SENEGAL : ENQUETE 123 PHASE I - PowerPoint PPT Presentation

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SENEGAL : ENQUETE 123 PHASE I

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INSERTION SUR LE MARCHE DU TRAVAIL. HABITAT, STATUT D'OCCUPATION ET EQUIPEMENT ... Aisance avec chasse: 79% TRAJECTOIRES ET PERSPECTIVES. La mobilit sociale ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: SENEGAL : ENQUETE 123 PHASE I


1
SENEGAL ENQUETE 123 PHASE I
  • PLAN DE LA PRESENTATION
  • CHAMP DE LENQUETE
  • METHODOLOGIE
  • SITUATION SOCIO-DEMOGRAPHIQUE
  • ACTIVITE ET CHOMAGE
  • STRUCTURE ET DYNAMIQUE DES EMPLOIS
  • INSERTION SUR LE MARCHE DU TRAVAIL
  • HABITAT, STATUT DOCCUPATION ET EQUIPEMENT
  • TRAJECTOIRES ET PERSPECTIVES
  • CONCLUSION

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LE CHAMP DE LENQUETE
  • Lenquête couvre la partie urbaine
    de la région de
  • Dakar, soit 97 de la population.
  • Elle comprend les communes de Dakar,
    Guédiawaye,
  • Pikine, Rufisque, Bargny et Sébikhotane
  • Superficie 550 Km2, soit 0,3 du territoire
    national
  • Population environ 2.000.000 dhts, soit plus
    de 20 de la population du pays
  • Densité plus de 4100 hts/ Km2, soit près de
    20 fois celle de la 2eme région la plus densément
    peuplée et près de 300 fois la moins peuplée.

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LA METHODOLOGIE
  • PLAN DE SONDAGE Echantillon stratifié à deux
    degrés
  • 1er degré
    Districts de Recensement (DR)
  • 2ème degré
    Ménages
  • Echantillon de départ 125 DR

  • 2500 Ménages
  • Echantillon final 2479
    Ménages
  • Cibles 14 871
    individus de 10 ans et plus
  • COLLECTE 1ère période Septembre
    Novembre 2002
  • 2ème période Février 2003

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LA SITUATION SOCIO-DEMOGRAPHIQUE (1/6)
  • Lagglomération dakaroise compte
  • 1 905 600 hts dont 51,5 de
    femmes
  • La population - Age moyen 23,9 ans
  • est très jeune - Près de la moitié a
    moins
  • de
    20ans
  • Lethnie Wolof
  • prédomine

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  • LA SITUATION SOCIO-DEMOGRAPHIQUE (2/6)
  • Une forte migration vers Dakar
    attraction due à
  • son statut de Capitale politique et économique
  • 489 400 migrants à Dakar, soit plus du quart de
    la population (25,7)
  • La migration est dorigine urbaine et touche les
    deux sexes 75 des migrants proviennent dune
    ville
  • 26 des migrants viennent dune capitale
    régionale et plus de 32 dun chef lieu de
    département

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  • LA SITUATION SOCIO-DEMOGRAPHIQUE (3/6)
  • Les motifs de la
    migration
  • Les raisons familiales prédominent
  • - 77,4 des femmes
  • - 39,7 des hommes
  • Suivent la quête demplois
  • - 14,0 des femmes
  • - 44,3 des hommes
  • enfin les études et la formation
  • - 4,5 des femmes
  • - 10,1 des hommes

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  • SITUATION SOCIO-DEMOGRAPHIQUE (4/6)
  • La scolarité
  • A Dakar, la fréquentation scolaire est faible
    58,8 de la population de 7 ans et ).
  • ..et doublée dinégalités la fréquentation
    actuelle est de
  • 23,3 pour les garçons
  • 20,7 pour les filles
  • .mais ces inégalités qui se resserrent aux
    jeunes
  • générations, finissent par sestomper à 7- 9
    ans
  • 65,4 pour les filles
  • 63,2 pour les garçons

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LA SITUATION SOCIO-DEMOGRAPHIQUE (5/6)
  • La durée des études est courte
  • 4,8 ans pour les 15 ans et ayant été à lécole
  • Elle est plus longue pour les jeunes
    générations
  • 5,7 ans à 25-29 ans
  • 2,0 ans à 60 ans et plus
  • .mais les femmes restent défavorisées
  • 5,7 ans pour les hommes
  • 4,1 ans pour les femmes

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LA SITUATION SOCIO-DEMOGRAPHIQUE (6/6)
  • La composition des ménages
  • 256 000 ménages de taille moyenne 7,4 dont
  • plus du quart (27) est dirigé par des femmes.
  • La famille élargie prédomine dans les ménages
    dirigés par un homme et la famille monoparentale
    dans les ménages de femmes

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LACTIVITE ET LE CHOMAGE (1/7)
  • Lactivité
  • Population potentiellement active 1 479 900
  • Population active
    756 300
  • Le taux dactivité augmente avec lâge jusquà 49
    ans
  • mais les femmes sont défavorisées
  • 51 à 10 ans et plus - 61,4 à 15 ans et
    plus
  • 41 pour les femmes - 62 pour les hommes
  • -
  • Le taux de dépendance est assez élevé
  • Une personne occupée prend la charge de 189
    personnes sans activité

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LACTIVITE ET LE CHOMAGE (2/7)
  • Linactivité
  • Les inactifs représentent près de la moitié
    (49,3) de la population potentiellement active
  • près de la moitié constituée délèves et
    étudiants
  • plus du quart composé de femmes au foyer
  • Seulement 12 disposent dun revenu hors emploi
  • près de la moitié na pas besoin de travailler
  • 38 ne sont pas en âge de travailler

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LACTIVITE ET LE CHOMAGE (3/7)
  • Le chômage
  • Chômeurs BIT 88 300 dont 51 de femmes
  • Chômeurs découragés 66 000 dont 78 de femmes
  • Le taux de chômage BIT estimé à 11,7, baisse
    avec
  • lâge et touche plus les femmes (Taux élargi
    18,9)

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LACTIVITE ET LE CHOMAGE (4/7)
  • Le chômage
  • Le risque dêtre au chômage est aussi plus élevée
  • pour les personnes instruites et les non-mariées

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LACTIVITE ET LE CHOMAGE (5/7)
  • Les types de chômeurs
  • Les Primo-demandeurs 47 500 (57 de femmes)
  • Ils sont plus jeunes et plus instruits
  • âge moyen 27 ans
  • durée moyenne des études 6 ans
  • Les Anciens occupés sont légèrement plus nombreux
  • 48 800
  • âge moyen plus de 33 ans
  • durée moyenne des études 5 ans

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LACTIVITE ET LE CHOMAGE (6/7)
  • La durée du chômage
  • En moyenne elle est assez longue près de 4 ans
  • Encore plus longue pour les primo-demandeurs et
    les femmes
  • La recherche de travail
  • Les relations personnelles constituent de loin le
  • Moyen de recherche le plus utilisé
  • Relations personnelles près de 2 chômeurs sur 3
  • Demandes 1 chômeur sur 4
  • Concours 2 chômeurs sur 100

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LACTIVITE ET LE CHOMAGE (7/7)
  • Le type demplois recherchés
  • Les chômeurs sont plus attirés par le salariat
  • Emploi salarié 4 chômeurs sur 10
  • Emploi non salarié près d1 chômeur sur 4
  • Indifférent 1 chômeur sur 3
  • Les prétentions salariales
  • Le salaire moyen désiré est estimé à 119.700
    FCFA
  • Ce salaire est plus élevé pour - les
    primo-demandeurs

  • - et les hommes
  • 80 des chômeurs prêts à réviser leurs
    prétentions jusquà 82 300 soit une baisse de
    plus de 30

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STRUCTURE ET DYNAMIQUE DES EMPLOIS (1/5)
  • La répartition des emplois
  • Linformel emploie plus de 3 occupés sur 4
  • Le Public 7,5
  • Le Privé formel 16,1
  • En revanche, le taux de salarisation y est plus
    faible
  • Estimé à 37,5 pour lensemble, il est de
  • 99,6 dans le Public
  • 84,0 dans le Privé formel
  • 21,5 dans le Privé informel

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STRUCTURE ET DYNAMIQUE DES EMPLOIS (2/5)
  • La répartition des emplois
  • Linformel se caractérise par
  • des travailleurs plus jeunes 31 ans
  • un de femmes plus important 46,o
  • un de migrants plus faible 38,5
  • un niveau détudes plus faible 3,3 ans
  • une ancienneté plus courte 7,6 ans
  • un taux de salarisation plus bas 21,5

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STRUCTURE ET DYNAMIQUE DES EMPLOIS (3/5)
  • La répartition des emplois
  • La répartition des branches par secteur
  • institutionnel nest pas uniforme les services
  • dominent partout alors quavec 3 des emplois,
  • le primaire est absent de la Capitale
  • Dans le public, les services occupent 93
  • Dans le privé formel 53)
  • Dans linformel 35

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STRUCTURE ET DYNAMIQUE DES EMPLOIS (4/5)
  • La Dynamique des emplois
  • Ancienneté estimé globalement à 8,2 ans, le
    temps
  • moyen passé dans lemploi est plus long dans le
  • Public et plus court dans linformel
  • Dans le public 13,6 ans
  • Dans le privé formel 8,6 ans
  • Dans linformel 7,6 ans
  • La pluri-activité concerne 28900 occupés sur 668
    000,
  • soit 4,3 de lensemble des travailleurs

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STRUCTURE ET DYNAMIQUE DES EMPLOIS (5/5)
  • La Dynamique des emplois
  • Les préférences des chômeurs par rapport
  • à la nature de lemploi
  • travail permanent à temps plein 6 sur 10
  • travail permanent à temps partiel 1 sur 10
  • travail temporaire 5 sur 100
  • Indifférent 1 sur 4

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REVENUS ET CONDITIONS DACTIVITE
  • Les revenus de lemploi principal
  • Pour une charge de travail plus lourde et un
  • revenu moyen nettement plus faible (inférieur
  • au SMIG fixé à 39 000 FCFA), les travailleurs
  • du secteur informel sont les plus défavorisés

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REVENUS ET CONDITIONS DACTIVITE
  • Les revenus dans lemploi principal par
  • catégorie socio-professionnelle
  • Les Indépendants de linformel ont des revenus
    moyens
  • plus faibles que ceux des travailleurs du secteur
    formel
  • (sauf ceux des manuvres/ouvriers du privé
    formel)
  • Indépendants informel 52 000
  • Cadres du formel 202
    000 à 239 000
  • Employés/ouvriers du formel 88 000 à
    100 000
  • Manuvres/autres 13 000
    à 58 000

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REVENUS ET CONDITIONS DACTIVITE
  • Le Sous emploi apparaît comme le principal
  • problème du marché du travail à Dakar il touche
  • plus particulièrement le secteur informel
  • Le Sous emploi visible (moins de 35 heures de
  • travail par semaine de façon involontaire)
  • Le Sous emploi invisible(salaire inférieur au
    SMIG)
  • Visible
    Invisible Global
  • Informel 16,6 65,2
  • Privé formel 13,0 21,3
  • Public 14,2 3,4
  • Ensemble 15,4 53,5
    72,5

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REVENUS ET CONDITIONS DACTIVITE
  • Les conditions de travail la
    précarité,
  • une caractéristique du secteur informel où le
    contrat
  • de travail, le bulletin de paie, les prestations
    sociales
  • et laffiliation à un syndicat sont des pratiques
  • presque inconnues

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REVENUS ET CONDITIONS DACTIVITE
  • Les conditions de travail
  • La précarité, une caractéristique principale du
  • secteur informel
  • Si au total moins de 8,0 bénéficient de
    prestations
  • sociales, les travailleurs les mieux rémunérés
    sont aussi
  • plus nombreux à en bénéficier
  • Cadres public 36,2 Employés
    public 23,6
  • Cadres privé formel 28,4 Employés public
    18,6
  • Contre moins de 4,0 pour les manuvres

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REVENUS ET CONDITIONS DACTIVITE
  • Les conditions de travail
  • La précarité, une caractéristique principale du
  • secteur informel le taux de syndicalisation
    reste
  • encore très faible
  • 5,9 pour les salariés et les non salariés
  • 14,8 pour les salariés
  • 52,7 dans les entreprises avec un syndicat

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INSERTION DANS LE MARCHE DU TRAVAIL
  • Les types de ménages
  • La plupart des chefs de ménage travaillent dans
  • linformel ou sont chômeurs/inactifs
  • Privé informel 39,7
  • Chômeurs/inactifs 33,8
  • Privé formel 15,9
  • Public 10,6

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INSERTION DANS LE MARCHE DU TRAVAIL
  • A lopposé du secteur informel, les emplois
  • les plus qualifiés, les mieux payés et les plus
  • protégés sont dans le public
  • Avec des revenus dactivité plus faibles que
  • ceux de privé formel, les CM de linformel sont
  • mieux lotis que leurs homologues Chômeurs et
  • Inactifs

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HABITAT, STATUT DOCCUPATION et EQUIPT
  • La propriété avec ou sans titre foncier
  • est le type doccupation dominant
  • propriétaires 49,4 dont 7 sans titre
  • locataires 44,5
  • Le niveau de confort mesuré par le matériau
  • de construction, laccès à lélectricité et à
  • leau et le type daisance est plus élevé dans
  • les ménages privés formels et publics

31
HABITAT, STATUT DOCCUPATION et EQUIPT
  • Les disparités mises à part, laccès aux
  • principaux éléments de confort est
  • globalement acceptable
  • la construction en dur 92
  • lélectricité 87
  • leau courante 88
  • Aisance avec chasse 79

32
TRAJECTOIRES ET PERSPECTIVES
  • La mobilité sociale intergénérationnelle
  • Par la mobilité scolaire Une amélioration
  • de la scolarisation dune génération à lautre
  • un enfant a près de 2 ans détudes de plus que
    son père
  • lécart augmente pour ceux qui ont terminé leurs
    études 3 ans à 45-49 ans
  • les écarts sont plus importants pour les garçons
    (3 ans) que pour les filles (1 an)

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TRAJECTOIRES ET PERSPECTIVES
  • Par la mobilité scolaire
  • Le niveau dinstruction sest nettement
  • amélioré. Ainsi, pour ceux dont le père
  • na pas été à lécole
  • 23 ont atteint le primaire
  • 24 ont atteint le secondaire
  • 6 ont atteint le supérieur

34
TRAJECTOIRES ET PERSPECTIVES
  • Par la mobilité scolaire Le niveau
  • détudes comparé confirme lamélioration de
  • la scolarisation

35
TRAJECTOIRES ET PERSPECTIVES
  • Par la mobilité professionnelle
  • Au détriment de lagriculture, les enfants
  • sorientent vers les industries, les services et
  • le commerce

36
TRAJECTOIRES ET PERSPECTIVES
  • Par la mobilité professionnelle
  • Changement aussi dans la catégorie socio-
  • Professionnelle les pères mieux lotis

37
TRAJECTOIRES ET PERSPECTIVES
  • Les types demplois que désirent
  • les jeunes Dakarois
  • Qui sont-ils? Ils ont 15 à 24 ans et comptent
  • . 473 500 membres
  • dont
  • 192 700 occupés
  • 29 300 chômeurs BIT
  • 26 200 chômeurs découragés
  • Ils ont un taux de chômage (13,2) plus élevé que
  • la moyenne (11,7)

38
TRAJECTOIRES ET PERSPECTIVES
  • Les types demplois que désirent
  • les jeunes Dakarois
  • Constat
  • Inadéquation entre préférences et
  • opportunités demplois dans le choix du
  • secteur institutionnel comme dans celui
  • de la catégorie socio-professionnelle

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TRAJECTOIRES ET PERSPECTIVES
  • Le secteur institutionnel
  • Les jeunes préfèrent des emplois dans
  • - linformel 53,6
  • - le privé formel 30,6
  • Léconomie en a créé trop ou pas assez
  • - linformel 84,6
  • - le privé formel 14,0
  • Alors que 13 des jeunes rêvent demplois
  • dans ladministration, celle-ci en a créé 1 à
  • peine.

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TRAJECTOIRES ET PERSPECTIVES
  • La catégorie socio-professionnelle
  • Les jeunes voudraient être
  • - Cadres 22,1
  • - Employés/ouvriers 12,0
  • Les emplois créés en 2001
  • - ne comptent pas de poste de cadres
  • - mais peu de postes demployés (4,3)
  • Les emplois créés comportent 22 de postes de
    manuvres dont 6 seulement des jeunes en
    voudraient.

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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
  • Toutes les phases de lenquête
    ont été menées avec
  • succès mais non sans quelques difficultés liées
  • aux contraints de la méthodologie et du
    calendrier ainsi
  • quaux des problèmes nés de la sous estimation de
    la charge
  • de travail, en particulier en ce qui concerne la
    collecte
  • (grande taille des ménages et mobilité des
    enquêtés), la saisie
  • et lapurement des données
  • Linsuffisance des ressources humaines du fait de
    la
  • concomitance dopérations de grandes envergure à
    la DPS
  • La non prise en compte des spécificités
    nationales dans la
  • confection des budgets et lexpérience acquise en
    1996 dans
  • ce domaine lors de la réalisation des EDMC

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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
  • Recommandations
  • Réfléchir sur les moyens datténuer les
    difficultés déjà rencontrées avant détendre le
    projet au niveau national
  • Rationaliser les ateliers de traitement et
    danalyse en mettant laccès sur la validation et
    lharmonisation des programmes informatiques afin
    déviter les révisions répétées
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