Title: BIOTECHNOLOGIE PHARMACEUTIQUE
1BIOTECHNOLOGIEPHARMACEUTIQUE
De léprouvette au produit final
- PHA 2501 Sciences Pharmaceutiques II
- Alain Garnier, Laboratoire doptimisation des
bioprocédés (LOB), génie chimique, PROTEO, Hiver
2010
La totalité du matériel présenté est disponible Ã
ladresse web http//www.gch.ulaval.ca/agarnier/
2Définition et contexte
- Biotechnologie lapplication de la science et de
la technologie aux organismes vivants, Ã dautres
matériaux vivants ou non vivants, pour la
production de savoir, biens et services. (source
OCDE) - Traditionnelle Utilisation de micro-organismes
et denzymes sélectionnés pour produire des
agents dintérêt Isolation d'agents à partir de
sources biologiques. - Contemporaine Utilisation de micro-organismes et
denzymes modifiés, directement ou non, pour
produire des agents dintérêt.
3Les médicaments d'origine biologique
- Traditionnels
- D'origine animale produits sanguins, hormones,
stéroïdes, catécholamines, prostaglandines,
anticorps, insuline, vaccins - D'origine végétale alcaloïdes, flavonoïdes,
méthylxanthines, terpénoïdes, glycosides
cardiotoniques et coumarines, ac salicylique - D'origine microbienne antibiotiques, enzymes,
protéases, vaccins, - D'origine virale vaccins
4Les médicaments d'origine biologique (suite)
- Biopharmaceutique substance utilisée à des fins
thérapeutiques ou diagnostiques, à base d'acides
nucléiques ou de protéines, produites par des
moyens autre que l'extraction directe d'une
source biologique non-modifiée. - Exemples
- Facteurs sanguins (facteurs VIII et Factor IX)
- Agents trombolytiques (activateur tissulaire du
plasminogène) - Hormones (insuline, hormone de croissance,
gonadotrophine, etc) - Facteurs de croissance (cytokines, interférons
(IFN), interleukines (IL), érythropoïétine (EPO),
facteur de croissance des colonies, ) - Vaccins (méningocoque, influenza, antigène de
surface de l'hépatite B, ) - Anticorps monoclonaux
- Autres (facteur de nécrose tumorale, plasmides,
vecteurs viraux, microARN, ARNi, )
5Seulement 12 des nouveaux médicaments sont
produits par synthèse/extraction
de médicaments approuvés ou en essais cliniques
en 2000 (Odum, Pharma. Eng., 2001)
6Plan
- Cibles
- Sources
- Produits/caractérisques
- Méthodes analytiques
- Développement de systèmes de production
- Construction/sélection
- Procédés de production
- Procédés de séparation
7Cibles des biopharmaceutiques
DIAGNOSTIC/THÉRAPIE
Dépistage/ thérapie génique
ADN
Transcriptome/ ARNi
ARN
traduction
Protéome/ Anticorps, hormones
PROTÉINE
Syst immunitaire/vaccin Métabolisme/ Thérapie
cellulaire
Francis Crick, 1958 (source NCBI)
8Sources de biopharmaceutiques
- Virus
- Bactéries
- Levures
- Moisissures
- Cellules animales
- Invertébrés
- Mammifères
- Primates non-humains
- Humaines
- Lignées établies
- Cultures primaires
- Cellules souches
9Les virus
Vaccins ou vecteurs de thérapie génique
- Vaccins - exemples
- Influenza (GSK)
- Adénovirus 4 7 (Wyeth Pharma pour DoD, 105-106
doses - Aussi variole, rubéole, rougeole, oreillons,
varicelle, hépatite, polio, rage, fièvre jaune,
encéphalite japonaise, cancer, etc
10Maladies traitées par thérapie génique
11Vecteurs utilisés
12Type de gènes employés
13Phases cliniques
14La thérapie génique
Rétrovirus
Adénovirus
La thérapie génique consiste à traiter une
maladie par le transfert de matériel génétique.
Les virus sont particulièrement bien adaptés pour
accomplir cette tâche.
15Adénovirus cycle dinfection
16Adénovirus les gènes
B Massie, IRB
17Adénovirus évolution des vecteurs
B Massie, IRB
18Adénovirus construction
R. Gilbert, IRB
19Adénovirus production et utilisation
B Massie, IRB
20Rétrovirus
- Rétrovirus sinsère dans le génome de la
cellule hôte - 3 familles de gènes gag
capside, pol polymérase, env enveloppe - On
manipule la protéine denveloppe pour altérer le
tropisme du virus
21Rétrovirus cycle de réplication
22Rétrovirus construction de lignée de production
23Les autres outils génétiques
- Diagnostic
- Patron de digestion par enzymes de restriction
- Séquençage
- Hybridation
- FISH
- Gene chip
- qRT-PCR
- Autres phénomènes
- Épigénétique
- ARNi
24Techniques analytiquesLidentification de
séquences d'ADN
La digestion de l'ADN avec des enzymes de
restriction, suivi d'une électrophorèse permet
une identification par la différence de taille
des fragments
Tiré de Microbiology 101, WSU
25Lidentification de séquences (suite)
En réalisant des PCR sur des fragments d'ADN en
présence de désoxynucléotides et une alternance
de didésoxynucléotides, on parvient Ã
complètement séquencer l'ADN
26Hybridation fluorescente in situ (FISH)
LE FISH est une technique de biologie moléculaire
d'hybridation in situ utilisant des sondes
marquées à l'aide d'un marqueur fluorescent et
utilisées sur des coupes en microscopie. Ces
sondes peuvent être utilisées sur de l'ADN ou de
l'ARN (sonde ADN), ou sur des protéines (sonde
anticorps). Le FISH est une technique de
cytogénétique permettant de voir des éléments Ã
l'intérieur de la cellule.
27L'expression des gènes les biopuces
1- Comparaison de lexpression génétique de 2
échantillons cellulaires 2- Extraction de
l ARN 3- Réverse transcription avec des
nucléotides marqués par des fluorochromes
différents 4- Hybridation compétitive sur des
lamelles contenant des milliers
doligonucléotides différents connus 5- Lecture
des lamelles 6- Analyse des résultats
28Les biopuces (suite)
Joe DeRisi et al., Stanford U., 6116 gènes
(cliquez sur les images pour une explication
détaillée).
29quantitative (RT)-PCR (qRT-PCR)
Cliquez sur l'image pour un lien vers une
simulation de la PCR
30quantitative (RT)-PCR (qRT-PCR)
31Épigénétique
- Le terme épigénétique définit les modifications
transmissibles et réversibles de l'expression des
gènes ne s'accompagnant pas de changements des
séquences nucléotidiques. Les changements peuvent
se produire spontanément, en réponse Ã
l'environnement, à la présence d'un allèle
particulier, même si celui-ci n'est plus présent
dans les descendants - Certains caractères épigénétiques hérités
pouvaient être transmis lors de la réplication
cellulaire (méiose), voire subsister d'une
génération à l'autre pour des organismes
multicellulaires. - Les phénomènes épigénétiques constituent un
programme qui déciderait quels gènes activer ou
inhiber. Lenvironnement influence ces signaux
épigénétiques qui peuvent ainsi subir de petits
changements. Ces épimutations sont plus
fréquentes que les mutations classiques de lADN.
- Phénomènes épigénétiques
- Paramutations
- Bookmarking
- Imprinting
- Gene silencing
- X chromosome inactivation
- Position effect
- Reprogramming
- Transvection
- Effet maternel
32LARN anti-sens, interférent, micro-ARN
(Pour plus de détails, cliquez ici)
33Exemple 1 Infectio Diagnostic
- Originalement Infectio Diagnostic, puis GeneOhm
Sciences et maintenant Becton Dickinson (BD)
Diagnostics à Québec - Identification génétique de bactéries pathogènes,
de gènes de toxines et de gènes de résistance
(Strep B, SARM, ) - Basé sur la sensibilité, la spécificité et
l'ubiquité de l'amorce PCR - Temps du test 1 hr
34Exemple 2 Diagnocure
- La plate-forme technologique PCA3, un gène dont
l'ARN messager est détecté dans la majorité des
cancers de la prostate chez l'humain. Le même ARN
messager n'est exprimé qu'à un très faible niveau
dans la prostate normale et est absent des autres
tissus normaux. PCA3 peut donc servir de marqueur
tumoral et les molécules dérivées de sa séquence,
ARN messager ou peptide, peuvent servir à la mise
au point de divers produits de diagnostic ou de
thérapie. La découverte du gène PCA3 est le fruit
d'une collaboration entre DiagnoCure et
l'Université de Nijmegen et DiagnoCure détient
des droits mondiaux sur cette plate-forme
technologique. - La technologie DiagnoGeneMC est l'association de
technologies pour la détection d'acides
nucléiques et de séquences de gènes spécifiques
au cancer. Les produits dérivés de cette
plate-forme technologique contiennent trois
trousses utilisées selon un protocole en trois
phases. Une trousse contient des billes de silice
pour la purification des acides nucléiques de la
préparation cellulaire analysée. Une autre
trousse contient des amorces, des séquences
d'acides nucléiques spécifiques au cancer
investigué, et les réactifs nécessaires Ã
l'amplification isothermique des ARNs messagers
isolés avec la première trousse et
complémentaires aux amorces fournies. La
troisième trousse sert à la détection
immunoenzymatique du produit amplifié. Cette
plate-forme technologique peut donc servir à la
mise au point de trousses de détection de tout
cancer pour lequel on connaît une séquence
spécifique. Dans le cadre de l'accord de licence
avec Organon Teknika, DiagnoCure détient des
droits mondiaux sur les technologies Boom et
NASBA, pour tous les cancers.
35Les protéines recombinantes (PR)
- 1ère insuline dans E. coli (1982, Ely Lilly)
- 73 sur le marché en 2004, gt80 en essais cliniques
- Croissance de 65 entre 2004 et 2010 (52G/2010)
- InsulineEPOIFN 57 du marché
- Protéines glycosylées 60 du marché des PR,
principalement mAb
36Les anticorps
Les anticorps sont des protéines produites par le
système immunitaire pour réagir avec un antigène
donné. Ce sont des molécules de 150kDa, composées
de 2 paires de polypeptides, lune de 25kD
(chaîne courte, domaine variable), lautre de 50
kDa (chaîne longue, domaine constant). La chaîne
courte est responsable de la spécificité de
lanticorps pour son antigène
37Anticorps monoclonaux - applications
- 37 des nouvelles molécules thérapeutiques
biologiques - Identification/diagnostic
- Thérapeutique
- Contre cancer, Crohn, Asthme, Psoriasis, SIDA,...
- Dirigés contre une protéine spécifique, ils
peuvent bloquer une interaction récepteur-ligand
ou déclencher une réponse immunitaire. - Ils peuvent aussi être liés à un agent
chemothérapeutique, radioactif ou autre pour
augmenter leur effet.
38Exemple Agent anti-angiogénétique (Laboratoires
Aeterna)
Le processus de langiogénèse, soit la formation
de nouveaux vaisseaux, joue un rôle important
dans le développement de la tumeur cancéreuse.
Certains agents peuvent inhiber ce processus. Les
agents isolés par Aeterna proviennent de
laileron de requin. La prochaine étape consiste
à isoler les gènes responsables de la synthèse de
ces agents et de les cloner dans des
micro-organismes.
39Les cellules thérapeutiques
- Cellules du sang cellules souches
hématopoïétiques, Lymphocytes, Mégakaryocytes,
plaquettes (Hema-Québec) - Cellules musculaires (myoblastes, Jacques
Tremblay, CHUL) - Cellules épithéliales (peau, vaisseaux sanguins,
Hopital du Saint-Sacrement, LOEX) - Cellules souches d'adulte et embryonnaire (Réseau
canadien sur les cellules souches,
http//www.stemcellnet.ca) travaux sur le
traitement du diabète, la maladie de Parkinson,
l'insuffisance cardiaque, la dystrophie
musculaire, la cécité, etc
40Les cellules souches hématopoïétiques
41Les cellules souches embryonnaires
42Les cellules souches adultes
43Dystrophie Musculaire de Duchenne (DMD)
- Prévalence 1 garçon/3500
- Espérance de vie 20 ans
44Thérapie cellulaire de la DMD
- Essais cliniques phase 1
- 3x1010 cellules/kg à traiter
- Équivalent 100g muscle donneur /kg à traiter
- Multiplication in vitro incontournable
- Volumes de culture 30L/kg à traiter
- Prérequis
- Milieu de culture efficace et sécuritaire
- Bioprocédé à grande échelle (en développement)
45Caractéristiques des protéines épissage
Exemple Nyman et al (1998), "Identification of
nine interferon-a subtypes produced by Sendai
virus induced human peripheral blood leucocytes".
Biochem J, 329295-302.
Source U Miami, cours BIL150
46Caractéristiques des protéines structure
Thèse PhD, François GUILLONNEAU, 2002
47Caractéristiques des protéines les modifications
post-traductionnelles
- Clivage
- Pont S
- méthylation, phosphorylation, glycosilation
- conformation
- ajout de ligands spécifiques (lipid anchor)
Tiré de PHK
48Analyses protéique et cellulaire
- Analyse de protéines
- activité
- ELISA
- Électrophorèse 1D, 2D, capillaire
- Chromatographie liquide (HPLC)
- Spectrométrie de masse
- Analyse cellulaire
- Immuno-histo-chimie
- Cytométrie en flux
- Imagerie cellulaire en temps réel
- Systèmes robotisés
49Enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA)
50Électrophorèse sur gel
Transfert sur membrane de nitrocellulose et
révélation avec marqueur spécifique Western EP
anticorps spécifiques à protéines Southern EP
ADN marqué Northern EP ARN marqué
51Électrophorèse SDS-PAGE
Tiré de Segura, Garnier et al (2007). Figure 2.
Fractionation of purified retroviral vector
preparations by 1D Gel ElectrophoresisPurified
virus preparations with (a) and without (b)
subtilisin treatment were fractionated on a 4-12
Tris-Glycine polyacrylamide gel (Invitrogen) run
under reducing conditions and visualized by
silver staining. Protein bands from gel b were
excised and subjected to in-gel tryptic digestion
prior to MS/MS analysis. Bands containing
statistically significant peptide identifications
(A-L) are indicated on gel b. Figure 2c shows the
protein profiles of samples a (green) and b
(blue) superimposed. The theoretical migration
positions of all MoMLV viral-encoded proteins are
indicated in figure c.
52Gel délectrophorèse 2-D
(Échantillon de sérum sanguin, Gygi et al., 2000)
53High Pressure Liquid Chromatography (HPLC)
- Échange dions
- Tamis moléculaire
- Interaction hydrophobe
- Phase inverse
- Électrophorèse
Échantilloneur
Réservoir de Phase mobile
Pompe
Colonne
Détecteur
Collecteur de fraction
Échantillon
- UV/visible
- Fluorescence
- Infra-rouge
- Indice de réfraction
- Conductivité
- Spectrométrie de masse
- En fonction
- de la colonne
- Gradient
54Hydrolysat trypsique de la BSA
55Spectrométrie de masse (MS) - interface
- L'électro-atomisation (electro-spray ionisation,
ESI)
"Make elephants fly", Prix Nobel de Chimie 2002
John B Fenn
56MS domaines d'application
L'électro-atomisation à pression atmosphérique
(API-electrospray) permet l'analyse de protéines
57MS - analyseurs
- Constitué de
- une source d'ionisation
- un ou plusieurs analyseurs qui séparent les ions
produits selon leur rapport m/z - un détecteur qui compte les ions et amplifie le
signal - un système informatique pour traiter le signal
Secteur magnétique
58MS - Quadrupole
- m/z 10-4000
- Précision m/z 0.1-0.2
- Vitesse de balayage 5000 m/z par sec
- Le temps de vie dun ion de sa formation à sa
détection 40-100 µs.
www.bris.ac.uk
59MS - Temps denvol (TOF)
- Lincorporation dun réflectron dans le tube du
TOF ou une extraction ionique délayée (Cornish et
Cotter, 1994 Cotter et al., 2004) - TOF est communément employé avec MALDI, il peut
aussi être utilisé avec un ESI (Boyle et
Whitehouse, 1992)
www.chemistry.adelaide.edu.au
60LCMS exemple d'appareil
Agilent 1100 MSD API-ES, quadrupole
61MS exemple de résultat
- Myoglobine, MM 16951 Da
- Le résultat obtenu est un spectre de masse
représentant les rapports m/z des ions détectés
sur l'abscisse et l'abondance relative de ces
ions sur l'ordonnée - Le spectre est le résultat de la distribution de
charges sur la population moléculaire - Permet d'analyser qualitativement et
quantitativement la protéine d'intérêt
62Analyse de protéines par MSMS
Nomenclature de la dissociation en fragments
proposée par Roepstorff, 1984
(Yates, 1998 Westermeier et Naven, 2002 Graves,
2002)
63Exemple d'analyse MSMS
Protéine majeure du sérum sanguin (20-30 g/L),
souvent utilisée en milieu de culture de cellules
de mammifères
64Exemple d'analyse MSMS
gtP02769ALBU_BOVIN Serum albumin - Bos taurus
(Bovine). MKWVTFISLLLLFSSAYSRGVFRRDTHKSEIAHRFKDLGE
EHFKGLVLIAFSQYLQQCPF DEHVKLVNELTEFAKTCVADESHAGCEKS
LHTLFGDELCKVASLRETYGDMADCCEKQEP
ERNECFLSHKDDSPDLPKLKPDPNTLCDEFKADEKKFWGKYLYEIARRHP
YFYAPELLYY ANKYNGVFQECCQAEDKGACLLPKIETMREKVLASSARQ
RLRCASIQKFGERALKAWSVA RLSQKFPKAEFVEVTKLVTDLTKVHKEC
CHGDLLECADDRADLAKYICDNQDTISSKLKE
CCDKPLLEKSHCIAEVEKDAIPENLPPLTADFAEDKDVCKNYQEAKDAFL
GSFLYEYSRR HPEYAVSVLLRLAKEYEATLEECCAKDDPHACYSTVFDK
LKHLVDEPQNLIKQNCDQFEK LGEYGFQNALIVRYTRKVPQVSTPTLVE
VSRSLGKVGTRCCTKPESERMPCTEDYLSLIL
NRLCVLHEKTPVSEKVTKCCTESLVNRRPCFSALTPDETYVPKAFDEKLF
TFHADICTLP DTEKQIKKQTALVELLKHKPKATEEQLKTVMENFVAFVD
KCCAADDKEACFAVEGPKLVV STQTALA
Number of amino acids 594 Molecular weight
68026.9 Theoretical pI 5.77
Informations obtenues sur Expasy (www.expasy.org)
65Albumine fragments trypsiques
position mass peptide sequence position mass peptide sequence
25-28 500,2463 DTHK 300-309 1177,5591 ECCDKPLLEK
29-34 712,3736 SEIAHR 310-318 1015,4877 SHCIAEVEK
37-44 974,4577 DLGEEHFK 319-336 1955,9596 DAIPENLPPLTADFAEDK
45-65 2435,2427 GLVLIAFSQYLQQCPFDEHVK 341-346 752,3573 NYQEAK
66-75 1163,6306 LVNELTEFAK 347-359 1567,7427 DAFLGSFLYEYSR
76-88 1349,546 TCVADESHAGCEK 361-371 1283,7106 HPEYAVSVLLR
89-100 1362,6722 SLHTLFGDELCK 375-386 1388,5708 EYEATLEECCAK
101-105 545,3405 VASLR 387-399 1497,6314 DDPHACYSTVFDK
106-117 1364,4803 ETYGDMADCCEK 402-412 1305,7161 HLVDEPQNLIK
118-122 658,3155 QEPER 413-420 1011,42 QNCDQFEK
123-130 977,4509 NECFLSHK 421-433 1479,7954 LGEYGFQNALIVR
131-138 886,4152 DDSPDLPK 438-451 1511,8427 VPQVSTPTLVEVSR
139-151 1519,7461 LKPDPNTLCDEFK 460-468 1052,4499 CCTKPESER
157-160 537,282 FWGK 469-482 1667,8131 MPCTEDYLSLILNR
161-167 927,4934 YLYEIAR 483-489 841,46 LCVLHEK
169-183 1888,9268 HPYFYAPELLYYANK 490-495 660,3563 TPVSEK
184-197 1633,6621 YNGVFQECCQAEDK 499-507 1024,455 CCTESLVNR
198-204 701,4014 GACLLPK 508-523 1823,8996 RPCFSALTPDETYVPK
205-209 649,3338 IETMR 524-528 609,2878 AFDEK
212-218 703,4097 VLASSAR 529-544 1850,8993 LFTFHADICTLPDTEK
223-228 649,3338 CASIQK 549-557 1014,6193 QTALVELLK
229-232 508,2514 FGER 558-561 509,3194 HKPK
236-241 689,3729 AWSVAR 562-568 818,4254 ATEEQLK
249-256 922,488 AEFVEVTK 569-580 1399,6926 TVMENFVAFVDK
257-263 789,4716 LVTDLTK 581-587 725,2593 CCAADDK
267-280 1578,5981 ECCHGDLLECADDR 588-597 1050,4924 EACFAVEGPK
281-285 517,298 ADLAK 598-607 1002,583 LVVSTQTALA
286-297 1386,6206 YICDNQDTISSK Â Â Â
66Analyse LC et MS1 de l'albumine trypsique
ANALYSE MS2, cliquez ici
Identification de protéine, cliquez ici (Logiciel
Mascot, Matrix Science)
67Protéomique du sérum sanguin
- 60 à 80 g/L de protéine (Tirumalai et al., 2003)
- 10 000 protéines différentes
- 22 protéines 99 de la quantité protéinique du
sérum (Zhang et al., 2005) - 12 log de variation de concentration (Anderson et
Anderson, 2002 Zhang et al., 2005) - 325 protéines identifiées en 2003 (Pieper et al.,
Proteomics, 3 1345-1364) - 3020 protéines identifiées en 2005 (Omenn et al.,
Proteomics, 5)
Tirumalai et al., 2003
68Protéomique du sérum sanguin
Anderson et Anderson, 2002
69 Analyse cellulaire
Le compteur de Coulter enregistre un signal
provoqué par une modification du champ électrique
établi au travers dun orifice au travers duquel
un fluide contenant les particules est aspiré. Ce
signal est proportionnel au volume des
particules.
Exemple distribution de tailles de particules
pour deux échantillons différents
70Immuno-histo-chimie
Technique utilisant des anticorps spécifiques
liés à des fluorochromes pour mettre en évidence
une protéine présente sur une cellule ou un
tissu. L'échantillon est par la suite observé en
microscopie à fluorescence
Distribution d'histones, de peroxisomes, et
d'actine dans une culture de cellules Vero,
Olympus
71 Cytométrie en flux
Technique permettant d'analyser des cellules Ã
grande vitesse en les faisant passer une à une
dans le faisceau d'un laser. La lumière ré-émise
(par diffusion ou fluorescence) permet de classer
la population suivant plusieurs critères et de
les trier. En anglais Flow cytometry ou
Fluorescence Assisted Cell Sorting (FACS)
72Exemple de cytométrie en flux
73Imagerie cellulaire en temps réel
Chambre thermostatée, humidifiée et Ã
concentration en CO2 controlée, montée sur la
platine du microscope
Exemple suivi de la division et de la
polyploïdisation de cellules mégakaryocytaires
sur 12 hrs (cliquez ici)
74Sytèmes robotisés
- Composés
- D'unités de gestion des liquides (Liquid handling
stations) - De bras robotisés
- D'incubateurs automatisés
- De lecteurs
(Système Xiril, cliquez ici)
75Développement de systèmes de production
- Établissement de lignées cellulaires
- Construction/sélection
- Procédés de production
- Procédés de séparation
76Types de cellules animales
- Culture primaire Culture initiale de cellules
qui viennent dêtre prélevées dun tissu.
Différenciée. Généralement à attachement
obligatoire (ADC). - Culture secondaire Propagation dune culture
primaire. Création dune lignée cellulaire. Peut
être cultivé en suspension. Peut être
indifférencié. Durée de vie limitée (30-50
divisions). - Lignée immortelle ou stable. Lignée cellulaire
transformée. Peut être cultivée en suspension.
Durée de vie illimitée.
77Différentes lignées
- MRC5, W138 secondaires, fibroblastes, poumons
humains, adhérentes, vaccins - HeLa cancer cervical humain (Helen La...),
stable, adhérentes, recherche - CHO ovaire de hamster chinois, stable,
adhérente/suspension, versatile - Vero reins de singe verts africains, stable,
adhérente, versatile - Sf9, Spodoptera frugiperda, stable, système
dexpression baculovirus - HEK-293 embryon de rein humain, transformée par
fragment dadénovirus, stable, hôte dadénovirus,
adaptée à la suspension (293S)
78Exemple historique du développement de la lignée
HEK-293
Graham, et al., J. Gen. Virol., 3659-72, 1977
79La construction d'un système d'expression
transformation/transfection/transduction
- Introduction d'ADN exogène sous la forme d'un
plasmide dans des cellules procaryotes
(transformation) ou eucaryotes (transfection) - Les cellules manipulées pour accepter un ADN
étranger sont dites compétentes - Différentes méthodes
- Phosphate de Calcium
- Liposomes
- Polycations (ex polyéthylène imine, PEI
DEAE-Dextran) - Électroporation
- Gene gun
- Transduction introduction d'ADN exogène par le
biais d'un virus (procaryote) - STABLE OU TRANSITOIRE
Access Excellence
80La cassette d'expression
- Composé de un ou plusieurs gènes et des séquences
contrôlant leur expression - Promoteur (constitutif inductible lac, cumate,
T, etc tissu spécifique) - Phase ouverte de lecture (Open reading frame)
- Séquence de polyadénylation (PolyA)
- Transactivateurs
- Gènes de résistance ou reporteur (LacZ, GFP, )
- Des Internal Ribosome Entry Sites (IRES) peuvent
être intercalés entre plusieurs ORFs
81Autre exemple la co-transfection dun plasmide
et dun adénovirus dans la lignée cellulaire 293
pour produire un adénovirus recombinant
B. Massie, IRB
82Sélection (Screening)
- Commencer par une expression transitoire
- Sélectionner en fonction
- Résistance à l'agent de sélection
- Le niveau d'expression du gène reporteur ou de la
protéine d'intérêt - La stabilité de l'expression
- La qualité du produit (analyse crystalographique,
RMN, MS, patrons de glycosylation, activité,
stabilité, pharmacocinétique)
83Les systèmes dexpression
- Modifications post-traductionnelles poussées
- Produit plus stable
- Milieu de culture complexe
- grande fragilité des cellules
- Coûts élevés
- Produits à haute valeur ajoutée
- Bactéries (1-3 um)
- Levures
- Fungi
- Cellules animales (10-20 um)
Critère de sélection choisir le système le plus
simple qui va faire le travail!
84Exemple de milieu de culture de cellules de
mammifères Dulbecco Modified Eagle medium (DMEM)
- Sels (mg/L)
- CaCl2 200.00
- Fe(NO3)3.9H2O 0.10
- KCl 400.00
- MgSO4 97.67
- NaCl 6400.00
- NaHCO3 3700.00
- NaH2PO4.H2O 125.00
- Acides aminés (mg/L)
- Arginine 84.00
- Cystine.2HCl 63.00
- Glutamine 584.00
- Glycine 30.00
- Histidine 42.00
- Isoleucine 105.00
- Leucine 105.00
- Lysine.HCl 146.00
- Méthionine 30.00
- Phenylalanine 66.00
- Méthionine 30.00
- Phenylalanine 66.00
- Serine 42.00
- Thréonine 95.00
- Tryptophane 16.00
- Tyrosine.2Na.2H2O 104.00
- Valine 94.00
- Vitamines (mg/L)
- Ca.pantothénate 4.00
- Chlorure de choline 4.00
- Acide folique 4.00
- Inositol 7.20
- Niacinamide 4.00
- Riboflavine 0.40
- Thiamine.HCl 4.00
- Pyridoxine.HCl 4.00
- Autres (mg/L)
- Glucose 4500.00
- Rouge de phénol 15.00
composants non-définis sérum sanguin (5-15),
cocktail de facteurs de croissance, etc.
85Comparaison des différents systèmes dexpression
86Difficulté supplémentaire
- Temps de division augmente avec la taille
- Les cellules animales nécessitent des conditions
dasepsie très strictes - Adhésion obligatoire
- Certaines lignées de cellules de mammifères
nécessitent un support pour être viables. Cela - pose un problème de mise à l échelle
- les rend particulièrement susceptibles au
cisaillement
Ex tapis cellulaire de myoblastes
Culture sur microporteurs
87Exemple Culture de myoblastes - test de
différents microporteurs
Boudreault, P., Tremblay, J.P., Pépin,
M.F.,Garnier, A. (2001), "Scale-Up of a Myoblast
Cell Culture Process". J. Biotechnol., 91
(1)63-74.
88Culture de myoblastes - transfert de particule Ã
particule
Boudreault, P., Tremblay, J.P., Pépin,
M.F.,Garnier, A. (2001), "Scale-Up of a Myoblast
Cell Culture Process". J. Biotechnol., 91
(1)63-74.
89La production
- Le bioréacteur
- Les paramètres
- Les cinétiques de croissance des micro-organismes
et de production - Les modes de production
90Bioréacteurs
Gracieuseté B.Braun
Laboratoire doptimisation des bioprocédés (LOB,
U. Laval)
91Bioréaction les paramètres
- Température
- pH
- composition du milieu
- Agitation
- Aération
- Asepsie
92Contrôle des paramètres
93Optimisation des paramètres
94Effet de la température sur la production
dadénovirus recombinant en 293S
Jardon et Garnier, 2000
95Les cinétiques de croissance et de production
Le modèle le plus simple
(bilan sur les cellules)
(cinétique de Monod)
(bilan sur le substrat)
(modèle de Luedeking-Piret pour le produit)
La solution
X concentration cellulaire S concentration en
substrat limitant P concentration en produit
dintérêt ? taux spécifique de croissance ?max
et Ks paramètres de l expression de Monod
Yx/s coefficient de rendement cellule/substrat
??, ? coefficient de la relation de
Luedeking-Piret. S0 et X0, sont les
concentrations en substrat et en cellules
initialement. Xmax Yx/s S0X0.
96Simulation à partir dun modèle simple
Cuvée, ?MAX 1,16h-1, KS 4 g/L, YX/S 0,5
g/g, ? 0,4 g/g, ? g/(g.h)
97Autres cinétiques
- Inhibition par le substrat
- Inhibition par le produit
- ...
98Les modes dopération
X, P
99Culture en perfusion
Figure 4. Fluorescence of 293S cells during
infection with adenovirus ?, Control ?, B1
Perfusion 35oC ?, B2 Perfusion 35oC ?, B3
Perfusion 37oC X, T-flask. Cortin et al., 2002
100Le traitement en aval (downstream processing)
- Les étapes
- séparation
- homogénéisation
- concentration
- purification
101Séparation/Clarification
- Objectif séparer les cellules du surnageant et
conserver la fraction dintérêt selon que le
produit est intracellulaire ou extracellulaire - Les méthodes usuelles
- centrifugation
- micro-filtration (0,1-0,45 um)
Filtres à fibres creuses (AG tech)
Grande échelle filtration tangentielle
Principe de centrifugation en continu
102Homogénéisation
- Objectif briser les cellules pour récupérer un
produit intra-cellulaire - Moyen
- Gel/dégel
- Ultrason
- contraintes (stress) hydrodynamiques
103Concentration
- Objectif réduire le volume
- Moyens
- Précipitation
- Ultra-centrifugation
- Ultra-filtration (5kDa - 500kDa)
AG technologies
104Purification
- Objectif Isoler le produit dintérêt
- Moyen chromatographie
Access Excellence
105Purification (suite)
3 types de chromatographie
Access Excellence
106Le contrôle de qualité
- Les molécules biopharmaceutiques sont soumises
aux mêmes normes que la fabrication de molécules
de synthèse - Bonnes pratiques de fabrication (GMP)
- Protocoles dopération normalisés (SOP)
- Validation des procédés
- Documentation
- Ces normes sont appliquées de façon encore plus
stricte pour les produits biologiques étant donné
que les réactions menant à la formation du
produit (le métabolisme cellulaire) ne sont pas
bien définies.
107Le contrôle de qualité (suite)
- Toute une série de normes, lignes directrices et
de points à considérer sont émis par le
 Center for Biologics Evaluation and ResearchÂ
(CBER) de la Food Drug Administration (FDA)
http//www.fda.gov/cber/ - Les sections 210, 211 et 600 du titre 21 du "Code
of Federal Regulations" (CFR) - "Guidelines" et "point to considerÂ
particulièrement pertinents - "Guidance for Human Somatic Cell Therapy and Gene
Therapy" - "Point to consider on Plasmid DNA Vaccines for
Preventative Infectious Disease Indications" - A proposed Approach to the Regulation of Cellular
and Tissue-based Products
108Le contrôle de qualité (suite)
- Classent le processus de production GMP en 7
catégories - Installation
- Équipement
- Personnel
- Matériels
- Protocoles
- Tests
- Documentation