MICROECONOMIE - PowerPoint PPT Presentation

1 / 126
About This Presentation
Title:

MICROECONOMIE

Description:

La micro conomie est la branche de la th orie conomique qui est consacr e ... Elle s'int resse au niveau individuel par opposition au niveau agr g ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:1216
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 127
Provided by: ssa111
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: MICROECONOMIE


1
MICROECONOMIE
  • Téléenseignement - Décembre 2007
  • Stéphane Saussier
  • Stephane.saussier_at_u-psud.fr
  • http//www.adislab.net/saussier

2
Qu'est-ce que la microéconomie ?
  • Léconomie repose sur la production, léchange et
    la consommation.
  • La microéconomie est la branche de la théorie
    économique qui est consacrée à létude du
    comportement (des choix, des décisions) des
    unités économiques   les entreprises (la
    production), les ménages (la consommation),
    lEtat. Elle sintéresse au niveau individuel par
    opposition au niveau agrégé (macroéconomie).
  • Elle cherche à découvrir des lois qui permettent
    de rendre compte de phénomènes concrets

3
Quest ce que la microéconomie?
  • Lobjet de la microéconomie est danalyser
    comment ces unités prennent leurs décisions
    (choix individuels individualisme
    méthodologique), quels sont les facteurs qui
    influencent ces décisions et comment ces choix se
    coordonnent entre eux.
  • Lobjectif est de proposer un  modèle  qui
    puisse expliquer le fonctionnement général des
    marchés, représenter les comportements des
    consommateurs et des entreprises et expliquer les
    interactions

4
Les postulats
  • Lactivité économique est définie comme léchange
    de biens et de services entre les individus.
  • Pourquoi y a-il de lactivité économique?
  • Parce que les individus sont différents
    (préférences, dotations)
  • Les individus sont incités à échanger car il y a
    un gain à léchange (satisfaction mutuelle des
    individus)

5
Léchange
  • Les termes de léchange
  • La demande (prix de réserve, quantité,
    caractéristiques du bien, substituabilité,
    complémentarité, considérations temporelles)
  • Loffre (prix souhaité, quantité,
    caractéristiques, considérations temporelles)
  • Le  lieu 
  • Un marché au sens large
  • Pas de marché
  • Le mécanisme de confrontation de loffre et la
    demande
  • Le gain retiré
  • Lévaluation, la mesure
  • Loptimisation, selon quel critère?

6
Exemples
  • Choix de consommation des ménages
  • lorsque le revenu augmente? Diminue?
  • Lorsque les prix augmentent? Diminuent?
  • Prévoir limpact dune augmentation du prix des
    cigarettes sur la consommation des jeunes de -15
    ans
  • Prévoir une augmentation de la fréquentation des
    avions en cas de hausse des prix du train
  • Tester limpact dune taxe des produits polluants
    sur lactivité économique

7
Exemples (suite)
  • Discussions aux USA sur lopportunité dobliger
    les parents à acheter des sièges sécurisés (185)
    pour les voyages en avion
  • Lanalyse du marché des voitures doccasion

8
Microéconomique  classique  vs.  nouvelle 
microéconomie (70s)
  • La microéconomie classique a  mauvaise presse 
  • Les hypothèses de base (CP) donnent une vision
    trop imparfaite
  • Les questions posées (et surtout les situations
    ignorées)
  •  lidéologie  sous jacente le tout marché
  • La nouvelle microéconomie rend  mieux  compte
    de la réalité des échange
  • Nouvelles hypothèses (information, comportements
    stratégiques, hypothèses cognitives)
  • Nouvelles méthodes (expérimentation)
  • Nouvelles questions

9
Les hypothèses de la microéconomie traditionnelle
  • La rationalité parfaite des agents les agents
    agissent en utilisant au mieux les ressources
    dont ils disposent, compte tenu des contraintes
    quils subissent
  • La concurrence parfaite
  • Un marché pour chaque bien
  • Grand nombre de vendeurs et dacheteurs (price
    takers)
  • Biens homogènes (les acheteurs sont indifférents
    à lidentité du vendeur et vice versa)
  • Transparence (information prix, quantité,
    qualité)
  • Principe dexclusion (un même bien ne peut pas
    être consommé par plusieurs, ? biens publics)
  • Pas deffets externes
  • Sous ces hypothèses, léconomie aboutit à
    lallocation optimale des ressources, sinon ce
    nest pas efficace!
  • Lintervention nécessaire de lEtat

10
Les hypothèses de la nouvelle microéconomie
  • Les individus sont rationnels mais plongés dans
    un environnement imparfaitement concurrentiel
  • Ils intègrent les interactions stratégiques et
    les imperfections informationnelle
  • Renouvellement des outils
  • Théorie des jeux
  • Léconomie de linformation

11
Plan du cours
  • Théorie de la demande/ Economies sans production
    (Partie 1)
  • Théorie de l'offre/ Economies avec production
    (Partie 2)
  • Equilibre et concurrence parfaite (Partie 3)

12
Partie 1 La théorie de la demande
  • Plan du chapitre
  • 1.1- Les préférences
  • 1.2- Lutilité
  • 1.3- Les choix de consommation
  • 1.4- La fonction de demande
  • 1.5- Effet substitution/ effet revenu

13
Fondements
1.1- Les préférences d'un consommateur
  • Principe de base de la théorie du consommateur
    optimiser sa satisfaction par un choix de
    consommation face à l'ensemble des produits qui
    lui sont offerts, sous contrainte de ressources.
  • Lhypothèse de rationalité
  • chaque agent fait ses choix en toute connaissance
    de cause,
  • il classe tous les objets en fonction de ses
    préférences,
  • il anticipe et calcule très vite les conséquences
    de ses actes, il a un comportement maximisateur

14
  • Les préférences d'un consommateur face à deux
    biens
  • Le bien 1, quantité consommée
  • Le bien 2, quantité consommée
  • Deux paniers de biens

15
  • X est strictement préféré au panier Y
  • Le consommateur est indifférent entre X et Y

16
  • Les préférences d'un consommateur sont
    rationnelles si et seulement si
  • 1. La relation de préférence est une relation
    complète
  • Il est possible de comparer toute paire
    quelconque de paniers de consommation. Pour tout
    panier X et tout panier Y, on a
  • Soit ou
  • Soit les deux simultanément (le consommateur est
    indifférent).

17
  • Les préférences d'un consommateur sont
    rationnelles si et seulement si
  • 1. La relation de préférence est une relation
    complète
  • 2. La relation de préférence est réflexive
  • Tout panier est au moins aussi désirable que
    lui-même. Pour tout panier de bien X on a

18
  • Les préférences d'un consommateur sont
    rationnelles si et seulement si
  • 1. La relation de préférence est une relation
    complète
  • 2. La relation de préférence est réflexive
  • 3. La relation de préférence est transitive
  • Si le consommateur estime que le panier X est
    préféré au panier Y et le panier Y est préféré au
    panier Z, alors le panier X est préféré au panier
    Z. Si
  • et alors

19
  • Courbe d'indifférence du consommateur
  • Pour tout panier X, on peut déterminer
  • - lensemble des paniers de consommation qui
    sont préférés au panier X,
  • - lensemble des paniers pour lesquels le
    consommateur est exactement indifférent par
    rapport à X.
  • Graphiquement, lensemble des paniers pour
    lesquels le consommateur est exactement
    indifférent par rapport à X constitue une courbe
    dindifférence (courbe diso-utilité).

20
Courbe dindifférence
21
  • Si la relation de préférence est transitive alors
    les courbes d'indifférences ne peuvent se couper.
    Si elles se coupaient, un même panier de bien
    offrirait deux niveaux de satisfaction
    différents. Ce qui est impossible.
  • Par chaque point de lespace de consommation
    passe une courbe dindifférence (il en existe une
    infinité). Ensembles, elles caractérisent la
    carte dindifférence.
  • Plus la courbe est éloignée de lorigine, plus le
    niveau de satisfaction quelle traduit est élevé.
  • La courbe dindifférence est convexe car le
    consommateur aime les mélanges. Si on augmente la
    quantité dun bien dans un panier, pour rester
    sur la même courbe dindifférence, il faut
    diminuer la quantité de lautre bien, sinon on
    obtiendrait un panier strictement préféré.

22
1.1- Les préférences d'un consommateur-
convexité de la courbe dindifférence
Bien 2
Q
Q aQ (1-a) Q avec 0 lt a lt 1
Q
Bien 1
23
  • Deux biens sont substituables sils ont des
    propriétés équivalentes pour le consommateur
  • Deux biens sont des substituts parfaits quand le
    consommateur est disposé à substituer un bien à
    lautre à un taux constant.Exemple
  • l'énergie pour certaines installations
    industrielles
  • leau de source et leau minérale

24
  • Deux biens sont complémentaires si la
    consommation dun bien exige celle dun autre
  • Des compléments parfaits sont des produits qui
    sont toujours consommés ensembles dans des
    proportions fixes.
  • Exemple un camion et son moteur, un logiciel
    de traitement de texte et son environnement
    d'exploitation, Le sucre et le café, La voiture
    et les 4 pneus

25
  • Conclusion
  • Notions vues dans la section
  • Panier de consommation
  • Relation de préférence
  • Compléments parfaits
  • Substituts parfaits
  • Courbe dindifférence
  • Convexité des préférences
  • Question posée dans cette section
  • Comment les préférences individuelles expliquent
    le comportement et les demandes des consommateurs
    sur le marché? Cest lobjectif de la théorie de
    lutilité et du comportement du consommateur

26
Qu'est-ce que l'utilité ?
  • Principe de départ, lhypothèse de rationalité et
    les préférences des agents.
  • Pour décrire le processus de choix, les
    économistes ont développé le concept dutilité.
  • L'utilité traduit la satisfaction. Elle se réfère
    au plaisir ou à lutilité subjective quun
    consommateur retire de la consommation dun bien
    ou dun service.
  • Lutilité est une manière de décrire (ou de
    modéliser) les préférences d'un agent ou d'un
    groupe d'agents économiques.

27
La fonction d'utilité
  • Une fonction d'utilité est une manière
    d'attribuer une valeur à chaque panier de
    consommation en accord avec les préférences du
    consommateurs.

28
Multiplicité des fonctions d'utilités
  • La fonction dutilité dun individu nest pas
    unique. Le choix de la fonction est arbitraire.
    Seul importe le respect de lordre de préférence.
  • Toute transformation monotone croissante d'une
    fonction d'utilité donne une nouvelle fonction
    d'utilité permettant de représenter les mêmes
    préférences.
  • La fonction d'utilité est un concept ordinal (par
    opposition à un concept cardinal).

29
  • Fonction d'utilité et courbe d'indifférence
  • Les courbes d'indifférence correspondent aux
    courbes de niveau de la fonction d'utilité.
  • La courbe d'indifférence de niveau k correspond à
    l'ensemble des couples
  • tels que


30
  • Ex

Carte dindifférence

31
  • L'utilité marginale
  • L'utilité marginale pour le bien 1 correspond à
    la variation d'utilité obtenue lorsque lon
    augmente la consommation dun bien, cest-à-dire
    quon passe
  • du panier
  • au panier

32
  • L'utilité marginale du bien 1
  • Remarques
  • 1. La valeur de l'utilité marginale dépend de la
    fonction d'utilité choisie.
  • 2. Lorsque l'accroissement de bien 1 tend vers 0,
    on peut calculer l'utilité marginale en dérivant
    la fonction d'utilité (si cette fonction est
    dérivable). Cest la dérivée partielle de la
    fonction dutilité par rapport au bien 1.

33
Propriétés de la fonction dutilité marginale
  • Lutilité marginale est généralement positive et
    décroissante
  • Par hypothèse de rationalité (raisonnement
    marginaliste)
  • Par hypothèse de non saturation (toute
    augmentation de consommation procure une
    augmentation de lutilité)
  • Laugmentation de lutilité est de plus en plus
    faible (loi dintensité décroissante des besoins)
  • Lorsque le bien procure une nuisance, lutilité
    marginale est généralement croissante et négative

34
  • Le taux marginal de substitution
  • Supposons que l'on veuille substituer du bien 2
    au bien 1 sans modifier la satisfaction du
    consommateur (on reste sur la même courbe
    dindifférence).

Cest un taux déchange subjectif
35
  • On appelle taux marginal de substitution du bien
    2 au bien 1 au point (x1,x2) le rapport entre
  • - la quantité additionnelle de bien 2 permettant
    de compenser une perte en quantité de bien 1
  • - et cette perte en quantité de bien 1.

A mesure que la perte en quantité de bien 1 tend
vers 0, le TMS tend vers la pente de la tangente
à la courbe d'indifférence au point (x1,x2) .
36
  • Le taux marginal de substitution
  • .

37
  • Le taux marginal de substitution et fonction
    d'utilité
  • Si

alors
et
tels que
Pour déterminer le TMS, on cherche
car lutilité est constante. On en déduit
38
  • Exemple fonction d'utilité Cobb-Douglas

Soit V une seconde fonction d'utilité transformée
monotone de U
39
  • Conclusion
  • Résumé du chapitre
  • Une fonction d'utilité attribue une valeur à
    chaque panier de consommation en adéquation avec
    les préférences du consommateur.
  • Pour un même ordre de préférence, il est possible
    de construire plusieurs fonctions d'utilité par
    transformations monotones croissantes de la
    fonction (intérêt dans la simplification des
    calculs).
  • Le taux marginal de substitution des biens (TMS)
    mesure la pente d'une courbe d'indifférence. Il
    indique la quantité d'un bien qu'un consommateur
    doit recevoir pour compenser, du point de vue de
    sa satisfaction, la quantité perdue d'un autre
    bien.
  • Le taux marginal de substitution du bien 1 au
    bien 2 est égal au rapport des utilités
    marginales.

40
Le choix et la demande du consommateur
  • Introduction choix et rationalité
  • Face à l'ensemble des produits qui lui sont
    proposés, le consommateur effectue un choix de
    consommation. Il est limité dans ses choix par
    des contraintes financières (son revenu
    disponible).
  • Il fait un choix optimal i.e. un choix qui
    maximise sa satisfaction, compte tenu des
    ressources dont il dispose.

41
  • Contrainte budgétaire et droite de budget
  • Le consommateur dispose d'un budget R
  • Il affecte la totalité de son revenu à la
    consommation des biens (x1,x2) (pas dépargne)
  • Les prix de marché pour les bien 1 et 2 sont p1
    et p2.
  • L'ensemble budgétaire L'ensemble des paniers de
    consommation accessibles au consommateur
  • La droite de budget L'ensemble des paniers de
    consommation qui coûtent exactement R

donc
42
  • Contrainte budgétaire et droite de budget

Droite de budget de pente

Ensemble budgétaire
43
  • Variation du prix dun bien
  • (de p1 à p1 avec p1 gt p1)

44
Variation du revenu (de R à R )
Lespace budgétaire sagrandit
45
Autres exemples de variation de la contrainte
budgétaire
  • Impôts et taxes
  • Impôt sur le revenu diminue les possibilités
    financières de consommation et donc le pouvoir
    dachat du consommateur (déplacement de la droite
    de budget parallèlement vers le bas)
  • Revenus de transfert (allocations familiales)
    augmentent les possibilités financières de
    consommation
  • Taxes augmentent le prix des biens
  • Subvention même effet quune baisse du prix
  • Bons et rationnements déformation de lensemble
    budgétaire

46
  • Le choix optimal du consommateur
  • A loptimum, le consommateur ne souhaite plus
    modifier la composition de son panier de
    consommation.

Le taux d'échange pour lequel il est indifférent
est égal au taux d'échange entre les bien établi
par le marché, cest-à-dire au rapport des
prix. Le taux déchange objectif est égal au
taux déchange subjectif du consommateur.
47
Le choix optimal du consommateur analyse
graphiqueEn E, la valeur absolue de la pente de
la courbe (égale au TMS) est égale à la valeur
absolue de la pente de la contrainte de budget
(rapport des prix)
x2
E
x1
x
48
Deux types de solutions
  • Solution intérieure en général, la combinaison
    optimale de biens est unique (en raison des
    hypothèses de non-saturation et de convexité des
    préférences). Toutes les quantités consommées
    sont strictement positives. Cest la solution
    intérieure.
  • Solution en coin parfois, les préférences du
    consommateur sont telles que le taux déchange
    subjectif entre les biens (TMS) nest jamais égal
    au taux déchange du marché (rapport des prix).
    Le panier optimal est situé en un point où la
    consommation dun des biens est nulle. Cest une
    solution en coin.

x2
x1
E
49
  • Le choix optimal du consommateur généralisation
  • La recherche du choix optimal équivaut à
    maximiser la fonction d'utilité du consommateur
    sous contrainte budgétaire.

50
  • Le choix optimal du consommateur résolution

Les conditions de premier ordre entraînent (en
faisant le rapport de la première et la seconde
condition)
Soit
51
  • Le demande du consommateur

Supposons que les préférences du consommateur
soient stables. On appelle fonction de demande
individuelle du consommateur la fonction qui
relie la quantité d'un bien demandé en fonction
des prix du marché et du budget du consommateur
(R).
52
Exemple
  • Soit la fonction dutilité suivante
  • Soit p1 et p2 les prix des biens 1 et 2
  • Déterminer la fonction de demande du consommateur
  • Méthode de substitution
  • Méthode du Lagrangien
  • x1 R/2p1 et x2 R/2p2

53
  • Conclusion
  • Résumé du chapitre
  • La droite de budget représente l'ensemble des
    paniers de consommation qui coûtent exactement le
    même budget du consommateur. Elle délimite
    l'ensemble budgétaire.
  • Le choix optimal du consommateur est le panier de
    biens qui se situe sur la courbe d'indifférence
    la plus élevée dans l'ensemble budgétaire du
    consommateur.
  • Le panier optimal est caractérisé par la
    condition d'égalité entre le taux marginal de
    substitution et la pente de la droite de budget
    (p1/p2).
  • La fonction de demande individuelle indique la
    quantité qui sera demandée par un consommateur en
    fonction de son revenu et des prix du marché.

54
1.4 La fonction de demande
  • Introduction statique comparative
  • Cette section est consacré à l'étude de
    l'évolution de la demande en fonction du prix de
    du revenu selon la méthode de la statique
    comparative.
  • Statique comparative comparaison d'un système
    économique dans deux environnements différents
    (sans étudier le processus de passage d'un
    environnement à un autre).

55
1.4 la fonction de demande
  • Soient les demandes en bien 1 et 2
  • On suppose
  • Les prix restent stables et que le revenu évolue
  • Les prix évoluent
  • Dans les deux cas, comment la demande évolue
    t-elle?

56
1.4 la fonction de demande
  • Evolution du revenu

La variation de R déplace la contrainte
budgétaire sans en modifier la pente
57
1.4 la fonction de demande Evolution de la
demande en fonction du revenu cela dépend du
bien !
  • Un bien normal est un bien dont la consommation
    augmente quand le revenu du consommateur
    augmente.
  • Un bien inférieur est un bien dont la demande
    diminue quand le revenu du consommateur augmente.
  • Bien de luxe
  • Bien dont la demande croît plus vite que le
    revenu.
  • Bien de nécessité
  • Bien dont la demande croît moins vite que le
    revenu.

58
1.4 la fonction de demande
  • Evolution de la demande en fonction du revenu
    chemin dexpansion du revenu
  • Cest la courbe qui représente lensemble des
    paniers de consommation optimaux en fonction du
    revenu (les prix étant maintenus constants).
  • En tout point de cette courbe, on a égalité entre
    le TMS et le rapport des prix des biens

Chemin dexpansion
59
1.4 la fonction de demande
  • Evolution de la demande en fonction du prix

La droite de budget pivote et change de sens
suite à la diminution de p1
60
Evolution de la demande en fonction du revenu
chemin dexpansion du prix
1.4 la fonction de demande
  • La courbe de consommation-prix relie lensemble
    des paniers optimaux lorsque le prix dun bien
    varie, toutes choses égales par ailleurs
    (notamment le revenu et le prix des autres
    biens). En tout point de cette courbe, on a
    égalité entre le TMS et le rapport des prix des
    bien, mais ce rapport des prix change.

61
1.4 la fonction de demande
  • La variation du prix dun bien a deux effets
  • Supposons que p1 diminue et que p2 reste
    constant,
  • Effet substitution (ou effet-prix)
  • Si le pouvoir dachat du consommateur reste
    constant,
  • alors le consommateur va substituer du bien 1 au
    bien 2 car le bien 1 est plus intéressant que
    le bien 2 (le prix relatif du bien 1 a diminué)
  • Effet revenu (ou effet pouvoir dachat du revenu)
  • La variation du prix entraîne une modification du
    pouvoir dachat que le consommateur répercute sur
    ses achats. La baisse de p1 lincite à consommer
    plus de bien 1 et plus de bien 2

62
1.4 la demande pour un bien
  • Evolution de la demande en fonction du prix
    effet substitution et effet revenu
  • On peut dont décomposer leffet de cette
    évolution sur la demande du bien 1
  • Effet total Effet substitution Effet Revenu

Dans le cadre de préférences normales, leffet
substitution est toujours négatifs (i.e.
contraire au sens des prix).
En revanche, leffet revenu est différent pour un
bien normal et un bien inférieur.
63
1.4 la demande pour un bien
Baisse du prix du bien 1
E mesure leffet de substitution
E
E mesure leffet revenu
E
Contrainte budgétaire si on considère que le
pouvoir dachat est constant (il peut acheter E)
E
Contrainte budgétaire réelle
E
E
Il peut sacheter E Le même panier (variation
compensatrice du revenu
B
x1
X1
B
X1
64
Récapitulatif
  • Dans le cas de deux biens normaux avec baisse du
    prix du bien 1

65
  • Dans le cas de biens inférieurs
  • Soit le bien 1, un bien inférieur. Le prix
    diminue.
  • Leffet de revenu est négatif pour le bien 1
  • On peut imaginer le cas où leffet de revenu est
    suffisamment important pour dépasser leffet
    substitution la baisse du prix 1 conduit alors à
    une réduction de la consommation de ce bien.
    Cest le paradoxe de Giffen.

66
1.4 La demande pour un bien
  • Conclusion
  • Résumé du chapitre 4
  • La fonction de demande du consommateur pour un
    bien dépend du prix de tous les biens et du
    revenu du consommateur.
  • Un bien normal est un bien dont la demande
    augmente quand le revenu s'accroît. Un bien
    inférieur est un bien dont la demande diminue
    quand le revenu s'accroît.
  • Un bien ordinaire est un bien dont la demande
    décroît quand son prix augmente. Un bien de
    Giffen est un bien dont la demande croît quand
    son prix augmente.

67
1.4 La demande pour un bien
  • Conclusion
  • Résumé du chapitre 4 (suite)
  • Quand le prix d'un bien diminue, il y a en même
    temps deux effets sur la consommation. La
    modification des prix relatifs incite le
    consommateur à modifier son panier de bien au
    profit du bien devenu moins cher. La hausse du
    pouvoir d'achat due à la baisse du prix peut
    augmenter ou diminuer la consommation du bien
    selon que celui-ci est un bien normal ou
    inférieur.
  • La courbe de demande inverse mesure le prix
    auquel une quantité donnée est demandée par le
    consommateur.
  • Le surplus du consommateur est le bénéfice brut
    découlant de la consommation d'un bien auquel on
    soustrait le montant dépensé pour acquérir le
    bien. Il correspond à la somme des différences
    entre les prix limites et les prix du marchés.
  • Fonction de demande sur un marché
  • Calcul du surplus

68
Partie 2 La théorie de loffre
Inputs lensemble des facteurs de production
utilisés dans le processus de production (main
dœuvre matière première, capital financier et
physique), prix des inputs (p1, p2) Outputs les
produits du processus de production (produits
vendus par lentreprise, pollution), prix du
produit p
La firme  boîte noire 
Marchés des inputs
Marchés des outputs
69
Technologie et contraintes techniques
  • Introduction
  • Lobjectif est ici de faire le lien entre les
    inputs achetés par la firme sur les marchés
    amonts et les outputs vendus sur les marchés
    avals.
  • Les contraintes sur le comportement de la firme
  • Les contraintes économiques les prix sur les
    marchés amonts et avals
  • Les contraintes techniques l état de la
    technologie de production

70
Contraintes techniques
  • Exemple avec un input et un output

fonction de production
y (output)
Ensemble de production
x (input)
71
Contraintes techniques
fonction de production
fonction de production
y
(output)
y
(output)
Ensemble de production
Ensemble de production
x
(input)
x
(input)
  • (x,y) appartient à lensemble de production
    signifie quil est possible, (d'un point de vue
    technique) de produire une quantité y doutput
    avec une quantité x dinput.
  • y f(x) signifie que y est la quantité maximale
    doutput quil est possible de produire à partir
    dune quantité x dinput.

72
Contraintes techniques
  • On appelle isoquante, lensemble des combinaisons
    de facteurs de production efficaces (sur la
    fonction de production) permettant dobtenir un
    niveau donné doutput.

Exemple avec deux inputs et un output
73
Exemple de technologie facteurs de production
non substituables
  • Les inputs doivent être associés dans des
    proportions fixes pour la production doutput

74
Exemple de technologie les substituts parfaits
  • Les inputs peuvent se substituer les uns aux
    autres dans le processus de production

75
La productivité marginale
76
Le produit marginal ou la productivité marginale
  • La productivité marginale du facteur de
    production 1 est laugmentation de la quantité
    doutput obtenue lorsque lon augmente la
    quantité de facteur 1 utilisée sans accroître
    lutilisation des autres facteurs de production.

77
  • Le taux marginal de substitution technique
  • Supposons que l'on veuille substituer de linput
    2 à linput 1 sans modifier le niveau de
    production.

78
Le taux marginal de substitution technique
  • On appelle taux marginal de substitution
    technique (TMST) de linput 2 à linput 1, le
    rapport entre
  • - la quantité additionnelle de linput 2
    permettant de compenser une perte en quantité de
    linput 1
  • - et cette perte en quantité de linput 1.

79
Propriétés de la technologie (des isoquantes)
  • Monotonicité de la technologie
  • Plus lisoquante se situe vers le NE par rapport
    à lorigine, plus le niveau de la production est
    élevé
  • 2. Convexité de la technologie
  • La forme des isoquantes traduit le degré de
    substituabilité des facteurs. Une isoquante
    convexe illustre une fonction de production à
    facteurs substituables

80
  • 3. Deux isoquantes ne se coupent pas
  • La définition même des isoquantes (niveau de
    production) implique que si deux isoquantes ont
    un point commun, elles sont forcément confondues
  • 4. Les isoquantes sont décroissantes
  • Si on augmente le niveau dun input ET que lon
    souhaite garder constant le niveau doutput, il
    est nécessaire de diminuer le niveau de lautre
    input (décroissance du TMST plus lutilisation
    de 1 augmente, plus la valeur du TMST diminue)

81
Propriétés de la technologie
  • La loi de décroissance de la productivité
    marginale
  • La productivité marginale d un facteur décroît
    lorsque la quantité utilisée de ce facteur
    augmente

82
Fonction de production et horizon temporel
  • A court terme certains niveaux dinputs ne
    peuvent être modifié (bâtiment, machine, surface
    cultivable)
  • A long terme tout les niveaux dinputs peuvent
    être changés
  • La spécification du long terme et du court terme
    dépend du problème de choix à traiter.

83
Les rendements déchelle
  • Rendements déchelle croissants
  • Rendements déchelle décroissants
  • Rendements déchelle constants

84
  • Conclusion
  • Résumé de la section
  • La fonction de production donne la quantité
    maximum d'outputs qu'il est possible d'obtenir
    pour une certaine quantité des différents
    facteurs de production.
  • Les isoquantes sont des courbes qui représentent
    l'ensemble des combinaisons des facteurs de
    production permettant de produire une quantité
    d'output donnée.
  • La productivité marginale d'un facteur de
    production est l'accroissement de la quantité
    d'output obtenue pour un petit accroissement du
    facteur de production considéré.

85
  • Conclusion
  • Résumé de la section
  • Le taux de substitution technique est
    l'accroissement d'un facteur de production qui
    est nécessaire pour compenser la diminution d'un
    autre facteur de production. Il mesure la pente
    de l'isoquant.
  • Un facteur de production est fixe si son niveau
    ne peut varier dans le court terme.
  • Les rendements déchelle indiquent la manière
    dont la production évolue quand léchelle de
    production (les quantités d'inputs utilisées à
    proportion fixe) est modifiée.

86
  • Conclusion
  • Notions vues dans la section
  • Contraintes techniques
  • Facteur de production
  • Fonction de production
  • Fonction de production de Cobb-Douglas
  • Input
  • Isoquant
  • Output
  • Produit marginal
  • Taux marginal de substitution technique

87
Le comportement de la firme (en concurrence
parfaite)
  • Introduction
  • Comment lentreprise choisit sa technologie de
    production et détermine
  • ses achats dinputs et
  • le niveau de sa production de manière à maximiser
    son profit.
  • Hypothèse lentreprise est preneuse de
    prix(price taker) Les marchés dinputs et
    doutput de lentreprise sont concurrentiels,
    lentreprise nest pas en position d influer sur
    les prix (price maker)

88
Le profit de la firme
  • Les recettes
  • Pour une firme produisant n outputs différents
  • Les coûts
  • Pour une firme utilisant m inputs différents
  • Le profit de la firme

89
La minimisation des coûts de la firme
  • Introduction
  • Résolution du programme du producteur
  • Minimisation des coûts de la firme pour un niveau
    doutput donné
  • Contrainte technique donnée par la fonction de
    production

90
  • Minimisation des coûts
  • Soit une firme avec un output et deux inputs.
  • On appelle droite disocoût, lensemble des
    combinaisons dinput correspondant à un certain
    niveau de coût de production

91
  • Minimisation des coûts

92
  • Minimisation des coûts

Isoquante
Combinaison de production optimale
C
0
p
2
p
-
Droite disocoût de pente
1
p
2
C
0
p
1
93
  • Minimisation des coûts
  • A l optimum on a
  • Soit encore

94
  • Fonction de coût
  • On appelle fonction de coût, le coût minimum
    pour produire un niveau doutput donné

95
  • Fonction de coût et horizon temporel
  • Fonction de coût de court terme cest le coût
    minimum de production dun niveau donné doutput
    quand on ne peut ajuster que les facteurs de
    production variables
  • Fonction de coût de long terme cest le coût
    minimum de production dun niveau donné doutput
    quand on peut ajuster tous les facteurs de
    production

96
  • Coûts variables et coûts fixes
  • Coûts variables ce sont les coûts associés aux
    facteurs pouvant être ajustés à court terme, ces
    coûts varient quand le niveau doutput varie
  • Coûts fixes ce sont les coûts associés aux
    facteurs fixes, ces coûts ne dépendent pas du
    niveau doutput, ils doivent être assumés que la
    firme produise ou non.

97
  • Conclusion
  • Résumé de la section
  • La fonction de coût mesure les coûts minimums de
    production pour un niveau d'output donné et pour
    un vecteur de prix des inputs donnés.
  • Il y a un lien directe entre les rendements
    d'échelle et les coûts. Des rendements d'échelles
    croissants impliquent des coûts moyens
    décroissants, des rendements d'échelles
    décroissants impliquent des coûts moyens
    croissants et des rendements d'échelles constants
    impliquent des coûts moyens constants.

98
2.4 Fonctions et courbes de coût
  • La détermination de la fonction de coût permet de
    passer des décisions dachat de facteurs à la
    décision du niveau doutput
  • La notion de fonction de coût présuppose lusage
    de quantités optimales dinputs
  • La fonction de coût dépend de lhorizon temporel
    considéré (CT, LT)
  • On se demande comment le coût minimal pour
    produire une quantité donnée doutput évolue en
    fonction du niveau doutput ce qui passe par
    létude des CM, Cm

99
Propriétés générales de la fonction de coût
  • Si la fonction de coût variable est
    différentiable, sa dérivée par rapport à y est
    positive
  • À partir au moins dun certain niveau doutput,
    le CV croît à vitesse croissante (fonction
    strictement convexe liée à la loi de la
    productivité marginale décroissante)
  • La fonction de CT a les même propriétés
    algébriques que la fonction de CV car elle lui
    est égale à une constante près (les coûts fixes).
  • Lévolution des coûts de production peut être
    précisé à travers les notions de CM et Cm

100
Le coût moyen
  • Les coûts de lentreprise sont la somme des coûts
    fixes et des coûts variables.
  • Les coûts moyens de lentreprise sont la somme
    des coûts fixes moyens et des coûts variables
    moyens.

101
Coûts moyens
CM
y
102
Coûts marginaux
  • La fonction de coût marginal donne la variation
    des coûts engendrée par une variation donnée
    (très petite) de loutput
  • Soit encore

103
Coût marginal et coûts moyens
CM CVM Cm
CM
Cm
CVM
y
104
Coûts à court terme et à long terme
  • La firme dispose d une quantité k de facteur
    fixe
  • A court terme
  • La fonction de coût dépend du niveau de
    production et de la quantité k (seuls les
    facteurs variables sont optimisés). La firme ne
    peut minimiser quune partie de son budget total
    de production (celle qui correspond à la dépense
    induite par lachat des facteurs variables
  • Le CV est toujours une fonction croissante de y

105
Coûts à court terme et à long terme
  • A long terme
  • La fonction de coût à long terme est identique à
    la fonction de court terme sauf que lon fait un
    ajustement optimal de facteur fixe. Lentreprise
    peut faire varier lintégralité de son budget de
    production.

106
Coûts à court terme et à long terme
  • A court terme, lentreprise détermine les
    quantités optimales des facteurs variables et
    cela pour chaque niveau envisageable de facteur
    fixe. Elle détermine ainsi toutes les fonctions
    de coût de court terme et obtient pour chaque
    combinaison possible des quantités des facteur
    fixe les dépenses minimales associées à chaque
    niveau doutput.
  • A long terme, elle cherche les quantités
    optimales des facteurs qui sont fixes à CT mais
    variable à LT.

107
Coûts à court terme et à long terme
108
Coûts à court terme et à long terme
109
  • Conclusion
  • Résumé de la section
  • Les coûts fixes moyens diminuent avec le niveau
    d'output
  • Les coûts variables moyens tendent à croître avec
    le niveau d'output.
  • Les coûts moyens sont la somme des coûts fixes
    moyens et des coûts variables moyens, la courbe
    des coûts moyens à une forme en U.
  • Les coûts marginaux sont égaux aux coûts moyens
    et aux coûts variables moyens quand ceux-ci sont
    minimums.
  • Les coûts marginaux sont inférieurs (supérieurs)
    aux coûts moyens et aux coûts variables moyen
    quand ceux-ci sont décroissant (croissant) avec
    le niveau d'output.
  • La courbe des coûts moyens à long terme est la
    courbe enveloppe inférieure des courbes coûts
    moyens à court terme.

110
  • Conclusion
  • Notions vues dans la section
  • Coût fixe moyen
  • Coût moyen
  • Coût moyen à court terme
  • Coût moyen à long terme
  • Coût variable moyen
  • Coût marginal
  • Coût marginal à court terme
  • Coût marginal à long terme

111
2.5 L'offre de la firme et de la branche
  • Introduction
  • Comment passer de la fonction de coût à la
    fonction d'offre de la firme
  • Maximisation du profit sous
  • Contraintes techniques Fonction de production
  • Contraintes économiques Fonction de coût
  • Contraintes du marché l'entreprise ne peut
    vendre que ce que ses clients acceptent d'acheter

112
L'offre de l'entreprise à court terme
  • Hypothèse relative à la concurrence parfaite
  • La décision d'offre de l'entreprise n'a pas
    d'influence sur le prix du marché
  • L'entreprise est preneuse de prix sur ses marchés
    d'outputs et sur ses marchés d'inputs
  • L'offre est déterminé par la maximisation du
    profit de l'entreprise (soit maximisation de
    recette moins coûts totaux)

113
L'offre de l'entreprise à court terme
Maximisation du profit
Recette marginale Coût marginal
Sinon l'entreprise peut augmenter son profit en
augmentant ou en diminuant son niveau de
production
114
L'offre de l'entreprise à court terme
C'est une condition nécessaire mais pas
suffisante à la maximisation du profit.
Supposons que
Alors, l'intérêt de la firme est de ne pas
produire (le prix de vente unitaire ne couvre pas
les coûts variables moyens)
115
L'offre de l'entreprise à court terme
La courbe d'offre de la firme à court terme est
la partie croissante de la courbe de coût
marginal située au-dessus de la courbe de coût
variable moyen.
y
116
Profit de la firme à court terme
117
Profit de la firme à court terme
p
y
118
Profit de la firme à court terme
  • Seuil de fermeture
  • C'est le prix en dessous duquel l'entreprise ne
    produit plus. Le seuil de fermeture est égal au
    coût variable moyen minimum.
  • Seuil de rentabilité
  • C'est le prix en dessus duquel l'entreprise
    réalise des profit positif. Le seuil de
    rentabilité est égal au coût moyen minimum.

119
Surplus de la firme à court terme
Le surplus du producteur est la différence entre
la somme minimum pour laquelle le producteur est
disposé à vendre sa production et le prix
effectif auquel il la vend.
p
y
120
L'offre de l'entreprise à long terme
A long terme, tout les facteurs de production
peuvent être ajustés dans la maximisation du
profit. En d'autre terme, l'entreprise peut
décider ou non de se maintenir dans son secteur
d'activité. Le profit de l'entreprise doit être
positif ou nul
121
L'offre de l'entreprise à long terme
122
L'offre de la branche à court terme
L'offre de la branche à court terme est la somme
des offres individuelles des m firmes
A court terme, pour un même prix de marché, il
est possible d'avoir des entreprises avec profit
positif, profit nul ou profit négatif.
123
L'offre de la branche à long terme
  • A long terme
  • Sortie des entreprises réalisant des pertes
  • Entrée des entreprises espérant des profits
    positifs
  • Si il y a entrée libre dans la branche (ou
    absence de barrière à l'entrée)
  • Si les technologies permettant des profits
    positifs sont disponibles

124
L'offre de la branche à long terme
  • L'entrée de nouvelles entreprises dans la branche
    conduit à des profits nuls
  • L'entrée de nouvelles firmes augmentent l'offre
    de la branche
  • A niveau de demande constant, l'accroissement de
    l'offre conduit à une diminution des prix du
    marché
  • La réduction du prix du marché diminue les
    profits des firmes de la branches
  • La libre entrée dans une branche d'activité
    entraîne des profits nuls à long terme

125
  • Conclusion
  • Résumé de la section
  • La courbe de demande de l'entreprise représente
    la relation entre le prix pratiqué par
    l'entreprise et la quantité qu'elle peut vendre.
    Cette courbe de demande est déterminée par la
    demande du marché et par le prix pratiqué par les
    autres entreprises.
  • La courbe d'offre à court terme est la partie
    croissante de la courbe des coûts marginaux à
    court terme situé en dessus du coût variable
    moyen minimum.
  • La courbe d'offre à long terme est la partie
    croissante de la courbe des coûts marginaux à
    long terme situé en dessus du coût moyen minimum.

126
  • Conclusion
  • Résumé de la section (suite)
  • L'offre à court terme du marché est la somme des
    offres individuelles à court terme de tout les
    producteurs du bien vendu sur le marché.
  • Le passage de l'offre à court terme à l'offre à
    long terme s'obtient en intégrant la sortie de
    producteur subissant des pertes à court terme et
    l'entrée de nouveaux producteurs intéressés par
    les surplus de producteur dégagés par le marché.
  • A long terme, les surplus des producteurs sont
    nuls.
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com