Title: Les apports de lenseignement en section europenne pour la langue trangre et la DNL
1Les apports de lenseignement en section
européennepour la langue étrangère et la DNL
- Le point de vue des disciplines scientifiques
2Le point de vue des disciplines scientifiques
- Lenseignement dune discipline scientifique dans
une langue autre que la langue maternelle des
élèves nest pas neutre. - Il peut être un atout pour lapprentissage de la
langue, mais aussi pour celui de la DNL.
3Lapport spécifique de la DNL
- En séance de DNL, le centre dintérêt est le
sujet scientifique. - Les élèves se libèrent plus facilement du
complexe de limperfection. - Ils saperçoivent quils peuvent comprendre et se
faire comprendre avec peu de mots. - Ils prennent confiance, élément très important
de la participation à loral.
4Lapport spécifique de la DNL
- La langue prend une dimension plus transversale.
- Elle quitte son statut dobjet scolaire.
5Lapport spécifique de la DNL
- Le vocabulaire senrichit de mots techniques.
- La DNL va entraîner lélève à raisonner en
anglais, en allemand, en espagnol en utilisant
abondamment les connecteurs logiques or, donc,
car, parce que Recherche de relations de
causalité, argumentation.
6Lapport spécifique pour lenseignement des
sciences
- Du temps pour apprendre autrement
- Une autre façon dapprendre
- Une approche différente du vocabulaire
- Des différences dorigine culturelle dans la
communication scientifique
7Du temps pour apprendre autrement
- Mettre à profit ces moments plus centrés sur
loral pour approfondir les implications sociales
et éthiques des sujets du programme - en organisant des débats sur des problèmes
touchant lenvironnement et le développement
durable, la santé, la procréation
8Une autre façon dapprendre
- Des documents relatifs à des sujets dactualité,
concernant des événements marquants ou des
problèmes de société, - dans la langue de sa section européenne,
- issus des grandes revues de médiatisation
scientifique et des sites Internet. - Lenseignement se place dans un registre
différent de celui de lenseignement usuel.
9Une approche différente du vocabulaire
- Une particularité du français sa richesse en
vocabulaire technique usuel, hérité de traditions
culturelles et professionnelles, conservé et
accumulé au cours du temps. - En anglais, en allemand et en espagnol, le
vocabulaire se construit plus souvent par
adjonction de préfixes et de suffixes.
10Une approche différente du vocabulaire
- Strawberry / fraise
- Raspberry / framboise
- Blackberry / mûre
11Une approche différente du vocabulaire
- Or, les termes scientifiques sont précisément
construits de cette façon cytoplasme, myocarde,
céphalopode - Lélève français na pas le réflexe de décomposer
les termes, quil essaye de mémoriser
globalement. - La confrontation à une langue utilisant plus
systématiquement des mots composés peut aider à
comprendre le vocabulaire scientifique.
12Des différences dorigine culturelle dans la
communication scientifique
- le style semble plus imagé en anglais quen
français - les images font plus souvent référence à la vie
quotidienne, à la nature, aux arts, mais aussi à
la science fiction, aux croyances et à la
religion en anglais quen français - lanthropomorphisme est nettement plus fréquent
dans Scientific American que dans La Recherche.
13Des différences dans la façon denseigner
- L'univocité du vocabulaire scientifique n'est
respectée en anglais qu'à haut niveau. Un seul
terme anglais correspond donc à plusieurs termes
français. Des constructions simples (apposition,
contraction) font apparaître le sens.
14Des différences dans la façon denseigner
- Cutting / bouture
- to break down / lyser, décomposer
- egg-laying / ovipare
- plant-eating / phytophage
15Des différences dans la façon denseigner
- Le style scientifique est moins impersonnel
qu'en français et des images ou des
personnifications viennent encore attirer
l'attention du destinataire du message.
16Des différences dans la façon denseigner
- ear drum / tympan
- oyster farmer / ostréiculteur
- "The center of the column never sees the air
arround" pour expliquer que le centre d'une
colonne éruptive se refroidit beaucoup moins que
le tour.
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