Title: Training
1 J. Caelen Conception et évaluation des systèmes
interactifs Aspects socio-ergonomiques
2Objectifs
Etudier les usages et lutilisabilité en
situation de travail Concevoir et Evaluer les
systèmes en, Expérimentant des scénarios
dusage Simulant des maquettes
3Objectifs
Etudier les usages et lutilisabilité en
situation de travail Concevoir et Evaluer les
systèmes en, Expérimentant des scénarios
dusage Simulant des maquettes
4Objectifs
Etudier les usages et lutilisabilité en
situation de travail Concevoir et Evaluer les
systèmes en, Expérimentant des scénarios
dusage Simulant des maquettes
5Objectifs
Etudier les usages et lutilisabilité en
situation de travail Concevoir et Evaluer les
systèmes en, Expérimentant des scénarios
dusage Simulant des maquettes
6Définitions préalables
- Vérification examen, essais ou mesures
effectués en référence à des données préétablies, - Evaluation mesure des performances dun produit
ou d un procédé a priori ou sur des données
recueillies - Validation acte par lequel le réalisateur dun
produit ou d un procédé, le reconnaît capable de
satisfaire le besoin pour lequel il a été défini
(après lavoir vérifié en général par le suivi de
sa première utilisation), - Qualification établissement de la conformité
dun produit final par rapport aux exigences du
client.
7Démarche rationaliser la conception des
systèmes interactifs autour dune approche
anthropocentrée et du cycle de vie
- En optimisant le cycle de conception
- - en diagnostiquant les impasses possibles au
plus tôt, - - en évitant les retours arrières et les erreurs
de conception. - En agissant aux niveaux
- de lusage (valeur et signification dusage),
- de lutilisabilité (qualité ergonomique),
- des techniques et outils.
- En validant chaque étape.
8Le cycle de vie
Idée Marché Besoin Usage Fonctionnalités
Technologie Maquette Utilisabilité Prototype
Technologie Système Marché Retours
Avant-Projet
Spécifications
Développement
Après-vente
9Un bon départ enrichir lidée
Le cycle de conception centré utilisateur
La force de la démarche réside dans le fait que
tous les critères (a) d'usage, (b)
d'utilisabilité, (c) économique, (d)
technologique sont pris en compte, au plus tôt.
Fonctions
Diagnostic
Observation
Idée
CC
Maquette
Validation
Evaluation
Scénario
10Le cycle en spirale
Anthropocentrée
- A Observer et diagnostiquer les usages,
- B Définir le cahier des charges CC, le valider
- C Expérimenter les scénarios dutilisation,
- D Affiner le cahier des charges CC et spécifier
le système,
E Réaliser une maquette du système interactif, F
Mettre la maquette en test, G Evaluer
lutilisabilité de cette maquette, H Corriger
et modifier les spécifications,
I Valider le prototype, J Réaliser une
première série, K La mettre sur le marché.
11Le cycle en spirale
- A Observer et diagnostiquer les usages,
- B Définir le cahier des charges CC, le valider
- C Expérimenter les scénarios dutilisation,
- D Affiner le cahier des charges CC et spécifier
le système,
E Réaliser une maquette du système interactif, F
Mettre la maquette en test, G Evaluer
lutilisabilité de cette maquette, H Corriger
et modifier les spécifications,
I Valider le prototype, J Réaliser une
première série, K La mettre sur le marché.
12Début du cycle...
- Analyse de l usage
- préparation de lenquête
- enquête sur le terrain / labo
- enregistrement du verbatim auprès dinformants
- interprétation et présentation des résultats
- recommandations pour le cahier des charges
13La méthode CAUTIC (Ph. Mallein) Conception
Assistée par l'Usage pour les Technologies,
l'Innovation et le Changement Le diagnostic des
significations d'usage
L'intégration sociale des technologies, produits,
services et actions innovants en vue du
changement dépend plus de leurs potentialités
d'usage que des seules sophistications
techniques et fonctionnelles mises en uvre.
14- Que sont les significations d'usage ?
- Ce sont les significations attribuées par les
usagers à l'innovation qui leur est proposée. - Usage
- Se servir de manière intentionnelle et volontaire
d'un objet (produit ou service) dont on pense
qu'il a des caractéristiques intéressantes (on
fera l'effort de s'adapter à l'objet et/ou
d'adapter l'objet). - Innovation
- Introduction dun objet nouveau (technologie,
produit, service, action) dans un milieu
existant, avec la volonté de provoquer un
changement. - Identité sociale
- Elle est relative. C'est la manière dont un
individu vit et conçoit son rôle et sa place dans
un environnement social considéré.
15- Comment appréhender les significations d'usage
- Une innovation n'arrive pas dans un désert
professionnel ou social - Les usagers (potentiels) utilisent déjà des
techniques, - ont déjà des pratiques professionnelles et/ou
sociales, - ont déjà un rôle social,
- et sont insérés dans un environnement social.
16Les significations d'usage sont donc exprimées
par la manière dont les usagers vivent et
conçoivent l'innovation par rapport ? aux
techniques coutumières utilisées ? aux pratiques
existantes ? à leurs identités sociales et
professionnelles ? à l'évolution de leur
environnement social
17- Quelles sont les significations d'usage
favorables - à la bonne intégration sociale d'une innovation ?
- la banalisation par rapport aux techniques
coutumières - l'hybridation aux pratiques courantes
- l'appui sur l'identité active de l'usager
- l'adaptation à l'évolution de l'environnement de
l'usager
18Les critères CAUTIC I. Confrontation aux
techniques coutumières critères sur la
banalisation de la nouvelle technique II.
Confrontation aux pratiques courantes critères
sur l'hybridation III. Confrontation à lidentité
sociale/professionnelle de lusager, place dans
les enjeux, les imaginaires et les tactiques des
divers usagers critères sur l'action possible
de l'usager sur son identité sociale IV.
Confrontation aux structures et aux évolutions
densemble de lenvironnement social et
professionnel de lusager critères sur
l'adaptation à l'évolution de l'environnement de
l'usager
19Assimiler
- I. Confrontation aux techniques coutumières
- (la nécessaire banalisation de la nouvelle
technique) - Le principe technique du dispositif paraît
compréhensible immédiatement. - La nouvelle technique s'accroche à une technique
préexistante. - Pour lensemble des fonctionnalités techniques
offertes, il est clair pour l'usager quil peut
utiliser facilement et uniquement celle(s) qui
lintéresse(nt). - Lusage de la technique nest pas quun enjeu de
distinction pour lusager. La technique est vue
comme un outil (ou un objet de consommation
courante).
20Intégrer
- II. Confrontation aux pratiques courantes
- (l'hybridation indispensable aux pratiques
existantes) - Les pratiques nouvelles complètent sans les
concurrencer les pratiques existantes. - Lappui sur les pratiques existantes valide
(rend crédible) les pratiques nouvelles
proposées. - Au moins un problème particulièrement gênant
dans les pratiques précédentes est résolu pour
chaque type dusager dans les nouvelles
pratiques. - L'usager construit progressivement une
organisation spécifique de ses pratiques
nouvelles.
21Sapproprier
- III. Confrontation à lidentité
sociale/professionnelle de lusager place dans
les enjeux, les imaginaires et les tactiques des
divers usagers - (l'action possible de l'usager sur son identité
sociale) - Lusager peut agir/jouer personnellement sur
son rôle social et/ou professionnel.
(renforcement, fuite, assouplissement,
transition) - Le produit/service est compatible avec les
valeurs culturelles des divers types dusagers. - Le produit/service laisse la possibilité den
imaginer lusage.
22Sadapter
- IV. Confrontation aux structures et aux
évolutions densemble de lenvironnement social
et professionnel de lusager - (l'adaptation à l'évolution de l'environnement de
l'usager) - A. Pour une innovation concernant le Grand
Public, elle est vue par l'usager comme - Adaptée à lévolution des formes de sociabilité
- Adaptée à l'évolution des formes de relations
familiales - Adaptée à l'évolution des manières de vivre et
d'habiter
23Sadapter
- IV. Confrontation aux structures et aux
évolutions densemble de lenvironnement social
et professionnel de lusager - (l'adaptation à l'évolution de l'environnement de
l'usager) - B. Pour une innovation concernant les milieux
professionnels, elle est vue comme - Adaptée à lévolution des relations
clients-fournisseurs - Adaptée à la place quoccupe l'acteur dans la
filière économique - Adaptée aux types dorganisations et à leur
capacité dévolution
24- Validation
- ? Si tous les critères cités ci-dessus sont
validés, alors - L innovation fait sens pour les usagers.
- Elle a tous les atouts pour se diffuser
largement. - ? Si certains critères ne sont pas validés, ils
désignent des zones de problèmes que les
concepteurs doivent identifier et traiter pour
améliorer la qualité d'usage et renforcer les
chances de réussite de leur innovation.
25Les types dusager Les passionnés (profil
instable) Faiseurs de mode, aimant le
changement pour le changement avec une prise de
risque maximale, une volonté de simposer,
linstrumentation dun fort réseau de relations
personnelles dans leur environnement, un
territoire daction mobile et sans limite et
enfin une grande autonomie. Les pragmatiques du
changement (profil stable) Opportunistes, qui
recherchent lefficacité maximale, qui acceptent
les ruptures et négocient, qui prennent des
risques maîtrisés et bien gérés et qui sappuient
sur des réussites passées et présentes pour
assurer leur confiance dans lavenir. Les
pragmatiques de la continuité (profil stable)
Recherchent la continuité et acceptent un
certain degré de changement, sont attentistes et
circulent dans un environnement restreint,
maîtrisent les risques mais ne prennent que ceux
qui leur sont imposés. Les objecteurs au
changement (profil instable) Recherchent la
conformité et ancrent leurs résistances dans la
tradition, ont des décisions aléatoires, une
forte angoisse par rapport au changement et la
peur du risque. Ils vivent souvent solitaires et
repliés.
26Les types dusager
27Le gouffre de Moore
28Exemple de répartition dusagers
I12
I11
I6
I8
29- Mise en uvre de la méthode
- Choix de léchantillon
- Réalisation des planches du concept (film,
photos, documents, etc.) - Élaboration du guide dentretien
- Entretiens et enregistrement du verbatim
- Transcriptions
- Analyse par rapport à la grille des critères et
interprétation - Consolidation des résultats au vu des pratiques
- Synthèse des résultats
- Recommandations
30 Exemple de résultat
Le concept nest pas bien accepté notamment sur
les critères des techniques et des pratiques. Il
y a lieu de corriger ces défauts.
31 Exemple de diagnostic
Souple
critères
Adapté à la filière
Incompatible avec rôle professionnel
Pas dappui sur les pratiques existantes
32Les outils danalyse de verbatim
- Analyse lexicale
- Répartition des entités lexicales en classes,
après analyse morphologique, - La fréquence absolue et relative permet de
déduire - le vocabulaire partiellement utilisé en
soustrayant à la liste du vocabulaire total la
liste du vocabulaire commun, - la banalité du vocabulaire qui est la mesure du
nombre de textes dans lesquels une entité
lexicale est attestée. - Analyse des marqueurs pragmatiques
- marqueurs de satisfaction c est bon, c est ça
- marqueurs de déception et de désapprobation ça
va pas - marqueurs de résignation ça fait rien
- etc.
33Le cycle en spirale
- A Observer et diagnostiquer les usages,
- B Définir le cahier des charges CC, le valider
- C Expérimenter les scénarios dutilisation,
- D Affiner le cahier des charges CC et spécifier
le système,
E Réaliser une maquette du système interactif, F
Mettre la maquette en test, G Evaluer
lutilisabilité de cette maquette, H Corriger
et modifier les spécifications,
I Valider le prototype, J Réaliser une
première série, K La mettre sur le marché.
34Le cycle continue...
- Simulation de lusage et
- Test prédictif de lutilisabilité
- choix des fonctionnalités
- écriture des scénarios
- capture de comportements
- interprétation des données
- recommandations ergonomiques
- ? par analyse de lactivité ou analyse des tâches
35Les méthodes (1)
- La simulation
- simuler un produit (réalité virtuelle),
- simuler une utilisation (magicien dOz),
- simuler un usage (vidéo)
- Les approximations
- Perceptuelle
- Actionnelle
- Interactionnelle
- Communicationnelle
36Les méthodes (1)
La simulation consiste à simuler un produit
(réalité virtuelle), ou simuler un usage
(technique Magicien dOz), ou simuler le produit
et son usage.
Sur une plate-forme dédiée
37Magicien dOz
Sur une plate-forme dédiée
38Les méthodes (2)
- La simulation
- La mesure consiste à
- définir des critères ou des grandeurs de
mesure, - écrire des scénarios de mise en test,
- capturer des comportements en situation,
- les mesurer à laide des critères.
Moyens expertises grilles de critères
39Les méthodes (3)
- La simulation
- La mesure
- Lanalyse consiste à
- faire des analyses fonctionnelles et/ou des
analyses de tâche, à partir des mesures
comportementales, et des protocoles de
verbalisation ou de dialogue, - appliquer des méthodes de reverse
engineering à certaines étapes de la conception
pour sassurer que la maquette respecte le cahier
des charges. - Elle opère à partir de théories cognitives et
sociales
40Lanalyse conjointe
Linguiste
Ergonome Sociologue
Observables Actions Postures Gestes Regards
Activité verbale Lexique Syntaxe Prosodie
(intonation, pauses, débit)
Locuteur
Acteur
Accès aux savoirs Activité réelle Raisonnements
Utilisateur
41La verbalisation dans la tâche
Exemple de verbalisation devant un fax
numérique (1) Quand tu reçois une télécopie ça /
ça raccroche automatiquement (2) oui mais
normalement / c'est pas logique / tu décroches
pas pour un fax On peut en déduire que pour cet
utilisateur un fax raccroche automatiquement en
fin de réception et un fax décroche
automatiquement en début d'émission, du moins
c'est ce à quoi il s'attend. De tels savoirs,
quasiment incorporés, sont difficilement
accessibles par l'étude seule des actions
effectuées sur l'appareil.
42La verbalisation spontanée
Les verbalisations spontanées lors de la
réalisation des tâches, prises en compte comme
observables, offrent une richesse complémentaire
permettant d'apporter des éléments de réponse, en
termes de ressenti subjectif des
utilisateurs. On en observe de nombreuses
matérialisations comme un grand nombre de "non",
des soupirs, des hésitations et des répétitions
"continue continue / non non", des signes
d'agacement, et enfin, la personnalisation de
l'appareil qui rejette les utilisateurs "il veut
pas de nous". Utilisation des outils
linguistiques syntaxe, prosodie, sémantique,
pragmatique, etc.
43Les outils
- Critères ergonomiques (perception / action)
- Analyse de tâches (théories de la planification)
- Modèle du Processeur Humain Card, GOMS
- Modèle ICS (Interacting Cognitive Subsystems)
Barnard
44Les outils la plate-forme
Station sujet
Video de contrôle
Enregistrement sonore des sessions
Stations compères 1compère/tâche
45Les outils de traçage
- A. Par traçage direct
- Cela consiste à inclure dans le logiciel ou le
produit des marqueurs pour suivre lactivité de
lutilisateur. Le résultat produit est un fichier
de trace. - Exemple Supratel (CNET)
-
- B. Par annotation
- Cette méthode sapplique aux produits que lon
cherche à analyser comme une boîte noire. Il
nest pas possible alors dutiliser la méthode
directe. Il faut annoter lactivité de
lutilisateur à la main avec une assistance
logiciel pour assurer lannotation en temps réel. - Exemple CD-ROM Schneider
46(No Transcript)
47Les outils statistiques
- Expertise
- L'analyse est conduite par un expert qui définit
lui-même ses méthodes et ses outils. - Statistiques
- Analyse de questionnaires tris à plat,
croisements, tableaux multiples, analyses
pondérées, fiches individuelles, états
récapitulatifs, - Traitements organisés en plans de tris,
- Filtres multi-critères et analyse des
sous-populations. - Analyse de données analyses factorielles,
classifications, régressions, tests paramétriques
ou non paramétriques, etc. - Graphiques Toiles d'araignées, Matrices
croisées, Cibles, Podiums, Flèches d'évolution,
et bien sûr, les graphiques usuels en 2 ou 3
dimensions (barres, histogrammes, camemberts...).
48Outils danalyse de lactivité
- Activité
- Séquence dactions
- Tâche
49Exemple de tâche
- Recherche dinformation
- 4 Phases ou sous-tâches
- Séquencement
- Alternatives
50Critères Ergonomiques pour lévaluation
dinterfaces utilisateurs J. M. Christian
Bastien et Dominique L. Scapin 8 groupes de
critères
51Critères
1. Guidage Le Guidage est lensemble des moyens
mis en uvre pour conseiller, orienter, informer,
et conduire lutilisateur lors de ses
interactions avec lordinateur (messages,
alarmes, labels, etc.), y compris dans ses
aspects lexicaux. Quatre sous-critères
participent au Guidage Incitation,
Groupement/Distinction entre Items, Feedback
Immédiat et Lisibilité.
52Critères
1.1. Incitation Ce critère recouvre les moyens
mis en uvre pour amener les utilisateurs à
effectuer des actions spécifiques, quil sagisse
dentrée de données ou autre. Ce critère englobe
aussi tous les mécanismes ou moyens faisant
connaître aux utilisateurs les alternatives,
lorsque plusieurs actions sont possibles, selon
les états ou contextes dans lesquels ils se
trouvent. LIncitation concerne également les
informations permettant aux utilisateurs de
savoir où ils en sont, didentifier létat ou
contexte dans lequel ils se trouvent, de même que
les outils daide et leur accessibilité.
53Critères
1.2. Groupement/Distinction entre Items Le
critère Groupement/Distinction entre Items
concerne lorganisation visuelle des items
dinformation les uns par rapport aux autres. Ce
critère prend en compte la topologie
(localisation) et certaines caractéristiques
graphiques (format) afin dillustrer les
relations entre les divers items affichés, leur
appartenance ou non-appartenance à une même
classe, ou encore dans le but de montrer la
distinction entre différentes classes ditems.
Deux sous-critères participent au
Groupement/Distinction entre Items
Groupement/Distinction par la Localisation et
Groupement/Distinction par le Format.
54Critères
1.2.1. Groupement/Distinction par la
Localisation Le critère Groupement/Distinction
par la Localisation concerne le positionnement
des items les uns par rapport aux autres dans le
but dindiquer leur appartenance ou
non-appartenance à une même classe, ou encore
dans le but de montrer la distinction entre
différentes classes. 1.2.2. Groupement/Distinctio
n par le Format Le critère Groupement/Distinctio
n par le Format concerne plus particulièrement
les caractéristiques graphiques (format, couleur,
etc.) permettant de faire apparaître
lappartenance ou la non-appartenance ditems à
une même classe.
55Critères
1.3. Feedback Immédiat Le Feedback Immédiat
concerne les réponses de lordinateur
consécutives aux actions des utilisateurs,
lesquelles peuvent être le simple appui sur une
touche ou lentrée dune séquence de commandes.
Dans tous les cas, lordinateur doit répondre,
dans les plus brefs délais, avec un délai de
réponse approprié et homogène selon les types de
transactions. Dans tous les cas, une réponse
aussi immédiate que possible doit être fournie à
lutilisateur le renseignant sur laction
accomplie et sur son résultat.
56Critères
1.4. Lisibilité Le critère Lisibilité concerne
les caractéristiques lexicales de présentation
des informations sur lécran pouvant entraver ou
faciliter la lecture de ces informations
(luminance des caractères, contraste caractères
fond, dimension des lettres, espacement entre les
mots, espacement entre les lignes, espacement
entre les paragraphes, longueur des lignes,
etc.). Par convention, le critère Lisibilité ne
concerne ni le feedback ni les messages
derreurs.
57Critères
2. Charge de Travail Le critère Charge de
Travail concerne lensemble des éléments de
linterface qui ont un rôle dans la réduction de
la charge perceptive ou mnésique des utilisateurs
et dans laugmentation de lefficacité du
dialogue. Deux sous-critères participent au
critère Charge de Travail Brièveté (qui inclut
les critères Concision et Actions Minimales), et
Densité Informationnelle.
58Critères
2.1. Brièveté Le critère Brièveté concerne la
charge de travail au niveau perceptif et mnésique
à la fois pour les éléments individuels dentrée
ou de sortie et les séquences dentrées (i.e.,
les suites dactions nécessaires à latteinte
dun but, à laccomplissement dune tâche). Il
sagit ici de limiter autant que possible le
travail de lecture, dentrée et les étapes par
lesquelles doivent passer les utilisateurs.
Deux sous-critères participent au critère
Brièveté Concision et Actions Minimales.
59Critères
2.1.1. Concision Le critère Concision concerne
la charge de travail au niveau perceptif et
mnésique pour ce qui est des éléments individuels
dentrée ou de sortie. Par convention, la
Concision ne concerne pas le feedback ni les
messages derreurs. 2.1.2. Actions
Minimales Le critère Actions Minimales concerne
la charge de travail quant aux actions
nécessaires à latteinte dun but, à
laccomplissement dune tâche. Il sagit ici de
limiter autant que possible les étapes par
lesquelles doivent passer les utilisateurs.
60Critères
2.2. Densité Informationnelle Le critère
Densité Informationnelle concerne la charge de
travail du point de vue perceptif et mnésique,
pour des ensembles déléments et non pour des
items.
61Critères
3. Contrôle Explicite Le critère Contrôle
Explicite concerne à la fois la prise en compte
par le système des actions explicites des
utilisateurs et le contrôle quont les
utilisateurs sur le traitement de leurs
actions. Deux sous-critères participent au
Contrôle Explicite Actions Explicites et
Contrôle Utilisateur.
62Critères
3.1. Actions Explicites Le critère Actions
Explicites concerne la relation pouvant exister
entre le fonctionnement de lapplication et les
actions des utilisateurs. Cette relation doit
être explicite, cest-à-dire que le système doit
exécuter seulement les opérations demandées par
lutilisateur et pas dautres et ce, au moment où
il les demande. 3.2. Contrôle Utilisateur Par
Contrôle Utilisateur on entend ici le fait que
lutilisateur doit toujours avoir la main,
pouvoir contrôler le déroulement (ex.
interrompre, reprendre) des traitements
informatiques en cours. Ses actions devraient
être anticipées et des options appropriées
fournies pour chaque cas.
63Critères
4. Adaptabilité Ladaptabilité dun système
concerne sa capacité à réagir selon le contexte,
et selon les besoins et préférences des
utilisateurs. Deux sous-critères participent
au critère Adaptabilité Flexibilité et Prise en
compte de lexpérience de lutilisateur.
64Critères
4.1. Flexibilité Le critère Flexibilité
concerne les moyens mis à la disposition des
utilisateurs pour personnaliser linterface afin
de rendre compte de leurs stratégies ou habitudes
de travail et des exigences de la tâche. Le
critère Flexibilité correspond aussi au nombre
de façons différentes mises à la disposition des
utilisateurs pour atteindre un objectif donné.
Il sagit en dautres termes de la capacité de
linterface à sadapter à des actions variées des
utilisateurs. 4.2. Prise en Compte de
lExpérience de lUtilisateur Le critère Prise
en Compte de lExpérience de lUtilisateur
concerne les moyens mis en oeuvre pour respecter
le niveau dexpérience de lutilisateur.
65Critères
5. Gestion des Erreurs Le critère Gestion des
Erreurs concerne tous les moyens permettant dune
part déviter ou de réduire les erreurs, et
dautre part de les corriger lorsquelles
surviennent. Les erreurs sont ici considérées
comme des saisies de données incorrectes, des
saisies dans des formats inadéquats, des saisies
de commandes avec une syntaxe incorrecte,
etc. Trois sous-critères participent à la
Gestion des Erreurs Protection Contre les
Erreurs, Qualité des Messages dErreurs et
Correction des Erreurs.
66Critères
5.1. Protection Contre les Erreurs Le critère
Protection Contre les Erreurs concerne les moyens
mis en place pour détecter et prévenir les
erreurs dentrées de données ou de commandes ou
les actions aux conséquences néfastes. 5.2.
Qualité des Messages dErreur Le critère Qualité
des Messages dErreur concerne la pertinence, la
facilité de lecture et lexactitude de
linformation donnée aux utilisateurs sur la
nature des erreurs commises (syntaxe, format,
etc.) et sur les actions à entreprendre pour les
corriger. 5.3. Correction des Erreurs Le
critère Correction des Erreurs concerne les
moyens mis à la disposition des utilisateurs pour
leur permettre de corriger leurs erreurs.
67Critères
6. Homogénéité/Cohérence (ou Consistence) Le
critère Homogénéité/Cohérence se réfère à la
façon avec laquelle les choix de conception de
linterface (codes, dénominations, formats,
procédures, etc.) sont conservés pour des
contextes identiques, et sont différents pour des
contextes différents.
68Critères
7. Signification des Codes et Dénominations Le
critère Signifiance des Codes et Dénominations
concerne ladéquation entre lobjet ou
linformation affichée ou entrée, et son
référent. Des codes et dénominations
signifiants disposent dune relation sémantique
forte avec leur référent.
69Critères
8. Compatibilité Le critère Compatibilité se
réfère à laccord pouvant exister entre les
caractéristiques des utilisateurs (mémoire,
perceptions, habitudes, compétences, âge,
attentes, etc.) et des tâches, dune part, et
lorganisation des sorties, des entrées et du
dialogue dune application donnée, dautre part.
De plus, la Compatibilité concerne également le
degré de similitude entre divers environnements
ou applications.
70Quoi faire dautre ? Sur un logiciel de
bureautique, après avoir saisi une fiche de
renseignements (intitulée aussi "pièce"), la
validation de cette fiche se traduit par
l'affichage suivant Que faire de ce
numéro 31. Le noter ? Est-ce important ?
71De quoi s'agit-il ?
72Que faire ? Faut-il confirmer ou
sauvegarder ? En découvrant un tel message, le
premier réflexe est de répondre "non" puis de
sauvegarder son travail. En fait, le logiciel
enregistre directement les données sur le disque
dur. Ce message d'alerte rappelle simplement
qu'il faut, régulièrement, penser à faire des
copies des fichiers utilisés par le logiciel !!
73A première vue, ça a l'air parfait ! Quoi de
plus simple qu'un biberon... et pourtant, la
graduation peut quelque fois laisser à désirer
Pris hors de son contexte d'utilisation, la
graduation de ce biberon ne pose pas de
difficulté. Or, concrètement, remplir un biberon
de lait pour bébé se fait en associant une
mesurette de lait en poudre avec 30 cl d'eau, et
cela quelle que soit la marque de lait
utilisée. Une graduation de 20cl en 20cl est-elle
alors la meilleure solution pour mesurer des
multiples de 30cl ?
74- On finit par apprendre !
- Programmer un enregistrement manuellement...
- appuyer 2 fois sur le 1er bouton de la série de
boutons 2 - entrer les dates, heures et numéros de chaîne du
programme à enregistrer (boutons 1) - choisissez le mode d'enregistrement en utilisant
le 2ème bouton de la série de boutons 3 - etc.
- Facile à retenir, non ? Surtout que l'écran de la
télécommande n'indique pas les boutons successifs
sur lesquels il convient d'appuyer.
75On finit par le savoir ! Où est le compte-tour ?
76Naturellement ! Les boutons sont inversés par
rapport à la position des appareils
77Quest-ce que ça veut dire ? Où faut-il se
garer finalement ?
78Le bêtisier complet
- http//www.baddesigns.com/examples.html
79Le cycle en spirale
- A Observer et diagnostiquer les usages,
- B Définir le cahier des charges CC, le valider
- C Expérimenter les scénarios dutilisation,
- D Affiner le cahier des charges CC et spécifier
le système,
E Réaliser une maquette du système interactif, F
Mettre la maquette en test, G Evaluer
lutilisabilité de cette maquette, H Corriger
et modifier les spécifications,
I Valider le prototype, J Réaliser une
première série, K La mettre sur le marché.
80Le cycle en spirale
- A Observer et diagnostiquer les usages,
- B Définir le cahier des charges CC, le valider
- C Expérimenter les scénarios dutilisation,
- D Affiner le cahier des charges CC et spécifier
le système,
E Réaliser une maquette du système interactif, F
Mettre la maquette en test, G Evaluer
lutilisabilité de cette maquette, H Corriger
et modifier les spécifications,
I Valider le prototype, J Réaliser une
première série, K La mettre sur le marché.
81Le cycle sachève...
- Evaluation du système final
- validation des fonctionnalités
- tests de comportements
- inspection ergonomique
- mesures de qualité
- Mise sur le marché
- Analyse des retours
82Exemple C-STAR, traduction multilingue
- Contexte
- Un projet international de traduction de parole
ATR (Japon), CMU (USA), Université de Karlsruhe
(Allemagne), IRST de Trento (Italie), ETRI
(Corée), CLIPS (France)
83La simulation de traduction multilingue
- Scénario simulé Le client (français) recherche
des renseignements touristiques en vue
dorganiser un voyage. Il sadresse à différentes
agences, successivement, dans plusieurs pays où
lon parle anglais, allemand et italien. Lagent
peut dialoguer et fournir de la documentation au
client placé devant un terminal mais ne parle que
sa langue natale. Tout en dialoguant il peut
envoyer sur lécran du client, plan de villes,
textes, photos numériques d'hôtels, de rues, etc..
84Résultats de la simulation C-STAR
- Informations sur la structure de dialogue
- Informations linguistiques
- Lexique de l application
- Formes d énoncés spontanés
- Expressions les plus fréquentes
- Apprentissage du système de reconnaissance
- Les délais de la communication
- Spécification des interfaces
- Succès
85Autre exemple Supratel
- Interface de téléphonie multi-services
- Téléphone
- Fax
- Agenda
- Annuaire
- Usage et utilisabilité de la multimodalité
- La parole
- La souris
- Les tâches entrelacées
- Lapprentissage du système
- Spécification des interfaces
- Réalisation dune maquette
- Abandon
86Autre exemple les sites Web
- Structuration de pages Web
- Informations
- Disposition des informations
- Qualité des liens
- Usage et utilisabilité des liens
- Le survol
- La recherche ciblée
- La recherche guidée
- La mémorisation
- Evaluation comparative de pages
87Conclusion
- Conception participative
- Autour dune plate-forme dexpérimentation