en dépit de la
    loi de 1991 stipulant que tous les bâtiments
    publics doivent être accessibles, présente un
    sérieux déficit.

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  • Des moyens pour parvenir à
  • laccès à tout pour tous.
  • Accessibilité physique bien sûr afin que les
    personnes en situation de handicap soient
    réellement présentes et visibles dans la société.
  • Mais également accès à tous les biens et
    services, à lemploi, à léducation, au
  • logement, aux loisirs comme chaque citoyen.

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  • Combattre la discrimination en tant que telle,
    car les personnes font parfois lobjet dinjures,
    de regards détournés (une personne qui sadresse
    à laccompagnateur plutôt quà la personne en
    fauteuil), de manque de civilité, etc.
  • Des situations qui relèvent plutôt du
    comportement et donc de la représentation sociale
    des personnes en situation de handicap.

36
  • Accompagner le changement dans la représentation
    sociale des personnes en faisant en sorte que les
    personnes en situation de handicap soient
    réellement présentes et visibles dans la société.

37
  • La loi du 11 février 2005 "pour l'égalité des
    droits et des chances, la participation et la
    citoyenneté des personnes handicapées" est
    désormais en vigueur, ses textes d'application
    ayant étés adoptés.
  • Elle pose comme point de départ le droit de tous
    les individus, y compris les personnes âgées et
    handicapées, à prendre pleinement part à la vie
    de la collectivité.

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  • La définition du handicap pour la loi du 11
    février 2005
  • Constitue un handicap, au sens de la présente
    loi, toute limitation d'activité ou restriction
    de participation à la vie en société subie dans
    son environnement par une personne en raison
    d'une altération substantielle, durable ou
    définitive d'une ou plusieurs fonctions
    physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou
    psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de
    santé invalidant.

39
  • Le constat est clair, et la réponse à certaines
    questions, peu encourageante.
  • Comment faire, alors, pour que les personnes en
    situation de handicap et leurs proches en voient
    les effets concrets dans leur quotidien ?
  • Combien dentreprises ou de collectivités locales
    embauchent aujourdhui des personnes en situation
    de handicap alors quelles sont soumises au quota
    de 6 depuis 1987 ?

40
  • Aujourdhui, dans des domaines tels que lemploi,
    les inégalités les plus fortes sont celles subies
    par les personnes en situation de handicap.

41
  • Combien de bâtiments neufs ne sont pas
    accessibles alors que cest une obligation légale
    depuis 1991 ?
  • Le vieillissement de la population doit accélérer
    le passage d'une conception de "parc de logements
    accessibles et adaptables" au concept de
    "logements adaptés à tous et tous les âges de la
    vie".

42
  • Cest pourtant dune députée quest venu
  • un début de réponse.
  • Il sagit plutôt dune question de méthode et
  • non de loi comment mobiliser les élus ? La
    question de la réglementation et des normes est
    un vrai problème, et ceci dans tous les secteurs.
    La question est donc de savoir comment faire pour
    passer dune habitude de normes à une habitude de
    responsabilité.

43
  • Effectivement, si la politique du handicap est
    aujourdhui relativement encadrée, sa mise en
    œuvre dépasse les obligations légales.
  • Cest une question de volonté et de
    responsabilité.

44
Alors comment passer de la norme à la
responsabilité ?En cherchant à savoir, à
connaître
  • - par un véritable effort de compréhension des
    difficultés quotidiennes il suffit pour cela
    daller à la rencontre des personnes, dêtre à
    leur écoute, voire de passer une heure dans un
    fauteuil roulant !
  • - par une étude sur les habitants à mobilité
    réduite de sa ville, de sa commune, de son
    quartier
  • - par la concertation avec les associations
    représentatives de personnes en situation de
    handicap et de leur famille.

45
  • Ces démarches sont destinée à favoriser laccès
    des personnes handicapées aux locaux
    dhabitation, aux lieux de travail et aux
    installations recevant du public, et marqueront
    une étape importante dans lamélioration de
    laccessibilité du cadre bâti et du transport.

46
  • Laccessibilité fait désormais partie des règles
    de construction.
  • Il appartient à chaque autorité publique de
    sassurer que les équipements publics quelle
    finance sont conformes à la législation en
    vigueur.
  • Un contrôle a priori a été institué pour toute
    demande dautorisation de travaux déposée depuis
    le 1er août 1994.

47
  • La loi du 11 février 2005 élargit cette
    obligation de mise en accessibilité
  • du cadre bâti à lexistant. Elle introduit le
    principe dégalité de traitement qui est défini
    par décret
  • La définition de laccessibilité
  • précise que les conditions daccès des personnes
    handicapées doivent être les mêmes que les autres
    publics ou habitants.

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  • Ces règles de construction sappliquent
  • à tous les espaces publics ou privés, quils
    soient permanents ou provisoires, accueillant des
    utilisateurs ou des clients lensemble des
  • administrations, les établissements de santé et
    les cabinets médicaux, les tribunaux, les écoles
    et universités, les magasins (de léchoppe
  • à la grande surface), les bibliothèques, les
    cinémas, les théâtres, les restaurants, les
    hôtels

49
Logementaccéder, cest exister !
  • En 2007, le diagnostic de la situation du
    logement est très préoccupant.
  • Les difficultés pour trouver un logement
    saccentuent notamment dans les principaux
    centres urbains. Premier facteur le niveau
    élevé des prix et loyers. Deuxième facteur le
    manque de logements sociaux (plus dun million de
    demandes en cours selon lUnion
  • Sociale pour lHabitat).

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  • Cet état de fait pénalise doublement les
    personnes en situation de handicap.
  • Si elles rencontrent les mêmes difficultés que
    lensemble de la population française, loffre
    limitée de logements, notamment sociaux,
    accessibles et adaptables, constitue un
  • sur-handicap gravement préjudiciable.

51
  • La loi du 5 mars 2007 instituant le droit
    opposable au logement classe les personnes en
    situation de handicap parmi les catégories
    prioritaires daccès à ce nouveau droit, qui
    reste cependant à concrétiser.
  • Le logement est une des principales
    préoccupations des personnes en situation de
    handicap et de leur famille.

52
  • Par ailleurs, de nombreuses personnes en
    situation de handicap rencontrent dénormes
    difficultés à obtenir lautorisation de mettre en
    accessibilité les parties communes en
    copropriété.
  • Aujourdhui, il est donc urgent délargir loffre
    de logements accessibles pour supprimer cet
    élément de discrimination.

53
  • Les exigences en matière daccessibilité des
    locaux dhabitation collectifs neufs restent
    notoirement insuffisantes.
  • Selon les textes dapplication de la loi du 11
    février 2005, tout promoteur immobilier peut
    encore parfaitement légalement construire des
    bâtiments dhabitation dans lesquels aucun
    logement ne sera accessible à une personne en
    fauteuil roulant.

54
  • En effet, aucune obligation dascenseur ne
    simpose si le bâtiment ne comporte pas plus de 3
    étages.
  • Si le constructeur décide de mettre des garages
    ou des commerces en rez-de-chaussée, aucun
    logement de cet ensemble ne sera accessible.

55
Transportsgarantir La Liberté de dépLacement
  • La loi dorientation en faveur des personnes
    handicapées de 1975, qui a fixé un droit à la
    mobilité, laissait aux collectivités le choix de
    la solution à mettre en œuvre.
  • Ce droit sest traduit pour les personnes en
    situation de handicap par la mise en place de
    systèmes de transports dits
  • spécialisés .

56
  • Aujourdhui, la loi du 11 février 2005 concrétise
    un changement de logique puisquelle fixe une
    priorité sur la réponse à apporter en imposant la
    mise en accessibilité de lensemble des
    transports collectifs au plus tard en 2015.
  • Le transport, problématique centrale de l'accès à
    la vie quotidienne, hautement symbolique et
    d'autant plus sensible qu'elle concerne une
    proportion importante de la population désignée
    par le terme " Personne à mobilité réduite"
    (PMR.)

57
  • Lensemble des services de transports
  • collectifs qui relèvent du service public
    (transporteurs ou opérateurs privés ou publics)
    sont concernés les réseaux de bus urbains et
    autocars interurbains, les transports scolaires,
    les tramways, les trains nationaux et régionaux.

58
  • Les réseaux souterrains tels que les métros
    (Marseille, Paris et les stations souterraines du
    RER francilien) ne sont pas soumis à ce délai
    mais ont lobligation délaborer un schéma
    directeur et de mettre en place un transport de
    substitution dans un délai de trois ans (11
    février 2008).

59
  • Ce schéma directeur fixe les aménagements à
    prévoir pour rendre accessibles les différents
    services de transports, ainsi que la
    programmation des travaux. Il précise, le cas
    échéant, les transports de substitution à mettre
    en place en cas dimpossibilité technique.

60
  • Les transports sont le premier secteur à travers
    lequel on juge de la place faite en particulier
    aux personnes dépendantes lorsque l'on débarque
    dans un pays, une gare, un port, un aéroport.
  • Les premières traversées de rue, le premier
    métro, le premier bus pris vous en disent long
    que la lecture de bien des rapports.

61
  • Ainsi, une réelle liberté de déplacement ne peut
    être assurée que si tous les maillons de la
    chaîne de transport (infrastructures, matériels
    roulants, voirie et stationnement) sont
    accessibles, sans limitation excessive du nombre
    de places pour les passagers utilisant un
    fauteuil roulant dans certains modes de
    transport.

62
Culture, sports et loisirs,tourisme
  • Parmi les 22 règles édictées par lONU en 1994
    pour légalisation des chances pour les
  • personnes handicapées, les règles n 10 et 11
    stipulent que les États devront faire en sorte
  • que les personnes handicapées soient intégrées
    dans les activités culturelles et quelles se
    voient offrir des possibilités égales en matière
    de loisirs et de sports pour y prendre part en
    toute égalité.

63
  • Il existe deux façons de vivre ces activités.
  • La première en tant que spectateur, auditeur,
  • lecteur.
  • La seconde comme acteur investi, que ce soit en
    amateur ou en professionnel.
  • Dans les deux cas, cela nécessite la mise en
    accessibilité des lieux où elles se déclinent.

64
  • Accessibilité du cadre bâti mais aussi formation
    des personnels daccueil, réalisations permettant
    dadapter loffre culturelle, et mise à
    disposition dinformations adaptées.
  • Les lieux publics et culturels sont des espaces
    de circulation et de communication où se tissent
    des liens sociaux entre les habitants.

65
Élargir Loffre touristique aux personnes à
mobilité réduite.
  • Les personnes en situation de handicap
    représentent entre 8 et 12 de la clientèle
    touristique laccessibilité des sites
    touristiques constitue donc une priorité pour ce
    public qui ne peut être négligé.

66
  • Ce nest pas parce que la mobilité est réduite
    que lenvie de se déplacer est éteinte. Cette
    envie est même salutaire et passe alors du simple
    déplacement au grand voyage.

67
  • Une France touristique accessible à tous ne peut
    voir le jour sans une puissante et active
    promotion des enjeux de laccessibilité auprès
    des opérateurs.
  • En effet, laccessibilité ne revêt pas uniquement
    un aspect strictement matériel relatif au cadre
    bâti, elle concerne également laccessibilité aux
    activités touristiques (plages, musées, monuments
    historiques) et la formation à laccueil de
    publics ayant des besoins spécifiques.

68
Aller à lécole, travaillercomme tout le monde !
  • La loi du 11 février 2005 prévoit linscription
    de lélève en situation de handicap dans lécole
    la plus proche de son domicile, tout en lui
    permettant dêtre accueilli dans une autre école
    ou un établissement adapté si les moyens de
    répondre à son projet personnalisé de
    scolarisation ne peuvent être mis en œuvre dans
    cette école de référence.

69
  • Être scolarisé ne signifie pas seulement être
    socialisé
  • lécole doit pouvoir répondre à des objectifs
    déducation et de formation qui prennent en
    considération le rythme dapprentissage, les
    capacités, les difficultés et les besoins propres
    des enfants par une pédagogie adaptée.

70
  • Les conditions daccueil des enfants, des
    adolescents et des jeunes adultes avec un
    handicap moteur sont très souvent déterminantes
  • accessibilité des bâtiments scolaires et
    denseignement supérieur, aides humaines, aides
    techniques, pédagogie et conditions dexamen
    adaptées

71
  • Si la loi du 11 février 2005 permet à tout
    enfant, tout adolescent présentant un handicap ou
    un trouble invalidant de la santé dêtre inscrit
    dans lécole la plus proche de son domicile, elle
    naborde pas la question de leur accueil dans les
    structures collectives daccueil, de loisirs et
    de vacances.

72
  • Faute dun cadre juridique suffisamment précis
    pour laccueil des enfants dans lensemble des
    activités de loisirs et de vacances (quel que
    soit lorganisateur), nombre de familles voient
    leur enfant accueilli dans une école ordinaire,
    voire un établissement adapté, mais écarté
  • des activités extra et périscolaires proches de
    leur domicile.

73
Formation - EmploiImpulser lemploi des
personnes en situation de handicap
  • Les personnes en situation de handicap sont les
    premières victimes de discrimination à
    lembauche.

74
  • La loi du 10 juillet 1987 assujettit les
    employeurs publics à lobligation demploi de 6
    de travailleurs en situation de handicap.
  • Cette obligation pouvait être respectée en
    faisant appel à la sous-traitance par des
    entreprises adaptées ou des établissements et
    services daide par le travail.

75
  • La loi du 11 février 2005 a renforcé cette
    exigence en créant une réelle obligation
  • le non-respect de cette disposition entraîne,
    depuis le 1er janvier 2006, le versement dune
    contribution annuelle au fonds pour linsertion
    des personnes handicapées dans la fonction
    publique.

76
(No Transcript)
77
  • la loi du 11 février 2005 sur l'égalité des
    droits et des chances des personnes handicapées
  • La mise en œuvre de cette loi offre lopportunité
    de changer notre regard sur les handicaps et le
    vieillissement.
  • Dabord, parce quelle prend en compte toutes les
    formes de handicaps.

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  • Ensuite, parce quelle veut garantir à toutes les
    personnes concernées le bien-être auquel elles
    ont droit - autant que les autres - dans leur vie
    quotidienne.
  • Au-delà, parce quelle peut faire bénéficier la
    société toute entière des innovations et des
    améliorations qui vont forcément en résulter.

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  • "On parle de faire émerger une culture du confort
    d'usage pour tous."
  • Aujourdhui, lidée que nous sommes tous des
    handicapés en puissance fait son chemin et chacun
    comprend quun équipement ou aménagement conçu
    pour une personne handicapée pourra profiter à
    tous les usagers, des enfants aux grands-parents.

80
  • L'accessibilité et les adaptations mises en place
    n'effacent pas les déficiences, elles doivent
    contribuer à abolir les désavantages. Elles
    permettent de préserver le degré d'autonomie de
    ceux qui sont autrement capables.

81
Merci pour votre attention M. MEISTERMANN
Christian Représentant Départemental de lAPF
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