Title: Une rponse la dperdition du commerce urbain
1Une réponse à la déperdition du commerce urbain!
2Brève présentation de lassociation faîtière des
milieux économiques lausannoisDéveloppement
Economique du Commerce Lausannois et des Intérêts
Communs(DECLIC)
3Membres de DECLIC
- Association des Commerçants Lausannois (ACL)
- Société Industrielle et Commerciale de Lausanne
et environs (SIC) - Trade Club (grands magasins)
- Association des Parkings Privés Lausannois (APPL)
- GastroVaud - section de Lausanne
- Hôtellerie Lausannoise
- Lausanne Tourisme
4DECLIC a pour but
- de prendre toute initiative permettant de
maintenir, développer et consolider lactivité
économique lausannoise - selon les circonstances, de représenter les
intérêts de tout ou partie de ses membres auprès
des pouvoirs publics, des syndicats, des milieux
politiques, des organisations économiques et
touristiques. Elle peut engager tout ou partie de
ses membres à leur demande - de prendre position sur des sujets qui concernent
léconomie - de défendre les intérêts communs de ses membres.
5Le City Management
6Sources principales
- Létude du Professeur René-Paul Desse de
lUniversité de Brest qui démontre que le
commerce urbain a perdu plus de 30 de chiffre
daffaires depuis le développement des zones
commerciales périphériques - Le travail de diplôme de la HEG, commandé en 2004
par DECLIC, confirme, dans les grandes lignes,
les conclusions de létude du Professeur Desse - Les rapports de synthèse de DECLIC
- Tout le travail théorique sest appuyé sur cinq
ans dexpérience sur le terrain.
7Constats
- Latout majeur du commerce urbain
- la diversité
- Les gens consacrent la plupart de leur temps à
leur travail et aux loisirs - Une journée de shopping doit se transformer en
un véritable loisir
8Quelques chiffres en général
- En 2001, la Suisse comptait 51453 points de
vente, employant 323835 collaboratrices et
collaborateurs. - Le chiffre daffaires annuel du commerce de
détail suisse représente plus de 83 milliards de
francs. - Le commerce de détail emploie 8 des salariés de
notre pays. - Migros et Coop cumulent près de 33 des parts de
marché et 50 en ne considérant que le food.
9Quelques chiffres à Lausanne
- Entre 1985 et 2001, Lausanne a perdu 19.8 de
commerces alors que la périphérie a augmenté son
offre commerciale de 13.8. - Entre 1985 et 2001, le commerce de détail
lausannois a perdu 19.3 demplois, alors que la
périphérie en a gagné 19.
10Le commerce dans dautres villes suisses
- Le nombre de commerces en Suisse a diminué, entre
1985 et 2001, de 8.6. Le nombre demplois a,
quant à lui, diminué de 5.1. - Bâle a perdu 25 de commerces.
- Zurich, Berne et Lausanne en ont perdu 20.
- La ville de Zurich a perdu plus de 35 demplois
dans la branche.
11Les principales causes de la déperdition du
commerce urbain
- Aujourdhui, le consommateur a moins de temps à
consacrer aux achats de première nécessité. Il en
résulte quun nombre important de shops dans les
stations-service et de commerces dans les gares
souvrent - Le consommateur est plus volatil, pour ne pas
dire infidèle - La pression sur les prix diminue les marges
12- Le commerce urbain est en pleine mutation
- Le recentrage des affaires
- Laugmentation de loffre périphérique
- Les horaires des magasins ne sont plus adaptés
- Laccessibilité en ville
- Le nombre de places de parc de courte durée
- Les problèmes dinsécurité ou le sentiment
dinsécurité - Les loyers des locaux commerciaux au
centre-ville - Le manque danimation.
13Une première conclusion
- Les éléments énoncés sur les fiches précédentes
démontrent de manière accablante que la situation
difficile que connaît le commerce lausannois est
due à de nombreux facteurs qui touchent la
plupart des villes européennes. - Lère de la surconsommation, la structure
familiale, la situation économique, les exigences
de rentabilité, une société qui ne prend plus le
temps de sarrêter, laugmentation de
linsécurité dans les villes, linadaptation des
horaires des magasins sont autant de facteurs qui
influencent la consommation, et plus
particulièrement en ville.
14Le City Managementà Lausanne
15Quelques considérations introductives
- Ce concept a été présenté à lACL en 2001.
- Le City Management existe déjà dans de nombreuses
villes comme Melbourne, Liverpool, Lyon. - Si le dénominateur commun de toutes ces villes
est la désertification, ses causes sont très
variables. Il en résulte quil nest pas possible
de copier simplement le cahier des charges dun
City Manager dune autre ville. - Le City Manager est avant tout lanimateur du
commerce urbain. Il fonctionne, dans les grandes
lignes, comme le directeur dun hypercentre.
16- Dans sa gestion du commerce lausannois, le City
Management doit tenir compte du fait que la
clientèle des quartiers périphériques nest pas
la même que celle du centre-ville. - Les commerces périphériques ne doivent pas être
intégrés dans le processus de résolution des
problèmes comme concurrents mais comme
complémentaires aux commerces urbains.
17Lintervention du City Management sur les causes
de la déperdition
- Le City Management ne peut intervenir sur
lensemble des causes de la déperdition du
commerce urbain. Il est, par exemple, difficile
dintervenir sur la topographie, le réseau
routier ou la structure urbaine en général.
18- Les éléments sur lesquels le City Manager peut
directement intervenir - Lanimation
- Lattractivité des rues commerçantes
- La promotion du commerce urbain
- Les actions apportant une valeur ajoutée (ex.
Riponne Express) - La collaboration avec les partenaires sociaux
(CCT)
19- Les éléments sur lesquels une intervention est
possible mais nécessite la collaboration des
autorités - Laccessibilité
- Lanimation
- Linsécurité
- Le stationnement
- Les charges fiscales
- Laménagement des horaires douverture des
magasins - Le mode de financement du City Management
20- Les éléments sur lesquels il est difficile, voire
impossible, dintervenir - Le coût des loyers commerciaux
- La conjoncture
- Les modes de consommation
- Laugmentation de loffre périphérique
- La pression sur les prix, la diminution des
marges - Les lois, les règlements, les normes et autres
qui ne sont pas de la compétence communale
21Le cahier des charges du City Manager
- 1. Lanimateur du centre-ville
- 2. Le portail unique
- 3. Un City Manager proactif
- 4. Le plan directeur du commerce urbain non
contraignant
22Lanimateur du centre-ville
- Il faut distinguer deux sortes danimations
- 1. les majeures
- 2. les secondaires
- Planification des événements sur lensemble de
lannée. - Soutien financier à des manifestations hors City
Management, servant le commerce lausannois. - Les actions apportant une valeur ajoutée, par
exemple - gratuité des transports publics (ponctuelle)
- réduction du coût des parkings
- moyen de locomotion original dans les zones
piétonnes.
23Le portail unique
- Une personne ou un groupe voulant sinstaller à
Lausanne peut sadresser à un seul interlocuteur
et obtenir lensemble des informations
nécessaires à une implantation rapide et dans les
meilleures conditions. - Le City Management peut soutenir le futur
commerçant dans son processus dinstallation. - Il est impératif de mettre en place une
collaboration avec lensemble des acteurs qui
interviennent dans un tel processus.
24Un City Manager proactif
- Le City Manager doit pouvoir influencer la venue
dune enseigne en ville. - Il faut développer un réseau important lui
permettant dentrer en contact avec des enseignes
dès que des surfaces commerciales se libèrent.
Les contacts doivent être pris en fonction de
loffre existante et du quartier dans lequel une
surface est disponible. - Laisser agir loffre et la demande est devenu un
handicap majeur pour une ville.
25Le plan directeur du commerce urbain
- Il sagit là dun concept totalement novateur.
- Les quartiers doivent être de véritables pôles de
compétence. Par exemple, Bourg/St-François doit
rester le quartier luxueux de Lausanne. - Il faut placer les nouveaux commerces en fonction
de la demande, de la concurrence et de
laffectation du quartier.
26Le financement du City Management
27Le mode de financement
- Le budget est estimé entre 1,5 et 2,5 millions de
francs par année. - Une part du budget est directement versée aux
associations de commerçants de quartiers afin
quils restent autonomes et responsables des
actions quils mènent dans le but de dynamiser le
commerce. - Les quartiers du centre-ville ne toucheront pas
les mêmes montants que ceux de la périphérie.
28La mise en place de la structure
29La mise en place de la structure
- DECLIC est depuis trois ans le City Manager de la
ville. Il en résulte que le projet proposé peut
être activé sans délai. - Le démarrage de cette structure est fixé au 1er
mai 2007. - Lune des grandes forces de ce projet est quil
est modulable et quil ny a pas
dinterdépendance entre les piliers du City
Management.
30- En conséquence, il est possible de prévoir le
planning suivant - 2007
- Mise en place du cadre général
- Premier prélèvement de la taxe
- Continuation dans lorganisation des
manifestations majeures existantes (Halloween,
Fêtes de Noël à Lausanne, BD-FIL) - Début des travaux pour la mise en place du
guichet unique et du City Manager proactif -
31- 2008
- Organisation danimations régulières
- Mise en place de diverses actions qui ont pour
but dapporter une valeur ajoutée au commerce
lausannois - Activation du guichet unique
- Début des travaux du plan directeur du commerce
lausannois - 2009
- Présentation des travaux du plan directeur du
commerce lausannois - Organisation dune quatrième animation majeure
- 2010
- Activation du plan directeur du commerce
lausannois
32Conclusions
- Les concepteurs dhypercentres tentent de
reproduire artificiellement la configuration des
rues commerçantes avec plus ou moins de succès.
Maintenant, il appartient au commerce urbain de
reproduire la gestion des centres commerciaux. - Le City Management est le meilleur moyen de
structurer le commerce urbain et de lorganiser
de telle façon quil puisse répondre sans délai
aux évolutions et aux besoins du marché. Le
commerce urbain en a besoin ! - Un tel projet na que peu de chance de réussir
sans une collaboration étroite entre les
autorités et les milieux économiques.