Title: 1A'1
1Atelier de formation pratiquedu Groupe
consultatif dexpertssur les inventaires de gaz
à effet de serre Secteur de lénergie
2Notre objectif
3Notre objectif
4Résumé du cours
- Utilisation des combustibles
- Documents de référence
- Processus de base des émissions
- Méthodologies
- Liens avec dautres sources et secteurs
- Incertitude
- Contrôle de la qualité et exhaustivité
5Résumé du cours (suite)
- Émissions fugitives
- Documents de référence
- Extraction et manutention du charbon
- Industrie du pétrole et du gaz naturel
- Questions relatives aux données
6Daprès les sondages
- Sondage dopinion
- Qui a préparé un inventaire national pour votre
pays? - Qui a travaillé sur le secteur de lénergie?
- Veuillez nous faire part
- des problèmes rencontrés dans la préparation des
estimations pour le secteur de lénergie - de vos plans en vue daméliorer votre inventaire.
7Documents de référence
- CCNUCC (décisions de la CdP, lignes directrices
sur la préparation du rapport, etc.) - GIEC
- Lignes directrices révisées du GIEC
- Recommandations du GIEC en matière de bonnes
pratiques - Base de données sur les facteurs démission du
GIEC (BDFE) - Rapports dévaluation du Groupe de travail I du
GIEC - Préparer le rapport à partir des anciennes
valeurs du potentiel de réchauffement du globe
(PRG) du deuxième rapport dévaluation. - Agence internationale de lénergie
8Recommandations du GIEC en matière de bonnes
pratiques
- Méthodes fondamentales expliquées dans les Lignes
directrices 1996 révisées. - Les Recommandations du GIEC en matière de bonnes
pratique clarifient certaines questions (p. ex.
les carburants des soutes internationales) et
comprend une mise à jour de quelques coefficients
(facteurs). - mais aucun changement important quant à
lutilisation des combustibles et des carburants! - Les Lignes directrices 2006 du GIEC contiendront
de nouveaux renseignements sur les usages non
énergétiques, une nouvelle méthode de niveau 2
pour les émissions fugitives des installations
pétrolières et des recommandations concernant les
mines de charbon abandonnées.
9Analyse des principales catégories
- Évaluation du niveau selon la fraction des
émissions nationales totales déclarée pour chaque
catégorie de source - Évaluation de la tendance selon la contribution
de la catégorie aux changements survenus dans les
tendances démission - Critères qualitatifs
10Analyse des principales catégories
- Lidée des sources clés prend appui sur
lévaluation des sources qui contribuent à
lincertitude de linventaire. - La plupart des catégories de sources du secteur
de lénergie, sinon toutes, sont des catégories
de sources clés. - Lanalyse seulement est aussi valable que les
données originales sur les émissions. - Vous connaissez probablement déjà vos catégories
principales.
11Secteur de lénergie Émissions résultant de
lutilisation de combustibles et de carburants
12Sources fixes
- Industries énergétiques
- Extraction, production et traitement
- Production délectricité, raffinage du pétrole
- Autoproduction délectricité
- Industries manufacturières et construction
- Production de fer et dacier
- Production de métaux non ferreux
- Fabrication de produits chimiques
- Pâte à papier, papier, imprimerie
- Transformation des aliments, boissons et tabac
- Sources commerciales/institutionnelles
- Sources résidentielles
- Agriculture, forêts, pêches
13Autoproducteurs
14Sources mobiles
- Aviation civile
- Transport routier
- Voitures
- Camions légers
- Camions lourds et autobus
- Motocyclettes
- Transport ferroviaire
- Transport maritime
- Les carburants des soutes internationales sont
déclarés séparément.
15Émissions de dioxyde de carbone (CO2)
- Méthodologie axée sur le bilan massique
- Oxydation du carbone contenu dans les
combustibles durant la combustion - Dans des conditions idéales de combustion, tout
le carbone contenu dans le combustible serait
transformé en CO2. - En réalité, de petites quantités de carbone sont
partiellement oxydées ou ne sont pas oxydées.
16Flux du carbone dans un procédé de combustion type
- La plupart du carbone est libéré immédiatement
sous forme de CO2. - Une petite proportion est libérée sous forme
dautres gaz que le CO2 . - CH4, CO, composés organiques volatils non
méthaniques (COVNM) - finira par être oxydé en CO2 dans latmosphère
- intégré dans le calcul des émissions totales de
CO2 - chaque atome de carbone a deux vies
atmosphériques. - Le carbone qui reste nest pas brûlé.
- On suppose quil demeure sous forme solide
(cendre et suie). - On en tient compte par le biais des facteurs
doxydation.
17Émissions de gaz autres que le CO2
- Gaz à effet de serre direct
- Méthane (CH4)
- Hémioxyde dazote (N2O)
- Précurseurs et SO2
- Oxydes dazote (NOx)
- Monoxyde de carbone (CO)
- Composés organiques volatils non méthaniques
(COVNM) - Dioxyde de soufre (SO2)
18Exige des renseignements détaillés sur le procédé
- Conditions de la combustion
- Taille et âge des équipements
- Entretien
- Pratiques dexploitation
- Dispositifs antipollution
- Caractéristiques du combustible
19Méthane (CH4)
- Les émissions sont fonction
- de la teneur en méthane du combustible
- des hydrocarbures qui nont pas été brûlés par le
moteur - du type de moteur
- des dispositifs antipollution après la
combustion. - Elles dépendent de la température de la
chaudière, du four ou du poêle. - Les émissions les plus élevées sont celles des
applications résidentielles (par ex. petits
poêles, combustion de la biomasse en plein air,
production de charbon).
20Hémioxyde dazote (N2O)
- Des températures de combustion plus basses
tendent à libérer davantage de N2O. - Les dispositifs antipollution (avec catalyseur)
des véhicules peuvent augmenter les émissions de
N2O selon - la façon de conduire (nombre de démarrages à
froid) - le type et lâge du dispositif.
- Les émissions sont élevées dans les pays qui
comptent plus de voitures munies de catalyseurs. - http//unfccc.int/resource/docs/2004/sbsta/inf03.p
df
21Méthodes destimation du CO2
- Méthode de référence (niveau 1)
- Estimation axée sur le bilan énergétique
national (production importations -
exportations) par type de combustible sans
données sur les activités - Rapide si on a accès à la fiche de bilan
énergétique de base - Moyen de comparaison avec lestimation des
émissions de CO2 obtenue par la méthode
sectorielle - Méthode sectorielle (niveau 1)
- Estimation axée sur les données de consommation
du combustible par activité sectorielle - Méthodes ascendantes (niveau 2 ou 3)
- Plus de données détaillées sur lactivité et le
combustible
22Équation fondamentale
23Six étapes principales
- Collecte des données sur la consommation du
combustible - Conversion des données sur le combustible en une
unité dénergie commune - Choix des coefficients de la teneur en carbone
pour chaque type de produit ou de combustible
fossile et estimation de la teneur totale en
carbone des combustibles brûlés - Soustraction de la quantité de carbone emmagasiné
dans les produits depuis longtemps - Multiplication par un facteur doxydation
- Conversion du carbone en poids moléculaire de CO2
et somme pour tous les combustibles
241. Données sur la consommation
- Méthode de référence
- Estimer la consommation apparente de combustibles
dans le pays. - Méthode sectorielle
- Recueillir des statistiques réelles sur la
consommation par type de combustible et par
secteur économique. - Niveau 2 ou 3
- Compiler des statistiques réelles sur la
consommation par type de combustible, par secteur
économique et par type de technologie de
combustion.
25Problèmes de collecte des données
- On peut tout de même utiliser la méthode
sectorielle du GIEC lorsque les données sur
lénergie nont pas été recueillies à partir des
mêmes catégories de secteur. - Se concentrer sur lexhaustivité et faire appel à
son jugement ou aux données indirectes pour la
répartition dans les divers sous-secteurs. - La combustion de la biomasse nest pas requise
pour lestimation du CO2, mais on en fait état à
des fins dinformation. - Lutilisation de combustibles dans les secteurs
non officiels est importante si elle napparaît
pas dans les statistiques sur lénergie. - On peut évaluer approximativement lutilisation
du kérosène dans les foyers à partir dun
jugement expert et des données indirectes.
262. Unité commune dénergie
- Conversion des données sur le combustible en une
unité dénergie commune - Production et consommation de combustibles
solides et liquides en tonnes - Combustibles gazeux en mètres cubes
- Conversion des unités originales en unités
dénergie au moyen du pouvoir calorifique - Méthode de référence utilisation de divers
pouvoirs calorifiques pour la production, les
importations et les exportations - On doit faire état des pouvoirs calorifiques
utilisés.
273. Estimation de la teneur totale en carbone des
combustibles utilisés
- Gaz naturel
- Dépend de la composition (méthane, éthane,
propane, butane et hydrocarbures lourds). - Le gaz naturel brûlé à la torche au site de
production est généralement humide (le
coefficient de la teneur en carbone sera
différent). - Typique 15 à 17 tonnes C/TJ
- Pétrole
- Une teneur faible en carbone pour les produits
pétroliers légèrement raffinés comme lessence. - Plus élevée dans le cas des produits lourds comme
le fioul résiduel. - Typique pour le pétrole brut 20 tonnes C/TJ
- Charbon
- Dépend de la classe de charbon et de la
composition en hydrogène, soufre, cendre, oxygène
et azote. - Typique 25 à 28 tonnes C/TJ
284. Soustraction des usages non énergétiques
- Raffineries de pétrole asphalte et bitume pour
la construction des voies de circulation, naphta,
lubrifiants et plastiques - Gaz naturel pour la production dammoniac
- Gaz de pétrole liquéfié (GPL) solvants et
caoutchouc synthétique - Cokéfaction industrie des métaux
- Tentative dutiliser les données propres à chaque
pays au lieu des coefficients (facteurs) du
carbone emmagasiné par défaut du GIEC
295. Facteur doxydation
- Multiplier par un facteur doxydation pour tenir
compte de la petite quantité de carbone non oxydé
laissée dans les cendres ou la suie. - La quantité de carbone qui reste non oxydé
devrait être faible dans le cas de la combustion
du pétrole et du gaz naturel mais peut être plus
grande et plus variable dans le cas de la
combustion du charbon. - Lorsquon ne dispose pas de facteurs doxydation
nationaux, utiliser les facteurs par défaut du
GIEC.
30Valeurs du facteur doxydation
- Gaz naturel
- Reste moins de 1 non brûlé
- Reste sous forme de suie dans le brûleur, la
cheminée ou lenvironnement - Facteur doxydation par défaut du GIEC 99,5
- Plus élevé pour les torchères de lindustrie
pétrolière et gazière - Plus près de 100 pour les turbines efficaces
- Pétrole
- Reste 1,5 1 pour cent non brûlé
- Facteur doxydation par défaut du GIEC 99
- Selon des recherches récentes, le facteur est de
100 dans les automobiles.
31Valeurs du facteur doxydation (suite)
- Charbon
- Reste de 0,6 à 6,6 non brûlé
- Surtout sous la forme de cendres et de poussières
- Facteur doxydation par défaut du GIEC 98
- Biomasse
- Peut varier beaucoup, surtout dans le cas de la
combustion en plein air - Pour la combustion en milieu fermé (p. ex.
chaudière), de 1 à 10 - Aucun facteur doxydation par défaut du GIEC
326. Conversion en poids moléculaire et addition
- Convertir le carbone en poids moléculaire de CO2
et additionner tous les combustibles. - Pour exprimer les résultats en CO2, multiplier la
quantité de carbone oxydé par le rapport du poids
moléculaire du CO2 à celui du C (4412).
33Carburants des soutes internationales
- Les émissions de CO2 attribuables aux carburants
utilisés par les navires et les avions pour le
transport international ne doivent pas figurer
dans le total national. - Les carburants livrés aux soutes internationales
et utilisés par les pays où on les a livrés
doivent être soustraits de lapprovisionnement en
combustibles du pays. - Les émissions associées aux carburants des soutes
doivent être mentionnées dans un tableau séparé
en tant que poste pour mémoire. - Voir larbre décisionnel du GIEC sur la
ventilation des émissions résultant du transport
maritime et aérien.
34Combustibles issus de la biomasse
- Les émissions de CO2 imputables aux
biocombustibles ne doivent pas figurer dans le
total des émissions nationales résultant de la
combustion des combustibles. - Déclarer à titre dinformation seulement
- le bois de chauffage résidentiel
- léthanol et le biodiesel utilisés pour le
transport. - Prendre en compte les combustibles mixtes
(p. ex. mélanges déthanol). - On tient implicitement compte des émissions
nettes de CO2 dans le secteur Changement
daffectation des terres et foresterie. - Les émissions autres que le CO2 imputables à la
combustion de la biomasse doivent être estimées
et déclarées dans le secteur Énergie!
35Méthodes applicables aux émissions autres que le
CO2
- Niveau 1
- Multiplier la consommation de combustible par un
facteur démission moyen. - Ne nécessite pas de données détaillées sur les
activités. - Se fier aux données dapprovisionnement en
carburant, très faciles à consulter, qui
supposent quon a utilisé une technologie de
combustion moyenne. - Niveaux 2 et 3
- Multiplier la consommation de combustible par des
facteurs démission relatifs à la technologie et
au type de combustible. - Les méthodes du niveau 2 font appel à des données
non regroupées selon les types de technologie. - Les méthodes de niveau 3 évaluent les émissions
selon les types dactivité (km parcourus ou
tonnes-km transportées) et lefficacité du
combustible ou son pouvoir calorifique. - Utiliser le plus grand nombre possible de
facteurs démission non regroupés existants
propres à chaque technologie ou à chaque pays.
36Équation fondamentale
- Émissions
- S(Facteur démissionabc Consommation du
combustibleabc) - où
- a type de combustible
- b secteur dactivité
- c type de technologie y compris les dispositifs
antipollution
37Combustion fixe
- Les Lignes directrices du GIEC fournissent des
facteurs démission par défaut pour le CH4, le
N2O, les NOx, le CO et les COVNM, par technologie
et type de combustible. - À noter les émissions de CH4 résultant de la
combustion en plein air et de la biomasse. - La production de charbon de bois générera
probablement des émissions de méthane plusieurs
fois supérieures à lordre de grandeur de celles
associées aux autres procédés de combustion.
38Combustion mobile
- Principale activité de transport (routier,
aérien, ferroviaire, maritime) - À noter Le type de technologies antipollution a
un impact sur les émissions de N2O associées au
transport routier. - Les Parties non visées à lannexe I doivent
sefforcer surtout de recueillir des données sur
le nombre de véhicules munis de dispositifs
antipollution (avec catalyseur) en usage dans
leur pays.
39 Combustion mobile (suite)
- Données sur les activités transport routier
- Prennent en compte la plus grande partie de
lessence utilisée à des fins de transport. - Comparer les données avec les recensions de
léquipement ou les données sur la vente,
limportation et lexportation des véhicules. - Pour ce qui est des hypothèses relatives au type
de véhicule et à la technologie antipollution,
utiliser les données sur lâge des véhicules
(année du modèle vendu) et sur le degré
dactivité présumé (kilométrage par classe de
véhicule). - Tenir compte des normes nationales démission, de
la popularité de lessence au plomb et de la
conformité aux normes.
40Liens avec dautres sources et secteurs
- Procédés industriels
- Fiabilité douteuse des données sur les charges de
combustibles fossiles non énergétiques, si on y a
accès. - On peut en fait utiliser des charges
pétrochimiques pour la production dénergie. - Le charbon acheté par lindustrie sidérurgique
peut servir à la fabrication de fer blanc étamé - Accent mis sur lindustrie pétrochimique et la
production de métaux (fer et acier). - Estimation prudente présume des plastiques, de
lasphalte, et des lubrifiants entreposés. - Soustraire la teneur en carbone de ces produits.
41Liens avec dautres sources et secteurs (suite)
- Déchets
- La combustion des déchets à des fins énergétiques
est comptabilisée dans le secteur de lénergie. - Incinération des plastiques
- Changement daffectation des terres et foresterie
- Tient implicitement compte du carbone de la
biomasse. - Autoproduction délectricité
- Utilisation de combustibles à des fins militaires
- Sources mobiles en agriculture
42Contrôle de la qualité et vérification de
lexhaustivité
- Tous les gaz (CO2, CH4 et N2O)
- Toutes les catégories de sources et de
sous-sources - Tous les territoires nationaux considérés
- Carburants des soutes et opérations militaires
- Toutes les centrales alimentées aux combustibles
fossiles - Hauts fourneaux et fabrication de coke
- Combustion des déchets avec récupération de
lénergie - Combustibles sur le marché noir
- Utilisation non comptabilisée de combustible par
les stations de compression pour les pipelines
43Incertitude
- Lincertitude au chapitre de la teneur en carbone
et du pouvoir calorifique des combustibles tient
à la variabilité qui caractérise la composition
des combustibles et la fréquence des mesures
réelles. Probablement faible dans tous les pays. - Dans la plupart des Parties non visées à lannexe
I, lincertitude des données sur les activités
(données sur lutilisation de combustibles) est
le principal problème! - Sefforcer surtout de recueillir des données sur
lutilisation de combustibles. - Les coefficients nationaux de la teneur en
carbone sont peu susceptibles daméliorer
notablement les estimations des émissions de CO2. - Il est important de documenter les causes
probables de lincertitude ainsi que les mesures
prises pour la réduire.
44Logiciel du GIEC et tableaux de présentation
- Logiciel daide à la préparation des inventaires
de gaz à effet de serre - Fournit les méthodes par défaut du GIEC (de
niveau 1). - On peut utiliser les coefficients nationaux sil
y en a.