Title: SEMIOLOGIE RESPIRATOIRE
1SEMIOLOGIE RESPIRATOIRE
- Hilario NUNES
- Service de pneumologie, Hôpital Avicenne
2DIAGNOSTIC DUNE MALADIE RESPIRATOIRE
- Interrogatoire ( anamnèse) 60-82
- Examen physique 9-17
- Explorations complémentaires 9-23
3INTERROGATOIRE
4- Facteurs de risque exposition à des
aérocontaminants, terrain. - Antécédents pathologiques personnels et
familiaux. - Traitements et investigations pathologies
iatrogènes - Histoire de la maladie signes fonctionnels et
généraux.
5Aérocontaminants
- Tabac
- Particules minérales
- Amiante cf
- Silice silicose
- Béryllium béryliose pulmonaire chronique
- Particules organiques
- Pneumallergènes cf
- Agents des PHS poumon déleveur doiseaux
(protéines aviaires) et poumon de fermier
(moisissures micropolyspora faeni, aspergillus
fumigatus ) - Agents infectieux
6Tabac
- Consommation évaluée en nombre de paquets-années
(nombre de paquets de 20 cigarettes par jour x
nombre dannées de tabagisme). - Intensité, durée (date de début et de fin), type.
- KBP primitif (incidence x 10) et BPCO, observée
généralement après 40 ans. - Facteur aggravant lasthme et lemphysème.
- Proposer sevrage
7Particules minérales et organiques
- Exposition professionnelle ou environnementale.
-  Cursus laboris calendrier professionnel,
nature des activités, produits manipulés - Aide éventuelle dun spécialiste et prise en
charge comme maladie professionnelle et/ou
reclassement. - Animaux domestiques pneumallergènes,
transmission de maladies infectieuses. - Vie domestique bricolage.
8Amiante
- Exposition habituellement professionnelle, plus
rarement environnementale. - Période de latence entre exposition et
conséquences pathologiques pouvant atteindre
plusieurs décennies. - Augmente le risque de KBP primitif. Cause
principale des mésothéliomes pleuraux malins. - Atteintes pleurales bénignes (plaques,
calcifications, épaississements, pleurésies),
atélectasies pulmonaires par enroulement et,
rarement, fibrose pulmonaire (asbestose).
9PneumallergènesÂ
- Rôle majeur dans lasthme.
- Milieu domestique acariens dont
dermatophagoïdes pteronyssimus, allergènes
danimaux dont ceux du chat et des blattes,
plumes, moisissures dont alternaria. - Milieu environnemental pollens et moisissures.
- Milieu professionnel boulangers (farine de
blé), peintres au pistolet , coiffeurs
(isocyanates), soignants (latex), ébénistes
(poussières de bois exotiques)
10Agents infectieux
- Transmission interhumaine
- Tuberculose
- notion de contact avec un tuberculeux contagieux,
- séjour prolongé en zone dendémie,
- vaccination par le BCG réduit de plus de 50
lincidence de la tuberculose surtout dans sa
forme neuro-méningée chez lenfant et miliaire
chez ladulte - Grippe, infections à mycoplasma pneumoniae et
coqueluche - Transmission animale infections à chlamydia
psitacci - Origine environnementale légionellose,
infections aspergillaires, mycobactérioses non
tuberculeuses
11ATCD personnels
- Tuberculose
- risque de rechute si mal traitée
- complications DDB, aspergillome intracavitaire
- Retentissement respiratoire de maladies
extra-respiratoires très variées - Immunodépression en particulier infection par le
VIH - Terrain allergique rhinite et conjonctivite
saisonnière - Stérilité maladie des cils ou mucoviscidose
12ATCD familiaux
- Asthme, allergie
- Mucoviscidose
- Déficit en a1-antitrypsine
- Déficit immunitaire héréditaire
13Traitements et investigations
- A lorigine daffections iatrogènes
- Prise médicamenteuse
- Toux IEC
- Asthme ß-bloquants
- PID cordarone, nitrofurantoïne, méthotrexate,
bléomycine, huile de paraffine - Hémorragie intra-alvéolaire anticoagulants
- HTAP idiopathique isoméride
14Signes fonctionnels
- Symptômes dorigine respiratoire
- Dyspnée
- Toux
- Expectoration
- Hémoptysie
- Douleur thoracique
- Non spécifiques de lappareil respiratoire,
parfois dorigine cardio-vasculaire ou autre
15DYSPNEE
16- Définition
- Cotation
- Caractéristiques sémiologiques
- Démarche diagnostique
- Étiologies
17Définition
- Sensation subjective dinconfort ou gêne
respiratoire. - Mécanisme complexe.
- Symptôme non spécifique origine respiratoire,
mais aussi cardiovasculaire, neurologique ou
métabolique. - Son absence nélimine pas une pathologie
respiratoire
18Cotation intensité
- Mécanisme complexe.
- Perception très variable selon individus
- Facteurs psychologique et expérience
- Intérêt pour appréhender le retentissement dans
la vie courante, déterminer lévolution de la
maladie et évaluer leffet du traitement - Classe fonctionnelle NYHA, autres
19Classification fonctionnelle NYHA
- Classe I patient asymptomatiqueÂ
- Classe II patient éprouvant un essoufflement ou
de la fatigue pour les efforts inhabituels (? gt 2
étages) - Classe III patient éprouvant un essoufflement ou
de la fatigue pour les efforts de la vie
courante (? ? 2 étages) - Classe IV gêne permanente existant au repos.
20Autres méthodes
- Classification de Sadoul
- Échelle analogique de Borg allant de 0 à 10
- Test de marche des 6 minutes
- Distance parcourue arrêts
- SaO2 début, fin de test et valeur minimale
- Score de Borg début, fin de test
- Questionnaire respiratoire de St Georges
retentissement sur la qualité de vie
21Caractéristiques (1)
- Ancienneté
- Aigue
- Chronique
- Mode dinstallation
- Brutale (EP, PNO)
- Progressive
- Répétitif paroxystique (asthme, IVG)
22Caractéristiques (2)
- Circonstances de survenueÂ
- Effort ou repos et intensité (cotation de la
dyspnée) - Horaire
- Recrudescence nocturne (IVG, asthme)
- Caractère positionnel
- Orthopnée dyspnée de décubitus à chiffrer en
nombre doreillers (IVG, paralysie phrénique
bilatérale) - Platypnée dyspnée majorée en position debout
(CIA) - Facteurs environnementaux
- Exposition allergénique (asthme)
23Caractéristiques (3)
- Temps ventilatoire de la dyspnée
- Inspiratoire traduit un obstacle à la
pénétration de lair il est haut situé (larynx,
trachée, voire grosses bronches) et saccompagne
souvent de bruits spontanément audibles (cornage,
wheezing) Cf - Expiratoire traduit un obstacle à vider lair
il est bas situé (bronches) saccompagne de
bruits le plus souvent à lauscultation
(sibilants) Cf - Aux deux temps causes multiples
- Bruyante ou non patient/auscultation
24Caractéristiques (4)
- Fréquence respiratoire
- FR normale entre 12 et 20/min
- Apnée arrêt respiratoire
- Polypnée (ou tachypnée) FR augmentée gt20/min
- Bradypnée FR diminuée lt12/min
- Rythme respiratoire
- Dyspnée de Küsmaul
- Dyspnée de Cheyne-Stokes
- Ampliation thoracique
25Bruits respiratoires (1)
- Cornage bruit intense rauque inspiratoire
traduisant un obstacle laryngé (laryngite, dème
de la glotte, épiglottite, inhalation de corps
étranger) - Wheezing sifflement intense à prédominance
inspiratoire traduisant un obstacle trachéal ou
dune grosse bronche (inhalation de corps
étranger, sténose tumorale) - Sibilants sifflements aigus à prédominance
expiratoire traduisant un obstacle bronchique
(asthme, BPCO, IVG)
26Bruits respiratoires (2)
- Présence de bruits respiratoires anormaux ou
râles - sibilants Cf le plus souvent diffus
- crépitants bruits aigus éclatants en fin
dinspiration, non modifiés par la toux
bilatéraux et prédominant aux bases (PID, IVG) ou
localisés en foyer (pneumonie) - Diminution du MV
- symétrique (emphysème)
- asymétrique (pathologie pleurale)
- Auscultation normale EP, tamponnade, trouble
métabolique
27Dyspnée démarche
- Caractéristiques de la dyspnée
- Antécédents pathologiques cardio-respiratoires,
facteurs de risque (âge, tabac, terrain
allergique), traitements en cours. - Signes fonctionnels respiratoires et signes
généraux associés. - Examen physique bruits respiratoires
- Examens complémentaires
28Dyspnée aigue tolérance
- Le plus souvent contexte durgence
- Signes de mauvaise tolérance IRA
- Respiratoire
- cyanose, sueurs
- bradypnée ou polypnée intense
- mise en jeu des muscles respiratoires
accessoires tirage - respiration diaphragmatique paradoxale
- Hémodynamique tachycardie gt120/mn, hypoTA,
signes de choc - Neurologique agitation, troubles de conscience,
asterixis (flapping tremor)
29Dyspnée aigue étiologies (1)
- Examens complémentaires de base
- Radiographie thoracique
- Gaz du sang
- NFS
- Ionogramme sanguin avec créatininémie
- Glycémie
- ECG
30Dyspnée aigue étiologies (2)
- Asthme et exacerbation de BPCO
- EP, IVG
- Pneumothorax et pleurésie
- Pneumopathie aigue infectieuse
- Obstacle des voies aériennes
- Obstacle laryngé laryngite, dème de la glotte,
épiglottite, inhalation de corps étranger - Obstacle trachéal ou bronche principale
inhalation de corps étranger, sténose tumorale - Cause neurologique ou métabolique (acidose
métabolique, anémie aigue)
31Dyspnée chronique étiologies (1)
- Examens complémentaires de base
- Radiographie thoracique
- Explorations Fonctionnelles Respiratoires
- Gaz du sang
- NFS
- ECG
- Echographie cardiaque
- Autres
32Dyspnée chronique étiologies (2)
- Maladies obstructives chroniques
- BPCO, emphysème, asthme fixé, DDB
- Maladies restrictives chroniques
- Pneumopathies interstitielles diffuses
- Atteintes pariétales thoraciques (cypho-scoliose,
séquelles pleurales) et maladies
neuro-musculaires - Maladies cardiovasculaires
- IVG chronique, péricardite constrictive
- Cur pulmonaire chronique post-embolique
- Hypertension artérielle pulmonaire idiopathique
- Anémies chroniques
33Arguments pour un asthme
- Dyspnée sifflante expiratoire, paroxystique Ã
prédominance nocturne, par crises résolutives
spontanément ou sous bronchodilatateurs,
intervalles libres - Circonstances déclenchantes exposition
allergène, effort - Signes associés toux crachats perlés lors de
la crise - Examen râles sibilants lors de la crise, normal
en dehors - ATCD familiaux ou personnels équivalents
(atopie/allergie) - Rx thorax normale
- Variabilité de la courbe de DEP
- EFR TVO réversible ou HRB
- Amélioration sous traitement
34Arguments pour une IVG
- Dyspnée deffort, orthopnée
- OAP dyspnée paroxystique à prédominance
nocturne, toux avec grésillement laryngé,
expectoration rose saumonée, parfois
pseudo-asthme (asthme cardiaque) - Examen polypnée superficielle, râles crépitants,
tachycardie, galop gauche, signes de cardiopathie
sous-jacente - ATCD de cardiopathie gauche connue
- Facteurs de risque âge, ATCD personnels,
familiaux, tabac, HTA, diabète,
hypercholesterolémie - Rx thorax opacités pulmonaires en ailes de
papillon, lignes de Kerley, cardiomégalie - ECG, BNP, échographie cardiaque
35Arguments pour une EP
- Dyspnée brutale,
- Facteurs de risque intervention chirurgicale,
alitement, accouchement, cancer, oestrogènes - Signes associés douleur pleurale aiguë,
hémoptysie, syncope, fièvre - Examen respiratoire le plus souvent normal,
phlébite, signes IVD rare - Rx thorax normale ou anormale avec signes
variables - ECG, gaz du sang, D-dimères
- Echo-doppler veineux des MI, scintigraphie
pulmonaire de V/P, angio-scanner thoracique
36Arguments pour un PNO
- Douleur soudaine en point de côté
- Terrain homme, fumeur, longiligne
- Examen asymétrie, tympanisme, VV0, silence, pas
de fièvre, pas dautre anomalie - Rx thorax
37Arguments pour une BPCO
- Dyspnée lentement progressive, poussées aigues de
dyspnée sifflante mais sans intervalle libre,
exacerbation souvent hivernale - Bronchite chronique
- Facteurs de risque gt 40 -50 ans et tabac
- Examen normal, parfois sibilants ou diminution
MV bilatéral (emphysème) cur normal - Rx thorax normale ou distension (emphysème)
- EFR TVO non réversible
38Arguments pour une FPI
- gt 50 ans
- Dyspnée lentement progressive, toux sèche
- Examen râles crépitants, HD, cur normal
- Rx thorax image interstitielle diffuse
- EFR TVR, baisse DLCO
39TOUX
40- Définition
- Caractéristiques sémiologiques
- Démarche diagnostique
- Étiologies
41Définition
- Phénomène expulsif réflexe de défense à centre
bulbaire. - Irritation zone réflexogène pharynx, larynx,
trachée, bronches et plèvre. - Symptôme non spécifique très fréquent 2ème motif
de consultation en médecine générale - Permet dissémination dagents infectieux (virus,
BK, coqueluche )
42Caractéristiques (1)
- Evolution aigue ou chronique (durée lt ou gt3
semaines) - Toux sèche ou grasse avec ou sans production
dune expectoration
43Caractéristiques (2)
- Installation brutale ou progressive, ancienneté
- Horaire
- Nocturne asthme, IVG, RGO
- Matinale bronchite chronique, rhino-sinusite
- Circonstances déclenchantes ou favorisantes
- Allergènes, recrudescence saisonnière asthme
- Effort asthme, IVG
- Prédominance positionnelle IVG, RGO (décubitus
dorsal), atteinte pleurale (changements de
position) - Lors des repas troubles de la déglutition,
fistule
44Caractéristiques (3)
- Production ou non dune expectoration Cf
- Quintes coqueluche, inhalation dun corps
étranger, tumeur des voies aériennes. - Autres signes respiratoires, extra-respiratoires
ou généraux. - Prise médicamenteuse IEC, ß-bloquants
- Terrain tabagisme, age gt ou lt 40 ans
45Toux aigue étiologies
- Contexte évocateur le plus souvent
- Infection aigue respiratoire basse ou haute
- Asthme ou inhalation de gaz irritants,
- Poussée dIVG,
- Recrudescence de bronchite chronique,
- Embolie pulmonaire,
- Atteinte pleurale.
46Toux chronique étiologies (1)
- Se voit dans toutes les maladies respiratoires
chroniques. - Radiographie thoracique systématique.
- Rx anormale tuberculose, KBP, syndrome
médiastinal, DDB, pneumopathie interstitielle
diffuse, pathologie pleurale, IVG.
47Toux chronique étiologies (2)
- Rx normale causes les plus fréquentes (90)
- Ecoulement postérieur de sinusite chronique
- Asthme
- RGO
- prise dIEC
- bronchite chronique, DDB
- Examen ORL et radio sinus, EFR et test à la
méthacholine, FOGD et PH métrie /- TDM
thoracique et fibroscopie bronchique.
48Toux chronique étiologies (3)
- Chez le patient fumeur gt 40 ans toujours
rechercher KBP primitif, - Particulièrement en cas de modification de la
toux chez un patient ayant une bronchite
chronique.
49EXPECTORATION
50Définition
- Rejet anormal de secrétions lors de la toux
- Certains sujets ne peuvent pas cracher et
déglutissent lexpectoration sans lextérioriser
(enfant, femmes) - Lexpectoration reflète lorigine bronchique ou
pulmonaire dune toux.
51Caractéristiques
- Abondance
- Aspect
- Muqueux crachat blanc visqueux
- Muco-purulent ou purulent crachat jaune vert
compact (infection bactérienne) - Séreux crachat blanc fluide et aéré
- Hémoptoïque crachat strié de sang
- Evolution
52Étiologies (1)
- Bronchite chronique toux avec expectoration sur
gt 3 mois (avec recrudescence hivernale) pendant gt
2 années consécutives.
53Étiologies (2)
- Bronchite aigue, pneumonie, surinfection
bronchite chronique ou de DDB expectoration
muco-purulente ou purulente - Pneumonie à pneumocoque crachats  rouillésÂ
- DDB expectoration muco-purulente ou purulente
chronique abondante quotidienne - Oedème pulmonaire expectoration séreuse ou
mousseuse saumonée - Asthme expectoration collante, difficile Ã
émettre, d aspect perlé caractéristique (dit
 de Laennec ). - ABPA moules bronchiques
- Abcés pulmonaire expectoration purulente fétide
(anaérobie), rarement  vomiqueÂ
54HEMOPTYSIE
55Définition
- Rejet de sang par la bouche provenant des VA
sous-glottiques. - Typiquement rejet de sang rouge aéré, spumeux
lors dun effort de toux. - Parfois moins typique crachats noirâtres ou
striés - Diagnostic différentiel
- Saignement stomatologique (gingivorragie) ou ORL
(épistaxis) examen local. - Saignement digestif (hématémèse) effort de
vomissement, FOGD
56Caractéristiques
- Cest une urgence le risque vital est lasphyxie
par inondation alvéolaire. - Abondance de lhémoptysie
- Minime crachats striés de sang
- Faible lt 50 cm3 (un demi-verre)/24h
- Moyenne gt 50 cm3/24h
- Grande gt 200 cm3/24h.
57Étiologies (1)
- Contexte évident
- Traumatisme thoracique plaie thoracique,
rupture trachéo-bronchique, contusion pulmonaire - Iatrogène fibroscopie bronchique avec biopsies,
ponction transpariétale
58Étiologies (2)
- Hy révélatrice causes les fréquentes
- Cancer broncho-pulmonaire primitif
- Dilatation des bronches
- Tuberculose active
- Chez un ancien tuberculeux
- Rechute,
- DDB post-cicatricielle,
- Aspergillome greffé dans une cavité résiduelle,
- Cancer sur cicatrice,
- Broncholithiase.
- Embolie pulmonaire
59Étiologies (3)
- Hy révélatrice autres causes
- IVG, RM.
- Tumeur bénigne des bronches carcinoïde
- Malformations artério-veineuses intrapulmonaires
- Bronchite chronique se méfier dun KBP
- Bronchite aiguë, pneumopathie aiguë infectieuse
diagnostic délimination - Hémorragie alvéolaire
- Troubles de lhémostase
- IVG
- Syndrome de Goodpasture, granulomatose de Wegener
60DOULEUR THORACIQUE
61Définition
- Symptôme très fréquent non spécifique dorigine
respiratoire, pariétale, oesophagienne ou
neurologique. - Douleur thoracique dorigine respiratoire liée Ã
une atteinte de la plèvre soit directe soit par
contiguïté.
62Caractéristiques
- Douleur pleurale
- Unilatérale, à type de point de côté
- Basithoracique, parfois irradiation scapulaire
- Majorée par linspiration profonde et la toux
- Mode dinstallation, ancienneté, intensité,
association à dautres symptômes selon étiologie - Cf sémiologie des autres appareils.
63Étiologies
- Étiologies respiratoires
- Épanchement liquidien ou gazeux de la plèvre
- Pneumonie
- Embolie pulmonaire
- Cancer broncho-pulmonaire (notamment de lapex
syndrome de Pancoast-Tobias) - Les autres causes sont cardiovasculaires (angor,
péricardite aiguë, dissection aortique),
pariétale (fracture costale, arthrite
chondro-costale), oesophagienne (RGO) ou
neurologique (douleur radiculaire)
64EXAMEN PHYSIQUE
65- Inspection
- Palpation
- Auscultation
- Percussion
66INSPECTION
67- Morphologie thoracique (statique)
- Mouvements respiratoires (dynamique)
- Cyanose
- Hippocratisme digital
- Astérixis (ou  flapping hand tremor )
- Mesure SaO2 et DEP
68Morphologie thoracique
- Déformations
- Circulation collatérale Cf
- dème Cf
69Déformations
- Thorax cylindrique ou en  tonneauÂ
augmentation du diamètre antéro-postérieur
(emphysème). - Asymétrie par rétraction affaissement dun
hémithorax (atélectasie, séquelles fibreuses de
pneumopathie, séquelles pleurales) - Asymétrie par voussure augmentation unilatérale
des dimensions thoraciques (pleurésie abondante,
PNO). - Déformation du squelette
- Colonne vertébrale cyphose, scoliose ou
cyphoscoliose - Thorax en entonnoir (dépression de la partie
inférieure du sternum) - Thorax en carène (déplacement en avant du
sternum).
70Mouvements respiratoires
- Fréquence respiratoire
- Type respiratoire
- Ampliation thoracique
- Tirage
- Rythme respiratoire
71Fréquence respiratoire
- Fréquence respiratoire à mesurer sur une minute
- FR normale entre 12 et 20/min
- Apnée arrêt respiratoire
- Polypnée (ou tachypnée) FR augmentée, gt20/min
- Bradypnée FR diminuée, lt12/min
72Type respiratoire
- Il est soit abdominal, utilisant le diaphragme,
soit thoracique supérieur. Il existe souvent un
mode intermédiaire, avec utilisation prédominante
du diaphragme. - Respiration abdominale paradoxale dépression
inspiratoire du creux épigastrique traduisant une
dysfonction diaphragmatique
73Ampliation thoracique
- Peut être diminuée globalement dans lemphysème
et lasthme. - Peut être diminuée unilatéralement sil existe
une pathologie pleurale ou pulmonaire
sous-jacente.
74Tirage
- Dépression inspiratoire anormale des creux
sus-claviculaires, de la région sus-sternale ou
des espaces intercostaux - Reflète la mise en jeu (contraction inspiratoire)
des des muscles respiratoires accessoires,
notamment les sterno-cléido-mastoïdiens - Signe plus souvent une IRA quelle quen soit la
cause
75Rythme respiratoire
- Normalement régulier, avec un rapport temps E/I
1,4 - Bradypnée expiratoire BPCO, asthme
- Dyspnée de Küsmaul hyperpnée ample à quatre
temps (inspiration, pause, expiration, pause)
acidose métabolique. - Dyspnée de Cheyne-Stokes respiration périodique
(mouvements damplitude successivement
croissante, puis décroissante, puis pause)
dysfonction du tronc cérébral (origine
neurologique, insuffisance cardiaque).
76Cyanose
- Définition
- Mécanismes/étiologies
77Définition
- Coloration bleuâtre, sombre, parfois violacée des
téguments et des muqueuses surtout visible au
niveau des extrémités (lèvres, ongles, oreilles) - Taux dHb réduit gt 5g/dl dans le sang capillaire.
- Intensité cyanose liée à lintensité de la
désaturation et au taux hémoglobine - Peut être inapparente en cas danémie
- Peut être exagérée par une polyglobulie
78Mécanismes/étiologies
- Cyanose  centrale ou respiratoire
- Cyanose diffuse
- Désaturation du sang artériel, conséquence
diminution PaO2 - IR, shunt droit-gauche, baisse de la FIO2
- Cyanose  périphérique ou circulatoire
- Cyanose des extrémités
- Désaturation du sang veineux extraction accrue
en O2 tissulaire lié à ralentissement
circulatoire général (état de choc, insuffisance
cardiaque) ou local (syndrome de Raynaud)
79Hippocratisme digital
- Définition
- Étiologies
- Ostéo-arthropathie hypertrophiante pneumique
80Définition
- Elargissement des extrémités (doigts, orteils) et
bombement des ongles en verre de montre donnant
un aspect en baguette de tambour - Rénitence et rougeur du lit des ongles
- Isolé ou faisant partie de lOAHP
81Étiologies
- Causes respiratoires
- DDB diffuses et mucoviscidose
- KBP
- Fibroses pulmonaires et asbestose
- Causes extra-respiratoires
- Cardiopathies cyanogènes
- Cirrhose
- Endocardite dOsler
- Formes congénitales
82OAHP
- syndrome de Pierre-Marie
- Associe HD douleurs des avant-bras et des
genoux dhoraire inflammatoire, polyarthrite
appositions périostées au niveau de la diaphyse
des os longs (Rx des os des avant-bras et des
jambes ou scintigraphie). - Causes
- Syndrome paranéoplasique du KBP
- Pachydermo-périostose familiale exceptionnelle
83(No Transcript)
84PALPATION
85Transmission des VV
- Augmentation des VV condensation du parenchyme
pulmonaire sous-jacent - Diminution ou abolition des VV interposition
dune poche liquidienne (pleurésie) ou gazeuse
(PNO) entre le parenchyme pulmonaire et la main
86Autres
- Rechercher des points douloureux explorer les
aires ganglionnaires - Rechercher une tuméfaction mammaire, sous-cutanée
ou osseuse. - Emphysème sous cutané présence dair sous la
peau donnant une sensation de crépitation
neigeuse comme la marche sur la neige.
87PERCUSSION
88Sonorité
- La percussion doit être toujours comparative.
- Matité diminution de la sonorité.
- Normale au niveau des aires de projection du foie
et cur. - Matité franche, avec sensation de résistance au
doigt lépanchement liquidien de la plèvre. - Matité moins franche, sans sensation de
résistance au doigt dans la condensation
pulmonaire. - Tympanisme augmentation de la sonorité.
- Tympanisme normal au niveau de la poche à air
gastrique - Épanchement gazeux de la plèvre ou emphysème
89AUSCULTATION
90- Bruits normaux
- Modification des bruits normaux
- Souffles
- Bruits surajoutés
- Râles
91Bruits normaux
- Murmure vésiculaire il est perçu dans les
régions antéro-latérales du thorax et dans le
dos. Il sentend durant toute linspiration et
seulement au début de lexpiration. - Bruit trachéo-bronchique (ou bruit glottique)
il est perçu en avant, dans la région
pré-sternale haute et la base du cou, devant la
trachée, dans les régions sous-claviculaires, et
en arrière, entre le rachis et les omoplates. Il
sentend entendu aux deux temps de la respiration.
92Modifications des bruits normaux (1)
- Diminution ou abolition (silence respiratoire) du
MV - Interposition entre poumon et stéthoscope dune
poche liquidienne (pleurésie) ou gazeuse (PNO) - Disparition de la ventilation dans le poumon
concerné (condensation pulmonaire, principalement
atélectasie) - Distension thoracique (emphysème)
- Épaississement important de la paroi (obésité)
93Modifications des bruits normaux (2)
- Souffle transmission anormale, à la périphérie
des poumons, du bruit trachéo-bronchique - Souffle tubaire
- Bruit intense, rude, de tonalité élevée, perçu
aux deux temps, mais à prédominance inspiratoire.
- Condensation pulmonaire
- Souffle pleurétique
- Bruit doux, lointain, voilé, expiratoire.
- Perçu à la limite supérieure dun épanchement
pleural de moyenne abondance. - Souffle amphorique
94Bruits surajoutés râles
- Sibilants et squeaks
- Ronflements (ronchus)
- Crépitants
- Frottement pleural
95Sibilants
- Sibilants sifflements sibilances
- Râles sifflants aigus polyphoniques et
désordonnés - Aux deux temps, mais à prédominance expiratoire
- Le plus souvent diffus à lauscultation
- Parfois audible à distance
- Traduit un obstacle bronchique (réduction du
calibre par une inflammation de la paroi ou un
collapsus expiratoire) asthme BPCO, IVG
96Squeaks
- Sifflements en fin dinspiration aux bases
- Ouverture tardive et incomplète des bronchioles
partiellement obstruées bronchiolite, certaines
pneumopathies interstitielles (PHS)
97Ronflements
- Ronflements ronchus râles bronchiques
- Râles de tonalité grave, inspiratoires et
expiratoires - La toux les modifie ou les fait disparaître
- Liés à la présence de sécrétions adhérentes à la
paroi bronchique - Bronchite chronique et bronchite aiguë avec
hypersécrétion
98Crépitants
- Crépitants crépitations râles velcro
- Râles fins, secs, égaux entre eux, de tonalité
élevée, éclatant en bouffée en fin dinspiration - Non modifiés par la toux
- Liée à un comblement alvéolaire et/ou atteinte
bronchiolaire distale - Pneumonie (foyer), pneumopathies interstitielles,
IVG
99Frottements pleuraux
- Sons secs, discontinus, perçus aux deux temps,
très superficiels, donnant une impression de
froissement sous le stéthoscope - Non modifiés par la toux
- Frottement de lun contre lautre des deux
feuillets pleuraux inflammés - Au tout début de la pleurésie
100SYNDROMES
101- Syndromes pleuraux
- Syndrome de condensation pulmonaire
- Syndromes médiastinaux
- Insuffisance respiratoire
102Syndromes pleuraux
103Définitions
- Pneumothorax présence dair
- Pleurésie présence de liquide
- Pleurésie purulente (ou empyème ou pyothorax)
présence de pus - Hémothorax présence de sang
- Chylothorax présence de lymphe
- Hydropneumothorax présence de liquide et dair
- Pachypleurite épaississement de la paroi
pleurale elle-même, sans forcément dépanchement
104Pleurésie (épanchement liquidien de la plèvre)
105Signes fonctionnels
- Douleur pleurale douleur thoracique unilatérale,
à type de point de coté, augmentée par
linspiration profonde, la toux et les
changements de position. - Toux typiquement sèche, favorisée par les
changements de position. - Dyspnée variable selon labondance de la
pleurésie. - Mode de début et signes généraux dépendent de la
cause de la pleurésie.
106Signes physiques
- Syndrome dépanchement liquidien de la plèvreÂ
- Inspection hémithorax immobile à la respiration
voir distendu si épanchement abondant - Percussion matité franche, mobile
- Palpation diminution ou abolition des VV
- Auscultation diminution ou abolition du MV,
rarement souffle pleurétique ou frottement
pleural si épanchement de faible abondance - Rechercher signes de mauvaise tolérance.
- Rechercher signes utiles à la démarche
étiologique.
107Signes Rx
- FaceÂ
- Opacité dense et homogène à limite supérieure
floue, concave en haut et dedans, se prolongeant
par une ligne bordante axillaire (courbe de
Damoiseau). - Depuis le simple comblement de cul de sac pleural
jusquà laspect dhémithorax opaque. - Profil effacement du diaphragme du coté
atteint. - Intérêt dun cliché en décubitus latéral du coté
atteint en cas dépanchement de faible abondance - échographie ou scanner thoracique
108(No Transcript)
109(No Transcript)
110Ponction pleurale thoracocentèse
- Ponction pleurale
- Exploratrice orientation du diagnostic
étiologique - Thérapeutique
- Aspect macroscopiqueÂ
- Liquide jaune citrin, clair pleurésie
séro-fibrineuse - Liquide purulent ou puriforme (trouble) empyème
- Liquide hémorragique hémothoraxÂ
- Liquide blanc laiteux chylothoraxÂ
111(No Transcript)
112Pleurésie séro-fibrineuse
113Physiopathologie
- Transsudat pauvre en protides et cellules
- augmentation de la pression hydrostatique dans
les capillaires sous-pleuraux (insuffisance
cardiaque) - diminution de la pression oncotique
(hypo-albuminémie) - diminution de la pression pleurale (atélectasie)
- Exsudat riche en protides et cellules
- augmentation de la perméabilité capillaire
(inflammation) - altération du drainage lymphatique (obstacle)
- passage trans-diaphragmatique dascite.
114Définitions
Analyse biochimique du liquide pleural sang
115Transsudats étiologies
- Insuffisance cardiaque gauche ou globale
- CirrhoseÂ
- Syndrome néphrotique
116Exsudats démarche diagnostique (1)
- Ponction pleurale
- Examen cytologiqueÂ
- Formule cellulaire liquide riche en PNN altérés
(pleurésie purulente) ou riche en lymphocytes
(pleurésie tuberculeuse) - Cellules tumorales pleurésie néoplasique.
- Examen bactériologique direct, culture milieu
aéro-anaérobie et milieu de Lowenstein
(tuberculose)
117Exsudats démarche diagnostique (2)
- Biopsie pleurale analyse dun fragment de la
plèvre. - Biopsie pleurale à laiguille.
- Puis biopsie pleurale sous pleuroscopie si
négatif à laiguille. - Examen histologique (pleurésie néoplasique,
tuberculose) et mise en culture (tuberculose) - Autres examens selon lorientation
118Exsudats étiologies (1)
- Pleurésies néoplasiques Â
- Plus souvent métastatique KBP, sein
- Rarement mésothéliome pleural primitif amiante
- Pleurésies infectieuses
- Pleurésie tuberculeuseÂ
- Pleurésie purulente
- Pleurésie réactionnelle  para-pneumonique ou
virale
119Exsudats étiologies (2)
- Embolie pulmonaire
- Pleurésie bénigne de lamiante
- Affections sous-diaphragmatiquesÂ
- Pancréatites chroniques
- Abcès sous phrénique
- Maladies de système
120Pneumothorax (épanchement gazeux de la plèvre)
121Physiopathologie
- A létat normal P pleurale négative par rapport
à la P alvéolaire forces de traction opposées
du poumon (tendance à la rétraction) et de la
cage thoracique (tendance à lexpansion). - Communication entre les alvéoles et la cavité
pleurale fuite dair vers lespace pleuralÂ
jusquà égalisation des pressions ? le poumon se
collabe et lhémithorax se distend. - Le plus souvent rupture dune cavité aérique
(bulle) située au contact de la plèvre apicaleÂ
122Signes fonctionnels
- Douleur pleurale /- intense le plus souvent
brutale en  coup de poignard au repos ou Ã
leffort, augmentée à linspiration et par la
toux. - Dyspnée très variable selon le contexte.
- Toux sèche renforçant la douleur.
123Signes physiques (1)
- Syndrome dépanchement gazeux de la plèvreÂ
- Inspection hemithorax atteint plus distendu et
moins mobile. - Percussion tympanisme
- Palpation diminution ou abolition des VV
- Auscultation diminution ou abolition du MV,
rarement souffle amphorique
124Signes physiques (2)
- Rechercher signes de mauvaise tolérance.
- PNO suffocant pouvant être responsable dune IRA
- Le plus souvent PNO sur IRC sous-jacente.
- PNO dit  à soupape lié à une brèche à clapet.
- Exceptionnel PNO spontané bilatéral demblée
125Signes Rx
- Rx thorax de face en inspiration expiration ssi
PNO non visible sur le cliché en inspiration. - Hyperclarté /- importante entre la paroi et le
parenchyme pulmonaire délimitée par une ligne
pleurale, sans trame pulmonaire visible. Depuis
le PNO partiel jusquau PNO complet avec au
maximum un poumon complètement rétracté au niveau
du hile.
126(No Transcript)
127(No Transcript)
128(No Transcript)
129Étiologies
- PNO spontané idiopathique
- Le plus fréquent.
- Sujet jeune longiligne. Homme gt femme.
- Facteur de risque tabagisme.
- PNO spontané secondaire compliquant une maladie
respiratoire BPCO, emphysème, asthme, fibrose
pulmonaire - PNO iatrogène
- PNO traumatique plaie transfixiante, fracture de
côte
130Syndrome de condensation pulmonaire
131Définition (1)
- Ensemble des signes liés à une condensation du
parenchyme pulmonaire qui se transforme en bloc
solide présence de produits pathologiques au
sein des alvéoles ou une obstruction bronchique
intrinsèque ou extrinsèque (atélectasie )
132Définition (2)
- Les condensations pulmonaires peuvent être
- Systématisées (occupant un segment, un lobe,
voire un poumon) ou non systématisées (ne
respectant pas les limites dun lobe ou segment) - Rétractiles (accompagné dune diminution du
volume du territoire atteint) ou non rétractiles
(le territoire garde son volume initial) - Déterminés par la Rx thoracique F P
133(No Transcript)
134Signes fonctionnels
- SF respiratoires et généraux dépendent de
létiologie
135Signes physiques
- Inspection
- Le plus souvent rien de particulier
- Si atélectasie dun territoire important,
diminution de mobilité de lhémithorax atteint
avec affaissement - Palpation augmentation des VV
- Percussion matité franche (moins que dans
lépanchement liquidien de la plèvre), non mobile - Auscultation
- Diminution ou abolition du MV dans la zone
condensée - souffle tubaire au centre de la zone condensée
- crépitants autour du souffle tubaire en cas de
pneumonie
136Signes Rx (1)
- Opacité pulmonaire systématisée non rétractile
- Opacité délimitée par un lobe ou un segment, le
plus souvent triangulaire - Bords nets rectilignes, pas de réduction du
volume pulmonaire du territoire atteint,
structures adjacentes en place - Éventuellement bronchogramme aérique en cas de
pneumonie (contraste entre le parenchyme condensé
et lintégrité de larbre bronchique) - Infarctus pulmonaire opacité périphérique,
triangulaire à base pleurale
137(No Transcript)
138Signes Rx (2)
- Opacité pulmonaire systématisée rétractile
- Opacité délimitée par un lobe ou un segment
- Bords nets convexes, réduction du volume
pulmonaire du territoire atteint - Déplacement des structures adjacentes attraction
du médiastin, ascension de la coupole, pincement
des espaces interscostaux
139(No Transcript)
140(No Transcript)
141Signes Rx (3)
- Opacité pulmonaire non systématisée
- Opacité dense diffuse, mal limitées
142Principales étiologies
- Opacité pulmonaire systématisée non rétractile
- Pneumonie (PFLA le plus souvent à pneumocoque)
- Infarctus pulmonaire
- Opacité pulmonaire systématisée rétractile
- KBP
- Bouchon muqueux (DDB)
- Corps étranger
- Adénopathie compressive
- Opacité pulmonaire non systématisée
- Pneumonie
143Syndromes médiastinaux
144Définition (1)
- Ensemble des syndromes liés latteinte dune
structure du médiastin
145Syndrome de la veine cave supérieure
- Obstruction de la VCS le plus souvent tumorale
- Cyanose localisée visage et aux mains
- dème de la face, base du cou, partie antero-sup
du thorax et des bras (dème en pélerine),
respectant le dos, effaçant le relief
claviculaire. Plus marqué le matin et en position
couchée - Turgescence veineuses des veines jugulaires,
veines sublinguales, fosses nasales - Circulation collatérale vibices violacées et
télangiectasies - Somnolence et céphalées