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Soudage

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MESURES DE PREVENTION Docteur J.P. BAUD BTP Sant au Travail O.P.P.B.T.P. CR Centre-Est P.REBAUD O.P.P.B.T.P. CR Centre-Est ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Soudage


1
  • Soudage
  • MESURES DE PREVENTION

Docteur J.P. BAUD BTP Santé au Travail O.P.P.B.T.P
. CR Centre-Est P.REBAUD O.P.P.B.T.P. CR
Centre-Est
2
  • SUBSTITUTION DES MATERIAUX ET DES PROCEDES
    DANGEREUX

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SERTISSAGE
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ASSEMBLAGE APRES RAINURAGE
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FILETAGE
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  • ? pour le soudage de lacier privilégier le
    soudage sous gaz protecteur qui génère moins de
    fumées que le soudage à lélectrode enrobée.
  • ? pour la même raison, préférer pour le soudage
    à larc sous protection gazeuse, le procédé
    T.I.G. au procédé M.I.G. et le procédé M.I.G. au
    procédé M.A.G.
  • ? en matière délectrode enrobée lutilisation
    denrobage rutile (R) est préférable aux
    enrobages acide (A) ou basique (B).

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(No Transcript)
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  • ? pour le brasage fort à largent (colonnes de
    gaz) utiliser des alliages en baguette sans
    cadmium.
  • ? pour le procédé T.I.G. remplacer les
    électrodes en tungstène thorié (couleur rouge)
    par des électrodes en tungstène pur (couleur
    verte) ou en tungstène cérié (couleur grise).
  • ? modifier la composition des fumées de soudage
    par modification du procédé lajout de zinc dans
    le fil dapport lors du soudage M.I.G. élimine
    pratiquement la présence de Cr6 et dozone dans
    le panache de fumées sans effet défavorable sur
    la qualité de la soudure.

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(No Transcript)
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  • PROTECTION COLLECTIVE

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  • CAPTATION DES FUMEES

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  • Il existe toute une série de moyens techniques
    pour capter les fumées de soudage au plus près
    possible de leur source démission avant quelles
    ne pénètrent dans les voies respiratoires du
    soudeur ou quelles ne soient dispersées dans
    toute latmosphère de latelier.
  • Les dispositifs de captage des fumées de soudage
    font lobjet de travaux de normalisation au
    niveau européen.
  • De nombreuses solutions de captage localisé ont
    été développées

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  • BUSES DASPIRATION LOCALISEES, MOBILES ET
    DEPLACABLES

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  • Elles sont reliées au système daspiration
    générale par un flexible.
  • Afin de ne pas perturber la protection gazeuse
    il faut placer les buses à une distance comprise
    entre 15 et 30 cm de larc.
  • Elles peuvent être maintenues en place par un
    aimant et supportées par un bras articulé.
  • Ces dispositifs sont intéressants pour les
    pièces de grandes dimensions où le soudeur doit
    intervenir en des points éloignés les uns des
    autres.

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(No Transcript)
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  • TORCHES ASPIRANTES

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(No Transcript)
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  • Cette solution est limitée aux procédés de
    soudage M.I.G. et M.A.G.
  • Laspiration est réalisée par un dispositif
    intégré à loutil.
  • La torche est reliée à un groupe aspirant à
    faible débit, afin de ne pas perturber la
    protection gazeuse et forte dépression.
  • Bien réglées, elles présentent lintérêt de
    capter les fumées au plus près de leur point
    démission.
  • Inconvénient torche plus lourde.

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  • Les fournisseurs de torches aspirantes tels que
    ENGMAR, AIRMIG, LOCASOUD, BINZEL, AIR LIQUIDE,
    WELDING
  • sont à même de répondre aux préconisations
    décrites dans le guide de ventilation INRS ED 668
  • (information Direction des Risques
    Professionnels et de la Santé au Travail CRAM
    Rhône-Alpes en date du 24 Novembre 2008)

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  • TABLES ASPIRANTES

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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  • Cette technique est limitée à des pièces de
    faibles dimensions et à des travaux à poste fixe.
  • Laspiration vers le bas est intégrée à la table
    de soudage ou se fait vers larrière par le
    dosseret de celle-ci, voire par les deux à la
    fois.

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  • HOTTES ASPIRANTES

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  • Des hottes aspirantes déplaçables peuvent être
    disposées au dessus du plan de travail.
  • Les larges hottes fixes, en dôme, placées au
    dessus du point démission des fumées ne sont pas
    recommandées car le visage du soudeur se trouve
    sur le trajet des fumées.

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  • CABINES DE SOUDAGE

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  • Elles présentent lavantage dassurer un captage
    et une ventilation efficace, à condition que le
    soudeur ne se trouve jamais entre le point
    démission des fumées et que le débit
    daspiration soit suffisant et uniforme.
  • Elles offrent, également, lintérêt disoler le
    poste de travail du reste de latelier.
  • Ces cabines ne permettent quun travail à poste
    fixe et conviennent mal aux pièces de grandes
    dimensions.

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  • TRANSPORT ET EVACUATION DES FUMEES

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(No Transcript)
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  • La vitesse moyenne de lair chargé de fumées
    dans les canalisations doit être suffisamment
    élevée pour éviter une sédimentation des
    poussières.
  • En fonction de la granulométrie moyenne des
    particules contenues dans les fumées de soudage,
    une vitesse de 10 à 15 m/s est recommandée.
  • Lidéal est dévacuer les fumées directement à
    lextérieur des locaux de travail en dehors des
    zones dentrée dair neuf.

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(No Transcript)
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  • En cas dimpossibilité, le rejet dans latelier
    ne devra se faire quaprès filtration des
    particules et épuration des gaz.
  • Si lefficacité des systèmes de filtration des
    particules est relativement satisfaisante, il
    nen est pas de même pour lépuration des gaz.
  • Il existe, actuellement, sur le marché des
    unités fixes ou mobiles daspiration et
    dépuration qui recyclent intégralement lair
    dans lambiance de travail.

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(No Transcript)
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  • Ces groupes daspiration sont parfois adoptés
    pour des postes de soudage isolés.
  • Ladsorption sur charbon actif, seule ou
    associée à des réactifs catalytiques est,
    actuellement, la seule solution proposée par les
    fabricants pour les gaz émis lors du soudage.
  • Si lefficacité des caissons de charbon actif a
    été démontrée pour lozone, lutilisation des
    adsorbants carbonés est inadaptée pour le CO et
    les vapeurs nitreuses.
  • Donc, dans létat actuel de la technique ce type
    dépurateur nest pas conseillé.

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  • VENTILATION GENERALE DES LOCAUX

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  • La ventilation générale des locaux, seule, ne
    devrait être, théoriquement, envisagée que dans
    le cas où le recours à une ventilation locale
    savère techniquement impossible.
  • En fait, il sagit du moyen de prévention le
    plus fréquemment employé dans beaucoup
    dentreprises.
  • Une bonne ventilation bien conçue et efficace
    est rarement rencontrée.

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  • La ventilation agit par dilution des polluants
    grâce à un apport dair neuf en quantité
    suffisante dans le local pour amener les
    concentrations des substances dangereuses en
    dessous de leur V.M.E. et de leur V.L.E.
  • La concentration moyenne minimale à ne pas
    dépasser dans les locaux de travail est de 10
    mg/m3 pour les poussières totales et de 5 mg/m3
    pour les poussières alvéolaires.
  • La ventilation permet également de compenser
    lO2 de lair consommé par lutilisation des gaz
    de soudage.

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  • Le flux dair ne doit pas passer à hauteur des
    voies respiratoires des soudeurs.
  • Dans les enceintes confinées (cuves,
    réservoirs) lintroduction dair neuf et le
    contrôle fréquent de latmosphère sont
    impératifs.
  • En cas de soudage au chalumeau en milieu
    confiné, celui-ci doit être allumé à lextérieur
    de lenceinte.
  • Il ne faut jamais ventiler avec de lO2 pour
    éviter tout risque dincendie et dexplosion
    lorsque la concentration en O2 est gt 25

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  • RISQUE DINCENDIE ET DEXPLOSION

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  • ? Disposer à proximité des postes de soudage des
    moyens dalarme et de lutte contre le feu avec
    des extincteurs à eau pulvérisée et appropriés au
    gaz combustible utilisé. Ces extincteurs doivent
    être en nombre suffisant et contrôlés
    annuellement.
  • ? Mettre en place une procédure de permis de feu.

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(No Transcript)
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  • ? Interdire de fumer dans les locaux de travail
    et de stockage des bouteilles de gaz.
  • ? Eloigner ou protéger tout matériau combustible
    ou susceptible de provoquer un incendie ou une
    explosion les graisses, les huiles, les
    chiffons, les sciures, les copeaux peuvent
    senflammer au contact dun jet dO2 pur.

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  • ? Bouteilles de gaz
  • -) respecter les couleurs identifiant les gaz
    utilisés les teintes des ogives utilisées
    tiennent compte des dispositions de la norme N.F.
    X 08-106
  • ? gaz simples logive est peinte dune seule
    couleur didentification blanche pour lO2,
    brune pour lacétylène, gris foncé pour le CO2,
    noire pour lazote, verte foncée pour largon,
    rouge pour lH2 et marron pour lhélium.
  • ? mélanges de gaz logive est peinte dans la
    teinte du gaz dont la teneur est la plus
    importante le (ou les) principaux constituants
    sont signalés par une ou plusieurs bandes
    horizontales peintes au couleur de ces
    constituants. Une étiquette adhésive placée sur
    logive comporte le nom du gaz (exemple lATAL
    5 logive est verte pour largon avec une bande
    grise pour le CO2)

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  • -) fixer et transporter verticalement les
    bouteilles sur des structures stables ou des
    chariots à roulettes.
  • -) éviter les chocs lors du transport et du
    déchargement des bouteilles.
  • -) stocker les bouteilles dO2 à lécart des
    bouteilles de gaz combustible distance minimale
    de 6 mètres.

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(No Transcript)
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  • -) stocker les bouteilles dans des locaux secs,
    aérés et fermés, à labri du soleil
  • -) ne pas stocker les bouteilles en sous-sol
    les gaz combustibles plus lourds que lair ont
    tendance à saccumuler dans les points bas.
  • -) ne pas graisser les robinets, les raccords ou
    les vannes des appareils qui sajustent sur les
    bouteilles, en particulier dO2.

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(No Transcript)
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  • ? Chalumeaux
  • -) vérifier régulièrement létat des
    chalumeaux, les buses, les robinets et les
    organes de réglage
  • -) protéger et changer les tuyaux endommagés.
  • -) contrôler régulièrement létanchéité des
    joints de raccordement des tuyaux.

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  • -) utiliser des tuyaux normalisés, de préférence
    à base de caoutchouc
  • ? couleur rouge (marqué A) pour lacétylène.
  • ? couleur bleue (marqué 0) pour lO2.
  • ? couleur orange (marqué P ou Y) pour le
    propane.

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(No Transcript)
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  • -) équiper les chalumeaux de clapets anti-retour
    des gaz empêchant le passage du gaz dans la
    direction opposée au sens normal du débit.
  • Ces dispositifs, qui protègent contre les
    retours lents ou explosifs des gaz, doivent être
    placés le plus près possible du chalumeau et être
    même intégrés au chalumeau.
  • Ils doivent être révisés et changés
    régulièrement, si possible par un spécialiste.

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(No Transcript)
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  • RISQUE ELECTRIQUE

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  • ? Le risque électrique, dans les opérations de
    soudage à larc, se situe à trois niveaux
  • - les pièces nues sous tension.
  • - les tensions mises en jeu.
  • - lenvironnement conducteur ou très conducteur
    (milieu humide).
  • ? Les mesures de prévention passent par
  • - la vérification annuelle des installations
    électriques par un organisme agréé.
  • - la mise à la terre des masses.
  • - lutilisation de matériels (transformateurs,
    câbles de soudage, pinces porte électrode)
    normalisés, contrôlés et régulièrement entretenus.

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  • RAYONNEMENTS

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  • Le personnel travaillant ou circulant au
    voisinage dun poste de soudage à larc doit être
    protégé par des écrans.
  • Ces écrans peuvent être des panneaux ou des
    rideaux constitués de matériaux opaques ou
    transparents protégeant du rayonnement de larc,
    des projections de matériaux incandescents et
    réduisant la propagation des fumées.

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(No Transcript)
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  • Ces écrans doivent être ininflammables ou
    ignifugés.
  • Ils doivent sélever jusquà 2 mètres au dessus
    du sol et un espace libre de 0,50 mètre, aménagé
    entre le sol et le bas de lécran facilite la
    circulation de lair.

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  • EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE
  • (E.P.I.)

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  • PROTECTION DES YEUX

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  • SOUDAGE, SOUDO-BRASAGE ET DECOUPAGE AU CHALUMEAU

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(No Transcript)
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  • La protection des yeux nécessite le port de
    lunettes de protection équipées de coques
    latérales et de verres teintés filtrants.
  • les filtres utilisés doivent être conformes aux
    normes N.F. S 77-101 et N.F. S 77 -104.
  • Le choix des numéros déchelon des filtres est
    fonction pour le soudage et le soudo-brasage du
    métal et du débit dacétylène et pour le
    découpage du débit dO2.

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  • SOUDAGE A LARC

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  • La protection des yeux chez le soudeur à larc
    nécessite le port de masques spécifiques voire de
    cagoules.
  • Ces dernières ont lavantage dêtre plus
    étanches que les masques qui restent malgré tout
    préférés des soudeurs.
  • Les masques de soudeurs à larc protègent, non
    seulement les yeux, mais également la face et le
    cou contre les rayonnements de larc et les
    projections incandescentes.

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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  • Ils sont constitués dun écran en matière
    ininflammable (fibres vulcanisées ou polyester
    armé de fibres de verre) percé dune fenêtre
    équipée dun filtre optique.
  • Le masque est soit tenu à la main, soit maintenu
    par un serre-tête ou un casque de protection. Ce
    dernier type, qui a lavantage de libérer les
    deux mains de lopérateur, est indispensable pour
    le soudage à lélectrode enrobée et le procédé
    T.I.G. avec métal dapport.

88
  • Les filtres doivent posséder des
    caractéristiques dabsorption adaptées à la
    nature et à limportance du risque engendré par
    le rayonnement de larc.
  • Les filtres, qui font lobjet de la norme N.F. S
    77-104 sont choisis en fonction du procédé de
    soudage utilisé, des matériaux à assembler et de
    lintensité du courant (en ampère) mis en œuvre.

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  • Ce type de filtre ne permet pas de distinguer
    lemplacement où doit être faite la soudure tant
    que larc nest pas amorcé.
  • Ainsi, pout pointer ou débuter un cordon, le
    soudeur est obligé décarter le masque ou de
    soulever le casque.
  • Bien souvent, larc est amorcé avant que le
    soudeur ait eu le temps de replacer le masque
    devant son visage.

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  • Des casques équipés de filtres à cristaux
    liquides, dont lobscurcissement est commandé par
    lallumage de larc permettent de réaliser
    lamorçage de larc à labri du filtre.
  • Le soudeur garde donc son masque en permanence,
    ce qui lui apporte un confort et une visibilité
    en toutes circonstances.

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(No Transcript)
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  • Les casques de nouvelle génération sont dotés
    dune cassette optoélectronique (exemple le
    SPEEDGLASS 9002 D de la Société 3M) équipée de
    filtre à interférence U.V./I.R. (qui protègent à
    la fois des rayons U.V. et I.R.) de filtres
    polarisants (qui filtrent la lumière selon
    lorientation des rayons lumineux) et des
    cellules à cristaux liquides (L.C.D.).
  • Lobscurcissement du filtre est automatique, en
    une fraction de ms. et la vision nest pas
    altérée.
  • Des boutons permettent le réglage des niveaux de
    sensibilité et du temps de retour du filtre à la
    teinte claire après obscurcissement.

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(No Transcript)
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SOUDAGE A LARC ET PORT DE LENTILLES DE CONTACT
  • Une rumeur datteinte grave de la cornée, chez
    les soudeurs à larc portant des lentilles de
    contact est née après un incident survenu le 27
    Juillet 1967 sur un chantier de BALTIMORE aux
    U.S.A.
  • Un soudeur à larc procédait au raccordement
    dun appareil de soudage soudain le dispositif
    de coupure électrique a explosé.
  • Le lendemain, le soudeur, qui a enlevé ses
    lentilles plus de 12 heures après lincident, a
    présenté une lésion cornéenne qui a guéri en
    quelques jours sans séquelles.

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RECOMMANDATIONS DE LI.N.R.S.Décembre 2004
  • Les lentilles, bien supportées peuvent être
    portées en toute sécurité, y compris sur les
    postes de travail présentant un risque datteinte
    oculaire pourvu que
  • - un équipement de protection oculaire soit
    correctement utilisé en plus des lentilles de
    contact, chaque fois que cela est nécessaire.
  • - le travailleur soit correctement informé des
    risques liés à son activité et des éventuelles
    complications liées au port de lentilles.

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RECOMMANDATIONS DE LI.N.R.S.Décembre 2004
  • Le travailleur doit avoir à sa disposition le
    nécessaire pour enlever les lentilles et se
    rincer les yeux, et disposer dune paire de
    lunettes correctrices.
  • Il peut être utile dapprendre aux sauveteurs
    secouristes du travail le geste de retrait des
    lentilles de contact chez une victime de
    projection de produits chimiques, de poussières
    ou de particules sur le visage et les yeux.

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  • PROTECTION DES VOIES RESPIRATOIRES

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  • Si la captation des fumées de soudage est
    absente ou insuffisante au niveau du poste de
    travail, le port dE.P.I. respiratoire simpose.
  • Le choix dune telle protection est déterminé
    par les conditions dexposition telle que
    latmosphère environnante, la nature de
    lopération à effectuer et le procédé de soudage
    utilisé

99
MASQUES RESPIRATOIRES FILTRANTS filtre facial ou
masque à cartouche
100
  • Ce type de protection doit être proscrit dans
    une atmosphère appauvrie en O2 (concentration
    inférieure à 18).
  • Les fumées de soudage contenant des particules
    de très faible diamètre, il convient dutiliser
    des masques avec des cartouches suffisamment
    efficaces.
  • Selon les normes européennes EN 140 et EN 143,
    le choix du filtre sopère en fonction de la
    nature du polluant et de limportance de
    lexposition.

101
(No Transcript)
102
  • Habituellement, le filtre recommandé est de type
    P2 voire P3 pour lacier inoxydable, compte tenu
    de la présence de Cr6 et de sels insolubles de
    nickel.
  • Dans le cas où des gaz toxiques seraient aussi
    présents (O3, NO2) on aura recours à des filtres
    combinés (anti-gaz et anti-poussières).

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MASQUES OU CAGOULES RESPIRATOIRES AVEC ADDUCTION
DAIR
104
MASQUES OU CAGOULES RESPIRATOIRES AVEC ADDUCTION
DAIR
  • Ce type de protection permet daugmenter le
    confort du soudeur et éviter les désagréments et
    les efforts respiratoires au travers du filtre.
  • Lair frais est prélevé à lextérieur et à
    lécart de toute source de pollution et envoyé
    dans le masque ou la cagoule au moyen dun
    système qui garantit que lair pulsé est de bonne
    qualité.
  • Dans les atmosphères très confinées (citernes,
    cuves) on pourra avoir recours à des appareils
    respiratoires autonomes (avec bouteilles) ou avec
    apport dair neuf relié à lextérieur de la zone
    de travail.

105
PROTECTION DES MAINS
  • Les mains doivent être protégés par des gants
    qui doivent résister, à la fois, à laction
    coupante des tôles, ne pas durcir à la chaleur,
    être isolant du point de vue thermique et
    électrique, tout en gardant une souplesse
    compatible avec la mise en œuvre du procédé de
    soudage utilisé.
  • Lutilisation de gants en croûte de cuir,
    traités anti-chaleur et doublés de coton répond à
    ces exigences.

106
(No Transcript)
107
(No Transcript)
108
SOUDAGE A LARC AVEC ELECTRODES ENROBEES ET
PROCEDES M.I.G. ET M.A.G.
  • Des gants à trois ou cinq doigts avec manchette
    de 15 à 20 cm de longueur et coutures (fil
    Kevlar) protégées, sans replis, sont préconisés.
  • Pour les procédés M.I.G. et M.A.G., les gants
    doivent être plus souples que pour le soudage
    avec électrodes enrobées.

109
(No Transcript)
110
SOUDAGE T.I.G.
  • Les gants sont obligatoirement à cinq doigts
    avec, également, manchette de 15 à 20 cm. de
    longueur.
  • Le cuir doit être très souple, peu épais et
    lisse.

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  • PROTECTION DU CORPS

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(No Transcript)
113
  • Les vêtements de protection doivent être en
    matériaux ininflammables.
  • La veste et le pantalon peuvent être en cuir
    épais et résistant avec coutures par fils en
    Kevlar.
  • Ces vêtements doivent être ajustés et exempts de
    plis dans lesquels pourraient se loger des
    particules incandescentes.
  • Eviter les poches extérieures et préférer les
    pantalons sans revers.
  • La veste ne doit pas être porté avec le col
    ouvert, les manches retroussées ou déboutonnées.

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(No Transcript)
115
  • Le port de manchettes avec élastique aux deux
    extrémités, dun tablier attaché au cou par une
    lanière et sous les aisselles par une ceinture
    réglable, voire de guêtres, le tout en cuir épais
    et résistant peut compléter la protection du
    corps.
  • Les vêtements ne doivent pas être imprégnés de
    matières inflammables (graisse, solvants).
  • En cas de travaux de soudage effectués au dessus
    de la tête (tuyauteurs) la port dune coiffe ou
    dune cagoule en matière incombustible simpose.

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(No Transcript)
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PROTECTION AUDITIVE
  • En dehors des activités bruyantes annexes au
    soudage (martelage, burinage, piquage, polissage,
    ébarbage, meulage), certains procédés comme le
    soudage à larc plasma, le plasma-coupage et le
    gougeage nécessitent le port de protecteurs
    auditifs adaptés.

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  • MESURES DHYGIENE

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  • Afin déviter toute intoxication par les voies
    cutanées et digestives, une bonne hygiène
    corporelle est indispensable.
  • Le lavage des mains et du visage simpose avant
    les repas et une douche, après le travail, est
    conseillée.
  • Ne pas manger, boire, fumer, mâcher des gommes
    sur les lieux de travail pour éviter, dans
    certaines situations, une intoxication éventuelle
    par le plomb par lintermédiaire des mains
    souillées (manipulation de baguette étain-plomb
    lors du brasage de tuyaux en plomberie ou du
    soudage du cuivre ou du zinc ou déléments en
    plomb en couverture).

121
  • Les vêtements de travail doivent être changés et
    régulièrement nettoyés en fonction du degré de
    salissure, en particulier en cas dimprégnation
    de graisse, de solvants ou de peintures.
  • Lemployeur peut faire appel à une société
    spécialisée pour le lavage de ces vêtements.

122
  • PREVENTION MEDICALE

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  • En dehors des risques spécifiques liés à leur
    métier (bruit, vibrations transmises aux membres
    supérieurs), la mise en surveillance médicale
    renforcée (S.M.R.) des chaudronniers, métalliers,
    monteurs en charpente métallique, serruriers,
    soudeurs et tuyauteurs exposés habituellement aux
    fumées de soudage semble simposer.

124
  • Cette mise en S.M.R. est justifiée par la
    multiplicité des polluants rencontrés dans ces
    fumées, dont un certain nombre figurent dans des
    tableaux de maladies professionnelles, et des
    niveaux dexposition observés.
  • Par ailleurs, les fumées de soudage sont
    classées comme des cancérogènes possibles (groupe
    2B) par le C.I.R.C.

125
  • Un bilan de référence, à lembauche, comportant,
    outre un examen clinique, une radiographie
    pulmonaire et une E.F.R. nous paraît souhaitable.

126
  • LE.F.R. pourra être renouvelée lors de chaque
    visite médicale annuelle.
  • La périodicité de la radiographie pulmonaire
    sera laissée à lappréciation du médecin du
    travail qui tiendra compte de limportance de
    lexposition, des mesures de prévention mises en
    place, des constatations cliniques et
    spirométriques et des habitudes tabagiques du
    salarié.
  • Un renouvellement quinquennal nous parait
    représenter un bon compromis.

127
  • En ce qui concerne le soudage oxy-acétylènique,
    la mise en S.M.R. ne sera justifiée quen cas
    dexposition avérée et habituelle à des polluants
    spécifiques tels que le plomb, par exemple chez
    les couvreurs effectuant régulièrement du soudage
    déléments en plomb (arêtiers, entablements,
    ornements) sur les toitures de monuments
    historiques et les démolisseurs découpant au
    chalumeau des structures métalliques recouvertes
    de peintures anticorrosion à base de composés du
    plomb.

128
  • Des expositions avérées à lamiante, ayant pu
    être importantes antérieurement, justifient la
    mise en place dun suivi post-exposition avec
    réalisation dune radiographie pulmonaire et
    dune E.F.R. tous les deux ans.

Fin
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