Title: Renault-Nissan : un cas d
1Renault-Nissan un cas dalliance réussi
- Thierry Pénard et Eric Darmon
- Stratégie dentreprise
2Questions
- 1) Pourquoi le marché automobile est-il
concentré ? - 2) Comment les constructeurs se
concurrencent-ils sur ce marché ? - 3) Quels facteurs ont poussé Renault et Nissan à
se rapprocher ? 4) Quels sont les atouts et les
faiblesses de Renault dans le contexte actuel ?
3Historique de Renault
- Entreprise fondée en 1899 par Louis Renault
- Nationalisée en 1945 pour collaboration
- 1994 changement de statut (de Régie à SA) et
ouverture du capital (privatisation en 1996) - LEtat français détient encore de 15 du capital
de Renault - 1996 échec de la fusion Volvo-Renault
- 1999 Alliance avec Nissan
- participations croisées (44 contre 15)
- suivi du rachat de Dacia (2000) et de Samsung
(2001) - Les modèles marquants de Renault
- la 4CV (1947), la R5 (1972), lEspace (1984 en
partenariat avec Matra), la Mégane Scenic (1996),
la Logan (2004, la voiture low cost), le 4x4
Koleos (2008)
4(No Transcript)
5Le groupe Renault en chiffres
- 130 000 salariés
- Production 2,38 millions de voitures pour les 3
marques (Renault, Dacia, Samsung) en 2008 (-4) - 8,8 de PDM (2007) en Europe occidentale (10.3
en 2004) - Renault 5ème groupe européen derrière
Volkswagen, PSA, Ford et General Motors (10ème
groupe mondial) - Renault Mégane 4ème voiture la plus vendue en
Europe - 2 grands types de véhicules
- Particuliers 86 environ des véhicules produits
- Utilitaires 14 des véhicules produits
- Des usines dans le monde entier
- France, Espagne, Roumanie, Russie, Slovénie,
Turquie, Maroc, Brésil, Argentine, Colombie,
Corée, Iran - Projet dusines pour la Logan en Inde (2009) et
au Maroc (à Tanger avec une capacité de 400 000
voitures exportées en Europe et le reste du
monde)
6Le groupe Renault en chiffres
- Distribution Réseau Renault 10 000
établissements en Europe dont 5 100 en France - principalement des indépendants (agents,
concessionnaires) - Financement (banque RCI) activité fortement
liée au secteur - 5 du CA de Renault
- Forte sensibilité si durcissement des conditions
de financement
7La place de Renault sur le marché français
54,3 pour les constructeurs français 60 en 2002
Dix modèles les plus vendus en 2008
8Un fort recul des ventes de Renault en Europe et
en France, mais aussi hors Europe, notamment dans
les pays émergents
9Un groupe de plus en plus tourné vers
linternational
La montée en puissance de Dacia dans les ventes
du groupe Renault
10Le chiffre daffaires de Renault
Une baisse de CA de 7
- 95 du CA sur la vente de voitures
- 5 sur le financement (banque RCI)
11Résultats financiers
- Une marge opérationnelle de 0,6 en 2008 (contre
3,3 en 2007) - Taux de rentabilité financière Résultat
net/Capitaux propres - A ne pas confondre avec Taux de margeRésultat
net/CA - gt Renault a injecté 5 milliards dans
Nissan en 1999, mais en retour, Nissan a
contribué au 2/3 du résultat net de Renault en
2002, 2003 et 2004 ! - Une année 2009 qui sannonce très mauvaise sur
le premier semestre 2009, u n CA en recul de 24
et un résultat net de -2,73 milliards
12Le cours de bourse de Renault reflète
indirectement les perspectives financières de
lentreprise
13Le contrat 2009
- Un plan annoncé le 9 février 2006 par Carlos
Ghosn ayant pour ambition de positionner
durablement Renault comme le constructeur
automobile généraliste européen le plus rentable. - 3 engagements majeurs
- La future Laguna, lancée en 2007, parmi les 3
meilleures de son segment en qualité de produit
et de service. - Une marge opérationnelle de 6 en 2009.
- Une croissance des ventes de 800000 véhicules
entre 2005 et 2009 avec le lancement de 26
produits dici à 2009 pour répondre aux besoins
et attentes des clients de tous ses marchés. - Un plan et des objectifs contredits par la crise
que traverse actuellement Renault !
14La Logan permet à Renault de tenir ses objectifs
financiers (Les Echos, 15/2/2008)
- Lorsqu'il était arrivé à la tête de Renault,
Carlos Ghosn trouvait le constructeur trop
dépendant d'un produit et d'un marché, la Mégane
Scénic en France. Un peu moins de trois ans plus
tard, la même question peut se poser au sujet de
la Logan, la voiture à bas coûts lancée par son
prédécesseur. C'est clairement grâce à ce modèle
low cost , devenu entre-temps une famille, que
le second constructeur automobile français a tenu
et même légèrement dépassé ses objectifs
financiers en 2007. Au total, et malgré une
baisse de 4,1 de ses ventes en Europe, son
premier marché géographique, le groupe Renault
affiche une marge opérationnelle de 3,3 du
chiffre d'affaires au titre de l'année passée,
contre 2,6 un an plus tôt, soit mieux que
l'objectif visé de 3 . Ce qui autorise Carlos
Ghosn à confirmer sa prévision d'une marge de 4,5
pour cette année, dernière étape avant les 6
visés pour fin 2009. - Tandis que le bénéfice d'exploitation s'est
envolé de 27,1 , à 1,35 milliard d'euros,
essentiellement grâce au sursaut de la division
automobile au second semestre, le chiffre
d'affaires a cheminé plus modestement ( 1,8 ),
à 40,7 milliards. Quant au résultat net, il
affiche un recul de 7,5 , à 2,7 milliards
d'euros, en raison de la baisse de la
contribution de son allié japonais Nissan détenu
à 44 (1,3 milliard d'euros) et, dans une
moindre mesure, de celle du suédois Volvo AB. - A mieux regarder les résultats de l'an dernier,
la rentabilité se révèle très mal répartie entre
la famille Logan, qui dégage déjà environ 6 de
marge opérationnelle en Europe (et même plus de 8
dans l'usine roumaine de Pitesti) et le reste
de la gamme Renault, qui pointe à moins de 3 .
Un véritable paradoxe, que le PDG de Renault à du
mal à faire admettre. Quand nous avions annoncé
que la Logan ferait 6 de marge, personne ne
nous croyait. Mais, aujourd'hui, c'est elle qui
tire Renault vers le haut. Les voitures à bas
prix ne sont pas forcément des modèles à bas
profits. Le prix de vente de la voiture (entre
8.000 euros et 13.500 euros, selon les versions)
a, en effet, balayé depuis longtemps le slogan de
la voiture à 5.000 euros . Et les prix de
revient de la conception et de la fabrication,
uniquement dans des pays émergents, sont
particulièrement serrés. - DENIS FAINSILBER
15Renault abandonne son objectif de croissance des
ventes (Les Echos, 10/7/2008)
- Victime de marchés difficiles, le constructeur a
officiellement abandonné hier son objectif d'une
croissance de 10 de ses ventes en volume cette
année. Elles n'ont progressé que de 4,3 au
premier semestre 2008. - Les observateurs jugeaient intenables les
objectifs commerciaux de Renault et ne se
privaient plus de le dire. Leur abandon, hier,
par le groupe de Carlos Ghosn a donc eu le mérite
de clarifier la situation. Adieu la croissance de
10 des ventes cette année. Elles n'ont
progressé que de 4,3 sur le semestre, à 1,325
million de véhicules. Le Contrat 2009, que Carlos
Ghosn avait mis en place en février 2006,
prévoyait une progression annuelle de 30 pour
atteindre 3,3 millions d'unités à la fin de
l'année prochaine. - Les chiffres du premier semestre 2008 reflètent
un trou d'air du marché européen au deuxième
trimestre, et le fait que la Mégane est en fin de
vie. En attendant la nouvelle version qui sortira
dans deux mois, ses ventes reculent fortement. Or
le modèle représente à lui seul plus de 20 des
livraisons françaises de véhicules particuliers.
Et s'il n'y a pas de grosses déceptions sur les
nouveaux modèles, la Laguna, victime d'un segment
qui s'effondre, ne brille guère. - Une fois de plus, Dacia a tiré la croissance du
groupe. Avec sa Logan, la filiale roumaine du
constructeur a enregistré des ventes en hausse de
plus de 13 à 127.276 unités. La marque Renault,
qui progresse de 4 , profite elle aussi du boom
des véhicules à bas coûts que sont la Logan et la
Sandero, lancée en juin. Elle a écoulé, de son
côté, 130.000 véhicules de cette famille sur le
semestre, soit presque autant que sur l'ensemble
de 2007. En revanche, la marque coréenne du
groupe, RSM (Renault Samsung Motors), a reculé de
7,2 . - Par zone géographique, le groupe de Carlos Ghosn
a progressé de 5,7 sur le marché français, qui
représente un quart des ventes. Ceci grâce au
lancement de sept nouveaux modèles - dont la
Laguna Estate, la Grand Modus, la Koleos et la
Sandero - mais aussi à l'effet bonus-malus, qui
porte les ventes de véhicules économes en
carburant. Le marché français ne tient que
grâce à ce système. Le jour où ça lâchera (...),
le décrochage risque d'être brutal , a prévenu
Patrick Blain pour qui la France constitue un
gros point d'interrogation .
16Renault et PSA conservent avec peine la moitié du
marché français (La Tribune, 3/1/2008)
- Les marques françaises n'ont pas profité de la
bonne tenue du marché hexagonal en 2007. Au
contraire. À peine plus d'une voiture neuve sur
deux était de marque Renault, Peugeot ou
Citroën. Un point bas historique. Sur le seul
mois de décembre, les Français sont même
descendus à 45,5 ! Chez PSA, le soutien de
Citroën n'a pu compenser l'effritement de
Peugeot. Quant au groupe Renault, ses
immatriculations ont carrément chuté de 3 en
2007, voire 6,1 en excluant la filiale roumaine
à bas coûts Dacia. - Attaqués de toutes parts sur leur marché
intérieur, les constructeurs français perdent du
terrain face à deux grandes catégories de rivaux.
D'un côté, les généralistes. Les japonais Toyota,
Honda ou Suzuki leur taillent des croupières,
aidés par leur réputation de fiabilité, des
gammes variées avec notamment des 4x4 jusqu'ici
absents chez les constructeurs hexagonaux, et le
bas cours du yen qui favorise leur agressivité.
L'américain Ford regagne aussi du terrain grâce à
des produits plus séduisants et compétitifs comme
le monospace S-Max qui rivalise avec le Renault
Espace. L'italien Fiat ravit, lui, des clients
dans l'entrée de gamme, avec des modèles pas
chers. À l'autre extrémité, les Français se
retrouvent en concurrence avec les spécialistes
allemands du luxe, qui sont descendus en taille
ces dernières années. Snobisme aidant, BMW a
ainsi signé l'une des plus fortes croissances du
marché français en 2007. Beaucoup d'anciens
clients de Peugeot 307 ou de Renault Laguna,
déçus, se sont reportés sur des BMW 1 ou 3. Et
la Mini du constructeur bavarois a séduit bien
des ex-possesseurs de Peugeot 206 ou de Renault
Twingo. - L'arrivée de nouveaux modèles n'a pas encore
réussi à relancer véritablement les
immatriculations des constructeurs hexagonaux. La
Twingo II aux lignes très sages progresse mais ne
remporte pas un énorme succès. Elle ne peut, de
toute façon, compenser le fléchissement de la
Clio III pourtant récente. Conséquence de ces
contre-performances la production automobile
dans les usines françaises a fléchi de 11 sur
les neuf premiers mois de 2007. Les modèles qui
marchent le mieux sont d'ailleurs souvent
produits hors de France comme le Picasso, en
Espagne. Les voitures puissantes et voraces ont
connu un boom en décembre 2007 sur le marché
français. Avant l'entrée en vigueur du système
fiscal de bonus-malus, pénalisant pour les
voitures polluantes et lourdes, les
immatriculations de Mercedes ont bondi de 70 à
6 300 unités en décembre. BMW a vu ses ventes
progresser de 38,4 , Audi ( Volkswagen) de 25 .
17Les petites voitures à bonus relancent le marché
automobile français (La Tribune, 2/4/2008)
- Les modèles à bonus relancent le marché
automobile français. Les immatriculations de
petites voitures (genre Renault Twingo ou Peugeot
207) ont en effet progressé de presque 11 au
premier trimestre dans l'Hexagone. Celles-ci ont
même généré plus de la moitié des ventes totales
(50,4 ), contre 45 l'an dernier et moins de
40 en 2005. Un vrai plébiscite. Les modèles
compacts de catégorie " moyenne inférieure "
(type Renault Mégane, Peugeot 308), dont certains
bénéficient aussi de bonus, ont quant à eux
progressé de 1,5 seulement. - Pour les autres catégories, en revanche, c'est la
Berezina. Les " familiales " ( Peugeot 407,
Renault Laguna...) fléchissent de 10 , les
modèles de haut de gamme à malus de 34 . Les 4x4
et les grands monospaces sont d'ailleurs les
grands perdants du nouveau système fiscal
" vert ", instauré entre décembre 2007 et
janvier 2008 par les pouvoirs publics français.
Les bonus, qui touchent les véhicules rejetant
moins de 130 grammes de C02 par kilomètre,
varient entre 200 et 1.000 euros. Les malus, qui
frappent les modèles émettant plus de 160
grammes, se montent jusqu'à 2.600 euros. Le
système de bonus-malus est a priori une bonne
chose pour les constructeurs français,
traditionnellement spécialisés dans les petits
modèles. Renault et PSA s'arrogent ainsi une part
de marché royale de plus de 73 dans les
immatriculations de voitures neuves émettant
moins de 120 grammes de C02, contre 23 de
celles rejetant entre 201 et 250 grammes. Sur le
trimestre, les immatriculations de Citroën C3 à
gazole ont progressé de 15 , celles de Renault
Clio diesel de 16 . Les 207 diesel ont crû de
plus de 20 . - ALAIN-GABRIEL VERDEVOYE
18Coup de frein sur les ventes de voitures dans les
pays émergents (Les Echos, 9/10/2008)
- Comme s'ils n'avaient pas assez de motifs
d'inquiétude sur les marchés développés, les
constructeurs automobiles occidentaux observent
avec crainte le coup de frein en cours dans les
principaux pays émergents. Depuis quelques
semaines pour les uns, quelques mois pour les
autres, les fameux BRIC (Brésil, Russie, Inde,
Chine) donnent en effet simultanément des signes
d'essoufflement. Un signe inquiétant pour les
constructeurs, qui vendent là près d'une voiture
sur quatre. - En Chine, le principal débouché, le climat a
changé cet été. Après avoir fortement ralenti en
juillet ( 3,9 par rapport à juillet 2007), les
immatriculations de voitures neuves ont décliné
en août (- 6,2 ), de façon assez inattendue il
s'agit du premier recul mensuel depuis plus de
deux ans. Scénario un peu similaire en Russie, où
les choses pourraient se gâter davantage en 2009.
Cet autre immense pays est censé devenir le
premier marché automobile européen l'an prochain,
en passant devant l'Allemagne. Mais les clients
sont devenus plus hésitants, sous l'effet de la
pénurie de crédit. Tous les grands constructeurs,
qui ont des usines flambant neuves ou en
construction, retiennent leur souffle. La
direction de Ford Europe observe que la
croissance des ventes, toutes marques confondues,
est passée de 25 en début d'année à seulement 5
. Une croissance zéro, l'an prochain, n'est pas
exclue. - Chez Renault, malgré la percée de la Logan, on
constate une faible fréquentation des Russes dans
les showrooms. En cause, le manque de liquidités
des banques, qui ne veulent plus ouvrir de
nouveaux dossiers de crédits. Un point suivi de
près par le groupe français, qui vient d'acheter
25 d'AvtoVAZ pour l'aider à relancer la marque
Lada dans les années à venir. - En Inde, le coup de frein est encore plus net. Le
taux de croissance annuel est passé sous la barre
des 10 cet été, se situant à seulement 1,7 en
juillet. Les constructeurs ont été contraints de
relever le prix des voitures, pour refléter
l'inflation des matières premières, une hausse
qui s'ajoute à celle des carburants. - DENIS FAINSILBER
19Un marché français dopé en 2009 par la prime à la
casse
202010, année de transition pour l'automobile (Le
Figaro, 23/11/2009)
- L'automobile européenne reste convalescente. Dans
un communiqué publié ce lundi, l'agence de
notation Fitch estime que 2010 sera une année de
transition pour le secteur, malgré l'apparition
de premiers signes de stabilisation. Mais le
nombre de faillites dans le secteur devrait
demeurer aussi élevé qu'en 2009, prévoit l'agence
de notation. - Fitch anticipe en effet que les ventes de
véhicules en Europe de l'ouest vont se contracter
en 2010, et que ce repli pourrait atteindre 6 ou
8. L'agence de notation prévoit qu'en 2009, la
baisse des ventes atteindra 5, et que la
production s'affichera en repli de 20 sur la
même période. - L'agence de notation dresse ces perspectives
négatives du fait de la disparition progressive,
mais programmée, de la prime à la casse qui dope
actuellement les ventes. L'impact de l'arrêt de
ces mesures reste difficile à quantifier,
notamment en Allemagne, le plus grand marché
automobile d'Europe où environ un million de
véhicules a été vendu dans le cadre de ces
mesures incitatives, rappelle Fitch.
212010, année de transition pour l'automobile (Le
Figaro, 23/11/2009)
- Le dynamisme des ventes n'est en effet pas le
seul défi que devra relever le secteur. La
question de la solidité financière va également
revenir sur le devant de la scène, notamment pour
les équipementiers. Du fait de ces tensions
financières, l'agence s'attend à ce que la
tendance actuelle aux alliances sélectives et aux
partenariats se maintienne en 2010, de même que
les réductions d'effectifs discrètes et
graduelles, qui sont nécessaires pour supporter
une structure de coûts allégée, plus en
adéquation avec les prévisions de baisse des
ventes. - Les constructeurs automobiles devront en outre
s'adapter aux nouveaux besoins des consommateurs.
Fitch rappelle que la tendance au développement
des petites voitures constitue un autre défi pour
les fabricants d'Europe de l'ouest, orientés sur
la technologie, alors que les marges sont en
général plus grandes sur les segments des
véhicules premium et des berlines. Qu'importe la
taille ! Certains préfèrent parier sur une autre
tendance de consommation émergente, soucieuse de
son impact sur l'environnement Renault entend
ainsi devenir le principal producteur de voitures
électriques, dès le lancement de ses quatre
premiers modèles du genre, en 2011.
22Lalliance Renault-Nissan
23Lalliance Renault-Nissan
- Nissan Renault en 2007
- 5,9 millions de voitures
- 5ème groupe mondial
- Chrysler comme futur membre de lalliance ?
- Fonctionnement
- un directoire détenu à moitié par Renault et
Nissan - pilote la stratégie à moyen et à long terme de
lalliance et coordonne les activités communes à
léchelon mondial. - Président du Directoire Carlos Ghosn, PDG de
Renault et de Nissan
24Lalliance Renault-Nissan
- Intérêt de la fusion
- Système de plates formes communes
- Développement commun de moteurs, boites de
vitesse - Recherche en commun
- Achats groupés
- Échanges de bonnes pratiques
- Des réseaux de vente communs
- Exemples
- Gain de 451 millions deuros en 2004 /2003 sur
les achats de Renault - Développement CLIO III
- 28 mois au lieu de 49 mois pour la CLIO II
- Gain net de 210 millions deuros
- Structures de coopération basées sur le travail
de treize Cross-company teams (CCT) composées de
collaborateurs des deux entreprises, qui
explorent les possibilités de synergies entre
Renault et Nissan, établissent des projets
communs et pilotent leur mise en œuvre
25Lalliance Renault-Nissan
- Les 13 CCT
- 1. Europe 2. Afrique, Europe orientale et
Moyen-Orient, 3. Asie et Océanie, 4. Japon, 5.
Mexique et Amérique centrale, 6 Amérique du Sud - 7. Produit, 8. Recherche, 9. Ingénierie
véhicules, 10. Ingénierie mécanique, 11.
Fabrication et logistique, 12. Achats, 13.
Véhicules utilitaires - Les FUNCTIONAL TASK TEAMS (FTT) assistent les CCT
et contribuent à la mise en œuvre des synergies
entre Renault et Nissan dans les fonctions de
support (procédés, normes, outils de gestion et
dinformation...). - Les 9 FTT
- 1. Plan, 2. Juridique et fiscal, 3. Contrôle de
gestion et rentabilité, 4. Qualité, 5.
Productions croisées, 6. Systèmes dinformation,
7. Pièces et accessoires, 8. Processus
dingénierie, 9. Marketing
26Lalliance Renault-Nissan
Article Le Monde 30/3/2004 La coopération
industrielle commence à porter ses fruits , S.
Lauer.
27La segmentation du marché
- Segment A les mini voitures (ex Twingo)
- Segment B les petites voitures (ex Clio)
- Segment C les voitures moyennes (ex Mégane)
- Segment D les familiales (ex Laguna)
- Segment E les grandes routières (ex Peugeot
607) - Segment F les voitures prestigieuses (ex
Mercedes S350) - Segment G les tout-terrains, monovolume,
sportive (ex Espace, Koleos)
28Écart de prix pour une Renault Mégane au 1/11/2003
Écart de prix entre le prix le plus élevé et le
plus bas dans lUE