Les signatures Infrarouges du trou noir au centre de notre Galaxie

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Title: Les signatures Infrarouges du trou noir au centre de notre Galaxie


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Les signatures Infrarouges dutrou noir au centre
de notre Galaxie
Contraintes apportées par limagerie à haute
résolution angulaire avec NAOS-CONICA
D. Rouan, Y. Clénet, E. Gendron,F. Lacombe, D.
Gratadour
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Activité au centre des galaxies
  • Depuis les années 60 les Quasars sont connus
    comme des sources à la fois
  • les plus lumineuses de lunivers L 1040 W
  • dune extrême compacité quasi-stellaire
    variabilité sur qqs heures à qqs mois
  • Toujours au centre dune galaxie massive
  • QSO la composante la plus énergétique dun
    bestiaire dobjets analogues noyaux de Seyfert,
    Blazars, radio-galaxies, etc.
  • Phénomènes très énergétiques tracés par X, UV,
    gamma, rayonnement synchrotron

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Le moteur trou noir disque daccrétion ?
  • Laccrétion est le meilleur convertisseur
    masse/énergie GmM/Rh 1/2 mc2 gtgt 0.01 mc2(Rh
    horizon du trou noir)
  • Très gande accumulation de masse au centre des
    galaxies réservoir
  • Perte de moment angulaire viscosité
    collisions
  • Etoiles déchirées par collisions et forces de
    marée
  • Un trou noir massif peut sêtre formé lors des
    fusions successives des galaxies ou lors de la
    première génération détoiles

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Cohérence du modèle trou noir
  • Proposé par Lynden-Bell et Rees
  • Accrétion avec 10 de rendement E 1040 W ? Dm
    / Dt (E / c2)/0.1 10 M?/an
  • Age des quasars 108 ans (taille des lobes radio
    et énergie stockée dans ces lobes)
  • Age ? taux daccrétion Masse M 109 M?
  • Limite dEddington dun TN pression de radiation
    limite la luminosité à L 1.3 1031 M/M? 1040
    W pour M 109 M?
  • Rh 2 GM/c2 (M /109 M?)1012 m 1 h-lumière
    temps de variabilité

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Le Centre Galactique
  • A 8 kpc ( 24 103 années-lumières) dans la
    constellation du Sagittaire
  • Une région totalement cachée par la poussière
    galactique dans le visible (facteur 109
    datténuation !)
  • Une région complexe gaz ionisé et moléculaire,
    courants rapides, gaz très chaud, électrons
    relativistes
  • Une densité détoile un million de fois celle du
    voisinage solaire !
  • Étoiles très jeunes (qqs 106 ans) et étoiles très
    évoluées coexistent

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Et on ne voit que les étoiles très lumineuses !
1 année-lumière
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La source Sgr A
  • Une source radio intense, Sgr A , sans
    contrepartie visible ni infrarouge (yet)
  • Rayonnement synchrotron
  • Variabilité radio ? 2
  • Une source X intense avec des flares ? 50
  • Tous les attributs dun mini-noyau actif
  • Pourtant L lt 10-9 Leddington
  • Quelle évidence quil sagit dun trou noir ?

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La traque du trou noir en IR
  • 1) Signature dynamique ? distribution de masse
  • V2 G M(r) / r ? séparation entre
  • Amas de dimension finie
  • Masse quasi-ponctuelle
  • 2) Signature de lémission du disque ou du jet
  • 3) Variabilité
  • Lenjeu atteindre de très petites distances à
    cause de la confusion !
  • Point de salut tant que qlim gt 0.2 1 µ-radian

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Le Pouvoir de résolution
Plus un télescope est de grand diamètre, plus est
grand son pouvoir de résolution, i.e. sa
capacité à donner des images très piquées avec
une grande finesse de détails
  • ????????D longueur donde / Diamètre
  • Télescope de 8m (VLT au Chili)
  • ????100 nano-radians _at_ 800 nm 1?pièce de
    10 centimes d à 200 km
  • Mais...

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Le trouble atmosphérique
  • Couches turbulentes entre 0 et 10 km
  • Turbulence ? ?pression ? ?indice
  • Front de l'onde se déforme
  • Dégradation et agitation des images
  • Rapide (centaine de Hz)
  • Echelle typique 10 cm - 100 m
  • Affecte surtout les grandes échelles (kolmogorov
    k-11/3)
  • correction des grandes ondulations facile
  • Défauts de phase diminuent quand ? augmente
  • favorise linfrarouge
  • Dégradation exponentielle avec la turbulence

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Front donde plan
Front donde déformé
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Le principe de l Optique Adaptative une boucle
dasservissement
Un miroir déformable corrige à tout instant le
front donde incident
Un calculateur spécialisé optimise la correction
Le front donde corrigé peut être focalisé
Un senseur analyse les erreurs résiduelles
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Miroir à empilement de cellules piezo-électriques
Système correcteurà deux étages
Miroir 2-axes rapide(Obs. de Paris)
Sté CILAS
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VLT-ESO
YEPUN, Lun des quatre télescopes de8m de
diamètre sur le site du Cerro Paranal (Chili)
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(No Transcript)
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NAOS
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Calculateur Temps réel
Lame séparatrice
Analyseurs de surface donde
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NAOS installé sur Yepun
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Lanalyseur Infrarouge
  • Principe du Shack-Hartmann centre de gravité
    des tachesde chaque sous-pupille
  • 14 x 14 ou 7 x 7 ss-pupilles
  • Capacité unique au monde
  • Utilise une matrice infrarouge oùchaque pixel
    est adressable gain en vitesse vs CCD
  • Permet de corriger dans des régions très
    obscurcies par lapoussière rôle-clef pour
    observerle Centre Galactique !


Responsable Eric Gendron
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1) La signature dynamique
  • Comment mesurer les vitesses ?
  • Statistique des mouvements propres et des
    vitesses Doppler sur un grand nombre détoiles
  • Suivi dune ou qqs étoile sur leur orbite
  • Programme depuis 12 ans dune équipe du
    MPE-Garching (R. Genzel et A. Eckart) Lesia
    récemment
  • Demande dans tous les cas une excellente
    astrométrie par rapport à la source radio
  • Maser SiO sur plusieurs étoiles géantes mesures
    radio VLA et VLBI
  • correspondance Radio / Infrarouge à 10 mas

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Les observations
  • Mesures à 2.18 µm (bande K)
  • Pixel 0.013
  • Résolution angulaire 0.055
  • Précision astrométrique de 4 à 12 mas
  • Asservissement avec lanalyseur infrarouge sur
    étoile IRS7, 6 au Nord très bonne correction
    (Strehl 40 )
  • Avril - Aout 2002

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SgrA
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Les orbites possibles en 2000
Ghez et al., 2000
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Lorbite de létoile S2 aujourdhui
Schödel et al., Nature
5.5 JL Periastre 17 HL
Naos-Conica
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Lanimation du MPE
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Conséquences
  • Etoile S2 sest approchée à 17 hres-lum
  • S2 a constitué une sonde du potentiel
    gravitationnel à très petite distance de SgrA
    3 fois Soleil-Pluton
  • Bien au delà du rayon de dislocation de létoile
  • Meilleur ajustement de la distribution de masse
  • Masse ponctuelle M 2.6 106 M?
  • amas stellaire de Rc 0.34 pc , r 4 106 M?
    pc-3
  • Difficile déviter didentifier SgrA à un trou
    noir !

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Distribution de masse
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Il y a trois ans seulement
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Les modèles exclus
  • Amas stellaire  sombre  (naines brunes, étoiles
    à neutrons, trous noirs stellaires) imposerait
    une densité centrale 1017 M? pc-3 de durée de
    vie lt 105 ans ? rejeté
  • Boule de fermions (neutrinos, gravitinos, axinos,
    ) maintenus par pression de dégénerescence 3
    106 M? ? taille finie de 7000 UA pour quil
    ny ait pas capture de S2, imposerait une orbite
    avec torb gt 37 ans ? rejeté

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Le modèle encore possible
  • Boule de bosons (gluons) rayon de quelques
    rayons de Schwarzschild
  • Comment les concentrer ?
  • Comment éviter de former un trou noir par
    accrétion baryonique ?

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Détection très probable de SgrA en Infrarouge
2) La signature de lémission
1.65 µm
4.8 µm
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La contrepartie IR à 3.8 µm
Clénet et al., 2003, accepté
Une étoile à excès infrarouge est improbable mais
pas exclue
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La contrepartie à 4.8 µm
(très récent, publication pas encore soumise à
confirmer )
Une étoile à excès infrarouge est pratiquement
exclue !
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Photométrie et prédictions
  • Travail de Yann Clénet (Clénet et al., accepté)
  • Mesures à 1.7 µm (H), 2.2µm (K) et 3.8 µm
  •  Dérougissement  de labsorption par les
    poussières interstellaires
  • Magnitudes
  • H0 11.1, K0 10.8, L0 10.0
  • Si cest une étoile très (trop) rouge, mais
    pourrait être une étoile avec enveloppe
  • Or spectroscopie de S2 étoile O ou B
  • Avec la mesure à 4.8 µm détection de SgrA
    devient très probable

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Origine de lémission IR ?
  • Soit un Disque daccrétion dominé par ladvection
    (ADAF)
  • Free-free en radio et self-compton inverse en X
  • Soit un jet électrons relativistes champ
    magnétique
  • Synchrotron en radio et IR self-compton inverse
    en X
  • Te 2 1011K B 20 G ne 106 cm-3
  • Doivent se distinguer par
  • Indice spectral (thermique / non-thermique)
  • Échelle temporelle de variabilité
  • Rapport radio/X des flares
  • Émission infrarouge

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Comparaison aux spectres prédits
Markoff et al,2001.
Jet relativiste synchrotron(radio/IR)
self-compton inverse (X)
Disque daccrétion free-free (radio)
self-compton inverse (X)
Laccord est excellent !
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3) La variabilité
Entre Aout 2002 et Juin 2003 Variation par un
facteur 2 Exclut pratiquement laconfusion avec
une étoile obscurcie
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Des bulles partout !
  • Carte L - M
  • émission de lapoussièrechaude

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Des interactions du jet ?
  • préliminaire !

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Perspectives en IR
  • Attendre une année que S2 séloigne un peu plus
  • La prochaine étape spectroscopie de SgrA
  • Mesure en polarisation 30 prédit !

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Conclusions
  • NAOS/CONICA et son analyseur de surface donde
    Infrarouge un outil unique pour étudier le
    centre galactique et saffranchir de la confusion
  • Le passage de létoile S2 très près de SgrA a
    permis dassocier la source radio à un objet
    ultra-compact et ultra-massif de 2.6 106 M?
  • Des modèles plus exotiques sont exclus
  • La détection probable en IR thermique
    confirmerait le rôle dominant du jet
    (synchrotron)
  • Variabilité importante qui exclurait une étoile
  • Le modèle du trou noir des galaxies actives
    reçoit ainsi un soutien très fort
  • Pourquoi SgrA est-il si peu lumineux ?

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The END
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