Emmanuel d'Alzon - PowerPoint PPT Presentation

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Emmanuel d'Alzon

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Transcript and Presenter's Notes

Title: Emmanuel d'Alzon


1
  • L'épreuve d'un désastre
  • Prières et pèlerinages
  • Union et Association
  • Notre-Dame de Salut et Notre-Dame des Vocations
  • Catholicisme intégral ou laïcisme intégral...
  • Ultimes consignes apostoliques
  • Mort du P. d'Alzon

2
L'épreuve d'un désastre
Les événements de la Commune
notés et vécus par le P. Vincent de Paul Bailly
3
Plus de voitures ni chevaux. Je prends le bateau
pour rue François 1er. Sur la berge, je vois une
fille, les yeux bandés, mains liées, noyée, jetée
sur la berge. Soldats débraillés. Gardes
nationaux massacrés. Nous nous déguisons.
Nous résolûmes de rentrer ( de Versailles)
doucement par Auteuil, où je trouvai le couvent
évacué. Insurgés blessés, se confessèrent tous,
sauf le médecin. Scène affreuse ces insurgés
avaient fait un enterrement dans le couvent,
sarabande.
4
L'archevêque, averti que sa vie est en danger,
veut rester à son poste et refuse de rien faire
ou de fuir et dit "Ma tête en vaut bien une
autre."
On envoyait à Mgr Darboy des confitures et des
billets, et la Sainte Hostiepar Mlle Darboy, sa
sœur.
Mgr Darboy archevêque de Paris 1813-1871
Je trouve Mgr Darboy par terre, deux doigts
emportés et, à côté de lui, le curé qui l'avait
félicité, le curé de la Madeleine, dans une
bière c'était dans ce même salon qu'il l'avait
félicité.
5
Prières et pèlerinages
Initiatives de l'Assomptionaprès le Concile et
la Commune
Reprise de la Revue de l'enseignement chrétien
pour l'obtention de la liberté plénière de
l'enseignement supérieur
6
Présence aux congrès des œuvres ouvrières
7
Association de Notre-Dame de Salut, le 24 janvier
1872 Initiative de Mère Marie-Eugénie de Jésus,
du P. Picard et du P. V. de Paul Bailly . Buts
secours aux œuvres ouvrières, pétitions pour la
loi du repos hebdomadaire le dimanche.
L'Association attire, sans l'avoir voulu, l'œuvre
des pèlerinages.
Création en 1873 du bulletin Le Pèlerin.1877
le P. V. de P. Bailly en fait un organe de presse
hebdomadaire,illustré et à bon marché. Toute
l'œuvre de la Bonne Presse va suivre.
8
Le 24 mai 1871,le P. d'Alzon refuse,pour la
troisième fois, l'offre de l'épiscopat.Il crée
l'œuvre de Notre-Dame des Vocations promotion
des pauvres au sacerdoce.
9
L'œuvre de Notre-Dame des vocations
Le 28 août, à Notre-Dame des Châteaux, près de
Beaufort, en Savoie, diocèse de Tarentaise, il
fonde avec cinq enfants le premier alumnat de
l'Assomption, ouvert à la gratuité, avec libre
choix de la vie séculière ou religieuse.
10
Accident dans une mine
A propos des orphelins d'Arras la misère
Lettre du P. d'Alzon aux Oblates de Nîmes, Paris,
10 août 1872.
11
Mais voici, le lendemain de mon arrivée. Le P.
Halluin me conduisit à Brebis. Brebis est un
coron, coron vient de corona, couronne. Un coron
est une habitation de mineurs, préparée par
l'administration. Toutes les maisons sont
uniformes on a un puits pour quatre familles,
des lieux pour six ou huit dans de petites cours,
des jardins pour chaque ménage
Ces orphelins et tous les enfants du pays se
partagent en deux les uns descendent dans les
mines à 5 heures du matin, en sortent vers 3
heures les autres descendent vers 3 heures pour
remonter je ne sais plus quand
Garçons et filles descendent ainsi sous terre.
Heureusement on les a séparés à peu près partout.
Dans la mine ils sont la plupart du temps à
quatre pattes, tirant des chariots, sont soumis
aux ouvriers qui ne les ménagent pas. Ils gagnent
quinze, vingt, trente, quarante-cinq sous par
jour. Mais quelle existence! Il y a plusieurs
mines.
12
L'hiver, par la neige, le froid en été, par la
pluie (il pleut toujours par-là), ils vont. Au
retour ils se trempent dans un bain et voilà leur
vie
Je les ai vus à table plusieurs étaient pieds
nus sur un pavé de pierre.J'y vis le fils d'un
homme qu'on avait guillotiné trois jours
auparavant et que le P. Halluin l'avait vite
adopté.
je voyais ces petits êtres courant par les
champs. Les uns à 3 heures allaient descendre
pour toute la nuit dans la mine, les autres qui
revenaient les vêtements trempés Quelquefois ils
y meurent il y a quelque temps, neuf périrent
du coup
Ah! bon Dieu! que nous sommes gâtés nous autres!
13
Le P. Halluin,supérieur de l'Orphelinat
d'Arras,26 juillet 1820-8 février 1895
L'Assomption orientait pour une part son
apostolat vers le monde des humbles et des
pauvres Oblates, Petites Sœurs, Notre-Dame de
Salut, alumnats. En accueillant en 1869 l'abbé
Halluin, fondateur d'un orphelinat à Arras pour
les enfants de la mine, elle accueillait un
charismatique de la pauvreté."Une telle œuvre,
disait le P. d'Alzon, était la voie royale de
l'amour des petits, des pauvres, de tous les
abandonnés" Jamais peut être n'avait-il vu
d'aussi près la misère imméritée des classes
laborieuses de son temps que lorsqu'il se rendit,
les 7 et 8 août 1872, parmi les corons des
mineurs.
14
Les pèlerinages de Notre-Dame de Salut
"Notre-Dame de Salut, ayant mis en avant des
prières, des messes et communions pour la
délivrance de la France, devait attirer les
pèlerinages." (P. Picard, le 13 mai 1872)Les
pèlerinages de Notre Dame de Salut menaient
régulièrement des pèlerins à Ars, La Salette,
Lourdes, Rome et Jérusalem, après la mort du P.
d'Alzon.En 1880, sera organisée l'Hospitalité de
Notre-Dame de Salut.
Notre-Dame de Salut et Notre-Dame des Vocations
15
La Salette
16
Lourdes et le P. d'Alzon
17
Le P. d'Alzon, qui s'était rendu à Lourdes pour
la première fois en 1868,dix ans après les
apparitions, devait y revenir en 1873, 1874, 1877
et 1879.
Il se lia d'amitié avec le curé de Lourdes,
l'abbé Peyramale qu'il défendit et soutint
financièrement. L'abbé Peyramale, tout pauvre
qu'il était, lui offrit un cadeau royal son
propre bâton qui lui servait de canne, précieuse
relique hélas perdue.
18
Premier pèlerinage national à Rome, 2-13 mai 1873
En 1873, c'est une audace de vouloir renouer avec
les grandes manifestations romaines d'avant
guerre.A Rome, la situation n'est pas sûre, et
le gouvernement italien doit faire face à toutes
sortes de difficultés pour s'imposer. Pie IX
vieillit et se considère comme prisonnier.Le P.
Picard lance l'idée d'un pèlerinage pour "visiter
Pierre dans ses chaînes''.Le Pape invite à
surseoir pour éviter des troubles et des avanies.
19
Les paroles du vicomte de Damas "Nous voulons
que notre pays retrouve le cri de son premier
roi Ah! si j'eusse été là avec mes Francs",
déchaînèrent la presse libérale et les
caricatures présentèrent les Assomptionnistes en
affûts de canon.
20
Mgr Besson, Nouvel évêque de Nîmes
25 mai 1875, mort de Mgr Plantier.26 mai, le
Chapitre évince tous les membres de l'ancienne
administration. Coup brutal pour le P.
d'Alzon.Le P. d'Alzon prépare néanmoins la
succession de Mgr Plantier il opte pour l'abbé
Besson. Dénigré, l'abbé Besson doit prouver son
attachement au Saint-Siège. Il est sacré le 14
novembre 1875, à Besançon.
21
Nomination parMgr Besson
Malgré les réticences légitimes du P. d'Alzon,
Mgr Besson le confirme dans sa charge de vicaire
général, jusqu'au 30 septembre 1878.Mgr Besson
dira "Le P. d'Alzon et moi, nous nous
connaissons depuis vingt-cinq ans ailleurs, il
sera l'homme de ma droite, mon conseiller ici
(au collège de l'Assomption) il est mon père
auprès de vous, il est mon introducteur, et
partout il est mon ami."
22
Le Père d'Alzon vers 1875
"A voir sa forte constitution, sa vieillesse qui
commençait à peine, ses yeux pleins de flamme,
son maintien plein de dignité et de grandeur,
nous espérions jouir longtemps de son commerce et
de son expérience nous nous félicitions, en
l'écoutant, d'avoir un collaborateur d'un si
grand esprit et d'un si grand cœur...un des
hommes les plus considérables de la société
contemporaine."Mgr Besson, le 25 novembre 1880
23
Catholicisme intégral ou laïcisme intégral
Catholicisme intégral ou...
Après l'humiliation du désastre de 1870 et les
affres de la Commune, prend corps un catholicisme
tricolore timbré du Sacré-Cœur. Le mouvement
culmine à Paray-le-Monial, le 20 juin 1873, dans
la consécration des provinces de France au
Sacré-Cœur.
L'Assemblée nationale ratifie le 24 juillet
1873, par 393 voix contre 164, le projet de loi
d'ériger la basilique de Montmartre. La "grande
pensée patriotique" de la majorité fut ressentie
comme un défi par la minorité.
24
1873 Pèlerinage à Paray-le-Monial
25
... laïcisme intégral.
A la question que pose Mgr Dupanloup "Pourquoi
le peuple nous abandonne-t-il?" Corbon répond
qu'il y a bien longtemps que l'Eglise a abandonné
le peuple en oubliant l'Evangile. Il fallait
donc sauver la vision chrétienne de l'homme et de
l'univers tout autant que les libertés de
l'Eglise. Tel sera le dernier combat du P.
d'Alzon pour "la défense de la Religion".
Tandis que les foules des pèlerinages chantaient
"la Marseillaise des Cléricaux" "Sauvez Rome et
la France au nom du Sacré-Cœur", et que sortait
de terre le sanctuaire de Montmartre, d'autres ne
cessaient de promettre au pays la triple
libération du curé, du château et de l'enfer, et
à tous le triple accès à l'avoir, au savoir et au
pouvoir.
26
Programmes électoraux à Paris1877
Une rue de Paris
27
Pour une pastoralede conciliation
Le 7 février 1878, décès de Pie IX, 257e pape.Le
2 mars 1878, le Pèlerin "est heureux d'avoir été
le premier journal hebdomadaire qui ait inscrit
un Vivat à Léon XIII et qui ait offert, au soir
même de l'élection, un portrait fort ressemblant
du nouveau pontife."
28
Gioacchino Pecci, né le 2 mars 1810 à Carmineto,
évêque de Pérouse en 1846, cardinal en 1853, pape
le 20 février 1878.Son action diplomatiquene
pas exacerber la situation politique et
religieuse de la France.L'Eglise de France ne
devrait plus "s'occuper de politique, mais de foi
et de morale". L'obéissance immédiate du P.
d'Alzon à Léon XIII est toute à son honneur.
Le Pape Léon XIII 1878-1903
29
Le Père d'Alzon au service de l'Eglise par la
presse
L'anticléricalisme que symbolise cette affiche du
temps, en se réclamant du journal de Henri
Rochefort, La Lanterne, qui paraît à partir de
1877, met en scène l'un de ces "hommes noirs"
voués à la vindicte populaire par les chansons
de Béranger sous la Restauration. L'"ennemi" est
agrippé à la basilique du Sacré-Cœur dite du "Vœu
national" que l'on commence précisément à élever
sur la Butte Montmartre.
30
L'Assomption doit au P. d'Alzon, aidé plus
spécialement par le P. Picard et le P. Vincent
de Paul Bailly, l'œuvre de la Bonne Presse.Le
Pèlerin opère sa conversion d'organe des
pèlerinages en hebdomadaire illustré
d'information religieuse.Le P. d'Alzon accepte
d'y écrire des prônes.
31
Le Pèlerin ne pouvait pas suivre les événements
d'assez près et d'assez haut. Aussi pense-t-il à
une presse populaire à bon marché, soutenant les
œuvres catholiques.A défaut du journal, qui
viendra en 1883, les Pères de Paris lancent une
revue,en empruntantaux catholiques belgesle
titre de La Croix.
32
Ultimes consignes apostoliques
1 Travailler à la restauration de l'enseignement
supérieur chrétien sur les principes de saint
Augustin et de saint Thomas. Voilà pour la
doctrine.
2 Combattre les ennemis de lEglise enrégimentée
dans les sociétés, sous le drapeau de la
Révolution.Voilà pour lordre social.
3 Lutter pour lunité de lEglise, en nous
dévouant à la destruction du schisme. Voilà les
trois grands moyens que nous devons nous proposer
pour réaliser notre devise. (ES, p. 303-304).
33
Novissima verba
Le 1er mars 1877, dans un cahier qu'il intitule
Novissima verba, le P. d'Alzon transcrivait une
série de consignes apostoliques, qu'il reprenait
à la page suivante, le 1er juin 1878, pour les
transmettre à son successeur dans la
Congrégation, quel qu'il soit.
34
P. d'Alzon vers 1875
Ses combats au nom de la devise de
l'Assomptioncontre le monopole de l'université
napoléonienne,contre les sociétés
secrètes,contre le schisme,pour la restauration
de l'enseignement supérieur,pour le maintien et
l'épanouissement de la primauté du surnaturel et
de l'unité de l'Eglise sur les divers fronts où,
de son temps, elle était plus attaquée.
35
29 septembre 1879
Il allait mourir au moment où toute l'œuvre de sa
vie paraissait aux yeux des hommes complètement
compromisemais il demeurait inébranlé dans sa
foi en l'avenir de l'Eglise et des familles
religieuses que le Christ et la Vierge de
l'Assomption avaient confié à son zèle généreux
et désintéressé. (A. Sage)
36
P. Emmanuel d'ALZON
P. Charles LAURENT
P. Mathieu LOMBARD
P. Edmond BOUVY
P. Michel HOMAMET
P. Paul BADOR
P. Emmanuel BAILLY
P. Piere DESCAMP
P. Justin GRELET
P. Ulysse MARTIN
P. Victorin GALABERT
P. Alexis DUMAZER
F. Timothée FALGUEYRETTES
F. Joachim BONNEL
F. Pierre DUPUY
F. Marie LAVILLE conv.
F. Théophile DURAFOUR
F. L.Henri CHACORNAC
F. Jacques CHILIER
F. Vincent UGINET
F.Jean-Paul COUMOUL
F. Jacques HYBORD
F. Jean NIKETAS
F. Alphonse CADOUX
F. Anatole ?
F Maxime VIALLET
F. André JAUJOU
Le P. d'Alzon au milieu de ses religieux, 29
septembre 1879
37
Les ultimes réflexions
Le 14 janvier 1879"Sans être malade, je sens un
tel affaiblissement de forces ."
En septembre 1878"Aujourd'hui je ne suis rien,
je n'ai qu'à me montrer bienveillant, attirer à
Notre-Seigneur, et me poser comme un saint autant
que j'en suis capable, pour donner à d'autres le
désir de le devenir."
Le 25 mai"Je voudrais obtenir pour tous les
religieux de l'Assomption l'amour le plus ardent
pour l'Eglise et la résolution de s'offrir comme
des victimes parfaites pour le bien des âmes et
le règne de Notre-Seigneur."
Le 26 novembre 1878, il écrivait à Mère
M.-Eugénie "En un mot je me simplifie tant que
je puis et je ne sais que vous souhaiter de
devenir très simple dans votre prière."
38
Vers la fin de sa vie deux notes
Note du P. d'Alzon, n 3
Note du P. d'Alzon, n 2
39
Les deux notes
Je ne sais ni quand, ni où, ni comment je
mourrai. Donc je dois être toujours prêt. Jésus
m'ayant appelé comme chrétien, prêtre et
religieux, son ami, je dois surtout agir en tout
en vue de l'amitié de Jésus. M'abaisser en
tout. M'oublier en tout pour ne penser qu'à me
laisser guider par l'amour et l'esprit de
Jésus. Etre plus maître de moi. Vivre beaucoup
plus d'oraison.
Laisser beaucoup de mes études, vivre surtout
d'oraison. M'occuper exclusivement de
l'Assomption 1 Du noviciat 2 Du collège, pour
la direction générale 3 Des missions 4
Laisser les Assomptiades au P. Picard, les
Petites Soeurs au P. Pernet garder encore
quelque temps les Oblates. 5 M'occuper d'un
Tiers-Ordre d'hommes, puis de femmes.
40
Directives pontificales transmises par l'épiscopat
L'Eglise de France est suspectée de connivence
avec les légitimistes et conservateurs.Décrets
de Jules Ferry- dispersion des Jésuites,-
obligation à toute Congrégation et Communauté de
demander l'autorisation, sous peine de
dissolution.Refus des supérieurs religieux de
déposer les Règles ou Constitutions des
Instituts.Transaction de Mgr Lavigerie rejetée
comme étant de nature à compromettre les
Congrégations sans leur donner la liberté.
évêque d'Alger 1863-1892
41
Interventions du cardinal de Bonnechose, de Mgr
Lavigerie, de Mgr Guibert et d'autres évêques en
faveur de la conciliation.Léon XIII autorise une
nouvelle déclaration au mois d'août soumise à
l'assentimentde tous les chefs d'Institutsnon
autorisés.Le P. d'Alzon, qui s'était montré des
plus fermes dans le refus, signe le
document"Devant le désir exprès du Pape,
écrit-il, il n'y avait qu'à obéir."
archevêque de Rouen 1858-1883
42
La déclaration signée par les religieux n'arrête
pas la persécution,et le P. d'Alzon s'entend
avec le P. Picardet le P. Emmanuel Bailly pour
organiser,vu l'expulsion prochaine, le refuge
des religieux en Angleterre et en Espagne "Je
suis résolu à prendre la persécution comme les
saints l'auraient prise, c'est-à-dire par le côté
le plus parfait."
archevêque de Paris 1871-1886
43
1879-1880 La politique religieuse du Laïcisme
intégral
Dès avril 1870, le Conseil supérieur de
l'Instruction publique est modifié, de manière à
en éliminer les représentants de l'Eglise.En
1880, la loi sur l'enseignement supérieur retire
aux Universités Libres, la collation des grades à
leurs étudiants.Le fameux article 7,rejeté par
le Sénat,interdit l'enseignement aux membres des
Congrégations non autorisées.Mais Ferry fera
expulser par décret les religieux et fermer leurs
maisons en 1880.
têtu et autoritaire,ministre de l'instruction
publique
44
En 1880 encore,l'Etat fonde dans un esprit
purement laïc, les Lycées de jeunes filles et
l'Ecole normale qui en préparera les
professeurs.En 1881, l'enseignement primaire
devient gratuit, laïc et obligatoire.
personnage subtil et prudent, président de la
République
45
En juin 1883, le P. d'Alzon est mort, le P.
Picard donne le feu vert auP. V. de P. Bailly
pour la fondationdu journal La Croix.
tribun politique, président de la chambre des
députés
46
Le Père Picard, Vicaire général
Très ému par la mort de son ami
Germer-Durand,survenue le 16 octobre 1880,et
redoutant des mesures extrêmes contre son
collège, devant l'émotion qu'il ne peut
contenir,le P. d'Alzon nomme vicaire général, le
21 octobre 1880,le P. Picard, qui sera
choisiaprès la mort du fondateur,par le
Chapitre général,pour être son successeurà la
tête de l'Assomption.
Procès verbal de la nomination du P. Picard comme
vicaire général de la Congrégation
47
Louis-Eugène Germer-Durand, mort le 16 oct. 1880
Le P. Picard, (vers 1874)
48
en la fête de la Présentation de B. Vierge
Marie,Nîmes 21 novembre 1880
Mort du P. d'Alzon
Croquis du P. d'Alzon sur son lit de mort
49
Le dimanche 21 novembre,à midi
  • 26 août 1880, le P. d'Alzon signe la déclaration
    des cardinaux Guibert et de Bonnechose.
  • 11 octobre, sa dernière messe pour sa mère qui
    était morte le 12 octobre 1860.
  • 16 octobre, mort imprévue d'Eugène
    Germer-Durand,ami dès les origines.
  • 21 octobre, nominationdu P. Picard vicaire
    général.
  • 27 octobre, courte apparition au banquet des
    anciens.
  • 3 novembre, il reçoit l'eucharistie en viatique
    et l'extrême-onction des mains du P. E. Bailly.
  • Avant le 11 novembre, il s'alite, à une date que
    l'on n'arrive pas à fixer, dans un lit emprunté.
  • 14 novembre, il reçoit MèreM. -Eugénie venue à
    Nîmeset la bénit.

50
Le dimanche 21 novembre,à midi
  • 16 novembre, à 7 h du matin, Mère Correnson est
    appelée près du P. d'Alzon il la bénit.
  • Ce même jour, vers 1 h ½, à tous les religieux
    disponibles,il donne sa bénédiction.
  • En fin d'après-midi, Mgr Besson et Mgr de
    Cabrières viennent aussi lui faire leurs adieux.
  • L' agonie a déjà commencé et va se poursuivre
    jusqu'au 21 novembre, bien que le malade ait
    conservé sa connaissance jusqu'au bout.
  • L'évêque de Nîmes lui rend visite tous les jours
    chaque matin,il reçoit la sainte communion.
  • Le dimanche 21 novembre, à midi, après avoir dit
    Mon Jésus! le P. d'Alzon expire, ayant devant lui
    le portrait de Notre-Dame du Perpétuel Secours.

51
Le dimanche 21 novembre,à midi
"Nous avons pu, notre Mère et moi, le voir ce
matin exposé dans la chapelle du collège. Cette
belle tête a gardé une expression si noble, si
sereine, que le regarder fait du bien.Car la
mort n'a pas laissé une empreinte pénible, mais
plutôt un rayon de lumière divine, où nous
espérons que la Sainte Vierge l'a fait entrer
hier." (Mère Marie du Christ, supérieure du
prieuré de Nîmes)
52
L'hommage de l'Eglise par Mgr Besson, évêque de
Nîmes
Plus Français que personne par le caractère, le
P. d'Alzon était plus que personne Romain
d'esprit et de cœur.Ce n'était pas une religion
de fantaisie et d'amour-propre, mais un culte
profond, une tendresse vraiment filiale. ce fut
le mérite du P. d'Alzon de ne voir que
l'Eglise, de ne servir que l'Eglise.Pie IX
aimait sa droiture naïve, sa simplicité, son
courage, son magnanime désintéressement.Dans une
audience publique donnée le 4 février 1877, Pie
IX le reconnut à sa haute taille et à son grand
air, et s'écria "Voilà d'Alzon! C'est notre
ami."(de la lettre de Mgr Besson,écrite le 24
novembre 1880)
53
Première sépulture du Père d'Alzon
Les obsèques"Mgr de Cabrières a officié pour le
premier service dans notre chapelle et a
ensuite accompagné le convoi en tête des Pères de
notre Congrégation et aux côtés de M. de
Puységur.Mgr Besson a présidé à l'office de la
paroisse, assisté de tous les membres du
Chapitre. Deux poêles mortuaires étaient portés
par douze personnes des plus considérables près
de deux cents élèves précédaient le convoi un
peuple immense, 30 000, dit-on, faisait cordon
jusqu'aux dernières limites de la ville et
au-delà.Le clergé était également très nombreux."
lettre du P. Tissot au P. Paul Bador,Nîmes, 25
novembre 1880
54
Le P. d'Alzon a été inhumé dans le tombeau des
élèves de l'Assomption, qui ne porte que cette
inscription
HICASSUMPTIONIS ALUMNORUMOSSA DONEC IMMUTATIO
VENIAT
On est venu de toutes parts pour les (ses
obsèques) célébrer, de Marseille comme de
Montpellier, des bords du Rhône comme du sommet
des Cévennes.Je ne décrirai pas cette pompe
funèbre qui dura trois heures, au milieu du
silence le plus recueilli et le plus douloureux
qui fut jamais.Et lui, qui avait dit tant de
fois et avec tant d'autorité "Levez-vous!
debout! parlez, pétitionnez, revendiquez les
droits de l'Eglise!" semblait .. nous dire "À
présent que je repose en Dieu, taisez-vous mais
priez"."Ne nous plaignons point que le P.
d'Alzon n'ait pas fait de livres,il a fait des
hommes, C'est plus qu'un roi, c'est un père
que nous avons perdu."De l'éloge funèbre de Mgr
Besson
55
La sépulture actuelle
en la chapelle des Oblatesconstruite par
lui-même,à Nîmes
Le 3 novembre 1942, double transfert du cercueil
du P. d'Alzon de la chapelle du collège avenue
Feuchères (devenu lycée de filles) et de celui de
Mère Emmanuel-M. Correnson du cimetière
Saint-Baudile,en la chapelle du pensionnat
(Institut d'Alzon) des Oblates de l'Assomption,
rue Séguier à Nîmes, dans les tombes qu'il avait
réservées pour lui et pour elle, à l'entrée du
sanctuaire.
56
La sépulture actuelle
Le 26 novembre 1964, sous l'épiscopat de Mgr
Rougé et le généralat du P. Wilfrid Dufault, et
sur l'instance du P. A. Colette, postulateur,la
S. Congr. des Rites donnait pouvoir délégué à
l'ordinaire de Nîmes de procéder à l'exhumation
et à la reconnaissance des restesdu Serviteur de
Dieu Emmanuel d'Alzon, dont la Cause est
introduite à Rome,au jour centenaire de
l'approbation de la Congrégation (26 novembre
1864).
57
(No Transcript)
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