Title: La stimulation magntique transcrnienne
1La stimulation magnétique transcrânienne
- Pomarès Germain
- Praud Jean-Noël
2Introduction
- Apparue au milieu des années 80, la stimulation
magnétique transcrânienne (SMT) est devenue la
méthode élective pour lexploration non invasive
du cortex cérébral. - Cest également un outil dexploration
diagnostique des voies cortico-spinales motrices,
de lexcitabilité du cortex moteur, ainsi quune
méthode de cartographie fonctionnelle du cortex. - Cest enfin, lorsquelle est délivrée de manière
répétitive (SMTr) un outil thérapeutique dans
certaines atteintes centrales.
3Principes Physiques
- Principe générer un champ magnétique à laide
dun courant électrique déchargé à très haute
intensité (plusieurs milliers dAmpères) pendant
un temps très bref (quelques microsecondes) à
travers une bobine de fil de cuivre. - Le champ magnétique résultant a une haute énergie
( 2 à 2.5 Teslas) et est appliqué pendant une
courte durée (0.3 à 1 ms). - Lorsque la bobine est posée sur le scalp, le
champ magnétique, contrairement aux stimulations
électriques, atteint le cortex cérébral sans
atténuation, et génère un courant électrique dans
celui-ci. - La pénétration de la SMT nest que denviron 3cm
à partir de la bobine et ne permet de stimuler
que les structures superficielles.
4- Il existe différents types de machines de SMT,
qui peuvent produire des chocs uniques, doubles
ou répétitifs. - Il existe également différents types de bobines
simples ou circulaires, doubles ou en 8 . - Selon les besoins, lopérateur peut faire varier
le type de bobine utilisée, le courant généré et
son orientation. - Ex pour une stimulation de courant
monophasique, avec une bobine simple,
lhémisphère stimulé préférentiellement sera le
droit si le sens du courant est horaire, le
gauche si le courant est anti-horaire. - Lors de lutilisation dune bobine double ( en
8 ), le courant est focalisé au point
dintersection des boucles du 8. Suivant
lorientation de la bobine, on peut stimuler les
fibres horizontales (voie transynaptique) ou les
fibres radiaires (voie pyramidale directe).
5- La taille et langle entre les deux bobines de la
sonde en 8, sont aussi des paramètres à prendre
en compte. Des bobines de plus faible diamètre
génèrent des champs plus intenses mais plus
superficiels. Des bobines dans des plans
différents génèrent des champs plus intenses au
point de jonction de langle formé par les
bobines. - Les contre-indications de la SMT sont les mêmes
que celles de des examens par résonance
magnétique (pas de matériel ferromagnétique
intracrânien notamment). De même, bien que la
pénétration du champ magnétique soit très
superficielle, le port de pacemaker cardiaque est
également une contre-indication légale. Une
épilepsie non ou mal contrôlée est une autre
contre-indication, puisque la SMT est susceptible
dinduire une crise lorsquelle est pratiquée à
haute fréquence/haute intensité.
6Potentiels évoqués moteurs (PEM)
- La SMT permet détudier la conduction des voies
pyramidales. Cest son application principale. On
peut stimuler les neurones corticaux pyramidaux
par voie transynaptique en appliquant une sonde
circulaire sur le cortex, ou stimuler les racines
nerveuses directement au niveau du rachis. - Pour stimuler les aires motrices du tronc et des
membres inférieurs, on utilisera une bobine
parabolique. - La contraction volontaire des muscles permet de
faciliter lenregistrement des PEM, ceci est lié
à une préexcitation de la volée descendante
cortico-spinale.
7- On réalise un enregistrement électromyographique
en surface du muscle que lon veut étudier, cela
permet de déterminer les paramètres de latence et
damplitude. - La différence entre les temps de latence obtenus
entre la réponse à la stimulation radiculaire et
la réponse à la stimulation corticale est appelée
temps de conduction centrale (TCC) et mesure le
temps de conduction sur les voies
cortico-spinales pyramidales. - Si le TCC augmente ou quon observe une
dispersion des réponses, on pensera à un
processus démyélinisant une perte damplitude
sera synonyme datteinte plutôt axonale ou
neuronale.
Réponse à la stimulation radiculaire
Réponse à la stimulation corticale
8Cartographie cérébrale
- A laide dune sonde en 8 focalisant sur certains
sites de stimulation, on peut réaliser une
cartographie fonctionnelle cérébrale en déplaçant
la sonde suivant une grille dessinée sur un
bonnet placé sur le scalp. On peut ainsi mesurer
lamplitude des PEM obtenus pour chaque point
stimulé. On peut ainsi par exemple étudier la
plasticité corticale motrice après un AVC. - La SMT permet également de déterminer
limplication dune zone corticale dans une
fonction cérébrale. La stimulation de cette zone
modifiant la réalisation de cette fonction. La
SMT peut ainsi modifier les perceptions
sensorielle, les performances motrices ou
cognitives. - Par exemple, des chocs appliqués au niveau du
cortex occipital perturbent la vision, la
dénomination dobjets est facilitée par une SMTr
à 20hz de laire de Wernicke, une SMTr à 10hz de
laire de Broca abolit la parole, la SMTr du
cortex préfrontal dorsolatéral à 20hz améliore le
raisonnement logique mais altère la perception
visuelle ...
Cartographie cérébrale de la région commandant le
muscle biceps brachial
9Excitabilité corticale
- En clinique on étudie la conduction
cortico-spinale mais aussi lexcitabilité
corticale. - Létude de lexcitabilité corticale par SMT
comprend la détermination du seuil moteur et de
la durée de la période de silence après un choc
unique, ainsi que la mesure des phénomènes
dinhibition et de facilitation intra corticales
(IIC et FIC) après un double choc. - Le seuil moteur est lintensité de stimulation
permettant dobtenir en moyenne 50 de PEM dans
une série de 10 stimulations du cortex moteur. - Le seuil moteur permet dexplorer les aspects
cellulaires et membranaires de lexcitabilité des
cellules pyramidales.
10- La période de silence (PS) est une interruption
du signal électromyographique dun muscle
préalablement en contraction tonique. Cette
période de silence est consécutive à une
stimulation corticale motrice et fait suite au
PEM. Sa durée normale est comprise entre 50 et
200 ms, cette durée est indépendante de la force
de contraction mais augmente avec lintensité de
la stimulation. - La facilitation intracorticale (FIC) et
linhibition intracorticale (IIC) sétudient à
laide dun double choc. Le premier choc est
conditionnant, de basse intensité, et ne
déclenche pas de réaction motrice, il est donc
infraliminaire. Il est délivré 1 à 20 ms avant le
second choc qui lui est supraliminaire (et
déclenche une réponse motrice). - Si lintervalle entre les 2 chocs est inférieur à
7ms, lamplitude de la réponse obtenue sera
inférieure à celle dune stimulation test seule.
On parle dinhibition intracorticale. - Si lintervalle entre les 2 chocs est supérieur à
7 ms, lamplitude de la réponse conditionnée sera
supérieure à celle de la réponse non
conditionnée. On parle de facilitation
intracorticale. - Ces phénomènes de facilitation ou dinhibition
dépendent du recrutement de circuits
interneuronaux corticaux, excitateurs ou
inhibiteurs selon le délai de la stimulation
test. - Ces mesures damplitude explorent lexcitabilité
globale de la voie cortico-spinale. La FIC fait
intervenir une voie glutamaergique, tandis que
lIIC est médiée par une voie gabaergique.
11- La SMT répétitive permet dexplorer certaines
fonctions cérébrales, mais a aussi des
applications en thérapeutique. - La SMTr à basse fréquence (lt1hz) est inhibitrice
et entraîne une dépression synaptique à long
terme. - La SMTr à haute fréquence est excitatrice, elle
permet un effet de potentialisation synaptique à
long terme.
12La Stimulation Magnétique Transcrânienne
- Applications aux pathologies neurologiques
13Plan
- Accidents vasculaires cérébraux
- Sclérose latérale amyotrophique
- Sclérose en plaques
- Myélopathies
- Migraine
- Douleur chronique
- Épilepsie
- Mouvements anormaux parkinson et dystonie
14Accidents Vasculaires Cérébraux
- Définition
- Toutes les pathologies cérébrales en rapport
avec une ischémie, ou une thrombose. Elle se
traduit par une amaurose, une aphasie, et un
déficit moteur.
15Accidents Vasculaires Cérébraux
16Accidents Vasculaires Cérébraux
- Applications cliniques
- Étude des conductions pyramidales (PEM)
- Appréciation du pronostic fonctionnel avec
évaluation de la récupération dun déficit moteur
post. AVC. - Quelques jours après la lésion ( constitution du
déficit), si - Réponses motrices dans le territoire lésé suite
aux stimulations du cortex moteur homo
latéral. gt BON PRONOSTIC. - Aucune réponse - diminution transitoire
de lexcitabilité corticale. gt REVERSIBLE - - une perte neuronale. gt IRREVERSIBLE
-
17Accidents Vasculaires Cérébraux
- Pour différencier ces deux cas, il faut appliquer
des PEM dans lhémisphère sain, si - Les PEM sont de faibles amplitudes pour des
intensités élevées gt BON PRONOSTIC, car en
faveur dune diminution de lexcitabilité du
cortex. - Les PEM sont de grandes amplitudes pour des
intensités faibles gtMAUVAIS PRONOSTIC, il faut
envisager une perte neuronale. - Ceci sexplique par le fait que plus un
hémisphère est lésé, plus lhémisphère
controlatéral devient excitable. Cet écart se
réduit parallèlement à la récupération.
18Accidents Vasculaires Cérébraux
- Pour ne commettre aucune erreur diagnostique, le
recueil des PEM se fera aussi du côté sain pour
permettre une meilleur comparaison.
19Accidents Vasculaires Cérébraux
- Applications cliniques
- Étude de lexcitabilité corticale
- Intérêt dans lévaluation des mécanismes
physiopathologiques. - Ce qui est observé du côté lésé
- Le seuil moteur au repos est augmenté.
- Lamplitude des PM est diminué.
- La période de silence
- - augmentée dans lhémisphère lésé.
- - diminuée car corrélée aux développement de
mouvements anormaux ( Parkinson ou dystonie) ou
épilepsie post. AVC. - Inhibition Intra Corticale (IIC) est réduite de
manière bilatérale, puis lhémisphère sain va se
rétablir (observé chez les patients), cette
asymétrie favorise un mécanisme de compensation
gt BON PRONOSTIC - Inhibition trans-calleuse est altérée.
- Facilitation Intra Corticale (FIC) inchangée.
20Accidents Vasculaires Cérébraux
- La stimulation magnétique répétitive (SMTr)
- Induit une plasticité corticale qui pourrait
améliorer la récupération fonctionnelle des AVC. - Réalisable plusieurs mois à quelques années
après. - Les patients sont améliorés en quatre semaines.
- La SMTr semble prometteuse pour la récupération
des AVC mais ces conditions dapplications sont
encore floues (chronologie, site, fréquence,
intensité de stimulation).
21Accidents Vasculaires Cérébraux
- La cartographie fonctionnelle (CF)
- La CF des aires motrices par SMT permet détudier
la plasticité cortical post. AVC. - Élargissement des représentations motrices avec
la récupération fonctionnelle. - gtPreuve de la réorganisation du cortex moteur
affecté.
22Sclérose Latérale Amyotrophique
- Maladie de Charcot
- Définition
- Affection dégénérative des cellules des cornes
antérieures de la moelle spinale. On note une
atrophie et fasciculations des membres
supérieurs, parésie des membres inférieurs,
augmentation des réflexes ostéo-tendineux et
finalement une paralysie bulbaire, évoluant
rapidement vers la mort. Sa cause est inconnue.
23Sclérose Latérale Amyotrophique
- Applications cliniques
- Étude des conductions pyramidales
- Utilité des PEM
- Pour mettre en évidence latteinte infra clinique
du motoneurone cortical. Intérêt diagnostique. - Confirmation du diagnostic de lélectoneuromyograp
he. - 95 des PEM sont anormaux (amplitude,
morphologie) - Amélioration de la sensibilité diagnostic de la
SLA par la SMT - Quand latteinte des motoneurone spinaux est
évolué, difficulté dinterpréter les PEM pour
prouver latteinte du motoneurone cortical.
24Sclérose Latérale Amyotrophique
- Étude de lexcitabilité corticale
- Intérêt dans le suivi évolutif.
- Ce qui est observé
- Modification de lexcitabilité corticale.
- Le seuil moteur, LIIC, ainsi que la période de
silence sont diminués. - Lamplitude des PEM est augmentés.
- La FIC est inchangée.
- Le traitement par Riluzole permet de corriger
lIIC et la période de silence. - Pendant lévolution de la maladie, il existe un
état dhyperexcitabilité, puis un état inverse gt
Pas significatif.
25Sclérose Latérale Amyotrophique
- CF
- Permet de suivre lévolution de la maladie.
- SMTr
- Daprès une étude réalisée sur 4 patients
bénéficiant de SMTr quotidiennes, la maladie
aurait été ralentie. - Attendre la confirmation des résultats.
26Sclérose En Plaques
- Définition
- Affection du SNC, détiologie inconnue. Elle
est caractérisée par une démyélinisation suivie
dune sclérose localisée de la substance blanche
de lencéphale, et de la moelle spinale. Cest
une maladie incurable et chronique évoluant par
poussées.
27Sclérose En Plaques
28Sclérose En Plaques
- Applications cliniques
- Étude des conductions pyramidales
- Mise en évidence dune démyélinisation des
neurones du SNC, intérêt diagnostique. - Dans un bilan électrophysiologique de SEP, il
faut intégrer les PEM du fait de leurs grandes
sensibilités diagnostique. - En étudiant les connexions interhémisphèrique, on
observe une atteinte du corps calleux. - Les PEM permettent de suivre lévolution de la
SEP ainsi que les répercutions fonctionnels.
29Sclérose En Plaques
- Étude de lexcitabilité corticale
- Intérêt limité à létude de linhibition
transcalleuse. - La SMT permet également dobjectiver le mécanisme
de fatigue centrale (symptôme majeur),
difficilement évaluable autrement.
30Myélopathies
- Définition
- Terme générique pour désigner les affections
de la moelle spinale. Utilisé principalement pour
les affections liées à une cervicarthrose avec
rétrécissement du canal rachidien, et plus
rarement les affections vasculaires ischémiques.
31Myélopathies
- Applications Cliniques
- Étude des conductions pyramidales
- Enregistrement des PEM sur les voies pyramidales,
ce qui permet de mettre en évidence et de
déterminer le niveau dune lésion de manière très
objective. Alors que sur les examens dimageries,
les lésions vasculaires focales de la moelle sont
difficilement appréciable.
32Migraine
- Définition
- Céphalée vasculaire due à un trouble
périodique de la vasomotricité des branches de
lartère carotide externe. Son étiologie est mal
connue.
33Migraine
- Applications Cliniques
- Étude de lexcitabilité corticale
- Seuil moteur non élevé daprès une nouvelle
étude. - Hyperexcitabilité du cortex visuel occipital
gt une stimulation peut déclencher ou calmer les
crises. - gt Des SMT des aires V1 ou V5 diminuent le seuil
de déclenchement des phosphènes, en raison de
lhyperexcitabilité.
34Migraine
- SMTr
- Chez des sujets sains, il se produit une
augmentation du seuil de déclenchement des
phosphènes. - Chez les patients, il existe un renforcement de
la diminution du seuil. - Lapplication des techniques de SMT, et de SMTr
restent donc à développer dans ce domaine.
35Douleur chronique
- Définition
- Douleur persistante depuis plusieurs mois,
années et rebelle aux traitements.
36Douleur Chronique
- Applications Cliniques
- La douleur chronique neuropathique rebelle aux
traitements est la seule indication de
stimulation corticale chronique au moyen
délectrode implantées chirurgicalement dans la
région du cortex moteur pré central correspondant
à la zone douloureuse. - Technique efficace et réalisée depuis 10 ans, il
existe toutefois des patients non répondeurs.
37Douleur Chronique
- SMTr
- Lapplication de SMTr sur le cortex moteur à des
effets antalgiques chez les patients douloureux
chroniques. - Cette technique permettrait également de
sélectionner les patients pour limplantation
chirurgicale de micro-électrodes. - La SMTr à long terme nest pas envisageable, car
le soulagement nest que transitoire.
38Épilepsie
- Définition
- Affection chronique, aux causes multiples,
caractérisée par des crises récurrentes dues à
des décharges excessives des neurones cérébraux
associée éventuellement à diverses manifestations
cliniques ou paracliniques.
39Épilepsie
40Épilepsie
- Applications Cliniques
- Létude des conductions pyramidales na aucun
intérêt dans cette pathologie. - Létude de lexcitabilité corticale
- Permet lévaluation des mécanismes
physiopathologique. - La SMT permet lobservation des perturbations de
la balance entre influx corticaux excitateurs et
inhibiteurs, centre du processus épileptogéne.
41Épilepsie
- Étude de lexcitabilité corticale
- Ce qui est observé
- Le seuil moteur au repos est augmenté,
probablement parle traitement. - La FIC et la durée de la période de silence sont
augmentées. - Lamplitude des potentiels moteurs et lIIC
restent inchangées. - La SMT a permit létude des mécanismes daction
des traitements anti-comitiaux, ainsi que leurs
effets sur les paramètres dexcitabilité
corticale.
42Épilepsie
- SMTr
- La SMTr inhibitrice à basse fréquence diminuerait
la survenue des crises dépilepsie résistantes
aux médocs. - Avec stimulation placebo, il na été retrouvé
aucune diminution significative. - Il est encore trop tôt pour affirmer le potentiel
thérapeutique, mais des perspectives prometteuses
souvrent.
43Mouvements Anormaux Parkinson et Dystonie
-
- Les plus étudiées en SMT.
44Parkinson
- Définition
- Dégénérescence des noyaux gris centraux
entraînant un tremblement de repos,une hypertonie
extrapyramidale, et une akinésie.
45Parkinson
46Parkinson
- Applications Cliniques
- Étude des conductions pyramidales
- Permet le diagnostique différentiel entre le
syndrome parkinsonien et la maladie de parkinson. - gt Allongement du temps de conduction centrale
pyramidale dans le syndrome parkinsonien. - CF
- Il existe dans la maladie de parkinson une
plasticité synaptique du cortex moteur, de même
quune distorsion de la représentation des
muscles dystoniques. gt Réversible après
injection de toxine botulique.
47Parkinson
- Étude de lexcitabilité corticale
- Intérêt dans lévaluation des mécanismes
physiopathologiques. - Lexcitabilité des voies cortico spinales est
augmentée. - Diminution des circuits inhibiteurs, et de la
période de silence. - SMTr
- Résultats parfois contradictoires gt Problème
méthodologique. - Cependant les résultats se veulent positifs, la
stimulation du cortex moteur primaire induit une
récupération des performances motrices ainsi que
des modifications de lexcitabilité corticale.
48Dystonie
- Définition
- Trouble du tonus avec contractions musculaires
déclenchant des positions stéréotypées.
49Dystonie
50Dystonie
- Applications Cliniques
- Incapacité à recruter les circuits inhibiteurs
corticaux. - Perturbation de lintégration sensitive dans le
contrôle. - SMTr
- La SMTr inhibitrice à basse fréquence sur le
cortex pré moteur permet dagir sur les crampes
de lécrivain, de réduire lhyper excitabilité
corticale motrice. - Les stimulations se sont montrées efficaces,
elles ont réduit les spasmes axiaux de patients
souffrant de dystonie IIaire. - Potentiel thérapeutique intéressant dans le cadre
des mouvements anormaux, toutefois les effets des
SMTr ne durent que quelques semaines, dans
lavenir il faut espérer traiter ces pathologies
par stimulation implantées.
51Dystonie
52Conclusion
- Les techniques détude de conductions des voies
pyramidales, dexcitabilité corticale permettent
lexploration diagnostique et physiopathologique,
tandis que la SMTr offre la possibilité
daméliorer les patients. - Cependant beaucoup reste à faire pour déterminer
au mieux lensemble des paramètres nécessaires
pour atteindre au but clinique.