Le Normal et le Pathologique - PowerPoint PPT Presentation

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Le Normal et le Pathologique

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Consommation de cannabis depuis trois ans ' comme tout le monde ' ... Ne comprend pas pourquoi il voit un psychiatre aux urgences. N'explique pas clairement son ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Le Normal et le Pathologique


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Le Normal et le Pathologique
  • Professeur D. DRAPIER
  • Service Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie

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Cas clinique
  • Mr B 20 ans amené aux urgences par ses parents
    car refuse de salimenter depuis trois
    joursmalaise à son domicile
  • Mode de vie
  • élève en terminale, désinvesti
  • Habite chez ses parents
  • Parcours
  • Linéaire jusquen seconde
  • Puis deux redoublements par désintérêt

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  • ATCD
  • Pas dATCD psychiatriques personnels ou familiaux
  • Consommation de cannabis depuis trois ans  comme
    tout le monde 
  • Examen clinique
  • Examens physique et biologique normaux avis
    psychiatrique
  • Ne comprend pas pourquoi il voit un psychiatre
    aux urgences
  • Nexplique pas clairement son refus
    dalimentation si ce nest par un désir de se
    purifier des toxines
  • Discours centré sur lésotérisme, la recherche de
    la paix

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  • Contact un peu lointain et renfermé. Pas
    dhostilité franche
  • Élément de bizarrerie comportementale conserve
    des squelettes danimaux dans des bocaux de
    formol
  • Revendique son droit aux expérimentations
    biologiques

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  • Pas de trouble du cours et du contenu de la
    pensée, un peu tangentiel et allusif
  • Pas de discours délirant
  • Humeur neutre
  • Reste de lexamen psychiatrique sans
    particularité
  • Bilan physique et biologique normal

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Synthèse
  • Pris séparément les comportements du patients ne
    sont pas en soi pathologiques
  • Cannabis
  • Désintérêt global
  • Ésotérisme
  • Recherche de pureté
  • Intérêt pour la  science 
  • Leur association est plus préoccupante
  • Mais il existe trop peu de symptômes
    psychiatriques structurés pour imposer un suivi
    médical

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Questions qui se posent
  • Quel diagnostic ?
  • Quelle prise en charge ?
  • Plus fondamentalement est-on dans le registre
    des conduites normales ?
  • Que penser dun jeune homme qui met des chats
    dans du formol et qui fait des malaises ??
  • Comment peut-on définir la normalité des
    comportements ?

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Introduction
  • Concept largement discuté depuis 19 siècle
  • Auguste Comte, Claude Bernard et surtout Georges
    Canguilhem dans sa thèse de 1943
  •  létat pathologique nest quune variation
    quantitative et qualitative de létat normal 
  • On ne peut juger de linfluence dun traitement
    pour une maladie donnée que si on connaît
    lévolution naturelle de cette maladie

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Introduction
  • Au point que létat pathologique obéit lui-même à
    une normativité qui lui est propre
  • La pathologie est ainsi une modification
    qualitative et quantitative de létat normal

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Introduction
  • Si létat pathologique est une variation de
    létat normal, lexigence première est donc de
    connaître la normalité

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NORMALITE
  • Normalité statistique
  • Normalité idéale
  • Normalité fonctionnelle
  • Normalité subjective

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1. Normalité Statistique
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Normalité Statistique
  • Assimile le comportement normal à la fréquence
  • Beaucoup de comportements se répartissent selon
    une courbe de Gauss
  • Critère utilisé en biologie car fonctionne bien
  • Au moins pour toutes les normales biologiques

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Glycémie normale 1 g/l
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Plus difficile pour les fonctions cognitives
N 100 /- 15
Répartition théorique du QI dans la population
générale
50 de la population a un QI normal ! Les
psychologues américains parlent donc dun sujet
normal sur deux
QI lt 80 retard intellectuel QI lt 50 retard
mental sévère QI gt 140 sur-doué ?
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Encore moins évident pour les comportements
HYPERNORMAL ?
ANORMAL ?
NORMAL ?
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2. Normalité idéale
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Normalité idéale
  • Idéal auquel on aspire
  • Critères élaborés par la société. Plus on se
    rapproche dun critère idéal plus on est normal
    et vice versa
  • Marginalise, psychiatrise les comportements non
    habituels
  • On est malade selon les critères de la société,
    de lopinion publique, des médias, des hommes
    politiques
  • Ex du transexualisme comportement normal depuis
    un décret du ministre le 1er juillet 2009

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Normalité idéale
  • Cette normalité est difficile à définir
  • La médecine peut-être amenée à remplacer le
    système défaillant des valeurs morales
    individuelles
  • Débouche sur une idée sociale de la maladie,
    lidée de maladie dépendant de ce que lon en a
    appris de ses parents, son éducation, ses
    lectures au détriment dune approche scientifique
    pure de la maladie

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Normalité idéale
  • La notion de droit à la santé est devenue très
    extensive, se généralisant à tous les évènements
    en rapport avec le corps
  • Ainsi les difficultés de la vie sociale
    deviennent des  stress , des  traumatismes ,
    entraînant des  dépressions .

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Normalité idéale
  • Exemples
  • Enfants trop sages amenés au psychiatre
  • Enfants agités aussi
  • Léchec scolaire est drame médicalisé
  • La vieillesse devient sénescence et est confiée
    au gériatre
  • Le manque de liens sociaux est une cause
    dinstitutionnalisation
  • Le licenciement, la dispute conjugale provoque un
    malaise qui finit par être médicalisé

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Normalité idéale
  • Double demande
  • Lindividu demande à la société de supprimer ses
    difficultés personnelles, qui jusqualors étaient
    gérées par lindividus lui-même
  • La société demande à la médecine de régler un
    nombre croissant de situations pour lesquelles la
    science médicale na pas toujours de solution à
    apporter

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3. Normalité fonctionnelle
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Normalité fonctionnelle
  • Se définit en miroir de la normalité idéale
  • Se rapproche du fonctionnement optimum dune
    personne
  •  si je ne suis pas à laise avec ce que je suis,
    je suis pathologique 
  • Idéal individuel mais influencé par la société
  • Mais ce critère nest applicable que pour les
    sujets non pathologiques

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Normalité fonctionnelle
  • Renvoie à la notion de  conscience du trouble 
  • Cest-à-dire dintrospection (insight)
  • Qui nexiste pas chez les patients psychotiques
    qui par définition sont en dehors de la réalité
  • Peut sétendre aux patients cancéreux qui
    refusent les soins (notion de déni)

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4. Normalité subjective de lévaluateur
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Normalité subjective de lévaluateur
  • On a une représentation des limites de la normale
    concernant toutes les conduites
  • Ces représentations sont strictement
    individuelles
  • On confronte lindividus avec notre propre
    comportement
  • Cette subjectivité est assez importante
  • De plus chez chacun de nous la stabilité du
    jugement est variable

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Normalité subjective de lévaluateur
  • Le médecin est soumis dans sa pratique au poids
    de sa subjectivité
  • Le médecin tentera de ramener toute situation
    subjective à une attitude scientifique
  • Mais dans le domaine du comportement il a sa
    propre subjectivité

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Normalité subjective
  • Certains ont une représentation interne de la
    normale qui est fluctuante
  • Le plus grave est de ne pas être conscient de
    cela
  • Cela rejoint la notion de contre-transfert et de
    contre-transfert

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Conclusion
  • Normalité statistique
  • Normalité idéale
  • Normalité fonctionnelle
  • Normalité subjective

Une certaine normalité
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Comment avancer ?
  • Dans la mesure ou chaque système a des
    inconvénients, on se réfère à un mélange et on
    utilise différents critères en fonction de la
    pathologie rencontrée.
  • En se référant à un modèle théorique
    scientifiquement valide
  • Si on élabore des critères de comportement on
    peut sy référer pour définir ce qui est
     normal  et ce qui ne lest pas

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Analyse des conduites
  • Recherche dune méthode

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Analyse des conduites
  • Dire si cette conduite est normale ou non et si
    elle est pathologique, selon quels critères ?
  • Suppose que lon connaisse les limites du normal
    et du pathologique
  • Pour définir une pathologie comportementale on se
    réfère à un modèle normalfaçon de se représenter
    lappareil psychique (référentiel)

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Psychopathologie des conduites
  • Modèle analogique
  • Décrit par Pierre Janet (19 siècle)
  • Inspiré de lhydrauliquele psychisme est décrit
    par des forces, des tensions, des pulsions, de
    lEnergie
  • Modèle mathématique
  • Approche du comportement en utilisant lanalyse
    fonctionnelle
  • Identifier des corrélations entre variables
  • Utile dans une démarche scientifique

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Le modèle
  • Cest une représentation du normal qui prépare à
    un niveau explicatif
  • Ex la personnalité
  • Façon de se représenter la personnalité
  • Intéressant si adéquation entre la réalité de la
    personnalité et la façon dont elle est
    représentée
  • Suppose que quelquun sache ce quest la réalité
    de la personnalité

ça
MOI
SUR MOI
Selon les psychanalystes
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Le modèle
Représentation normale de lappareil psychique
pour un psychiatre
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  • Le modèle nest peut-être pas valide mais il
    permet déchanger sur un sujet
  • Modèle pratique qui permet davancer dans la
    connaissance modèle à valeur heuristique
  • Nuance entre validité et utilité

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Analyse des conduites
  • Trois niveaux dexamen
  • Niveau descriptif sémiologique
  • Niveau pathogénique comment cette conduite est
    apparue
  • Niveau étiologique expliquer la cause de la
    conduite

On se réfère implicitement à des modèles
théoriques qui sont issus de notre idée de la
normalité
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Niveau descriptif sémiologique
  • Quelle est-elle? Cest la sémiologie
  • Cest le niveau le plus accessible
  • Cest seulement la description du comportement
  • Peut-on décrire un comportement en dehors dun
    modèle théorique ?

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Niveau descriptif sémiologique
  • Ex la dépression névrotique 100 réponses
    différentes sur 100
  • Mauvais outil pour communiquer
  • Ne plus utiliser ce mot
  • Classification théorique
  • Utilisation de critères qui ne se réfèrent pas à
    une théorie

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Niveau descriptif sémiologique
  • DSM III en 1980 Classification des troubles
    mentaux
  • Classification internationale des maladies (CIM)
  • Rupture avec les classifications antérieures car
    on se limite au niveau descriptif sémiologique
    sans considération éthiopathogénique.
  • Répartition des troubles mentaux en types fondés
    sur des groupes de critères bien définis
  • Cest lapproche fondamentale du diagnostic
    médical

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Niveau descriptif sémiologiqueDSM
  • Cependant lathéorisme est probablement une
    illusion et dépend de références théoriques et
    des représentations de la normalité même
    inconscientes (ex du suicide) (Normalité
    subjective)
  • Le niveau descriptif utilise des critères clairs
    pas ambigus dans un champ sémantique
    définissablemême signification pour le voisin
  • Mots qui se réfèrent à des comportements
    manifestes

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Niveau descriptif sémiologiqueDSM
  • Sélectionner des critères manifestes revient à
    privilégier le comportementalisme plutôt que
    lapproche psychodynamique.
  • Critères définis par un collège dexperts
  • Illusion de lathéorisme.

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Niveau pathogénique
  • Comment cette conduite est apparue ? A partir
    dun évènement étiologique, quel est
    lenchaînement de phénomènes pathologiques ou non
    qui ont conduit à cette conduite ?
  • Cest le niveau biologique

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Niveau étiologique
  • Cause de la conduite cest létiologie.
  • Il est rare datteindre le niveau étiologique

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Exemple cliniquela consommation de cannabis
  • Difficultés de repérer la norme

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Rappel
  • Normalité statistique
  • Normalité idéale
  • Normalité fonctionnelle
  • Normalité subjective

Une certaine normalité
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Normalité statistique
  • Population générale 18 à 75 ans
  • 22,8 lont expérimenté
  • 7,5 au moins une fois dans lannée
  • 1,4 usage régulier

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Normalité statistique
  • Jeunes 18-25 ans
  • 56 ont expérimenté à 18 ans
  • 16 ont une consommation régulière

50
Normalité statistique
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Normalité idéale
  • Il ny a jamais eu de sociétés sans drogues. La
    consommation de substances qui créent des
    dépendances est universelle et partagée par
    toutes les cultures depuis le début de
    l'humanité.
  • Selon les cultures, certaines drogues sont
    prohibées, comme l'alcool dans l'Islam ou encore
    le cannabis, la cocaïne et les substances
    opiacées en occident. Mais le degré de
    dangerosité n'a rien à voir avec le fait qu'elle
    est licite ou illicite

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Normalité idéale
  • Utilisés pour soigner et guérir, ces produits
    étaient aussi employés dans des cérémonies
    religieuses ou festives ritualisées afin de
    modifier l'état de conscience et de renforcer les
    relations entre les personnes.

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Normalité idéale
  • Chaque drogue dispose dun cadre légal propre à
    une époque et à un pays donné. On observe ainsi
    un gradient qui va de lillégalité totale à la
    vente libre.
  • La légalisation du cannabis est toutefois de plus
    en plus discutée un peu partout dans le monde.

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Normalité idéale ?
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Normalté fonctionnelle
  • Dépend du milieu dans lequel on évolue
  • Et des expériences personnelles
  •  Moi jen prends, ça ne me fait rien de mal 
  •  Jai besoin den prendre pour me sentir bien 
  •  Jai fais une bouffée délirante sous cannabis 

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Normalité subjective
  • Dépend de léducation reçue, de la volonté de
    transgresser
  • Dépend de la valeur positive ou négative que lon
    met dans ce comportement
  • Des connaissances scientifiques de chacun
  • La normalité du médecin sera différente de la
    normalité commune

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Normalité subjective du médecin
  • La consommation dune drogue qui nous procure du
    plaisir ne mène pas inévitablement à la
    dépendance. On commence à parler de dépendance
    lorsqu on observe chez quelqu'un le besoin
    compulsif et irrépressible pour une substance
    psychoactive.

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Normalité subjective du médecin
  • Le désir persistant pour la drogue et
    lincapacité darrêter de la consommer
  • Le développement dune tolérance à la drogue qui
    loblige à en consommer des quantités croissantes
    pour avoir les mêmes effets

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Normalité subjective standard
  • Cest cool cela ne fait rien de mal
  • On est libre de faire ce que lon veut

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Repérage diagnostic
  • Selon la classification des maladies mentales
    (CIM, DSM)
  • Recherche des critères diagnostics de dépendance
  • Recherche des conséquences sur le bien-être du
    sujet ou son entourage
  • Recherche des critères dun syndrome
    amotivationel
  • Recherche des critères de schizophrénie

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Conclusion
  • La normalité ne peut pas sappréhender de façon
    simple et univoque
  • Elle est le résultat dintrications culturelles,
    sociologiques, statistiques et scientifiques
  • Il existe un continuum entre le normal et le
    pathologique
  • Le travail du médecin est de repérer ce
    glissement de lun vers lautre

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Le Normal et le Pathologique
  • Professeur D DRAPIER
  • Service Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie
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