Title: Formation pharmActuel Cas de d
1Formation pharmActuelCas de décompensations de
maladies chroniques Détection, prévention,
éducation du patient Lausanne, le 24 avril 2007
Sophie Buchmann, pharmacienne FPH en
officine Prof. Olivier Bugnon (sophie.buchmann_at_hos
pvd.ch)
2Merci au sponsor de la soirée
3Plan du cours
- La décompensation définition
- Cas pratiques (3 pathologies chroniques)
- Détection
- Prévention
- Education du patient
-
à lofficine
4La décompensation
- Aggravation de létat dun organe quand le
- phénomène de compensation de la maladie en
- cours nest plus possible (Larousse Illustré
2001) - Faillite ou incapacité dun organe, en
particulier le - myocarde, à continuer dassurer les mécanismes
- compensateurs dun défaut fonctionnel ou
- anatomique préexistant (Dictionnaire médical
Masson, 3ème éd., 2001)
5La décompensation
- La décompensation peut être définie, au sens
large, - comme la rupture dun équilibre
- Une pathologie dont le patient ne se rend pas
- compte à son début car le corps produit des
- mécanismes compensateurs ? décompenser
- Une pathologie chronique stable, dite compensée,
- le plus souvent par les traitements, mais aussi
- parfois par des adaptations de lorganisme
- ? décompenser
61ère série de cas pratiques
1
- En plein mois de juillet, un homme dune
soixantaine - dannées se présente à la pharmacie
- Il dort mal, se sent fatigué, est un peu
essoufflé et ses - jambes sont enflées mais tout ça est normal,
vu la chaleur - quil fait ces jours
- La sensation dessoufflement et la fatigue sont
des - symptômes présents depuis 1 ou 2 mois le fait
de mal - dormir et les jambes enflées sont dapparition
plus récente - Il aimerait des vitamines pour se donner un
coup de - fouet ainsi que quelque chose pour laider à
dormir quand - il fait trop chaud
71ère série de cas pratiques
1
- En parlant avec le monsieur, vous apprenez quil
ne - consulte pas de médecin de façon régulière
(dernière visite - il y a 1 an) et quil est sous traitement
antihypertenseur - (Atacand 16mg, 1 cpr le matin). Il avoue ne
pas prendre - régulièrement son médicament.
- Comment réagissez-vous face à ce patient?
- Quelles autres questions aimeriez-vous lui
poser? - A quoi ces symptômes vous font-il penser?
81ère série de cas pratiques
2
En venant renouveler son traitement, Mr T. vous
demande un sirop contre la toux. Il a de fortes
quintes et de la peine à souffler, principalement
lorsquil attache les lacets de ses chaussures.
Que proposez-vous à ce patient?
Le même traitement est en place depuis 3 ans,
visite chez le médecin tous les 6 mois
91ère série de cas pratiques
3
En venant chercher ses médicaments à la
pharmacie, le patient vous demande une boîte
dAlgifor 400 car il a mal aux dents. A part
cela tout va bien.
Comment réagissez-vous à la demande de ce
patient?
10Linsuffisance cardiaque
- Définition
- On parle d'insuffisance cardiaque quant le cœur,
malade et excessivement sollicité, se montre
incapable de propulser suffisamment de sang dans
le système circulatoire - IC systolique défaut dexpulsion du sang (baisse
de la contractilité du myocarde) - IC diastolique défaut de remplissage
ventriculaire (baisse de la relaxation
ventriculaire)
http//www.swissheart.ch SURF, Guide
thérapeutique de médecine interne, 2006
11Marieb, Anatomie et physiologie humaines, 2ème
éd., 1993
12Linsuffisance cardiaque
- IC gauche, droite ou globale indique quel est
- ou quels sont le(s) ventricule(s) défaillant(s)
- Insuffisance ventriculaire gauche le symptôme
- prédominant est la dyspnée, des épisodes
- dœdème pulmonaire aigu sont possible, la
plupart - des patients présentent une tachycardie marquée
(...) - Insuffisance ventriculaire droite produit un
- engorgement de larbre veineux qui entraîne la
- turgescence des jugulaires, une distension du
foie, - une rétention liquidienne (œdèmes des jambes)()
http//www.swissheart.ch Forbes-Jackson, Atlas de
médecine, 1997
13Linsuffisance cardiaque
Dans un premier temps, l'organisme tente
subtilement de compenser cette lacune de pompage
le cœur grossit pour gagner en force et en
efficacité. Le système neurovégétatif (autonome)
accélère le pouls, de sorte à faire circuler
davantage de sang chaque minute dans les
vaisseaux. Il se produit en outre une contraction
des artères et des veines, sans compter
les efforts que consentent les reins et le
système hormonal pour pallier la faiblesse du
cœur. Mais, avec le temps, ce mécanisme
compensatoire finit par surcharger le cœur, et
l'insuffisance cardiaque progresse.
Cœur normal
Insuffisance cardiaque
http//www.swissheart.ch
14Linsuffisance cardiaque
- Causes
- Toutes les affections qui touchent le cœur ou
interfèrent avec la circulation peuvent conduire
à une insuffisance cardiaque - La maladie coronarienne
- Le terme de maladie coronarienne est un terme
générique recouvrant les symptômes d'irrigation
sanguine déficiente (ischémie) des artères
coronaires, déficience due le plus souvent à
l'athérosclérose. - Symptômes angine de poitrine, infarctus du
myocarde - Hypertension artérielle pas ou mal traitée
-
http//www.swissheart.ch
15Linsuffisance cardiaque
- Le fait davoir subi un infarctus du myocarde
- Un tissu cicatriciel se forme dans la région de
l'infarctus. Selon l'étendue de ce tissu
cicatriciel, la capacité de pompage du cœur se
voit plus ou moins réduite après un infarctus.
L'essoufflement à l'effort, l'insuffisance
cardiaque et les arythmies cardiaques sont des
conséquences possibles. - Causes plus rares dinsuffisance cardiaque
- Malformations cardiaques innées
- Défaut des valves cardiaques
- Troubles du rythme
-
- Facteurs de risque
- Diabète, obésité, dyslipidémie, tabagisme,
manque dactivité physique, insuffisance rénale
? hygiène de vie!
http//www.swissheart.ch
Bulletin des médecins suisses 2003 84 (48)
2567-2572
16Linsuffisance cardiaque
- 3. Classification de lIC chronique selon le
NYHA - (New
York Heart Association) - Classe I ? Sans limitation. Lexercice physique
ne cause - pas de fatigue, dyspnée ou palpitations.
- Classe II ? Légère limitation durant lexercice
physique - causant fatigue, palpitations ou
dyspnée. Pas de symptômes dIC au repos. - Classe III? Limitation marquée durant lexercice
physique. Asymptomatique au repos, mais
un faible effort - physique (shabiller) devient
symptomatique. - Classe IV ? Incapacité dexécuter nimporte
quelle activité - physique sans symptôme dIC
aussi au repos.
SURF, Guide thérapeutique de médecine interne,
2006
17Linsuffisance cardiaque
4. Traitements médicamenteux
Indiqué si (concerne les 4 colonnes) intolérance
aux IECA ou si patient sous ttt dIECA mais
intolérant aux ß-bloquants
SURF, Guide thérapeutique de médecine interne,
2006
18Linsuffisance cardiaque
- Quelques chiffres
- Selon les estimations de la European Heart
Society, 10 millions de personnes souffrent
dinsuffisance cardiaque en Europe. Parmi ces
patients dont le diagnostic est bien établi, 50
mourront dans les 4 années à venir.2) - En Suisse, environ 150 000 patients souffrent
d'IC (chiffres de la fondation suisse de
cardiologie 3) ). - 18 000 patients meurent chaque année d'IC. Les
frais de ttt s'élèvent à 650 millions (1.6 des
dépenses de santé) 1) - Le pronostic de lIC sous traitement classique
sest légèrement amélioré durant les 20 dernières
années - 5 ans après le diagnostic près de 60 des
patients décédaient alors que maintenant ce sont
environ 48. Cette amélioration ne se retrouve
pas chez les femmes et chez les personnes âgées.
3) - ? Problème majeur de santé publique
- Forum Med Suisse 2004 tiré à part "insuffisance
cardiaque" 1-81 - Rev Med Suisse, 2005 1 105-111
- www.swissheart.ch
19Linsuffisance cardiaque
- 6. Symptômes
- Fatigue
- Quintes de toux
- Essoufflement à l'effort ou au repos
- Problèmes respiratoires en position couchée et
symptômes d'étouffement - Besoin fréquent d'uriner pendant la nuit
- Jambes et chevilles enflées
- Prise de poids subite due à la rétention d'eau
dans l'organisme - Enflures et douleurs dans la région abdominale
supérieure - Vertiges
- Perte dappétit
- Tachycardie
www.swissheart.ch Jessup, M. et al.
L'insuffisance cardiaque congestive chez le
patient très âgé est-elle différente? Patient
Care 1995 juin 34-49.
20Cas pratique no 1
- En plein mois de juillet, un homme dune
soixantaine - dannées se présente à la pharmacie
- Il dort mal, se sent fatigué, est un peu
essoufflé et ses - jambes sont enflées mais tout ça est
normal, vu la chaleur - quil fait ces jours
- On a affaire ici à des symptômes
dinsuffisance cardiaque ? - fatigue, essoufflement, sommeil perturbé,
jambes enflées. - Le patient ne pense pas quil est atteint
dune maladie et - met ces symptômes sur le compte de la
chaleur. On peut - dire que jusque là, il était dans une phase
où son organisme - compensait les symptômes de linsuffisance
cardiaque et - que maintenant, le patient arrive en phase de
- décompensation
21Cas pratique no 1
- La sensation dessoufflement et la fatigue sont
des - symptômes présents depuis 1 ou 2 mois le fait
de mal - dormir et les jambes enflées sont dapparition
plus - récente
- On a vu que les symptômes napparaissent pas en
même temps et quils ne sont pas forcément les
mêmes dun patient à lautres (différents types
dIC) - Il aimerait des vitamines pour se donner un
coup de - fouet ainsi que quelque chose pour laider à
dormir - quand il fait trop chaud
- Il faut entamer un dialogue avec ce patient,
afin de savoir sil souffre dautres symptômes
dIC, éventuellement prendre ses pulsations et
lui conseiller daller consulter son médecin
rapidement afin de faire un bilan
22Cas pratique no 1
- En parlant avec le monsieur, vous apprenez quil
ne - consulte pas de médecin de façon régulière
(dernière visite il y a 1 an) et quil est sous
traitement antihypertenseur (Atacand 16mg, 1 cpr
le matin). Il avoue ne pas prendre régulièrement
son médicament - En plus des différents symptômes dIC dont
souffre le patient, on apprend quil souffre
visiblement dHTA mal traitée, ce qui peut être,
comme nous lavons vu, une cause dIC. Encore une
raison supplémentaire de bien faire comprendre au
patient quil est important quil consulte
rapidement.
23Cas pratique no 2
En venant renouveler son traitement, Mr T. vous
demande un sirop contre la toux. Il a de fortes
quintes et de la peine à souffler, principalement
lorsquil attache les lacets de ses chaussures.
Que proposez-vous à ce patient?
Le même traitement est en place depuis 3 ans,
visite chez le médecin tous les 6 mois
24Cas pratique no 2
- Notre patient est régulièrement suivi par un
cardiologue. - Il est au bénéfice du même traitement depuis 3
ans. - Les médicaments quil prend peuvent faire penser
à dautres pathologies que de linsuffisance
cardiaque (hypertension). - Par contre, les symptômes quil évoque font
penser quil souffre dinsuffisance cardiaque
jusque là bien stabilisée et que sa maladie est
en train de décompenser (mauvaise prise de son
traitement? Pathologie qui saggrave?). - Etant donné le traitement, il doit être en IC
classe I ou II les symptômes énoncés
(essoufflement lorsquil lace ses chaussures)
doivent faire penser à un passage à une IC stade
III.
25Cas pratique no 2
- Que faire à lofficine ?
- Voir avec le patient sil y a dautres symptômes
(sensation détouffement la nuit, jambes enflées,
prise de poids). - Rapidement adresser le patient à son cardiologue.
- Eviter de lui vendre un sirop contre la toux qui
risquerait de retarder la prise de contact avec
le médecin ? je vais dabord voir si ce sirop
maide . - Rappeler au patient quels sont les symptômes de
décompensation de sa maladie et aussi
limportance de prendre son traitement
régulièrement. - Prendre un peu de temps avec le patient pour lui
expliquer (ou réexpliquer) quelques mesures non
pharmacologiques à observer dans le cadre de sa
maladie (cf. 2 dias suivantes).
26Mesures non pharmacologiques
- Mesures recommandées par lESC (European Society
of Cardiology) - Important
- suivi quotidien du poids si prise gt 2kg en 3
jours, contact avec le médecin ou augmenter la
dose de diurétique. - Mesures diététiques
- sodium restriction plus importante lors dIC
sévère que lors dIC modérée. - liquides instruire le patient souffrant dIC
avancée sur le contrôle de la consommation de
liquide (généralement on conseille de se
restreindre à 1,5-2 l/j). - alcool une consommation modérée est tolérée (1
bière, 1-2 verres de vin /j) sauf en cas de
cardiomyopathie alcoolique.
European Heart Journal 2005 26 1115-1140
27Mesures non pharmacologiques
- obésité diminution du poids chez les obèses.
- perte de poids anormale une malnutrition est
présente chez 50 des patients avec une IC
sévère. Cette cachexie est un facteur prédictif
dune survie diminuée. - Divers
- encourager larrêt du tabagisme le cas échéant.
- décourager les voyages en altitude ou les
endroits très chauds et humides. En général,
préférer les voyages en avion de courte durée. - la vaccination anti-grippale est largement
employée. - exercice physique (améliore la musculature
périphérique et la tolérance à l'exercice)
encourager les patients stables (NYHA classe
II-III) à suivre un programme dentrainement.
European Heart Journal 2005 26 1115-1140
28Cas pratique no 3
En venant chercher ses médicaments à la
pharmacie, le patient vous demande une boîte
dAlgifor 400 car il a mal aux dents. A part
cela tout va bien
Comment réagissez-vous à la demande de ce
patient?
29Cas pratique no 3
- Notre patient est régulièrement suivi par un
médecin. - Il est au bénéfice du même traitement depuis 1
an. - Les médicaments quil prend orientent rapidement
vers une insuffisance cardiaque. - Il ne présente visiblement aucun signe de
décompensation de sa maladie. - Cest au niveau de sa demande dautomédication
quil faut être attentif en effet, les AINS
sont des médicaments à éviter en cas dIC ?
effets indésirables sur le système vasculaire et
les reins. Les AINS sont fréquemment à lorigine
dune exacerbation de linsuffisance cardiaque et
dune diminution de la fonction rénale. Proposer
le paracetamol en OTC.
30Médicaments à éviter en cas dIC
- Les effets indésirables des associations
médicamenteuses sont - moins le résultat de modifications de la
concentration des - médicaments dans le plasma ou sur le récepteur
que la - conséquence de leur action défavorable sur la
physiopathologie - de linsuffisance cardiaque.
- LIC peut être aggravée, par exemple, par les
antiarythmiques, les anesthésiques locaux, le
diltiazem, le verapamil et litraconazole, qui
exercent un effet inotrope négatif, et par la
clozapine, qui déclenche des arythmies1). - Certains médicaments contiennent des quantités de
sodium dont il faut tenir compte en cas de régime
hyposodé, notamment les comprimés effervescents
2)
1) PharmaJournal 04/2007 p. 9-12 2) Rev.
Prescrire 2006 26 (270 suppl. interactions) 37
312ème série de cas pratiques
1
Comment imaginez-vous une prise en charge la plus
optimale qui soit de cette patiente?
Nouveau traitement
322ème série de cas pratiques
2
En venant chercher ses médicaments, la patiente
demande à parler au pharmacien elle a
limpression que la fréquence des symptômes
augmente et quelle doit de plus en plus
fréquemment avoir recours à son spray de
Ventolin
Quelles questions posez-vous à cette patiente et
que lui proposez-vous?
332ème série de cas pratiques
3
Au mois de janvier, le patient vient à la
pharmacie et vous demande 1 boîte dAspégic car
il pense avoir attrapé la grippe.
Comment réagissez-vous à cette demande?
Traitement en place depuis plusieurs années
34Lasthme
1. Définition
- Lasthme est une pathologie inflammatoire
chronique des voies aériennes, pour laquelle
plusieurs éléments ou médiateurs cellulaires
jouent un rôle. -
- Linflammation chronique est responsable de
laugmentation de lhyperréactivité bronchique
qui entraîne des épisodes récurrents de dyspnée,
toux, respiration sifflante, oppression
thoracique particulièrement la nuit ou tôt le
matin. - Ces épisodes sont habituellement associés à une
obstruction importante mais variable du débit
aérien. Cette obstruction est souvent réversible
spontanément ou à laide dun traitement.
- Traduit et adapté du rapport GINA 2004 NIH -
USA
35Lasthme
- www.asthme-quebec.ca/asthme/index.html
36Lasthme
- Pharmacy-based asthma services, FIP, 1998
37Lasthme
BPCO toux productive chronique / Asthme toux
sèche surtout la nuit
- Pharmacy-based asthma services, FIP, 1998
38Lasthme
2. Degrés de sévérité de lasthme
- Jours avec Nuits avec
FEV1 Variabilité symptômes
symptômes DEP - Niveau 4 En permanence
Fréquentes ? 60 ?30 - Sévère
- Persistant
- Niveau 3 Chaque jour gt 1 /
semaine ? 60 à lt 80 ?30 - Modéré
- Persistant
- Niveau 2 gt 1 / semaine mais gt 2 /
mois ? 80 20 à
30 - Léger lt 1 / jour
- Persistant
- Niveau 1 lt 1 / semaine ?
2 / mois ? 80
?20 - Intermittent
FEV1 forced expiratory volume in 1 second
VEMS en français
SURF, Guide thérapeutique de médecine interne,
2006
39Lasthme
3. Principes du traitement de lasthme (adulte)
Béclométhasone
Béclométhasone
- SIGN 2005 British guideline on the management
of asthma - GINA (Global initiative for asthma) 2005 NIH
USA
40Lasthme
GINA (Global Initiative for asthma) 2006 NIH
USA
41Lasthme
4. La crise dasthme
- Légère ou modérée (tous les signes sont présents)
- La toux, les sifflements à lexpiration et la
gêne respiratoire sont présents au cours de
lactivité mais pas lors du repos. Le sommeil
nest pas ou peu perturbé. Les bronchodilatateurs
daction rapide et de courte durée soulagent
bien. - Le débit expiratoire de pointe mesuré est
supérieur à 50 de sa valeur normale et passe
rapidement au-dessus de 80 après la prise dun
bronchodilatateur daction rapide et de courte
durée. - Crise plus sévère (1 seul signe suffit) ?
médecin! - Absence damélioration ou aggravation de la gêne
respiratoire après la prise de bronchodilatateur
daction rapide et de courte durée. - La gêne respiratoire est présente au repos.
- Sifflements important à lexpiration et à
linspiration. - Impossibilité de faire une phrase complète sans
reprendre sa respiration chez le nourrisson
impossibilité de prendre son biberon sans
reprendre sa respiration.
- http//www.remcomp.fr/asmanet/asthme/eviter-crise-
severe-asthma.htmlaprecierlaseverite - SURF, Guide thérapeutique de médecine interne,
2006
42Lasthme
- Crise plus sévère (suite)
- Le débit expiratoire de pointe mesuré est
inférieur ou égal à 50 de sa valeur normale et
ne passe pas très rapidement au-dessus de 80
après bronchodilatateur daction rapide et de
courte durée - Crise très sévère (1 seul signe suffit) ? urgence
médicale! - Le débit expiratoire de pointe mesuré est
inférieur ou égal à 33 de sa valeur normale et
ne passe pas très rapidement au-dessus de 80
après bronchodilatateur daction rapide et de
courte durée. - Respiration superficielle.
- Thorax silencieux.
- Les lèvres sont bleues.
- Les idées sembrouillent.
- Transpiration au repos.
- Épuisement, impossibilité de se lever, de
parler.
- http//www.remcomp.fr/asmanet/asthme/eviter-crise-
severe-asthma.htmlaprecierlaseverite - SURF, Guide thérapeutique de médecine interne,
2006
43Lasthme
Cercles de qualité SSPh
Traduit et adapté du rapport GINA 2004 NIH USA
Update 2005/03
44- www.asthme-quebec.ca/asthme/index.html
45Cas pratique no 1
Comment imaginez-vous une prise en charge la plus
optimale qui soit de cette patiente?
Nouveau traitement
46Cas pratique no 1
Processus général de suivi du patient
47Cas pratique no 1
- Objectifs de sécurité pour le patient
- Eduquer le patient pour développer un partenariat
médecin, pharmacien patient 1) - Comprendre l'asthme (évaluer et mesurer la
sévérité 1)) - Connaître ses médicaments (pour la prise en
charge au long cours et lors de crise 1)) - Identifier et éviter les facteurs déclenchants
- Surveiller l'évolution de son asthme par le
débimètre de pointe (ou peak-flow) - Maîtriser les techniques d'inhalation
- Reconnaître les signes précoces d'une aggravation
et savoir réagir en cas durgence - Assurer un suivi régulier 1)
- Traduit et adapté du rapport GINA 2004 NIH -
USA - O.Bugnon. Self Care 1997
48Cas pratique no 1
- Spray (type Ventolin)
- secouer le spray avant utilisation
- maintenir ce dernier partie allongée vers le
haut - inspirer en même temps que lon actionne le
spray - Diskus (type Seretide)
- le nombre qui est affiché sur le Diskus indique
le nombre - dinhalations restantes
- Turbuhaler (type Symbicort)
- le nombre dinhalations restantes diminue par 20
unités, et non - pas à chaque utilisation
49Cas pratique no 1
- Dans le cas de traitement bronchodilatateur/cortic
oïde inhalés (par ex. Axotide et Serevent),
utiliser dabord le traitement bronchodilatateur
puis le corticoïde. - Dans le cas dinhalation de corticoïdes, dire aux
patients de bien se rincer la bouche après
utilisation (candidoses buccales) - Lauto-mesure du peak-flow à domicile peut aider
le patient à reconnaître les signes précoces
dune aggravation de lasthme (DEP lt 80 de la
meilleure valeur personnelle) avant la survenue
des symptômes ? permet dagir rapidement pour
éviter une crise potentiellement sévère
50Cas pratique no 2
En venant chercher ses médicaments, la patiente
demande à parler au pharmacien elle a
limpression que la fréquence des symptômes
augmente et quelle doit de plus en plus
fréquemment avoir recours à son spray de
Ventolin
Quelles questions posez-vous à cette patiente et
que lui proposez-vous?
51Cas pratique no 2
- 1. Combien de fois vous réveillez-vous la nuit
avec détresse respiratoire ? - Jamais (1 point) rarement (2 points) 1x/semaine
(3) 2-3x/semaine (4) gt4x/semaine (5) - 2. Combien de fois avez-vous eu dernièrement de
la peine à respirer ? - Jamais (1) 1-2x/semaine (2) 3-6x/semaine (3)
1x/jour (4) gt1x/jour (5) - 3. Dans quelle mesure votre asthme a-t-il gêné
vos activités quotidiennes la semaine dernière ? - Jamais (1 point) rarement (2 points) parfois
(3) souvent (4) presque toujours (5)
Pharmactuel Asthme / N4 - 2005
52Cas pratique no 2
- 4. Combien de bouffées dun médicament à inhaler
qui dégage rapidement les bronches avez-vous dû
prendre ces derniers temps en plus des
inhalations régulières prescrites ? - Jamais (1 point) 1x/semaine (2 points)
plusieurs fois/semaine (3) 1-2x/jour (4)
gt3x/jour (5) - 5. Comment jugez-vous que votre asthme est
maîtrisé ? - parfaitement (1) bien (2) moyennement (3) mal
(4) pas du tout (5) - ? Si la somme des points dépasse 10, le contrôle
de lasthme est peut-être insuffisant, ce qui
mérite une évaluation. Lévolution du nombre de
points avec des changements de médication est un
paramètre important du suivi.
Pharmactuel Asthme / N4 - 2005
53Cas pratique no 3
Au mois de janvier, le patient vient à la
pharmacie et vous demande 1 boîte dAspégic car
il pense avoir attrapé la grippe.
Comment réagissez-vous à cette demande?
Traitement en place depuis plusieurs années
54Cas pratique no 3
Aspirine et AINS médicaments contre-indiqués
chez le patient asthmatique Environ 20 des
personnes asthmatiques (5 chez les enfants)
présentent une intolérance à l'aspirine
(résultats basés sur des études avec test de
provocation). La plupart des asthmatiques
sensibles à l'aspirine présentent une réaction
croisée avec les autres AINS dès le 1er contact.
Eviter si possible les AINS chez les asthmatiques
modérés à sévères et chez les patients souffrant
de polypes nasaux. Préférer le paracétamol.
553ème série de cas pratiques
1
Une dame arrive à la pharmacie en demandant si
elle peut sasseoir elle a dû quitter son
travail car elle ne se sent pas très bien elle a
limpression que ses jambes ne la portent plus, a
des tremblements et la vision trouble. En
consultant son dossier, voici ce que vous trouvez
comme informations
Que faites-vous avec cette patiente?
Ce même traitement est en place depuis 4 ans
563ème série de cas pratiques
2
En venant chercher ses médicaments, ce monsieur
vous demande une lime efficace en effet, il dit
souffrir de cors aux pieds qui lui font mal,
surtout lors de ses randonnées en montagne, et
aimerait sen débarrasser une bonne fois pour
toutes
Comment réagissez-vous à la demande de ce patient?
Le patient suit ce traitement depuis une
quinzaine dannées
573ème série de cas pratiques
3
La patiente vous tend une seconde ordonnance,
dun médecin généraliste, pour un antibiotique
(Cip Eco 250 mg 1-0-1) pour 10 jours. Elle a de
la fièvre ( 380C) et ne se sent pas très bien
Quels conseils donnez-vous à cette patiente?
Ce traitement est en place depuis 6 mois
58Le diabète sucré
- Définition
- Le diabète sucré est l'ensemble des maladies
métaboliques caractérisées par une hyperglycémie,
due à un défaut de sécrétion de l'insuline,
associé ou non à une résistance anormale des
tissus à son action (insulinorésistance). - L'hyperglycémie entraîne, à la phase aiguë,
lacidocétose avec risque de coma (diabète de
type 1) et, à long terme, des complications - microvasculaires (lésions des petits vaisseaux)
rétinopathie, néphropathie, neuropathie et - macrovasculaires (lésions des grandes et moyennes
artères) ischémie myocardique, AVC, insuffisance
artérielle périphérique, lésions des nerfs
périphériques, athérosclérose précoce.
Fattorusso, Vademecum clinique 17e éd., 2004.
Masson
59Le diabète sucré
- Classification
- Diabète de type 1 (remplace insulino-dépendant)
- Destruction des cellules bêta pancréatiques
conduisant à une carence absolue en insuline. A.
Auto-immun B. Idiopathique - Diabète de type 2 ( remplace non
insulino-dépendant)Ensemble hétérogène de
pathologies mal caractérisées associant, dans des
proportions variables selon les patients,
résistance à l'insuline et défaut de
l'insulinosécrétion. - Diabètes secondaires défaut génétique de la
cellule bêta du pancréas, de laction de
linsuline, atteinte de la fonction exocrine du
pancréas, endocrinopathies, toxiques ou
médicamenteuses - (glucocorticoïdes, bêta-bloquants, thiazides,
antipsychotiques), infection des cellules bêta,
etc - Diabète gestationnel ou gravidique.
- American Diabetes Association (ADA) clinical
practice recommendations 2005 / Diabetes Care
2004, vol 27, suppl 1
60Le diabète sucré
- 3. Diabète type 1 (caractéristiques)
- Survient le plus souvent chez des enfants ou des
adultes jeunes, (lt 30 ans), sans surpoids et sans
antécédent familial de diabète. - Se manifeste cliniquement rapidement, associant
des symptômes d'hyperglycémie majeure (soif et
urines abondantes) à des signes de carence en
insuline (amaigrissement, apparition d'une
cétonurie). - Evolue, en l'absence de traitement par insuline,
plus ou moins rapidement vers l'acidocétose et la
mort.
Rev Prescrire 200020 (208) 530-537
61Le diabète sucré
- 4. Diabète type 2 (caractéristiques)
- Survient le plus souvent chez des adultes plus
âgés (gt 40 ans), ayant un surpoids et des
antécédents familiaux de diabète de type 2 (de
plus en plus denfants et de jeunes développent
un diabète de type 2). - Est le plus souvent asymptomatique pendant des
années, l'élévation de la glycémie étant modérée
et la présence d'une cétonurie rare, sauf maladie
intercurrente. - Initialement, l'hyperglycémie peut être diminuée
par une modification des habitudes alimentaires
et la pratique d'une activité physique régulière,
éventuellement associée aux antidiabétiques
oraux. - Une insulinothérapie est parfois nécessaire pour
éviter une décompensation hyperglycémique aiguë.
Rev Prescrire 2000 20 (208) 530-7
62Le diabète sucré
5. Quelques valeurs
Les recommandations suivies en Suisse
proviennent de deux sources
Med Hyg 2004 62 (2486) 1264-71
63Le diabète sucré
6. Insulines Toutes les insulines ont une
concentration de 100 UI/ml. Les insulines non
ouvertes doivent être conservées au réfrigérateur
(2-8 0C). Elles ne doivent jamais être
congelées. Après une première utilisation, les
insulines doivent être conservées à T0 ambiante
(lt 250C) durant 1 mois puis jetées.
http//www.hcuge.ch/Pharmacie/infomedic/cappinfo/c
appinfo35.pdf
64Le diabète sucré
6. Insulines
http//www.hcuge.ch/Pharmacie/infomedic/cappinfo/c
appinfo35.pdf
65Le diabète sucré
7. Analogues de linsuline
- Produits par biotechnologie
- Modification dune séquence des acides aminés par
rapport à la séquence de linsuline humaine afin
de modifier le profil pharmacocinétique de la
substance - DCI des analogues de linsuline comportent le mot
insuline suivi dun autre terme adopté par lOMS
pour désigner lacide aminé ou la séquence
concernés par la modification - lispro (Humalog et mélanges) désigne la
séquence lysine-proline - asparte (Novorapid et mélanges) désigne lacide
aminé acide aspartique - glargine (Lantus) désigne la séquence
glycine-arginine - glulisine (Apidra) désigne la séquence
lysine-acide glutamique - exception insuline détémir (Levemir). Détémir
désigne non pas un acide aminé, mais un acide gras
Rev Prescrire 2005 25 (261) 325-332 428-429
349 Swissmedic Journal 5/2005 346-347
66Le diabète sucré
8. Mesures de la glycémie
- Recommandations concernant l'usage des
glucomètres - Se laver les mains à l'eau et au savon avant le
prélèvement capillaire. - Déconseiller d'utiliser de l'alcool car cela peut
fausser les résultats. - Réserver le glucomètre à un usage exclusivement
personnel (risque de - transmission de maladies virales).
- Les méthodes de laboratoire mesurent le glucose
plasmatique alors que de nombreux glucomètres
mesurent la glycémie du sang capillaire (sang
complet). - Certains glucomètres sont calibrés pour convertir
automatiquement la valeur capillaire en valeur
plasmatique. - Les valeurs plasmatiques sont de 10-15 plus
élevées que les valeurs capillaires. - il est donc important de savoir quelle valeur est
indiquée par un glucomètre donné
Rev Prescrire 2005 25 (266)769-775
67Le diabète sucré
D-Journal 2005 (176)16-18/ www.diabetesgesellsch
aft.ch/d-journal/archiv
68Le diabète sucré
9. Mise en route dun traitement
- Expliquer le but du traitement (prévention des
complications) et ses possibles inconvénients - Demander si le patient a déjà entendu parler de
la maladie et de ses traitements pour évaluer ses
connaissances et identifier certaines croyances
liées aux hypoglycémies - Travailler sur des expériences vécues en
utilisant des analogies (p.ex. signes
dhypoglycémie ? coup de pompe ) - Utiliser des métaphores en lien avec le quotidien
du patient (p.ex. corps-sucre voiture-essence) - Transmettre dabord les informations oralement
puis renforcer le message par un document écrit
simplifié - Faire le lien entre les résultats du contrôle de
la glycémie et lefficacité du traitement
Med Hyg 2004 62 (2486) 1272-8
69Cas pratique no 1
Une dame arrive à la pharmacie en demandant si
elle peut sasseoir elle a dû quitter son
travail car elle ne se sent pas très bien elle a
limpression que ses jambes ne la portent plus, a
des tremblements et la vision trouble. En
consultant son dossier, voici ce que vous trouvez
comme informations
Que faites-vous avec cette patiente?
Ce même traitement est en place depuis 4 ans
70Cas pratique no 1
Signes dhypoglycémie
www.ceed-eu.org/ceed.php3?page521
71Cas pratique no 1
- Notre patiente souffre dun diabète de type II,
traité - Elle arrive à lofficine en présentant des signes
visibles dhypoglycémie - Il faut asseoir la patiente, lui demander quand
elle a mangé pour la dernière fois et quest-ce
quelle a mangé - Prendre la glycémie de la patiente
- Corriger lhypoglycémie par léquivalent de 15 g
de sucre -
- soit 4 morceaux de sucre
- ou 1.5 dl jus de fruits
- ou 1.5 dl boissons sucrées (soda)
- ou 2 cuillerées à café de miel
- ou 2 cuillerées à café de confiture
Med Hyg 2004 62 (2486) 1272-8
72Cas pratique no 1
- Correction dune hypoglycémie
- De suite
- Arrêt de toute activité physique
- Correction avec un équivalent de 15g de sucre
(même si lhypoglycémie survient avant un repas
ou une collation) - Contrôle de la glycémie 15 à 20 min après
- Si les glycémies restent basses ou si les
symptômes persistent ? répéter létape 1 - Si tout va bien, les symptômes ont disparu ?
étapes 3 et 4 - Temps de récupération de 30 min (ne pas reprendre
dactivité physique ou la conduite automobile
pendant ce laps de temps) - Prendre 15g de glucides sous forme dune
collation si le prochain repas est à plus dune
heure - Rechercher les causes dhypoglycémie (prévention)
Med Hyg 2004 62 (2486) 1272-8 Pharmacist's
Letter, 2004 20 (200610)
73Cas pratique no 1
Equivalent de collations (15 gr de glucides), si
pas de repas dans limmédiat 1 tartine
beurrée 1 fruit 1 yahourt light 180g 3-4 biscuits
ou 1 barre de céréales 2 dl boisson chocolatée ou
yahourt liquide light
Med Hyg 2004 62 (2486) 1272-8
http//www.sge-ssn.ch
74Cas pratique no 1
- Valoriser la capacité dintervention du patient
- Rappeler que toute glycémie inférieure aux normes
est une hypoglycémie, même asymptomatique - Rendre explicite le besoin immédiat de sucre
(correction même avant un repas) - Lencourager à avoir toujours du sucre à portée
de main - Le rassurer quant à leffet du sucre, si
nécessaire faire lexpérience avec lui et
observer la montée glycémique - Expliquer que les signes peuvent être différents
la nuit (cauchemars, agitation), voire absents - Rassurer en disant que la plupart du temps on se
réveille normalement malgré une hypo (la crainte
sous-entendue la peur du coma, voire de la mort) - Rechercher les causes dhypoglycémie (travail sur
le quotidien du patient ? rechercher les causes
fréquentes comme un ttt inadapté, une erreur de
dosage, un repas sans hydrates de carbone ou en
quantités insuffisantes, repas oublié ou retardé,
prise dalcool à jeun ou en grandes quantités,
activité physique importante et mal compensée )
Med Hyg 2004 62 (2486) 1272-8
75Cas pratique no 1
Signes dhyperglycémie
www.ceed-eu.org/ceed.php3?page522
76Cas pratique no 2
En venant chercher ses médicaments, ce monsieur
vous demande une lime efficace en effet, il dit
souffrir de cors aux pieds qui lui font mal,
surtout lors de ses randonnées en montagne, et
aimerait sen débarrasser une bonne fois pour
toutes
Comment réagissez-vous à la demande de ce patient?
Le patient suit ce traitement depuis une
quinzaine dannées
77Cas pratique no 2
- Notre patient souffre dun diabète de type II,
traité, depuis plusieurs années - Il présente des cors aux pieds et aimerait une
lime efficace ? sonnette dalarme pour le
pharmacien! - Pied diabétique
- Le pied est la principale cible des complication
neurologiques, - infectieuses et vasculaires du diabète.
- On considère que le pied diabétique a pour
origine 3 facteurs - pathologiques inextricablement intriqués la
neuropathie, - lischémie (dont le rôle est encore controversé),
et linfection, - favorisée par les deux facteurs précédents.
http//dossier.univ-st-etienne.fr
78Cas pratique no 2
- Hygiène des pieds chez le diabétique
- A ne pas faire
- Pas de bains de pieds trop chauds et trop longs
(maximum 3 minutes) - Ne pas utiliser de bouillottes ou de coussins
électriques - Ne pas marcher pieds nus (risques de blessures)
- Ne jamais utiliser de râpes, de ciseaux, de
pansements coricides
79Cas pratique no 2
- Hygiène des pieds chez le diabétique
- Contrôler les pieds chaque jour
- comme il est difficile de regarder sous le pied,
penser à utiliser un miroir - Contrôler la température du bain avec le coude
- Limer les ongles, tailler les ongles en ligne
droite - attention aux ongles incarnés
- Traitement des callosités et des cors se fait
chez un pédicure - Sécher les pieds au foehn froid
- Bien sécher entre les doigts de pieds (risque de
mycoses) - Appliquer une lotion hydratante (pas entre les
doigts de pied) - Si le pied transpire, utiliser une poudre
- Préférer les chaussettes en coton ou en laine
plutôt que les fibres synthétiques - Porter des chaussettes et des chaussures souples
- Être vigilant en hiver pour éviter les engelures
80Cas pratique no 3
La patiente vous tend une seconde ordonnance,
dun médecin généraliste, pour un antibiotique
(Cip Eco 250 mg 1-0-1) pour 10 jours. Elle a de
la fièvre ( 380C) et ne se sent pas très bien
Quels conseils donnez-vous à cette patiente?
Ce traitement est en place depuis 6 mois
81Cas pratique no 3
- Voici quelques recommandations à donner à un
patient - diabétique qui a de la fièvre
- La fièvre augmente la glycémie
- Prendre ses médicaments comme dhabitude
(antidiabétiques oraux et insuline) - Salimenter le plus normalement possible
- Boire beaucoup
- Ne prendre que des médicaments sans sucre
(sirops, granulés, cpr effervescents, pastilles à
sucer) - Contrôler la glycémie plusieurs fois dans la
journée - Contacter le médecin si sauts importants de la
glycémie et si la fièvre dure plus de 12 heures
82Cas pratique no 3
- Les fluoroquinolones peuvent modifier la
glycémie 1) 2) -
- Hypoglycémie surtout chez personnes âgées,
diabétiques prenant des antidiabétiques oraux ou
de linsuline ou lors dinsuffisance rénale,
hépatique, cancer, dIC. Mécanisme inconnu.
Phénomène survenant dans les trois premiers jours
de prise de quinolones. - Hyperglycémie principalement chez personnes
âgées non diabétiques dans les 2 semaines après
la fin de la prise des antibiotiques. - La gatifloxacine est la quinolone qui provoque le
plus de troubles. La lévofloxacine (Tavanic)
provoque parfois des hypoglycémies et seuls
quelques cas sont décrit pour les autres
quinolones - Seule la gatifloxacine est contre-indiquée en cas
de diabète (pas commercialisée en CH)
Pharmacists letter 2006 22 (220315) N Engl J
Med 2006 354 (13) 1352-1361
83Good pharmacy practice the management of angina
patients within the community, FIP poster, 1995
84- Prochain rendez-vous pharmActuel
-
- Chimiothérapies orales et
- cas pratiques à l'officine
- Par Emmanuèle Guignard-Hefti et
- Prof. Olivier Bugnon
- Pharmaciens
- Le 8 mai 2007, de 19h45 à 21h30
- Inscriptions jusqu'à fin avril 07