Title: Un rapprochement entre le scolaire et le municipal: estce possible
1Un rapprochement entre le scolaire et le
municipal est-ce possible?
- Par
- Marcel P. Marchand
- Maire de Champlain
2Présentation personnelle
- Maire de Champlain depuis plus de 18 ans sur une
période sétalant de 1977 à 2006 - Dernier sous-préfet dans le conseil de comté
Champlain-Laviolette,(1980) - Premier sous-préfet de la nouvelle MRC de
Francheville,(1980) - Premier maire de la nouvelle municipalité
fusionnée de Champlain, (1982) - Premier préfet de la nouvelle MRC des Chenaux ,
(2002)
3Présentation (suite)
- Tout cela pour dire que sur une période de 30
ans, jai vu plusieurs réformes dans le domaine
municipal et aussi dans le scolaire et que je
peux témoigner personnellement de la
collaboration entre ces deux paliers de
gouvernance locale.
4(No Transcript)
5La MRC des Chenaux
- Elle est située en Mauricie à lest de la ville
des Trois-Rivières. - Elle est formée de 10 municipalités rurales et
compte 17500 habitants - La plus grosse municipalité est notre-Dame du
Mont-Carmel avec 5400 habitants. Les deux plus
petites municipalités dépassent légèrement les
500 habitants et leur école est fermée depuis
plusieurs années. - Entre lécole de Champlain et celle de Batiscan,
il y a environ 10 km . - Champlain dénombre 1625 habitants et Batiscan, un
peu plus de 900.
6Le dossier de lécole Ste-Marie de Batiscan
- En 1994, il y a plus de dix ans, le dossier de la
fermeture de l'école Sainte-Marie de Batiscan
allait devenir un symbole de la lutte des petits
milieux pour la sauvegarde de leurs écoles - En 2005, la même école Ste-Marie fait encore
parler delle. Est-ce le même dossier ? La
réponse est non.
7École Ste-Marie (suite)
- En 1994, la Commission scolaire parlait dune
fermeture pure et simple. - Il y avait un contexte politique provincial
-
- promesse électorale de Jacques Parizeau de garder
lécole ouverte - approche du référendum
8École Ste-Marie (suite)
- En 2004-2005, la Commission scolaire parlait non
pas dune fermeture pure et simple, mais de
redessiner la carte scolaire en fonction des
variations de la clientèle. - Est-ce que la Commission scolaire avait un agenda
caché ? Est-ce que la répartition des effectifs
orchestrée par la commission scolaire navait
quun but soit de répondre à des impératifs
budgétaires ?
9École Ste-Marie (suite)
- Personnellement, je pense que non et jappuie mon
jugement sur ces faits - Le milieu scolaire est en déclin au Québec et il
en est de même aussi en Mauricie - La commission scolaire a tenu une vaste
consultation à travers les territoires des MRC
quelle dessert.
10École Ste-Marie (suite)
- Plusieurs principes de sa démarche portaient sur
la ruralité et la nécessité den assurer la
vitalité. - Ce sont les comités détablissements qui ont
piloté le dossier.
11Le choix des comités détablissements et du
Conseil des Commissaires?
- En novembre 2004, le Conseil des commissaires
vota pour la mise en place décoles de cycles à
Champlain et Batiscan. - Les niveaux de la maternelle à la quatrième
année pour les municipalités de Champlain (62
élèves) et de Batiscan (38 élèves) sont destinés
à lÉcole de Champlain
12Le choix des comités détablissements
- Les niveaux de cinquième et de sixième année
pour les municipalités de Champlain (34 élèves)
et de Batiscan (15 élèves) sont destinés à
lÉcole Ste-Marie de Batiscan
13 La décision est-elle acceptée ?
- La décision est acceptée par
- le comité détablissement de Champlain qui
acceptait denvoyer ses enfants de 5e et 6e à
Batiscan - les parents de 12 des 38 enfants de Batiscan
- par la député du comté de Champlain
- par léditorialiste du journal Le Nouvelliste
14Pourquoi la situation a dérapée?
- Il y avait un contexte politique local
- En août 2005, les élections municipales prévues
en novembre 2005 se préparaient. Alors des gens
qui avaient fait la bataille de 1994 sur la
fermeture de lÉcole Ste-Marie ont vu là un beau
sujet pour effectuer un retour sur la scène
municipale.
15Pourquoi la situation a dérapée? (suite)
- Le dossier sest même retrouvé à la table des
maires de la MRC des Chenaux avec une délégation
de parents de Batiscan et de leurs enfants. Les
maires nétaient pas indifférents à la
problématique que vivait les parents. Cependant,
comme on ne parlait pas de fermeture mais de
réorganisation scolaire, le conseil des maires
sest efforcé daider le comité de sauvegarde à
rencontrer le ministre de léducation pour
trouver des solutions alternatives.
16Conclusion
- Après 6 mois de lutte, les élèves de Batiscan ont
réintégré lécole de Champlain et il semble que
tout va bien.
17Les leçons à titrer il faut
- Que les municipalités endiguent la baisse
démographique en dynamisant les villages pour
attirer les jeunes familles et ainsi enrayer
lexode rural
18Les leçons à titrer (suite)
- Comment cela peut se faire
- Programmes daccès à des logements abordables
- De bons loisirs
- De laccès à la bande passante à haute vitesse
(internet HV) - Des services de garde pour permettre aux jeunes
parents de travailler - Assurer de la sécurité dans les municipalités
- Miser sur la protection de lenvironnement
19Autres leçons à titrer
- Il faut que les municipalités collaborent avec
les commissions scolaires pour - Valoriser les avantages de la relation
enseignants/élèves qui est meilleure dans les
petites écoles. - Valoriser les études qui démontrent que le climat
est plus favorable à lapprentissage dans les
petites écoles. - Sassurer que les élèves aient un gymnase où ils
pourront pratiquer des sports comme à la ville et
que cet équipement servira aussi à la
population
20Collaborer pour
- Sassurer que les élèves aient une bibliothèque
digne de ce nom comme dans une grande école et
que cet équipement servira aussi à la
population - Sassurer dune surveillance efficace face à la
drogue
21Quelques partenariats municipalité de
Champlain/C. Scolaire (1977-2006)
- Construction dun centre Communautaire municipal
sur les terrains de la C. Scol. qui sert de
gymnase pour lécole - Construction dune patinoire et dun terrain
multi-sports sur les terrains de la C. Scol - Construction dun HPR dans une école
- Construction de 2 parcs-école
- Construction dun réseau de bande passante haute
vitesse - Construction dune bibliothèque
municipale-scolaire dans les locaux de lécole
22Les leçons à titrer il ne faut pas
- Il ne faut pas mêler la politique municipale dans
un dossier scolaire à moins que lon parle de la
fermeture définitive de lécole du village.
Cependant, dans ce dossier spécifique de lécole
de Batiscan, un préfet élu au suffrage universel
aurait pu, selon moi, intervenir efficacement et
enlever la pression sur les instances locales.
23La taxation scolaire
- 2 exemples
- Champlain 2006, lévaluation passe de 76M à
110M donc des revenus supplémentaires pour la C
scol. de 119 000,00 . - Batiscan 2006, lévaluation passe de 48M à 68M
donc des revenus supplémentaires pour la C scol.
de 70 000,00 .
24Taxation (suite)
- Doit-on faire quelque chose?
- Oui parce que dans nos municipalités de Champlain
et de Batiscan, nous avons baissé nos taux de
taxes pour faire absorber les augmentations
denviron 40 des valeurs foncières. De son côté,
la C. Scol a gardé son taux à ,35c
25Taxation (suite)
- Est-ce que la C. Scol engrange tous ces revenus
supplémentaires ou est-ce le gouvernement
provincial qui ramasse ces surplus? - La commission scolaire dit quelle ne profite pas
de la hausse de notre évaluation.
26Taxation (suite)
- Une piste de solution
- Les revenus supplémentaires de la taxation 2006
devraient aller dans un fond dédié aux écoles où
ont été perçues les taxes
27Conclusion