LES TRANSFORMATIONS DES ECHANGES ET DES INVESTISSEMENTS INTERNATIONAUX - PowerPoint PPT Presentation

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LES TRANSFORMATIONS DES ECHANGES ET DES INVESTISSEMENTS INTERNATIONAUX

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Crise conomique de 1929 conduit au d veloppement du protectionnisme tarifaire ... plus ou moins rapide de la technologie affecte aussi cette distribution et ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES TRANSFORMATIONS DES ECHANGES ET DES INVESTISSEMENTS INTERNATIONAUX


1
LES TRANSFORMATIONS DES ECHANGES ET DES
INVESTISSEMENTS INTERNATIONAUX
  • I CROISSANCE ET STRUCTURE DU COMMERCE MONDIAL
  • Voir Polycopié
  • 1.1 LES EVOLUTIONS CYCLIQUES
  • LA DISLOCATION DES ECHANGES 1913-1950
  • - Crise économique de 1929 conduit au
    développement du protectionnisme tarifaire et
    quantitatif
  • - Déclin de lEurope dans le commerce mondial
    (35 en 1938)
  • - Augmentation de la part des Etats-Unis (22 )
  • LAGE DOR DE LA CROISSANCE ET LA RUPTURE DE
    1974
  • - La croissance du commerce mondial est de 4
    points supérieure à celle de la croissance
    économique
  • - 1974 et la fin des  Trente Glorieuses 
  • CHOCS PETROLIERS ET CONTRE-CHOC
  • - Les augmentations du prix du pétrole (2 à 35
    entre 1973 et 1981) entraîne la stagflation et le
    ralentissement de la croissance du commerce
    mondial
  • - Emergence des NPI et déclin des vielles
    industries favorisent la montée du
    néo-protectionnisme
  • - Il faut attendre les années 90 pour voir le
    commercial mondial croître plus rapidement que la
    production mondiale

2
I CROISSANCE ET STRUCTURE DU COMMERCE MONDIAL
  • 1.2 LES EVOLUTIONS STRUCTURELLES DU COMMERCE
    MONDIAL
  • LA DEUXIEME MONDIALISATION DE LECONOMIE
    MONDIALE (fin XX ème)

Les éléments constitutifs de la mondialisation
économique
La mondialisation des marchés de s biens et
services
La mondialisation de la concurrence
La mondialisation de la technologie
La mondialisation des marchés de capitaux
La mondialisation des firmes
3
I CROISSANCE ET STRUCTURE DU COMMERCE MONDIAL
Les facteurs a lorigine de la seconde
mondialisation
Libéralisation financière (déréglementation,
décloisonnement, désintermédiation)
TIC et nouvelle économie
Déréglementation, privatisation, ouverture de
nouveaux marchés aux échanges extérieurs et aux
investissements (transports, électricité )
4
I CROISSANCE ET STRUCTURE DU COMMERCE MONDIAL
  • LES EVOLUTIONS STRUCTURELLES PAR PRODUITS
  • - Domination des produits manufacturés dans le
    commerce de marchandises 74, 5 en 2003
  • - Augmentation sensibles des produits miniers
    (13, 2 )
  • - Diminution de la part des produits agricoles
    (9,2 )
  • LES ECHANGE INTRABRANCHES
  • - En 2000, le commerce intrabranche représentait
    48 du commerce extérieur du Japon 68 aux
    Etats-Unis, 72 en Allemagne et 77 en France
  • LES ECHANGES DE SERVICES
  • - Croissance rapide des services qui
    représentent le quart du commerce des
    marchandises
  • - 2/3 de la production mondiale !
  • - Diminution de la part de services de transport
    (Internet, concurrence)
  • - Augmentation de la part de services
    commerciaux (informatique, financiers,
    assurance)(43 des échanges de services)
  • REDISTRIBUTION DES ROLES PARMI LES PAYS
    DEVELOPPES
  • - La part des PDEM oscille entre les 2/3 et
    les3/4 du commerce mondial
  • - La triade représente 70 du commerce mondial
  • - Déclin relatif des Etats-Unis (9,6 en 2003),
    de la France (5, 2 , 5 ème), de la Grande-
    Bretagne ( 4,1 , 6 ème)
  • - Montée en puissance de lAllemagne (10 , 1
    er),

5
I CROISSANCE ET STRUCTURE DU COMMERCE MONDIAL
  • EMERGENCE DES NPI
  • - Caracréristiques des NPI Forte
    industrialisation, taux de croissance élevé, rôle
    croissant dans les exportations mondiales de
    produits manufacturés, stratégies de
    développement basées sur la promotion des
    exportations industrielles
  • - La Chine est désormais le 4 ème exportateur
    mondial en 2003, 3 ème en 2004 ?
  • - Chine et Quatre dragons dépassent le poids de
    lUnion Européenne
  • - 70 du commerce extérieur est constitué de
    produits manufacturés
  • 1.3 REGIONALISATION ET MONDIALISATION
  • LES ACCORDS REGIONAUX
  • - Renforcement des accors régionaux (UE,
    Mercosur, Alena, ASEAN )
  • LE COMMERCE REGIONAL
  • - Augmentation des échanges à lintérieur de
    zones 40 en Amérique du Nord, 67 dans lUE,
    50 en Asie)

6
II - COMPETITIVITE ET SPECIALISATION
  • 2.1 AVANTAGE COMPARATIF ET COMPETITIVITE

LES DIVERS ASPECTS DE LA COMPETITIVITE
ANALYSE DU LONG TERME Capacité dun pays à
accroître le bien-être de ses habitants
ANALYSE DU COURT TERME Ecart de prix entre
un pays et ses partenaires
ANALYSE SECTORIELLE LONG TERME Avantages
relatifs et qualité de la spécialisation dun
pays
ANALYSE SECTORIELLE COURT TERME Evolution des
parts de marché dun secteur ou dune branche
7
2.1 AVANTAGE COMPARATIF ET COMPETITIVITE
(suite)
  • Pour une entreprise, la compétitivité désigne sa
    capacité à faire face à la concurrence, à gagner
    des parts de marché et à faire du profit.
    Transférée au niveau de la nation, la
    compétitivité désignera la capacité dun pays à
    gagner des parts de marché à lexportation et à
    limiter les importations de son marché intérieur.
    La balance commerciale nest pas le seul
    indicateur pertinent de la performance économique
    dun pays. Doù la prise en compte dune seconde
    composante la capacité de croissance de
    léconomie. La compétitivité devient alors
    synonyme de  performance globale .
  • Les parts de marché ne sont pas liées seulement à
    la compétitivité-prix. Plusieurs autres facteurs
    explicatifs peuvent être recherchés le
    capacités de loffre, ladéquation de loffre par
    rapport à la demande, lensemble des éléments qui
    concourent à la compétitivité hors-prix (image de
    marque, qualité des produits, du service de
    distribution et daprès-vente ).
  • Dire quun pays est plus compétitif quun autre
    dans un secteur ou une branche équivaut à dire
    quil possède lavantage relatif dans cette
    production. Si lon considère comme exogènes les
    facteurs déterminant la distribution des
    avantages relatifs, lanalyse de la compétitivité
    ne serait quun recensement des différences
    exogènes entre les pays.

8
2.1 AVANTAGE COMPARATIF ET COMPETITIVITE
(suite)
  • Les politiques de formation de la main duvre et
    daccumulation du capital peuvent modifier les
    dotations factorielles et donc la distribution
    des avantages relatifs. La diffusion
    internationale plus ou moins rapide de la
    technologie affecte aussi cette distribution et
    les stratégies dinnovation conditionnent aussi
    le maintien ou le renouvellement de lavantage
    relatif. Lexistence déconomies déchelle
    autorise la réalisation dun gain à léchange,
    même sil nexiste pas davantage relatif
    initial.
  • Tous ces éléments ouvrent la voie à une forme
    dendogénéisation des fondements de léchange
    international. On peut penser quà côté des
    avantages relatifs  naturels , il existe aussi
    des avantages relatifs  acquis .
  • La spécialisation résulte non seulement de
    facteurs exogènes, mais aussi des comportements
    privés (stratégies des firmes) et publics
    (politiques industrielles).
  • Cest en considérant cette dimension plus
    politique des choix de spécialisation que la
    notion de compétitivité appliquée à une nation
    peut dépasser celle davantage relatif.

9
2.2 LEVOLUTION DES SPECIALISATIONS
METHODES DANALYSE DES SPECIALISATIONS A
LECHANGE
Structure comparée des exportations
Comparaison entre structure des exportations
et structure des importations
Distribution des soldes par branche autour du
solde moyen par pays
10
2.2.1 LES AVANTAGES COMPARATIFS REVELES
  • Pour chaque produit exporté, on calcule la part
    des exportations du produit dans la totalité des
    exportations du pays. Cette part est divisée par
    le rapport existant pour le même produit, dans
    une zone de référence. Ce bi-rapport est appelé
     Indicateur davantage comparatif révélé ou
    apparent . Par exemple, pour la branche
    automobile en France, lindicateur sécrit
  • Exportations françaises dautomobiles/Exportations
    françaises totales
  • _________________________________________________
    __________
  • Exportations mondiales dautomobiles/Exportations
    mondiales totales
  • Si lindicateur est supérieur à lunité, le pays
    est spécialisé dans le bien, puisquil est
    relativement plus exportateur du bien que la zone
    de référence. Il est considéré comme possédant un
    avantage pour ce bien. Si lindicateur est
    inférieur à lunité, le pays est non spécialisé
    et est considéré comme possédant un désavantage.
  • Les indicateurs davantages comparatifs révélés
    des cinq premiers pays exportateurs figurent dans
    le Document 1 (tableau et figure).

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2.2 LEVOLUTION DES SPECIALISATIONS (suite)
  • 2.2.1 SPECIALISATION A LEXPORTATION ET
    DEPENDANCE A LEXPORTATION
  • Voir Document 2
  • 2.2.3 LA DISTRIBUTION DES SOLDES RELATIFS PAR
    BRANCHE AUTOUR DU SOLDE RELATIF MOYEN
    LINDICATEUR DU CEPII
  • CEPII Centre dEtudes Prospectives et
    dInformations Internationales
  • Voir Document 3
  • 2.2.4 LA QUALITE DES SPECIALISATIONS
  • 2.2.4.1 La théorie des créneaux
  • Dans la théorie des créneaux, un pays est
    considéré comme ayant une bonne spécialisation
    sil oriente ses exportations vers les créneaux à
    demande mondiale fortement croissante et sil se
    détourne des créneaux à demande faiblement
    croissante ou décroissante.
  • La théorie des créneaux apporte une justification
    aux réussites commerciales du Japon, voire des
    NPI, sur les marchés extérieurs et aux
    difficultés des Etats-Unis.
  • Cette théorie a fait lobjet de deux critiques
  • - Linsertion dans les créneaux porteurs na de
    sens que si le pays dispose de coûts compétitifs
    la thèse nest donc applicable que si le pays est
    dans cette situation ou prêt à consentir un
    effort rapide dabaissement des coûts dans les
    branches à forte croissance mondiale.

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2.2.4.1 LA THEORIE DES CRENEAUX (suite)
  • - Lapplication de la théorie conduit le pays à
    sinsérer dans les segments productifs fins et à
    en abandonner dautres les risques
    daffaiblissement de léconomie pendant la
    période de restructuration du tissu industriel ne
    doivent pas êtres ignorées.
  • Autre Problème Quels sont les créneaux porteurs
    dans 5 ans, 10 ans ?
  • Sen remettre au seul critère dévolution de la
    demande mondiale pour orienter la spécialisation
    conduit à une forme de contradiction. Parce que
    ce critère est le même pour tous, il devrait
    inciter lensemble des pays à adopter une
    structure de production identique. On devrait
    alors craindre un excédent de production mondiale
    dans les activités progressives, ce qui serait de
    nature à ruiner les efforts de spécialisation.
  • 2.2.4.2 Les spécialisations dans la haute
    technologie
  • Lorientation des productions et des exportations
    dun pays vers les branches à fort contenu en R/D
    (recherche fondamentale, recherche appliquée,
    lancement de produits nouveaux) lui assure la
    maîtrise des marchés en forte expansion et lui
    procure dimportants gains de productivité utiles
    à sa croissance interne (les performances
    commerciales dans ces branches dites de haute
    technologie sont donc considérées comme lindice
    dune bonne spécialisation internationale).
  • Le document 4 montre que la part de lEurope dans
    les exportations mondiales de haute technologie
    décline, alors que le Japon accroît son influence.

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2.2.4.2 LES SPECIALISATIONS DANS LA HAUTE
TECHNOLOGIE (suite)
  • Lorientation croissante du Japon vers
    lexportation de produits à fort contenu
    technologique se traduit par une hausse
    continuelle de son indicateur davantage
    comparatif révélé dans ce type de biens, et par
    un désengagement dans les produits de faible
    technologie (Document 4).
  • Le Etats-Unis gardent une position stable avec
    avantage dans lexportation de haute technologie,
    tout en étant de plus en plus déficitaires.
  • Le Royaume-Uni acquiert un avantage sur la
    période la France garde son désavantage et
    lAllemagne connaît un désavantage croissant,
    mais reste fortement spécialisé en moyenne
    technologie.
  • Le document 5 montre un une corrélation positive
    pour le Japon entre les dépenses de recherche et
    la balance des paiements technologiques. La
    corrélation est contrastée pour les autres pays.

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2.3 DESEQUILIBRES ET COMPETITIVITE
  • La compétitivité dun pays dans une branche est
    son aptitude à être, à la fois, fortement
    exportateur et peu importateur pour les biens
    concernés.

LES FACTEURS DE COMPETITIVITE
Dotations factorielles
Investissements en recherche/développement
Capacité dadaptation à la demande
Exploitation des avantages de taille
Diversification des produits
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2.3 DESEQUILIBRES ET COMPETITIVITE (suite)
  • On appelle position de marché dun pays dans une
    filière ou une branche, le rapport du solde du
    pays dans cette filière ou cette branche à la
    totalité des exportations mondiales de la filière
    ou de la branche. Elle constitue une mesure de la
    compétitivité révélée. Elle a lavantage, par
    rapport au solde lui-même, de permettre une
    comparaison cohérente entre filières. En effet,
    lampleur de lexcédent ou du déficit est
    relativisée par la prise en compte de la taille
    des échanges mondiaux de la filière.
  • Le Document 6 montre que les choix de
    spécialisation du Japon lui permettent
    daméliorer ses positions de marché dans
    plusieurs filières de haute et moyenne
    technologie, en particulier dans lélectronique,
    les véhicules et le matériel électrique. Cette
    offensive sur les marchés de biens manufacturés
    les plus sophistiqués correspond en même temps à
    une diminution des positions des Etats-Unis,
    déficitaires dans les années 1980 et début 1990
    dans les trois filières, alors quils se
    trouvaient en 1967, au coude à coude avec le
    Japon. Dans la mécanique, la poussée japonaise
    est nette et la régression des Etats-Unis
    également, malgré des performances américaines
    dans laéronautique et lespace.
  • Les excédents japonais se font aussi au détriment
    de lEurope dont lexcédent se réduit dans la
    filière des véhicules et qui devient déficitaire
    dans lélectronique. LEurope parvient à
    préserver ses positions dans la filière mécanique
    et dans la chimie.

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2.3 DESEQUILIBRES ET COMPETITIVITE (suite)
  • Une nouvelle DIT, sans doute précaire, sest mise
    en place, caractérisée par une certaine
    dépendance des Etats-Unis dans tous les secteurs
    de biens manufacturés sophistiqués, par la
    domination japonaise dans les véhicules,
    lélectronique et le matériel électrique et par
    une certaine résistance européenne dans la
    mécanique et la chimie. Pour ces 5 filières, les
    autres zones sont constamment déficitaires, sauf
    les NPI dAsie, qui présentent un excédent pour
    lélectronique, les véhicules et le matériel
    électrique.
  • Dans lagroalimentaire, les Etats-Unis et
    lAmérique latine présentent des soldes positifs,
    tandis que les trois zones de dépendance sont le
    japon, lEurope de lOuest et lEurope de lEst.
    Le Canada, la Nouvelle Zélande et lAustralie
    sont également de gros exportateurs.
  • Dans la filière énergétique, le Golfe, lAmérique
    latine et les PECO ont des positions de marché
    positives et les trois zones de la Triade (Japon,
    Etats-Unis, Europe de lOuest) sont importatrices
    nettes, la dépendance européenne se réduisant
    nettement du fait de la mise en exploitation de
    gisements.

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III STRATEGIES DES ENTREPRISES MULTINATIONALES
ET INVESTISSEMENTS ETRANGERS DIRECTS
  • 3.1 QUEST CE QUUNE ENTREPRISE MULTINATIONALE
    ?
  • 3.1.1 Un essai de définition
  • Comme lobserve Andreff, toute tentative de
    définition des entreprises multinationales (EMN)
    est chaque jour plus friable, en vertu même de
    leur développement de plus en plus diversifié. En
    effet, les définitions sont nombreuses et
    discordantes. Elles mettent en jeu, dans des
    combinaisons variables dun auteur à lautre, des
    critères aussi variés que la taille de la firme
    (firmes géantes !), le nombre de filiales, le
    nombre de pays dimplantation (au moins 6 pays
    ?), le montant de la part du chiffre daffaires
    réalisé à létranger (au moins 25 du chiffre
    daffaires), etc.
  • Dune façon simple, on peut considérer comme EMN
    toute entreprise qui possède ou contrôle une ou
    plusieurs filiales de production à létranger.
  • Lorsquune firme possède au moins 10 du capital
    dune entreprise étrangère, cette dernière
    peut-être considérée comme une filiale de la
    première (il y a 20 ans, le niveau de contrôle
    retenu était de 25 ). Une distinction
    supplémentaire est fournie lorsque lon
    différencie les participations minoritaires
    (entre 10 et 50 du capital) des
    participations majoritaires (plus de 50 ). Cest
    en en se basant sur ce seuil que lONU
    comptabilise dans le monde plus de 44 000 EMN et
    leurs 267000 filiales.

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3.1.1 UN ESSAI DE DEFINITION (suite)
  • Selon les auteurs, les firmes sont qualifiées
    dinternationales, plurinationales,
    supranationales, transnationales ou globales. La
    dénomination multinationale suggère que la firme
    a plusieurs nationalités (cf. Royal Dutch Shell,
    Unilever). La dénomination transnationale suggère
    que les firmes dépassent (et prolongent) lespace
    territorial de leur nation dorigine, tout en
    traversant celui des pays dimplantation.
  • 3.1.2 Diversité des appellations et diversité
    des firmes ?
  • Sinspirant de lanalyse de Porter, Hagedoorn et
    Shakenraad ont proposé une typologie des firmes
    croisant lorganisation de leur production et
    leurs marchés (Document 7).
  • Classification des firmes selon leur degré
    dinternationalisation

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3.1.2 DIVERSITE DES APPELLATIONS ET DIVERSITE
DES FIRMES (suite)
  • Commentaires
  • La 1 ère dimension du tableau est associée à la
    localisation de la production de lentreprise qui
    peut être réalisée soit dans un seul pays, soit
    dans une région particulière (région de nation),
    soit dans le monde entier. En croisant ces deux
    critères, les auteurs distinguent 7 types
    dentreprise en fonction de leur degré
    dinternationalisation. Lintérêt de cette
    taxinomie est quelle souligne les différences
    relatives à la logique même de la compétition
    associée à chacune de ces configurations. A
    chaque catégorie de firmes correspondraient une
    forme de concurrence et une orientation
    stratégique particulière.
  • 3.1.3 Les grandes multinationales daujourdhui
  • Le classement des plus grandes EMN figurant dans
    le Document 7 est effectué en fonction du chiffre
    daffaires. Ce critère souligne limportance des
    EMN appartenant aux secteurs de lautomobile, du
    négoce, des grands magasins, du pétrole.
  • A la fin des années 1990, le CA de la General
    Motors (1 ère entreprise mondiale) était égal au
    cumul des PNB des 3 pays du Maghreb et de
    lEgypte. Le CA de Daimler Chrysler était
    équivalent à celui du Danemark. Le CA de Ford
    était égal au PNB de la Pologne. Le CA des 350
    premières EMN industrielles représentait environ
    28 du PNB mondial et ces entreprises
    fournissaient le ¼ de lemploi industriel des
    PDEM

20
3.1.3 LES GRANDES ENTREPRISES MULTINATIONALES
DAUJOURDHUI (SUITE)
  • Au palmarès des 100 plus grandes entreprises
    mondiales (Document 7), les firmes américaines et
    japonaises arrivent en tête. Toutefois, les
    positions américaines ont tendance à samenuiser
    au profit de celles des japonais. Les entreprises
    coréennes ont réalisé une belle percée
    puisquelles comptent désormais 5 EMN parmi les
    100 premières (Samsung, Daewoo, Hyunddaï, Lucky
    Goldstar )
  • LES GRANDES FIRMES MONDIALES, EUROPEENNES ET
    FRANCAISES
  • (Classement 2004)

Les 5 premiers groupes français Total Fina Elf
(TFE), Carrefour, AXA, PSA Peugeot Citroen,
France Telecom
Les 5 premiers employeurs français Carrefour,
La Poste, Sodexho Alliance, Veolia
Environnement, SNCF
Les 5 premiers groupes européens BP, Daimler
Chrysler, Royal Dutch-Shell, TFE, Volkswagen
Les 5 premiers exportateurs français TFE, AXA,
Carrefour, Suez, Renault
Les 5 premiers groupes mondiaux Wal-Mart, BP,
Exxon Mobil, Royal Dutch-Shell, General Motors
Les 5 premiers bénéficiaires français TFE,
Orange, BNP Paribas, France Telecom, Crédit
Agricole
21
3.1.3 LES GRANDES ENTREPRISES MULTINATIONALES
DAUJOURDHUI (SUITE)
  • LES GRANDES FIRMES FRANCAISES
  • (Classement 2004)

Les 5 premières firmes de Midi-Pyrénées Airbus
Industrie, AVSA, Alliance Alimentaire 3A, STELA,
Socamil
Les 5 premières firmes dagro-alimentaire Danon
e, Lactalis, Bongrain, Pernod Ricard, Altadis
Les 5 premières firmes de banques-assurances AX
A, Crédit Agricole, CNP assurances, BNP Paribas,
AGF
Les 5 premières firmes de commerce et
distribution Carrefour, Les Mousquetaires, Auchan
, Leclerc, Pinault-Printemps-Redoute
Les 5 premières firmes dénergie Total, EDF,
Suez, Gaz de France, Air Liquide
Les 5 premières firmes dédition, presse,
Communication Publicis, Vivendi Universal,
Lagardère, Havas, Lagardère Média
22
3.2 LES NOUVELLES TENDANCES DES INVESTISSEMENTS
ETRANGERS DIRECTS
  • LIED ou IDE peut être défini comme une opération
    par laquelle un investisseur basé dans un pays
    (pays dorigine) acquiert un actif dans un autre
    pays (pays daccueil) avec lintention de le
    gérer. Alors que les investissements de
    portefeuille sont considérés comme des placements
    internationaux, les IDE introduisent une notion
    de pouvoir de décision de linvestisseur sur
    lentreprise rachetée ou construite à létranger
    (filiale).

LES MODALITES DE LIED
La participation au capital par fusion,
acquisition ou création de nouvelles
installations
Le réinvestissement sur place des bénéfices
dune filiale implantée à létranger
Les prêts à court ou long terme réalisés entre
la société-mère et sa filiale
23
3.2.1 LEVOLUTION CONTEMPORAINE DES IED
  • Depuis la seconde moitié des années 1960, lIED
    constitue lélément le plus dynamique du
    processus de globalisation. Entre 1985 et 1999,
    lIDE des pays de lOCDE a augmenté presque deux
    fois plus rapidement que le commerce mondial, et
    plus de deux fois plus vite que la production
    mondiale. Depuis 2001, on observe cependant une
    forte baisse de lIED (cf. document 8)
  • En termes de stock dinvestissements sortants, le
    poids des Etats-Unis diminue fortement entre 1983
    et 2003 ( Document 8). Il représente alors 28
    du stock mondial, après en avoir représenté plus
    de 40 . Cette redistribution sest effectuée au
    profit de nouveaux pays investisseurs comme le
    Japon, la France puis, dans les années 1993-2003
    au profit des NPI dAsie dont la part relative
    passe de 1 à 7,4 entre 1983 et 2003.
  • Les IED restent toujours fortement concentrés
    entre les PDEM. De 1987 à 1992, ils
    représentaient 93 des pays dorigine des flux
    dIED sortants et, en 1993-1998, ils en
    représentent encore 87 , 91 en 2003. Pour les
    mêmes périodes, ils représentent en tant que pays
    daccueil, respectivement 78,7 , 63 et 75
    des flux dIED entrants. Cette régression des
    PDEM dans la distribution des flux dIED est due
    en partie à lémergence de nouveaux pays
    investisseurs, comme les pays dAsie, et à
    lapparition de nouveaux pays daccueil,
    principalement la Chine, qui, avec 10 des IED,
    devient le premier pays daccueil.
  • Par zone, lEurope reste la première destination
    et le premier investisseur des flux dIED.

24
3.2.1 LEVOLUTION CONTEMPORAINE DES IED (suite)
  • Au niveau sectoriel, ce sont les IED dans les
    services qui ont augmenté plus vite que dans les
    autres secteurs en raison de la libéralisation
    progressive des échanges internationaux dans les
    services et aux investissements qui les
    accompagnent (cf. les services bancaires et
    financiers, les services commerciaux ).
  • 3.2.3 Les investissements croisés
  • Les IED font largement lobjet de flux croisés
    entre les pays, spécialement entre les PDEM. Les
    Etats-Unis sont ainsi le 1er pays dorigine et 2
    ème pays daccueil au monde des IED. Les ratios
    du 4 ème tableau du Document 8 indiquent que les
    Etats-Unis étaient davantage pays daccueil que
    pays investisseur dans la période 1987-1992 et
    1999-2003, et linverse dans la période
    1993-1998. Cette situation de  pays carrefour 
    où les flux entrants et sortants se croisent dans
    des grandeurs comparables se présentent également
    pour le Canada et les Pays-Bas.
  • La France et la Grande-Bretagne ont vu leurs IED
    sortants augmenter plus rapidement que leurs IED
    entrants entre 1999 et 2003. Cest linverse pour
    lAllemagne et le Japon.
  • A linverse, lEspagne a vu ses IED sortants
    progresser plus rapidement que les flux entrants.

25
3.2.3 FUSIONS-ACQUISITIONS ET ALLIANCE
STRATEGIQUES
  • Les grands groupes ont privilégié la croissance
    externe à travers des opérations de
    fusions-acquisitions internationales visant à
    acquérir une  taille critique , créer des
    économies déchelle ou encore acquérir un pouvoir
    de marché au sein de la concurrence
    internationale.
  • Exemples de fusions-acquisitions AOL et Time
    Warner, BP et Amoco, Daimler-Benz et Chrysler,
    Hoeschst et Rhône Poulenc, Vivendi-Seagram,
    Total, Elf et Fina, BNP et Paribas,
    Sanofi-Synthélabo et Aventis.
  • Au lieu de créer des filiales strictement
    contrôlées (ou de les racheter par des opérations
    de fusion-acquisition) et de les intégrer dans
    une organisation hiérarchisée, les entreprises
    établissent de plus en plus de relations
    contractuelles avec des partenaires qui restent
    indépendants, comme le montre la multiplication
    des alliances stratégiques.

26
3.3.5 GLOBALISATION DE LENTREPRISE ET
MONDIALISATION (suite)
  • La globalisation dune entreprise sera le
    résultat dun ensemble dopérations
    transfrontières le commerce international, les
    IED, les accords internationaux de coopération
    entre firmes et les transferts internationaux de
    technologie. Le statut de  firme globale 
    correspond à une forme organisationnelle
    spécifique, sorte de stade suprême de la
    multinationalisation.
  • Lexistence dun marché mondial et la diffusion
    mondiale et rapide de la technologie sont autant
    déléments, tant du côté de la demande que de
    celui de loffre, qui poussent les grandes EMN à
    devenir globales, cest à dire à avoir une
    stratégie simultanée sur les trois grands marchés
    formant la Triade.
  • Du côté de loffre de produits, Ohmae distingue
    trois évolutions qui ont changé les stratégies
    des EMN (voir schéma).

27
3.3.5 GLOBALISATION DE LENTREPRISE ET
MONDIALISATION (suite)
LES MODIFICATIONS DE LOFFRE
Accélération de la vitesse de propagation des
techniques nouvelles
Difficulté de maintenir pour une firme
innovatrice un monopole technologique
Laugmentation des coûts en R/D nécessitent
lextension du marché pour les amortir
28
3.3.5 GLOBALISATION DE LENTREPRISE ET
MONDIALISATION (suite)
  • La conjugaison de ces trois facteurs incite
    fortement la firme à pénétrer les marchés des
    pays développés simultanément afin dexploiter le
    plus rapidement possible et de façon plus large
    ses avantages technologiques temporaires et
    déviter la montée trop rapide dimitateurs.
    Cette globalisation de loffre devrait également
    permettre lobtention déconomies déchelle en
    produisant très vite en grande quantité le
    produit considéré.
  • Du côté de la demande, deux phénomènes majeurs
    sont à souligner
  • Une émergence de groupes homogènes de
    consommateurs dans les PDEM quOhmae appelle
     Les Triadiens . Avec des revenus comparables,
    des éducations similaires, des styles de vie, de
    loisirs et des aspirations analogues ainsi quune
    connaissance rapide des nouveaux produits, ces
    consommateurs vont demander en même temps des
    produits semblables (plus de 600 millions de
    personnes).
  • Malgré cette globalisation de la demande
    individuelle, nombre dhabitudes des
    consommateurs restent marquées par leur origine
    nationale. Surtout, certains Etats restent
    soucieux de protéger des producteurs nationaux
    peu internationalisés. La montée des
    protectionnistes et la segmentation des marchés
    due aux habitudes et aux goûts nécessitent que
    les grandes EMN  sautochtonisent 

29
3.3.5 GLOBALISATION DE LENTREPRISE ET
MONDIALISATION (suite)
  • B) La globalisation de lentreprise et son
    évolution organisationnelle
  • En fonction des secteurs dactivité, des produits
    fabriqués, de la personnalité des entreprises et
    de leurs dirigeants, les EMN adopteront des
    organisations mondiales diverses. Stopford
    représente 4 types dorganisation alternative en
    termes de conception, de production et de
    commercialisation mondiale (cf. Document 9).
  • LES FORMES DORGANISATION DES ENTREPRISES GLOBALES

Hiérarchique
FORME DORGANISATION
Réseau externe dentreprises
Centralisée
Dispersée
CONFIGURATION
30
3.3.5 GLOBALISATION DE LENTREPRISE ET
MONDIALISATION (suite)
  • Commentaires Une organisation fortement
    hiérarchisée et centralisée entre maison-mère et
    filiales est par exemple adoptée par Siemens.
    Lorganisation en réseau intra-firmes avec des
    responsabilités plus importantes pour les
    filiales est représentée par Royal Dutch Shell
    (dans ce cadre, les responsables locaux ont une
    grande marge de manuvre pour décider des
    investissements nécessaires à leur propre
    développement). Lorganisation en réseau externe
    avec de nombreux sous-traitants hiérarchisés et
    répondant au donneur dordre est lapanage dune
    firme comme Nike. Enfin, une constellation de
    réseaux externes peu hiérarchisés reposant sur de
    nombreuses alliance avec au centre une firme
    leader en porte-drapeau (flagship firm) constitue
    la 4 ème organisation type (cf. Fujitsu) (dans ce
    cas, la firme leader aura à gérer lensemble de
    la galaxie et représentera en bout de chaîne, vis
    à vis du consommateur, la marque globale du
    produit).
  • Ohmae suggère que certaines EMN ont atteint une
    forme organisationnelle de  glocalisation 
    nécessitant une redéfinition du rôle de la
    maison-mère comme unité centrale de décision et
    quartier général unique. Il suggère quil est
    nécessaire davoir une stratégie locale et
    régionale en plus de la vision globale (cf.
    Document 9)

31
3.4 LES CONSEQUENCES DE LESSOR DES EMN ET DE
LAMPLIFICATION DES FLUX DIED (cf. Document 11)
  • PAYS DORIGINE QUEL IMPACT FAVORABLE DE LESSOR
    DES EMN ?
  • Flux financier positif pour la balance des
    paiements (rapatriement des dividendes et des
    bénéfices, exportations de biens déquipement)
  • Moins grande dépendance pour les
    approvisionnements en matières premières
  • Renforcement de la spécialisation
    internationale (leadership technologique)
  • Dynamisme des marchés de capitaux (bourse de
    valeur, marché monétaire, marché des changes)
  • Dynamisme du secteur bancaire (financement des
    IED, placement des bénéfices et des excédents de
    trésorerie)
  • Renforcement de la puissance économique
    (renommée internationale des produits nationaux)
    et de la puissance politique
  • Augmentation du PNB

32
3.4 LES CONSEQUENCES DE LESSOR DES EMN ET DE
LAMPLIFICATION DES FLUX DIED (suite)
  • PAYS DORIGINE QUEL IMPACT DEFAVORABLE DE
    LESSOR DES EMN ?
  • Impact négatif sur la balance des paiements
    (sortie de capitaux, flux dimportations dans le
    cas de délocalisations)
  • Manque à gagner sur le plan fiscal
  • Perte de capitaux et demplois car lentreprise
    sexpatrie
  • Risque de domination politique lié à la puissance
    économique des EMN
  • Détérioration des relations monétaires
    internationales (capitaux flottants) en raison du
    commerce intra-filiales et de la gestion de
    trésorerie effectuée par les holdings

33
3.4 LES CONSEQUENCES DE LESSOR DES EMN ET DE
LAMPLIFICATION DES FLUX DIED (suite)
  • PAYS DACCUEIL QUEL IMPACT FAVORABLE DE
    LENTREE DES EMN ?
  • Facteur de développement économique
  • Diffusion du progrès technique
  • Création demplois, distribution de salaires en
    général supérieurs à la moyenne locale,
    amélioration de la qualification de la main
    duvre
  • Augmentation du niveau de vie grâce à la
    satisfaction de nouveaux besoins (nouveaux
    produits, augmentation des revenus, développement
    des infrastructures)
  • Impact positif sur la balance des paiements
    (entrée de capitaux, exportations dans le cas des
    délocalisations)
  • Augmentation des rentrées fiscales
  • Hausse du PIB

34
3.4 LES CONSEQUENCES DE LESSOR DES EMN ET DE
LAMPLIFICATION DES FLUX DIED (suite)
  • PAYS DACCUEIL QUEL IMPACT DEFAVORABLE DE
    LENTREE DES EMN ? (cas des PED)
  • Facteur de domination économique (des secteurs
    entiers sont contrôlés par des firmes étrangères
    qui imposent leur condition)
  • Morcellement du marché intérieur les EMN sont
    plus puissantes et plus dynamiques que les
    entreprises nationales (frein à linitiative
    locale, phénomène de  dénationalisation )
  • Diffusion de produits inadaptés aux besoins
    immédiats et techniques de production
    inappropriées (intensité capitalistique trop
    élevée), créations demplois souvent limités à
    des tâches dexécution
  • Rapports de plus en plus disproportionnés en
    faveur des EMN confrontés à des Etats disposant
    de peu de moyens (remise en cause de la
    souveraineté nationale)
  • Flux négatif sur la balance des paiements
    (rapatriement des bénéfices et des dividendes,
    importations de biens déquipement)
  • Diffusion de pratiques occidentales (phénomène
    dacculturation)
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