Le genou - PowerPoint PPT Presentation

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Le genou

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Un mouvement de rotation surajout va soulager un des m nisques et aggraver la situation de l 'autre ... qui parfois n'y r sistera pas (l sion m niscale) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Le genou


1
Le genou
  • Pour ceux qui lont appris et voudraient lavoir
    compris

Robert BOINI, MCMK, février 2003 Ecole de
Kinésithérapie de Nancy
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Ceci nest pas un cours de cinésiologie
  • Cest une tentative visant à montrer la logique
    de formes qui peuvent, par ailleurs, paraître
    curieuses

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Larchitecture de genou des solutions pour
remplir un cahier des charges complexe
  • Plier beaucoup (? jusque assis talons)
  • Mais rester stable
  • Avec des pièces très mobiles, donc peu emboîtées
  • Mais qui vont rester en contact permanent, bien
    centrées
  • Tout en permettant une adaptation en varus valgus
  • Mais sans avoir de laxité en varus valgus
  • Avec une grande puissance
    musculaire
  • Mais sans user trop les
    cartilages
  • Donc, la quadrature du cercle

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Venue de la hanche, une contrainte supplémentaire
sy ajoute
  • Le col fémoral, indispensable pour donner du bras
    de levier au moyen fessier, entraîne une forme en
    crosse pour le fémur, et le valgus physiologique
    , et l angle Q du quadriceps

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L axe du Membre Inférieur permet des adaptations
( ou des déformations ...)
  • Vrai ou faux, varus et valgus déséquilibrent les
    contraintes sur le genou
  • Le faux varus ou valgus, si fréquent, est
    toujours la somme d une flexion de genou et
    dune rotation de hanche, compensée par une
    rotation inverse du tibia sous le fémur.
    Aux ennuis des vraies déformations s ajoutent
    donc la nocivité d une torsion interne au
    genou

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Les pièces articulaires vont avoir un grand
débattement
  • Ceci implique du jeu dans la capsule articulaire
    dans le sens de la flexion extension pour ne pas
    restreindre l amplitude, ainsi que des espaces
    de glissement

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Pour créer un axe de flexion extension avec des
pièces mobiles sans emboîtement, une solution
existe
  • Ce sytème ressemble à lensemble ligaments
    collatéraux ligaments croisés

Exemple articulation des gouvernes sur une aile
davion
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Pour permettre des rotations, il faut créer un
axe de rotation
  • Première solution, un téton central rigide
    (possible, et dailleurs, utilisé dans certaines
    prothèses de genou )
  • Solution stable conseillée si l axe de rotation
    est constant quelque soit la position de flexion
    extension

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Pour permettre des rotations, il faut créer un
axe de rotation
  • Autre solution deux ligaments qui se croisent au
    niveau de laxe de rotation à créer
  • Solution a priori fragile, mais permettant de
    réutiliser une partie des ligaments déjà créés
    pour la flexion du genou

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Pour contrôler glissements antéropostérieurs et
écartement des surfaces, un moyen simple
  • Des ligaments disposés en croix permettront de
    maîtriser ces deux problèmes simultanément. (des
    ligaments latéraux ne peuvent contrôler que
    lécartement des surfaces, et seulement sils
    sont tendus eux mêmes!)

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La forme des surfaces osseuses est conditionnée
par des contraintes mécaniques
  • L hérédité livre une ébauche de fémur et de
    tibia que la croissance et les efforts vont
    modeler
  • La disposition des insertions fémorales et
    tibiale implique, selon Fick, que le bas du fémur
    sera une trochlée, ou bien deux condyles

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Le mouvement imposé par les croisés aux segments
va déterminer la courbure exacte des surfaces
articulaires
  • Un jeu de croisés, avec leurs longueurs, leur
    élasticité et leurs insertions spécifiques,
    détermine géométriquement un genou.
  • gt nécessité impérative dune
    réparation strictement anatomique

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Limplantation centrale des croisés entraîne la
nécessité dune échancrure où les loger
  • Tandis que la face antérieure est façonnée par le
    frottement de la patella sur la partie antérieure
    du fémur
  • Au total une trochlée devant, et deux condyles
    derrière

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Sur le plan fonctionnel, deux couples Ligt
collat/ligt croisé
  • Couple LLI et croisé antérieur
  • Et réciproquement
  • couple LLE et croisé postérieur

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LLI et croisé antérieur collaborent
  • Quand le genou plie, le croisé antérieur freine
    le recul du condyle latéral sur le tibia
  • Pendant que le LLI contrôle le recul du condyle
    médial sur le tibia
  • Par sa puissance et son orientation et ses
    insertions capsulaires, le LLI bride plus
    strictement ce condyle médial dans son recul

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Ce bridage des mouvements du condyle médial
retentit sur les formes des glènes tibiales
  • Moins mobile, il creuse plus son empreinte sur le
    plateau tibial.
  • Doù une asymétrie entre les surfaces tibiales
    médiales et latérales

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Lasymétrie de parcours des deux condyles
implique donc un mouvement de rotation
automatique
  • Flexion rotation interne tibia/fémur
  • Et rot EXT EXTension du genou

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Ce qui joue sur le verrouillage du genou
  • La rotation interne enroule en force les croisés
    ( flexion)
  • La rotation externe enroule les collatéraux en
    fin dextension verrouille en fin dextension

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Le guidage des segments par ces
couples croisés va entraîner la répartition du
roulement-glissement lors du mouvement
  • Au début de la flexion, du roulement
  • Pas de frottement, économise donc les cartilages
    lors des phases d appui du M. Inf.
  • En fin de flexion du glissement point dappui
    sur le tibia quasi constant
  • Nocif par le rabotage, mais heureusement
    beaucoup plus occasionnel
  • Entre temps, mélange des deux

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Le jeu des croisés détermine les surfaces
articulaires
  • Et donc, leur non concordance
  • Un joint semi élastique est bienvenu pour tenter
    de rattraper cette discordance
  • les ménisques, fixés sur le tibia, y pourvoiront

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Le jeu des croisés détermine les mouvements
articulaires
  • Les condyles reculant pendant la flexion, les
    ménisques, coincés entre tibia et fémur, se
    déforment pour suivre le mouvement
  • Un mouvement de rotation surajouté va soulager un
    des ménisques et aggraver la situation de
    l autre ...
    qui parfois ny résistera pas (lésion
    méniscale)

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Des facteurs actifs vont aider les ménisques à
suivre ces mouvements imposés
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La disposition finale croisés/ligaments latéraux
est un compromis
  • Pour un guidage de flexion extension précis, ces
    quatre ligaments devraient sinsérer presque au
    niveau de l axe de flexion extension (cf laile
    davion)
  • La possibilité de rotation implique au contraire
    de les écarter du plan de linterligne
    articulaire

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Pourquoi pas une trochlée comme le coude?
  • Cette solution fémur patella monobloc est
    stable mais ne permet pas de rotations sans
    casse, ni adaptation en varus/valgus

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Pourquoi pas une trochlée comme le coude?
  • Cela impliquerait que le point dappui du tibia
    sur le fémur soit constant. Donc glissement
    articulaire constant, toujours en appui, donc
    usure précoce assurée.

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Toutes les formes achèvent ainsi de trouver
leur explication rationnelle
  • Une amplitude toute consacrée à la flexion
    implique de décaler la surface fémorale vers
    larrière
  • Une grande amplitude de mouvement implique peu de
    surface articulaire du tibia
  • Le guidage du plateau tibial par les ligts
    croisés achève de libérer les derniers degrés en
    fin de la flexion

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Ces formes amènent des conséquences
  • Les ligament latéraux sont détendus par la
    flexion, puisque le rayon des condyles diminue
    vers larrière
  • Les ménisques nassurent la congruence
    articulaire que lorsque le genou est proche de
    lextension ( en flexion, les courbures sont trop
    discordantes)( les ménisques servent à
    marcher, et pas à courir E. Viel)

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Doù la faiblesse de stabilité latérale du genou
en flexion
  • Genou tendu, coques et ligaments latéraux
    lassurent
  • Genou fléchi, lincongruence articulaire, (que
    les ménisques ne compensent plus), et la détente
    des ligaments latéraux impliquent que seuls les
    facteurs actifs peuvent intervenir quadriceps,
    ischios patte doie (pour contrôler la
    rotation associée à toute poussée latérale sur
    un genou plié)

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Le sac capsulaire est très vaste
  • Si lusure des surfaces peut être localisée à une
    partie de ce complexe articulaire, inflammations,
    infections, hématomes vont léser tous les
    compartiments et espaces de glissement
  • En cas dépanchement, la tension intérieure de ce
    sac empêche toute progression damplitudes
    articulaires contrairement à un gonflement
    des parties molles gt diagnostic
    différentiel

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Langle Q crée une force tirant la patella en
dehors
  • Si le genou est tendu, la patella risque de se
    luxer en dehors ( facteurs favorisants laxité
    des retinaculum patellaires, rotation ext du
    tibia/ fémur
  • Pour éviter un déséquilibre chronique de
    lappareil extenseur, une partie du vaste médial
    (vaste méd.oblique) est spécialisée dans le
    recentrage de la patella

Vaste Méd. Obl
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La patella est indispensable pour augmenter le
bras de levier du quadriceps
  • En contrepartie, elle va être soumise à des
    contraintes considérables sur une surface réduite

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Laide fournie par la patellaau quadriceps est
fortement diminuée dans les derniers degrés
dextension
  • (cf Lieb et Perry)( voir aussi courbe des centres
    instantanés de rotation)
  • En conséquence, ce nest pas la fonte sélective
    (en volume) du vaste médial qui est responsable
    de la perte précoce des derniers degrés
    dextension active du genou, mais une faiblesse
    globale du quadriceps
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