Title: DROIT MARITIME INTERNATIONAL : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR
1DROIT MARITIME INTERNATIONAL CE QUE VOUS DEVEZ
SAVOIR Perspective et participation des
organisations non gouvernementales
A. William Moreira, C.R.Ancien président,
Association canadienne de droit maritime
2ORGANISATION MARITIME INTERNATIONALE
- Organisme spécialisé des Nations Unies créé en
1948, a débuté ses activités en 1959 - Elle est composée de168 pays membres
- Les comités de spécialistes comprennent un Comité
juridique créé en 1968 - 68 ONG se sont vues accorder le statut
consultatif à lOMI, environ 15 dentre elles ont
participé activement au travail du Comité
juridique - Un des ONG consultatifs est le Comité maritime
international (CMI)
3COMITÉ MARITIME INTERNATIONAL
- Créé à Anvers en 1897
- Les membres sont 51 associations de droit
maritime nationales - Les membres consultatifs du CMI comprennent deux
organisations intergouvernementales, lOMI et le
FIPOL - Membres honoraires individuels
- Régi par un conseil exécutif élu, dont la plupart
des membres sont des avocats maritime en exercice - Basé à Anvers
4COMITÉ MARITIME INTERNATIONAL (suite)
- Lavocat devrait tenir le crayon lhomme
pratique devrait dicter les solutions
Louis Franck (traduction libre) - Au début, le CMI comptait parmi ses membres des
représentants de tous les aspects du commerce
maritime la majorité dentre eux sont maintenant
des avocats - Le CMI base son travail sur le consensus le plus
large possible dans la communauté maritime
internationale, y compris lindustrie, la
profession juridique et les gouvernements
5COMITÉ MARITIME INTERNATIONAL (suite)
- Objet
- Contribuer, par tous les moyens appropriés et les
activités, à lunification du droit maritime dans
tous ses aspects - Mandat précis afin de collaborer avec dautres
organisations internationales - Relation étroite et de longue date avec le Comité
juridique depuis 1969 - Offre le point de vue des avocats de pratique
privée et commerciale à une entité
essentiellement influencée par la politique
publique - Travaille présentement avec dautres organismes
spécialisés des Nations unies, y compris la
CNUDCI et lUNESCO
6COMITÉ MARITIME INTERNATIONAL (suite)
- De 1910 à 1969, a travaillé avec le gouvernement
belge afin de produire ce qui est connu sous le
nom des 22 conventions de Bruxelles - Exemples
- Collision (1910)
- Règles de La Haye (1924, modifiées en 1968)
- Convention de 1952 sur la saisie des navires de
mer - De plus, le CMI est toujours le gardien des
règles dYork et dAnvers, un instrument purement
privé régissant la moyenne générale
7COMITÉ MARITIME INTERNATIONAL (suite)
- Travail avec le Comité juridique de lOMI
- A commencé avec la création du Comité juridique
en 1969 - A participé à la participation de la CLC 1969
- Participation active et continue, y compris
- Convention du FIPOL (1971), et modifications
- Convention dAthènes sur les passagers (1974), et
modifications - Convention sur la limitation de responsabilité
(1976), et modifications - Convention sur lassistance (1989)
- Convention sur les hydrocarbures de soute (2001)
- Convention sur lenlèvement des épaves (2007)
8CONVENTION SUR LENLÈVEMENT DES ÉPAVES 2007
- Dabord étudiée dans le cadre de la réponse
Torrey Canyon en 1969, reportée à ce moment - Retournée plus tard au programme de travail du
Comité juridique, dirigé par les délégations des
Pays-Bas, de lAllemagne et du R.-U. au Comité
juridique - Le CMI a créé le Groupe de travail international
en 1996, a fait rapport au Comité juridique en
octobre 1996. Examen des lois nationales des
membres du CMI qui gouvernent lenlèvement des
épaves dans les eaux territoriales - Le CMI, à la demande du Comité juridique, a
produit lanalyse de 2004 de la compatibilité de
lébauche de la Convention avec la Convention sur
lassistance et dautres instruments
internationaux existants - Le CMI a aidé au débat de 2007 qui a
éventuellement mené aux disposition dadhésion
au sujet de lapplication de la Convention dans
les eaux territoriales
9COMMENTAIRES SUR LA CONVENTION SUR LENLÈVEMENT
DES ÉPAVES 2007
- Suit le modèle maintenant établi dans les
conventions sur la responsabilité concernant la
responsabilité stricte des armateurs, lassurance
obligatoire et le droit à laction directe contre
les assureurs, avec des exceptions uniques
importantes - Aucune limitation distincte de la responsabilité
- Les demandeurs sont limités aux autorités
publiques des États côtiers - Préoccupation quant au manque potentiel
duniformité dans lapplication par les États
côtiers - Du moment que les États côtiers déterminent
quune épave particulière est un danger , les
dispositions de responsabilité deviennent
applicables en pratique - Les États côtiers prennent la décision, à leur
discrétion, étant donné que lorientation
obligatoire fournie dans linstrument lui-même
est insuffisante pour appliquer les critères de
larticle 6
10DROIT MARITIME INTERNATIONAL CE QUE VOUS DEVEZ
SAVOIR Perspective et participation des
organisations non gouvernementales
Merci