Lutte contre le rchauffement climatique Dbat sur la taxe carbone Pour une politique nergtique cologi - PowerPoint PPT Presentation

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Lutte contre le rchauffement climatique Dbat sur la taxe carbone Pour une politique nergtique cologi

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I- Le r chauffement climatique : ce que nous dit le Groupe international d'experts sur le climat (GIEC) ... Promouvoir activement les mesures d' conomie d' nergie (isolation en ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Lutte contre le rchauffement climatique Dbat sur la taxe carbone Pour une politique nergtique cologi


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Lutte contre le réchauffement climatique Débat
sur la taxe carbone Pour une politique
énergétique écologique, efficace et juste
  • Conférence de presse de Ségolène Royal, mardi 1
    septembre 2009
  • Les défis écologiques ne doivent pas aboutir à
    une régression sociale mais à un progrès social
    et économique

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I- Le réchauffement climatique ce que nous dit
le Groupe international dexperts sur le climat
(GIEC)
  • Le gaz carbonique se concentre dans latmosphère
    et provoque leffet de serre, qui accentue la
    chaleur du soleil.
  • Les gaz dits à effet de serre sont émis en
    quantité croissante par les activités humaines,
    dont pour 77 le gaz carbonique venant du
    pétrole, du charbon et du gaz brûlé. Les
    activités humaines qui perturbent le climat sont
    lindustrie (21 des émissions), la déforestation
    (18), lhabitat (15), lagriculture (15), les
    transports (14), la production dénergie (13)
    et les déchets (3). Ces moyennes sectorielles
    planétaires se répartissent très différemment
    dun pays à lautre. Ainsi dans les pays riches,
    le secteur des transports contribue à plus du
    quart des émissions.
  • Que va-t-il se passer si nous ne faisons rien ?
  • Le réchauffement se poursuivra inexorablement
    durant des siècles si rien nest fait pour le
    maîtriser. Dici à 2100 il atteindra déjà 1,1C à
    6,4C par rapport à la fin du XXè siècle, selon
    les différents scénarios du GIEC, les valeurs les
    plus probables se situant entre 1,8C et 4C.
  • Lélévation du niveau moyen de la mer
    atteindrait entre 18 et 59 centimètres toujours
    dici 2100, provoquant linondation de plus de
    1000 villes portuaires très peuplées dans le
    monde. LONU prévoit 50 millions de réfugiés
    climatiques dici quelques années et sans doute
    beaucoup plus dici la fin du siècle. Enfin, le
    dérèglement climatique créé des phénomènes de
    réactions en chaînes multiplication des
    tempêtes dans certaines parties du globe,
    désertification dans dautres.
  • Cette catastrophe planétaire ne doit nullement
    être sous-estimée. Cest une autre civilisation
    quil nous faut inventer rapidement.

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I-I Une modélisation
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II- Pourquoi une fiscalité verte sur les
émissions de gaz carbonique ?
  • La fiscalité verte est une application du
    principe pollueur-payeur, soutenu de longue date
    par Ségolène Royal. Lorsquelle était ministre de
    lenvironnement Ségolène Royal a créé la taxe sur
    les déchets et léco-emballage, deux exemples de
    taxes écologiques efficaces et qui créent des
    emplois. Celui qui pollue doit supporter le coût
    de sa pollution et ne pas le laisser à la charge
    de la société tout entière.
  • Quel est lobjectif ? Réduire les émissions de
    gaz à effet de serre (et non venir combler les
    déficits). Grâce à la taxe, on attend du pollueur
    un changement radical de comportement. Par
    exemple, lentreprise qui pollue et paie la taxe
    doit être incitée à utiliser une technologie
    moins polluante le consommateur à choisir des
    produits  verts .
  • Quels sont les exemples de fiscalité verte ? Taxe
    sur les déchets, taxes sur leau, taxe générale
    sur les activités polluantes. Certaines taxes
    prennent la forme de bonus / malus comme le
    bonus/malus automobile.
  • La sanction fiscale est-elle le seul système pour
    réduire les émissions de gaz carbonique ? Non. La
    puissance publique peut recourir à la
    réglementation (interdiction de dépasser un seuil
    de pollution par exemple), aux incitations
    (bonus, avantages fiscaux, baisse de la TVA sur
    les produits propres).

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II-1 Les deux conditions dune fiscalité verte
juste et efficace qui ne soit ni un piège, ni
un prétexte pour un nouvel impôt
  • Etre efficace permettre une vraie modification
    des comportements grâce à un libre choix de mode
    de transport ou de véhicule alternatif
  • Or retard des transports en commun, retard sur
    la voiture électrique, faiblesse de la politique
    industrielle dans ce domaine. Exemple dHeuliez
    les 10 millions deuros promis par lEtat ne sont
    toujours pas versés.
  • Etre juste
  • Non à un impôt sur les déplacements du
    périurbain et des zones rurales. En raison de
    leur lieu de résidence, certains ménages sont
    contraints dutiliser leur véhicule. Ils nont
    pas les moyens de sacquitter dune taxe
    complémentaire. Et souvent, ils nont pas les
    moyens de faire les travaux dans leur logement
    soit pour en améliorer lisolation, soit pour
    changer de mode de chauffage. On ne peut leur
    demander de payer sans leur proposer une
    alternative
  • Non à un impôt sur les plus modestes, ceux qui
    nont pas les moyens de changer de chaudières ou
    de mode de transports.
  • Oui à une taxe sur les entreprises énergétiques
    faisant des bénéfices records. Une entreprise
    pétrolière comme Total nest pas mise à
    contribution alors quelle réalise des bénéfices
    exceptionnels (13,9 milliards deuros en 2009 )
    et quelle profite massivement des hausses
    démissions de gaz à effet de serre (plus on
    utilise la voiture et plus elle fait de
    sur-profits).
  • Oui au développement massif de la voiture
    électrique grand public et des transports en
    commun.

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II-2 La taxe du gouvernement une taxe qui pèse
massivement sur les familles modestes et moyennes
  • La taxe carbone ne sappliquera pas aux grandes
    industries polluantes mais aux ménages et aux
    entreprises de services (souvent des PME).
    Aujourdhui, les industries bénéficient du régime
    européen de droits à polluer. Cest un régime
    très favorable (seuils de pollution autorisés
    fixés à un niveau très élevé droits à polluer
    souvent attribués gratuitement au lieu dêtre
    payants cours des permis très bas).
  • Les familles soumises à la taxe carbone seront,
    elles, doublement pénalisés dune part, elles
    seront les principales redevables de la taxe, au
    titre de la consommation de carburant et du
    chauffage de leur habitation dautres part, les
    entreprises de service qui paieront la taxe
    pourront répercuter son coût sur leur prix, ce
    qui touchera les consommateurs.
  • La perte de pouvoir dachat des familles,
    notamment modestes et moyennes sera donc
    sensible. Pour mémoire, on estime quune famille
    sur quatre habite aujourdhui dans des zones
    péri-urbaines, zones dans lesquelles lusage de
    la voiture est indispensable.

Les familles paieront 51 de la taxe
Source Mission climat de la caisse des dépôts,
cité par le rapport sur la contribution climat et
énergie
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II-3 Lurgence dune alternative aux véhicules
polluants
  • Barack Obama veut 1 million de voitures
    électriques en circulation aux Etats-Unis en
    2014. A cet effet, il a décidé dinvestir 2,4
    milliards de dollars pour la voiture électrique,
    dont
  • 1,5 pour la seule production de batteries à haut
    rendement,
  • 500 millions pour la conception de moteurs
    électriques,
  • 400 millions pour lessai de systèmes de recharge
    de véhicules.
  • A lissue dun processus dappel à projet, 48
    dossiers sont retenus.
  • Une politique ambitieuse donc, se donnant les
    moyens de réussir, mettant les Etats-Unis sur la
    voie dun leadership mondial et offrant aux
    ménages américains la possibilité de choisir
    entre véhicules polluants, frappés dune taxe, et
    véhicules électriques, bénéficiant davantages
    fiscaux.
  • En France, lexemple dHeuliez est édifiant
    faiblesse de laide (10 millions deuros toujours
    pas versés à lentreprise)
  • Le cas de la voiture nest quune illustration de
    limmobilisme actuel sur le développement de
    modes de transports alternatifs et non polluants.
    Le fret ferroviaire est en panne les taxes
    pénalisant le recours à lavion pour les trajets
    intérieurs (quand le TGV est parfois plus
    rapides) sont inexistantes

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III- Ce quil faut faire maintenant
  • Taxer Total avant de taxer les ménages qui ont
    besoin de leur voiture pour se déplacer et nont
    pas dautres choix. Faire contribuer les
    entreprises pétrolières et énergétiques à la
    mesure des profits quelles réalisent du fait de
    la consommation dénergie fossile.
  • Baisser la TVA sur tous les équipements et
    produits propres.
  • Plan massif de développement des voitures
    électriques pas chères.
  • Respecter le principe de justice sociale et ne
    pas entamer le pouvoir dachat des familles.
    Promouvoir activement les mesures déconomie
    dénergie (isolation en particulier).
  • Appliquer le principe pollueur-payeur en fixant
    des règles aux entreprises et aux transports
  • Développer le système bonus-malus dès lors quil
    y a une possibilité de choix.

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III-1 Rétablir la vérité extrait de la lettre
de Ségolène Royal à Nicolas Hulot, 5 janvier 2007.
  • Contrairement à ce qui est dit, jai toujours
    posé des conditions à la taxe carbone
  • Une taxe carbone qui sappliquerait à tous les
    combustibles fossiles, si jen ai bien compris la
    logique, ne me semble pas la meilleure solution
    dans le contexte énergétique français marqué par
    une surproduction et une surconsommation
    délectricité. Cette taxe risque de favoriser la
    consommation délectricité et donne un avantage
    comparatif indu à la production électronucléaire.
    Surtout, son caractère indifférencié la rend
    socialement injuste et difficile à supporter pour
    les catégories les plus défavorisées de la
    population auxquelles les responsables politiques
    doivent garantir laccès aux énergies et aux
    technologies propres.Plutôt que de mettre en
    exergue la taxe carbone, je propose, puisque
    cest lobjectif qui compte, de mettre en place
    une politique énergétique ambitieuse fondée sur
    les économies dénergie, lefficacité énergétique
    et la promotion des solutions renouvelables
    diversifiées et décentralisées. Jintègrerai la
    transformation du secteur des transports dans
    cette politique énergétique. La fiscalité -
    dissuasive et incitative sera un instrument de
    cette politique .
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