Substrats de Culture alternatifs la tourbe

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Substrats de Culture alternatifs à la tourbe
Philippe Morel INRA UMR SAGAH 42 rue Georges
Morel 49071 Angers
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Les cultures sur substrat
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Les cultures sur substrat

• Définition
• Culture dont le système racinaire
• nest jamais en contact direct avec le sol
  naturel
• est confiné dans un espace limité.
• Conséquences
• Faible inertie thermique, hydrique et minérale.
• Rôle du substrat
• ancrage des racines,
• réserve minérale et hydrique ou - grande
• oxygénation des racines

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Caractérisations essentielles
Matériau
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Substrats et contraintes environnementales
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De nouvelles demandes sociales

• Lémergence dune conscience écologique
• Une volonté politique de préservation des milieux
  naturels et des ressources
• Une réglementation européenne et nationale de
  plus en plus précise et contraignante
• Les conséquences politiques
• Des mesures destinées à protéger les milieux
  dintérêt écologique, notamment les milieux
  humides, et la ressource en eau (loi sur leau du
  3 janvier 1992)
• Des mesures destinées à gérer et limiter la
  production de déchets (lois de 1975, 1992 et 1995)

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Les quantités utilisées

• Estimation des quantités de matériaux utilisés
  comme supports de culture en France

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La consommation de tourbe

• Estimation des superficies de tourbières et des
  quantités de tourbe extraites

• Source BRGM, 1999
• Source Joosten H., 2000.Peatlands International

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• Les conséquences pour les substrats de culture
• Restriction dexploitation des tourbières en
  Europe
• Réduction des sources dapprovisionnement locales
• Limitation de lemploi des tourbes dans la
  fabrication de substrats
• Assimilation des déchets agricoles (donc des
  substrats usagés) aux déchets industriels banals
  (D.I.B.) dont lélimination incombe au producteur
• ?
• Augmentation de la part des matériaux
   alternatifs  dans la fabrication des substrats

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Les matériaux alternatifs à la tourbe

• A quelles conditions?
• Respect des exigences sanitaires et agronomiques
• Application de traitements dhygiénisation si
  nécessaire
• Calibration et homogénéisation
• Utilisation en mélange

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Quelques exemples
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Les matières premières minérales

• La pouzzolane
• Masse volumique moyenne (400 à 1300 kg/m3)
• Forte porosité ( 70), grossière et fermée
• Très faible salinité
• pH 7

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Les matières premières organiques

• Les écorces de pin maritime compostées
• Masse volumique faible (200 à 400 kg/m3)
• Porosité élevée( 90)
• Disponibilité en eau faible (10 à 20)
• Salinité moyenne
• Biostabilité élevée
• pH 6,5

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Les matières premières organiques

• Les fibres de bois
• Masse volumique faible (50 à 150 kg/m3)
• Forte porosité ( 95), grossière
• Disponibilité en eau moyenne à forte (20 à 40)
• Faible salinité
• Biostabilité variable selon la taille des fibres
• pH 4 à 6

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Les matières premières organiques

• Les fibres de noix de coco
• Masse volumique faible (40 à 90 kg/m3)
• Porosité élevée ( 95 )
• Disponibilité en eau très dépendante de la
  granulométrie (1 à 40)
• Salinité faible si lavage
• Biostabilité élevée
• pH 5 à 6,5

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Les matières premières organiques

• Les composts verts
• Masse volumique de 250 à 400 kg/m3
• Porosité élevée (85 à 90)
• Disponibilité en eau moyenne (12 à 20)
• Salinité souvent forte
• Biostabilité élevée
• pH gt 8

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Les matières premières organo-minérales

• Les terres de bruyères
• Masse volumique 400 kg/m3
• Porosité élevée (80)
• Disponibilité en eau moyenne (30)
• Salinité faible
• Biostabilité élevée
• pH 4

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• Coût de quelques matériaux
• Compost vert 10 à 15 /m3
• Terre de bruyère 20 à 25 /m3
• Tourbe blonde estonienne 25 /m3
• Écorce de pin compostée 25 /m3
• Fibres de noix de coco 37 /m3

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Conclusion

• Le monde des substrats évolue rapidement
• Remise en cause des matériaux de référence
• Tourbes blonde et brune pour les cultures en pot
• Laines minérales pour les cultures hors sol
• Recherche de matériaux alternatifs ou
  complémentaires
• Matériaux fibreux
• Matériaux granulaires
• Abondance de divers déchets à valoriser
• Dorigine urbaine déchets verts, boues,
• Dorigine agro-industrielle déchets de bois, de
  fibres textiles, marc de raisin,
• Face à ces enjeux, une nécessité
• Vérifier la qualité agronomique de tout nouveau
  matériau
• Mettre au point les outils nécessaires à ces
  contrôles

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Je vous remercie de votre attention