MALADIE EN PHASE AVANCE

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Amélioration de la signification. Une  bonne
mort  signifie que les symptômes ont été bien
contrôlés à la fin de la vie, mais aussi que les
préoccupations psychologiques, sociales et
spirituelles importantes ont été réglées au
mieux. Les personnes veulent croire que leur vie
a fait une différence, quelles ont touché les
autres de manière significative et quelles
laissent un legs qui durera au-delà de leur
présence physique. Par la discussion et un examen
approfondi de la vie, les personnes sont amenées
à effectuer une  récapitulation , à trouver une
signification à lexpérience et à penser aux
contributions importantes quelles ont faites
tout au long de leur vie.   La consultation dun
psychologue agréé peut aider à vous orienter dans
lutilisation de ces thérapies. Dans certains
cas, les services de psychologie peuvent être
offerts par les hôpitaux locaux ou les centres
doncologie. Pour des conseils sur la façon de
trouver un psychologue dans votre région,
rendez-vous à www.cpa.ca/cpasite/showPage.asp?id1
023frFR Il se trouve aussi dautres ressources
qui pourraient être utiles    Fisher R., Ross,
M.M., MacLean, M.J. (2000). A Guide to
End-of-Life Care for Seniors. Ottawa Santé
Canada.   The Emotional Facts of Life with Cancer
(2003). Canadian Association of Psychosocial
Oncology. http//www.capo.ca. (Des exemplaires
sont également disponibles auprès du service
dinformation de la Société canadienne du
cancer  appel sans frais au 1-888-939-3333).   Ca
rrefour virtuel canadien des soins palliatifs.
http//www.virtualhospice.ca.   Ce résumé a été
créé à lintention de la Société canadienne de
psychologie, en coopération avec la Coalition
canadienne pour la santé mentale des personnes
âgées, par Dr Keith Wilson. Dr Wilson est un
psychologue du personnel du Centre de
réadaptation de lHôpital dOttawa et il est
professeur agrégé de médecine et psychologie à
lUniversité dOttawa, Ottawa, Ontario.
MALADIE EN PHASE AVANCÉE La détresse
psychologique et la réaction de la personne face
à une maladie en phase avancée Lorsquune
personne est atteinte dune maladie grave, un
processus intense de tests médicaux et de
traitements senclenche habituellement, et les
traitements peuvent supposer un certain niveau de
souffrance et de stress. Tout naturellement,
chaque phase dune maladie grave a une incidence
psychologique. Par exemple, les tests médicaux
peuvent engendrer une période dinquiétude réelle
au cours de laquelle la personne se prépare à la
possibilité que la maladie soit très dangereuse.
Après le diagnostic, elle peut se trouver sous le
choc et éprouver de lanxiété et de la peur. Les
traitements qui sont entrepris peuvent engendrer
des effets secondaires troublants, parfois sans
certitude dune guérison. Au cours de ces
diverses périodes, le déclin des fonctions
physiques, les changements dans les rôles
familiaux et sociaux, la dépendance accrue sur le
système de soins de santé, ainsi que la menace de
mort, sont autant de sources de stress
psychologique.   Les personnes peuvent adopter
tout une gamme de stratégies dadaptation au
cours de ces périodes stressantes. En fait, elles
peuvent réagir en essayant déviter les rappels
de leur maladie, tout comme elles peuvent y
penser tout le temps. Cependant, à long terme,
les personnes qui adoptent des stratégies
dadaptation plus actives, comme en cherchant à
obtenir le soutien des autres, à résoudre les
problèmes de façon constructive et à chercher une
signification positive, tendent à sajuster le
mieux.  
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Résolution de problèmes. Au stade avancé de la
maladie, les personnes éprouvent bien sûr des
problèmes de déclin de santé, mais elles ont
aussi des préoccupations dordre pratiques, comme
lorganisation des questions financières, le
fonctionnement de leur ménage et le soutien des
proches qui doivent sadapter à cette réalité.
Certaines interventions psychologiques supposent
une aide structurée dans létablissement des
priorités, le décorticage des problèmes en
parties gérables et lidentification de
solutions.   Counseling. Le counseling peut
assurer aux malades une relation confidentielle
et sans jugement de valeur dans le cadre de
laquelle elles peuvent parler ouvertement de
toute question personnelle qui peut les troubler,
dont la peur, la colère, la culpabilité, la
détresse entourant les changements dapparence ou
dans les fonctions corporelles ou les
préoccupations au sujet de membres de la
famille.   Thérapie familiale. Différentes
familles gèrent le stress de différentes façons.
Dans certaines, il peut y avoir un historique de
conflits. Dans dautres, il peut y avoir une
tendance générale à éviter lexpression
démotions profondes. Au sein dune même famille,
différents membres peuvent ne pas en venir à un
sentiment dacceptation de la maladie de lêtre
cher en même temps. Dans chaque cas, la thérapie
familiale peut contribuer à ouvrir des voies de
communication vraie et aider tous les membres à
relever ensemble les défis.   Psychothérapie.
Différents types de psychothérapie peuvent aider
les personnes au stade avancé de la maladie. Un
traitement de soutien au moyen de la thérapie par
lexpression encourage les personnes à exprimer
et à explorer leurs inquiétudes et leurs
préoccupations profondes et les aider à
identifier leurs façons personnelles de faire
face à la maladie. Ce genre de psychothérapie
seffectue habituellement dans le cadre dun
groupe de soutien formé avec dautres patients.
La psychothérapie cognitivo-comportementale aide
les personnes à évaluer de façon réaliste les
situations et à réprimer elles-mêmes leurs
propres pensées négatives lorsquelles commencent
à devenir une cause majeure de détresse. Elle
encourage aussi les personnes à se garder
engagées dans des activités plaisantes tant
quelles le peuvent, étant donné que latteinte
de petits objectifs peut contribuer à un
sentiment continu de réalisation.
La plupart des personnes à qui on annonce
quelles sont en proie à une maladie à un stade
avancé éprouvent des périodes danxiété, de
tristesse et de deuil en anticipation de la perte
et de la mort. Ces réactions peuvent toutes être
considérées comme une partie du processus normal
dajustement, encore quil soit difficile. Pour
de nombreuses personnes physiquement malades, ces
émotions peuvent cependant devenir assez
écrasantes et poser des difficultés en
elles-mêmes. Par exemple, il est estimé
quenviron 25  des personnes atteintes dun
cancer en phase avancée manifeste des troubles de
dépression ou danxiété. Il est important de
reconnaître et de traiter ces problèmes. Non
seulement sont-ils une cause de détresse, mais
ils rendent encore plus difficile la gestion des
symptômes physiques et à faire face au spectre
complet des préoccupations que suppose la
préparation pour la fin de la vie. Soins de
santé de qualité à la fin de la vie Au stade
avancé dune maladie, que veulent obtenir les
personnes du système de soins de santé? Les
patients indiquent, en tout premier lieu, quils
veulent obtenir un traitement adéquat qui allège
leur souffrance et les autres symptômes. Ils
veulent également prendre part aux décisions
relatives à leur traitement afin de garder un
sentiment de contrôle et il veulent être traités
par les professionnels de la santé comme une
 personne à part entière . La plupart des
malades veulent de linformation vraie, présentée
dune manière qui tient compte de leurs espoirs
et de leurs craintes. Ces personnes veulent aussi
se préparer à la mort, dans un esprit de
plénitude. Elles veulent aussi réduire le fardeau
de soins pour leurs familles, tout en ayant le
sentiment davoir bouclé la boucle avec les
proches quelles laissent derrière. Quelle aide
peuvent apporter les psychologues? Le soin des
personnes au stade avancé de la maladie est
complexe et fait souvent appel à la contribution
de plusieurs genres différents de professionnels
de la santé, qui travaillent en collaboration
dans une équipe, chacun apportant un savoir-faire
particulier. Les psychologues peuvent être
engagés des façons suivantes    Gestion du
stress. Différents types de thérapies de
relaxation peuvent aider à réduire le seuil
déveil, aider à dormir et créer une certaine
distance mentale face au stress causé par les
symptômes physiques.
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