Les relations syrolibanaises et le jihadisme'

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• Les relations syro-libanaises et le jihadisme.

Clément Tiret Nicolas Bourgeois Guillemette Spido
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Le jihad, une nébuleuse sémantique

• Le Coran et les fondements du jihad
• Les formes historiques du jihad
• Le jihadisme contemporain

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1. Le Coran et les fondements du jihad

• Les deux définitions principales du jihad
• - Le jihad  sur la voie de Dieu  ou  petit
  jihad 
• - Le  grand jihad 
• Le jihad dans le Coran
• - La participation du croyant
• - La définition de lennemi
• - La doctrine dite de la  triple alternative 

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2. Les formes historiques du jihad

• Le jihad expansionniste
• - Les premières conquêtes arabo-musulmanes
• Le jihad défensif
• - La Reconquista
• - Les Croisades en Terre Sainte
• Le jihad anticolonialiste
• - La résistance anticolonialiste et
  anti-impérialiste à partir du XIXe siècle

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3. Le jihadisme contemporain

• Le jihad afghan et la naissance dal-Qaida
• Jihad global contre jihad national
• Le jihadisme comme idéologie

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Liban et Syrie (1943-2007)

• Rappels historiques

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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Le Pacte National (1943)

• Le Liban, mosaïque religieuse de 18 confessions
  Maronites, Grecs orthodoxes, Sunnites, Chiites,
  Druzes
• Des tensions en germe nées des bouleversements de
  la société libanaise entre 1840 et 1943 le
  problème de lidentité libanaise.
• Le Pacte National un modus vivendi
  institutionnel visant à désamorcer ces tensions
  et stabiliser la vie politique.

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La répartition religieuse en 1932

• Chrétiens 51,2
• Maronites 28,8
• Melkites 15,6
• Autres 6,8
• Musulmans 48,8
• Sunnites 22,4
• Chiites 19,6
• Druzes 6,8

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La mise à mal du Pacte et la déstabilisation de
la société libanaise

• Laccentuation des déséquilibres
  sociodémographiques.
• La question des réfugiés palestiniens cristallise
  les tensions politico-religieuses et affaiblit
  lentité étatique libanaise (Accords du Caire de
  1969).
• Le déclenchement de la guerre civile (1975) et
  lentrée en scène de la Syrie.

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Les fondements de la stratégie syrienne à l'égard
du Liban.

• L'hégémonie militaire
• La domination politique
• L'asservissement économique

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La guerre civilele Liban pris entre le marteau
syrien et lenclume israélienne.(1975-1989)

• Lentrée en scène dIsraël menace linfluence
  syrienne et renforce lactivité des milices.
• Le retour de la Syrie.
• La guerre de libération du général Aoun, les
  accords de Taëf et la mise en place des
  conditions de la domination syrienne.

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Le Liban sous tutelle syrienne (1989-2004)

• Le Traité de fraternité (91).
• De 1989 à 2004 une domination protéiforme.
• La contestation de la domination syrienne et
  lassassinat de Rafic Hariri.

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La crise actuelle au Liban, la remise en cause de
la tutelle syrienne.

• 1/ Les origines.
• Emergence d'un vaste courant multiconfessionnel
  anti-syrien dirigé par Rafic
• Hariri.
• Résolution 1559 des Nations Unies votée le 2
  septembre 2004.
• Assassinat de Rafic Hariri à Beyrouth le 14
  février 2005.
• Avril 2005 accord entre l'ONU et la Syrie sur le
  retrait des troupes syriennes
• (effectif le 26 avril).
• Grandes manifestations à Beyrouth opposant les
  pro et les anti-syriens.
• Avril 2005 nouvelle majorité parlementaire,
  anti-syrienne , conduite par Saad
• Hariri et Walid Jumblatt.

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2/Des problèmes qui restent en suspens.

• A/ Le désarmement du Hezbollah exigé par la
  résolution 1559.
• Né en juin 1982 d'après une volonté syrienne.
• Entente mutuelle avec le courant patriotique
  libre de Michel Aoun (février
• 2006).
• Michel Aoun seul homme politique capable de
  convaincre le parti chiite
• de baisser les armes et de dissoudre sa
  milice.
• B/ Le blocage de la vie politique libanaise
  depuis novembre 2006.
• La cassure dans le camp chrétien depuis la
  signature de l'entente mutuelle
• entre le CPL et le Hezbollah.
• Dilemme autour de la nommination du président.
• Divergences autour de la compréhension de la
  constitution.
• Un climat de tensions marqué par une stratégie de
  l'assassinat.
• Un Etat sans chef, à l'heure actuelle.

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(No Transcript)
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Les principales formations politiques libanaises.
La majorité (anti syrienne)
LE COURANT DU FUTUR ancien parti du Premier
ministre Rafik Hariri, dirigé aujourd'hui par son
fils Saad, le Courant du Futur est la formation
parlementaire la plus importante au sein du
Parlement libanais. D'inspiration économique
néo-libérale, caractérisée par une étiquette
confessionnelle majoritairement sunnite mais
recrutant pourtant des sympathisants issus
d'autres confessions, cette formation se
caractérise par sa rhétorique anti-syrienne et
anti-iranienne, son insistance à voir les
assassins de l'ancien Premier ministre Rafik
Hariri punis, et son mutisme sur le rôle des
Etats-Unis dans les évolutions libanaises
actuelles.
LE PARTI SOCIALISTE PROGRESSISTE (PSP) dirigé
par Walid Joumblatt, le PSP fait partie de
l'Internationale socialiste. Il est réputé être
composé de membres quasi-exclusivement druzes,
ses sympathisants issus de confessions autres
ayant opté pour des politiques d'alliance
formelles. Le PSP a des orientations qui se
résument au bon vouloir de son leader. Réputé
être un homme de paradoxes,W. Joumblatt rejoint
aujourd'hui le Courant du Futur sur ses
principales orientations politiques. Son
franc-parler et sa spontanéité, feints soient-ils
ou non, ont néanmoins tendance à participer de
temps à autre d'un accroissement des tensions
politiques internes.
LES FORCES LIBANAISES dirigées par Samir
Geagea, les Forces libanaises ont pendant
longtemps eu la réputation de compter au rang des
formations nationales extrémistes. Leur passé
n'est effectivement pas des plus reluisants les
choses ont-elles changé aujourd'hui ? Beaucoup
reconnaissent aux FL une évolution idéologique
qui serait intervenue sur le tard. Pourtant, le
discours de Samir Geagea reste pour beaucoup
exclusiviste et pro-maronite pour le reste, les
FL continuent à être de fervents nationalistes,
mais leur conception de l'identité du Liban reste
à bien des égards en rupture avec la
reconnaissance de tout trait arabe et/ou musulman
à leur pays.
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L'opposition (pro syrienne)
LE COURANT PATRIOTIQUE LIBRE (CPL) dirigé par
le général maronite Michel Aoun, le CPL a de tous
temps insisté sur des aspects nationalistes qui
avaient la particularité de ne pas s'embarrasser
d'aspects d'exclusivités confessionnels,
exception notable dans le paysage politique
libanais. Replacée dans son contexte, la tendance
qu'a eue M. Aoun à ne s'interdire aucune
politique d'alliance depuis son retour au pays
est, dans les faits, beaucoup plus rationnelle
qu'il n'y paraît de prime abord. Fervent
nationaliste, le général n'en est en effet pas
moins un fin tacticien, chose qu'occulte
néanmoins très fréquemment son langage brutal et
direct.
LE HEZBOLLAH dirigé par un triumvirat dont
fait partie son Secrétaire général le très
médiatique Hassan Nasrallah, chiite dans ses
apparitions comme dans la réalité quoique
recrutant des sympathisants de toutes
confessions, le Hezbollah se distingue par son
nationalisme, caractérisé par des relents
panarabes, et s'affiche opposé à toute ingérence
américaine dans les affaires de son pays. Il se
fait beaucoup plus vague sur la nature réelle des
liens entretenus avec l'Iran, ses bonnes
relations avec la Syrie étant pour leur part plus
franchement assumées. Entre 2005 et la mi-2006,
le Hezbollah jouera la conciliation vis-à-vis des
partis de la majorité parlementaire depuis le
déclenchement de la guerre israélo-libanaise de
l'été 2006, cependant, il n'hésitera plus à opter
pour une attitude d'opposition frontale face à
ces derniers.
LE PARTI AMAL dirigé par le président (chiite)
du Parlement libanais, Nabih Berri, Amal a pour
principale contrainte d'être représenté par un
homme cumulant à ce titre à la fois les statuts
d'homme politique et de militant. Ses
orientations ne sont pas moins pleinement en
phase avec la rhétorique du Hezbollah.A noter
cependant que N. Berri reste un homme
incontournable dans les évolutions politiques
libanaises en cours.Vieux routier de la scène
libanaise, rodé à toutes les ruses, doté d'un
sens de l'humour notable, il est aujourd'hui,
principalement du fait de ses fonctions
politiques, l'interface déterminante dans les
relations entre majorité parlementaire et partis
de l'opposition.