La stimulation magntique transcrnienne - PowerPoint PPT Presentation

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La stimulation magntique transcrnienne

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Apparue au milieu des ann es 80, la stimulation magn tique transcr nienne (SMT) est ... la r organisation du cortex moteur affect . Scl rose Lat rale Amyotrophique = Maladie de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: La stimulation magntique transcrnienne


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La stimulation magnétique transcrânienne
  • Pomarès Germain
  • Praud Jean-Noël

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Introduction
  • Apparue au milieu des années 80, la stimulation
    magnétique transcrânienne (SMT) est devenue la
    méthode élective pour lexploration non invasive
    du cortex cérébral.
  • Cest également un outil dexploration
    diagnostique des voies cortico-spinales motrices,
    de lexcitabilité du cortex moteur, ainsi quune
    méthode de cartographie fonctionnelle du cortex.
  • Cest enfin, lorsquelle est délivrée de manière
    répétitive (SMTr) un outil thérapeutique dans
    certaines atteintes centrales.

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Principes Physiques
  • Principe générer un champ magnétique à laide
    dun courant électrique déchargé à très haute
    intensité (plusieurs milliers dAmpères) pendant
    un temps très bref (quelques microsecondes) à
    travers une bobine de fil de cuivre.
  • Le champ magnétique résultant a une haute énergie
    ( 2 à 2.5 Teslas) et est appliqué pendant une
    courte durée (0.3 à 1 ms).
  • Lorsque la bobine est posée sur le scalp, le
    champ magnétique, contrairement aux stimulations
    électriques, atteint le cortex cérébral sans
    atténuation, et génère un courant électrique dans
    celui-ci.
  • La pénétration de la SMT nest que denviron 3cm
    à partir de la bobine et ne permet de stimuler
    que les structures superficielles.

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  • Il existe différents types de machines de SMT,
    qui peuvent produire des chocs uniques, doubles
    ou répétitifs.
  • Il existe également différents types de bobines
    simples ou circulaires, doubles ou  en 8 .
  • Selon les besoins, lopérateur peut faire varier
    le type de bobine utilisée, le courant généré et
    son orientation.
  • Ex pour une stimulation de courant
    monophasique, avec une bobine simple,
    lhémisphère stimulé préférentiellement sera le
    droit si le sens du courant est horaire, le
    gauche si le courant est anti-horaire.
  • Lors de lutilisation dune bobine double ( en
    8 ), le courant est focalisé au point
    dintersection des boucles du 8. Suivant
    lorientation de la bobine, on peut stimuler les
    fibres horizontales (voie transynaptique) ou les
    fibres radiaires (voie pyramidale directe).

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  • La taille et langle entre les deux bobines de la
    sonde en 8, sont aussi des paramètres à prendre
    en compte. Des bobines de plus faible diamètre
    génèrent des champs plus intenses mais plus
    superficiels. Des bobines dans des plans
    différents génèrent des champs plus intenses au
    point de jonction de langle formé par les
    bobines.
  • Les contre-indications de la SMT sont les mêmes
    que celles de des examens par résonance
    magnétique (pas de matériel ferromagnétique
    intracrânien notamment). De même, bien que la
    pénétration du champ magnétique soit très
    superficielle, le port de pacemaker cardiaque est
    également une contre-indication légale. Une
    épilepsie non ou mal contrôlée est une autre
    contre-indication, puisque la SMT est susceptible
    dinduire une crise lorsquelle est pratiquée à
    haute fréquence/haute intensité.

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Potentiels évoqués moteurs (PEM)
  • La SMT permet détudier la conduction des voies
    pyramidales. Cest son application principale. On
    peut stimuler les neurones corticaux pyramidaux
    par voie transynaptique en appliquant une sonde
    circulaire sur le cortex, ou stimuler les racines
    nerveuses directement au niveau du rachis.
  • Pour stimuler les aires motrices du tronc et des
    membres inférieurs, on utilisera une bobine
    parabolique.
  • La contraction volontaire des muscles permet de
    faciliter lenregistrement des PEM, ceci est lié
    à une préexcitation de la volée descendante
    cortico-spinale.

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  • On réalise un enregistrement électromyographique
    en surface du muscle que lon veut étudier, cela
    permet de déterminer les paramètres de latence et
    damplitude.
  • La différence entre les temps de latence obtenus
    entre la réponse à la stimulation radiculaire et
    la réponse à la stimulation corticale est appelée
    temps de conduction centrale (TCC) et mesure le
    temps de conduction sur les voies
    cortico-spinales pyramidales.
  • Si le TCC augmente ou quon observe une
    dispersion des réponses, on pensera à un
    processus démyélinisant une perte damplitude
    sera synonyme datteinte plutôt axonale ou
    neuronale.

Réponse à la stimulation radiculaire
Réponse à la stimulation corticale
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Cartographie cérébrale
  • A laide dune sonde en 8 focalisant sur certains
    sites de stimulation, on peut réaliser une
    cartographie fonctionnelle cérébrale en déplaçant
    la sonde suivant une grille dessinée sur un
    bonnet placé sur le scalp. On peut ainsi mesurer
    lamplitude des PEM obtenus pour chaque point
    stimulé. On peut ainsi par exemple étudier la
    plasticité corticale motrice après un AVC.
  • La SMT permet également de déterminer
    limplication dune zone corticale dans une
    fonction cérébrale. La stimulation de cette zone
    modifiant la réalisation de cette fonction. La
    SMT peut ainsi modifier les perceptions
    sensorielle, les performances motrices ou
    cognitives.
  • Par exemple, des chocs appliqués au niveau du
    cortex occipital perturbent la vision, la
    dénomination dobjets est facilitée par une SMTr
    à 20hz de laire de Wernicke, une SMTr à 10hz de
    laire de Broca abolit la parole, la SMTr du
    cortex préfrontal dorsolatéral à 20hz améliore le
    raisonnement logique mais altère la perception
    visuelle ...

Cartographie cérébrale de la région commandant le
muscle biceps brachial
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Excitabilité corticale
  • En clinique on étudie la conduction
    cortico-spinale mais aussi lexcitabilité
    corticale.
  • Létude de lexcitabilité corticale par SMT
    comprend la détermination du seuil moteur et de
    la durée de la période de silence après un choc
    unique, ainsi que la mesure des phénomènes
    dinhibition et de facilitation intra corticales
    (IIC et FIC) après un double choc.
  • Le seuil moteur est lintensité de stimulation
    permettant dobtenir en moyenne 50 de PEM dans
    une série de 10 stimulations du cortex moteur.
  • Le seuil moteur permet dexplorer les aspects
    cellulaires et membranaires de lexcitabilité des
    cellules pyramidales.

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  • La période de silence (PS) est une interruption
    du signal électromyographique dun muscle
    préalablement en contraction tonique. Cette
    période de silence est consécutive à une
    stimulation corticale motrice et fait suite au
    PEM. Sa durée normale est comprise entre 50 et
    200 ms, cette durée est indépendante de la force
    de contraction mais augmente avec lintensité de
    la stimulation.
  • La facilitation intracorticale (FIC) et
    linhibition intracorticale (IIC) sétudient à
    laide dun double choc. Le premier choc est
    conditionnant, de basse intensité, et ne
    déclenche pas de réaction motrice, il est donc
    infraliminaire. Il est délivré 1 à 20 ms avant le
    second choc qui lui est supraliminaire (et
    déclenche une réponse motrice).
  • Si lintervalle entre les 2 chocs est inférieur à
    7ms, lamplitude de la réponse obtenue sera
    inférieure à celle dune stimulation test seule.
    On parle dinhibition intracorticale.
  • Si lintervalle entre les 2 chocs est supérieur à
    7 ms, lamplitude de la réponse conditionnée sera
    supérieure à celle de la réponse non
    conditionnée. On parle de facilitation
    intracorticale.
  • Ces phénomènes de facilitation ou dinhibition
    dépendent du recrutement de circuits
    interneuronaux corticaux, excitateurs ou
    inhibiteurs selon le délai de la stimulation
    test.
  • Ces mesures damplitude explorent lexcitabilité
    globale de la voie cortico-spinale. La FIC fait
    intervenir une voie glutamaergique, tandis que
    lIIC est médiée par une voie gabaergique.

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  • La SMT répétitive permet dexplorer certaines
    fonctions cérébrales, mais a aussi des
    applications en thérapeutique.
  • La SMTr à basse fréquence (lt1hz) est inhibitrice
    et entraîne une dépression synaptique à long
    terme.
  • La SMTr à haute fréquence est excitatrice, elle
    permet un effet de potentialisation synaptique à
    long terme.

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La Stimulation Magnétique Transcrânienne
  • Applications aux pathologies neurologiques

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Plan
  • Accidents vasculaires cérébraux
  • Sclérose latérale amyotrophique
  • Sclérose en plaques
  • Myélopathies
  • Migraine
  • Douleur chronique
  • Épilepsie
  • Mouvements anormaux parkinson et dystonie

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Accidents Vasculaires Cérébraux
  • Définition
  • Toutes les pathologies cérébrales en rapport
    avec une ischémie, ou une thrombose. Elle se
    traduit par une amaurose, une aphasie, et un
    déficit moteur.

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Accidents Vasculaires Cérébraux
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Accidents Vasculaires Cérébraux
  • Applications cliniques
  • Étude des conductions pyramidales (PEM)
  • Appréciation du pronostic fonctionnel avec
    évaluation de la récupération dun déficit moteur
    post. AVC.
  • Quelques jours après la lésion ( constitution du
    déficit), si
  • Réponses motrices dans le territoire lésé suite
    aux stimulations du cortex moteur homo
    latéral. gt BON PRONOSTIC.
  • Aucune réponse - diminution transitoire
    de lexcitabilité corticale. gt REVERSIBLE
  • - une perte neuronale. gt IRREVERSIBLE

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Accidents Vasculaires Cérébraux
  • Pour différencier ces deux cas, il faut appliquer
    des PEM dans lhémisphère sain, si
  • Les PEM sont de faibles amplitudes pour des
    intensités élevées gt BON PRONOSTIC, car en
    faveur dune diminution de lexcitabilité du
    cortex.
  • Les PEM sont de grandes amplitudes pour des
    intensités faibles gtMAUVAIS PRONOSTIC, il faut
    envisager une perte neuronale.
  • Ceci sexplique par le fait que plus un
    hémisphère est lésé, plus lhémisphère
    controlatéral devient excitable. Cet écart se
    réduit parallèlement à la récupération.

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Accidents Vasculaires Cérébraux
  • Pour ne commettre aucune erreur diagnostique, le
    recueil des PEM se fera aussi du côté sain pour
    permettre une meilleur comparaison.

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Accidents Vasculaires Cérébraux
  • Applications cliniques
  • Étude de lexcitabilité corticale
  • Intérêt dans lévaluation des mécanismes
    physiopathologiques.
  • Ce qui est observé du côté lésé
  • Le seuil moteur au repos est augmenté.
  • Lamplitude des PM est diminué.
  • La période de silence
  • - augmentée dans lhémisphère lésé.
  • - diminuée car corrélée aux développement de
    mouvements anormaux ( Parkinson ou dystonie) ou
    épilepsie post. AVC.
  • Inhibition Intra Corticale (IIC) est réduite de
    manière bilatérale, puis lhémisphère sain va se
    rétablir (observé chez les patients), cette
    asymétrie favorise un mécanisme de compensation
    gt BON PRONOSTIC
  • Inhibition trans-calleuse est altérée.
  • Facilitation Intra Corticale (FIC) inchangée.

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Accidents Vasculaires Cérébraux
  • La stimulation magnétique répétitive (SMTr)
  • Induit une plasticité corticale qui pourrait
    améliorer la récupération fonctionnelle des AVC.
  • Réalisable plusieurs mois à quelques années
    après.
  • Les patients sont améliorés en quatre semaines.
  • La SMTr semble prometteuse pour la récupération
    des AVC mais ces conditions dapplications sont
    encore floues (chronologie, site, fréquence,
    intensité de stimulation).

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Accidents Vasculaires Cérébraux
  • La cartographie fonctionnelle (CF)
  • La CF des aires motrices par SMT permet détudier
    la plasticité cortical post. AVC.
  • Élargissement des représentations motrices avec
    la récupération fonctionnelle.
  • gtPreuve de la réorganisation du cortex moteur
    affecté.

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Sclérose Latérale Amyotrophique
  • Maladie de Charcot
  • Définition
  • Affection dégénérative des cellules des cornes
    antérieures de la moelle spinale. On note une
    atrophie et fasciculations des membres
    supérieurs, parésie des membres inférieurs,
    augmentation des réflexes ostéo-tendineux et
    finalement une paralysie bulbaire, évoluant
    rapidement vers la mort. Sa cause est inconnue.

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Sclérose Latérale Amyotrophique
  • Applications cliniques
  • Étude des conductions pyramidales
  • Utilité des PEM
  • Pour mettre en évidence latteinte infra clinique
    du motoneurone cortical. Intérêt diagnostique.
  • Confirmation du diagnostic de lélectoneuromyograp
    he.
  • 95 des PEM sont anormaux (amplitude,
    morphologie)
  • Amélioration de la sensibilité diagnostic de la
    SLA par la SMT
  • Quand latteinte des motoneurone spinaux est
    évolué, difficulté dinterpréter les PEM pour
    prouver latteinte du motoneurone cortical.

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Sclérose Latérale Amyotrophique
  • Étude de lexcitabilité corticale
  • Intérêt dans le suivi évolutif.
  • Ce qui est observé
  • Modification de lexcitabilité corticale.
  • Le seuil moteur, LIIC, ainsi que la période de
    silence sont diminués.
  • Lamplitude des PEM est augmentés.
  • La FIC est inchangée.
  • Le traitement par Riluzole permet de corriger
    lIIC et la période de silence.
  • Pendant lévolution de la maladie, il existe un
    état dhyperexcitabilité, puis un état inverse gt
    Pas significatif.

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Sclérose Latérale Amyotrophique
  • CF
  • Permet de suivre lévolution de la maladie.
  • SMTr
  • Daprès une étude réalisée sur 4 patients
    bénéficiant de SMTr quotidiennes, la maladie
    aurait été ralentie.
  • Attendre la confirmation des résultats.

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Sclérose En Plaques
  • Définition
  • Affection du SNC, détiologie inconnue. Elle
    est caractérisée par une démyélinisation suivie
    dune sclérose localisée de la substance blanche
    de lencéphale, et de la moelle spinale. Cest
    une maladie incurable et chronique évoluant par
    poussées.

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Sclérose En Plaques
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Sclérose En Plaques
  • Applications cliniques
  • Étude des conductions pyramidales
  • Mise en évidence dune démyélinisation des
    neurones du SNC, intérêt diagnostique.
  • Dans un bilan électrophysiologique de SEP, il
    faut intégrer les PEM du fait de leurs grandes
    sensibilités diagnostique.
  • En étudiant les connexions interhémisphèrique, on
    observe une atteinte du corps calleux.
  • Les PEM permettent de suivre lévolution de la
    SEP ainsi que les répercutions fonctionnels.

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Sclérose En Plaques
  • Étude de lexcitabilité corticale
  • Intérêt limité à létude de linhibition
    transcalleuse.
  • La SMT permet également dobjectiver le mécanisme
    de fatigue centrale (symptôme majeur),
    difficilement évaluable autrement.

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Myélopathies
  • Définition
  • Terme générique pour désigner les affections
    de la moelle spinale. Utilisé principalement pour
    les affections liées à une cervicarthrose avec
    rétrécissement du canal rachidien, et plus
    rarement les affections vasculaires ischémiques.

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Myélopathies
  • Applications Cliniques
  • Étude des conductions pyramidales
  • Enregistrement des PEM sur les voies pyramidales,
    ce qui permet de mettre en évidence et de
    déterminer le niveau dune lésion de manière très
    objective. Alors que sur les examens dimageries,
    les lésions vasculaires focales de la moelle sont
    difficilement appréciable.

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Migraine
  • Définition
  • Céphalée vasculaire due à un trouble
    périodique de la vasomotricité des branches de
    lartère carotide externe. Son étiologie est mal
    connue.

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Migraine
  • Applications Cliniques
  • Étude de lexcitabilité corticale
  • Seuil moteur non élevé daprès une nouvelle
    étude.
  • Hyperexcitabilité du cortex visuel occipital
    gt une stimulation peut déclencher ou calmer les
    crises.
  • gt Des SMT des aires V1 ou V5 diminuent le seuil
    de déclenchement des phosphènes, en raison de
    lhyperexcitabilité.

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Migraine
  • SMTr
  • Chez des sujets sains, il se produit une
    augmentation du seuil de déclenchement des
    phosphènes.
  • Chez les patients, il existe un renforcement de
    la diminution du seuil.
  • Lapplication des techniques de SMT, et de SMTr
    restent donc à développer dans ce domaine.

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Douleur chronique
  • Définition
  • Douleur persistante depuis plusieurs mois,
    années et rebelle aux traitements.

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Douleur Chronique
  • Applications Cliniques
  • La douleur chronique neuropathique rebelle aux
    traitements est la seule indication de
    stimulation corticale chronique au moyen
    délectrode implantées chirurgicalement dans la
    région du cortex moteur pré central correspondant
    à la zone douloureuse.
  • Technique efficace et réalisée depuis 10 ans, il
    existe toutefois des patients non répondeurs.

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Douleur Chronique
  • SMTr
  • Lapplication de SMTr sur le cortex moteur à des
    effets antalgiques chez les patients douloureux
    chroniques.
  • Cette technique permettrait également de
    sélectionner les patients pour limplantation
    chirurgicale de micro-électrodes.
  • La SMTr à long terme nest pas envisageable, car
    le soulagement nest que transitoire.

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Épilepsie
  • Définition
  • Affection chronique, aux causes multiples,
    caractérisée par des crises récurrentes dues à
    des décharges excessives des neurones cérébraux
    associée éventuellement à diverses manifestations
    cliniques ou paracliniques.

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Épilepsie
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Épilepsie
  • Applications Cliniques
  • Létude des conductions pyramidales na aucun
    intérêt dans cette pathologie.
  • Létude de lexcitabilité corticale
  • Permet lévaluation des mécanismes
    physiopathologique.
  • La SMT permet lobservation des perturbations de
    la balance entre influx corticaux excitateurs et
    inhibiteurs, centre du processus épileptogéne.

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Épilepsie
  • Étude de lexcitabilité corticale
  • Ce qui est observé
  • Le seuil moteur au repos est augmenté,
    probablement parle traitement.
  • La FIC et la durée de la période de silence sont
    augmentées.
  • Lamplitude des potentiels moteurs et lIIC
    restent inchangées.
  • La SMT a permit létude des mécanismes daction
    des traitements anti-comitiaux, ainsi que leurs
    effets sur les paramètres dexcitabilité
    corticale.

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Épilepsie
  • SMTr
  • La SMTr inhibitrice à basse fréquence diminuerait
    la survenue des crises dépilepsie résistantes
    aux médocs.
  • Avec stimulation placebo, il na été retrouvé
    aucune diminution significative.
  • Il est encore trop tôt pour affirmer le potentiel
    thérapeutique, mais des perspectives prometteuses
    souvrent.

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Mouvements Anormaux Parkinson et Dystonie
  • Les plus étudiées en SMT.

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Parkinson
  • Définition
  • Dégénérescence des noyaux gris centraux
    entraînant un tremblement de repos,une hypertonie
    extrapyramidale, et une akinésie.

45
Parkinson
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Parkinson
  • Applications Cliniques
  • Étude des conductions pyramidales
  • Permet le diagnostique différentiel entre le
    syndrome parkinsonien et la maladie de parkinson.
  • gt Allongement du temps de conduction centrale
    pyramidale dans le syndrome parkinsonien.
  • CF
  • Il existe dans la maladie de parkinson une
    plasticité synaptique du cortex moteur, de même
    quune distorsion de la représentation des
    muscles dystoniques. gt Réversible après
    injection de toxine botulique.

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Parkinson
  • Étude de lexcitabilité corticale
  • Intérêt dans lévaluation des mécanismes
    physiopathologiques.
  • Lexcitabilité des voies cortico spinales est
    augmentée.
  • Diminution des circuits inhibiteurs, et de la
    période de silence.
  • SMTr
  • Résultats parfois contradictoires gt Problème
    méthodologique.
  • Cependant les résultats se veulent positifs, la
    stimulation du cortex moteur primaire induit une
    récupération des performances motrices ainsi que
    des modifications de lexcitabilité corticale.

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Dystonie
  • Définition
  • Trouble du tonus avec contractions musculaires
    déclenchant des positions stéréotypées.

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Dystonie
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Dystonie
  • Applications Cliniques
  • Incapacité à recruter les circuits inhibiteurs
    corticaux.
  • Perturbation de lintégration sensitive dans le
    contrôle.
  • SMTr
  • La SMTr inhibitrice à basse fréquence sur le
    cortex pré moteur permet dagir sur les crampes
    de lécrivain, de réduire lhyper excitabilité
    corticale motrice.
  • Les stimulations se sont montrées efficaces,
    elles ont réduit les spasmes axiaux de patients
    souffrant de dystonie IIaire.
  • Potentiel thérapeutique intéressant dans le cadre
    des mouvements anormaux, toutefois les effets des
    SMTr ne durent que quelques semaines, dans
    lavenir il faut espérer traiter ces pathologies
    par stimulation implantées.

51
Dystonie
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Conclusion
  • Les techniques détude de conductions des voies
    pyramidales, dexcitabilité corticale permettent
    lexploration diagnostique et physiopathologique,
    tandis que la SMTr offre la possibilité
    daméliorer les patients.
  • Cependant beaucoup reste à faire pour déterminer
    au mieux lensemble des paramètres nécessaires
    pour atteindre au but clinique.
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