30 ans de prvention et de gestion des crises alimentaires au Sahel: acquis, limites et nouvelles per - PowerPoint PPT Presentation

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30 ans de prvention et de gestion des crises alimentaires au Sahel: acquis, limites et nouvelles per

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Les fondements de la strat gie de pr vention et de gestion des crises. Les outils de pr vention et de gestion des crises. Des acquis importants. Des limites ind niables ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: 30 ans de prvention et de gestion des crises alimentaires au Sahel: acquis, limites et nouvelles per


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30 ans de prévention et de gestion des crises
alimentaires au Sahel acquis, limites et
nouvelles perspectives
  • Musa S. MBENGA
  • Secrétaire exécutif du CILSS

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Plan de lintervention
  • Les fondements de la stratégie de prévention et
    de gestion des crises
  • Les outils de prévention et de gestion des crises
  • Des acquis importants
  • Des limites indéniables
  • Les nouvelles questions qui se posent
  • Que faire construire ensemble de nouveaux
    consensus et de nouvelles pratiques

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Les fondements de la stratégie de prévention et
de gestion des crises
  • À lorigine Les famines de 73 et 84 économies
    alimentaires  théoriquement administrées 
    absence dinformation fiable très mauvaise
    planification des aides alimentaires
    gaspillages, mauvais ciblage, détournements, etc.
  • Création du CILSS en 1973 pour affronter ensemble
    les effets de la sécheresse et de la
    désertification et agir pour la sécurité
    alimentaire
  • Création du Club du Sahel (OCDE) en 1976 comme
    espace de concertation, de plaidoyer et de
    prospective entre agences daide et pays
    sahéliens
  • CILSS et Club du Sahel vont ensuite créer en 1984
    le Réseau de Prévention des crises alimentaires
    au Sahel associant tous les protagonistes de la
    sécurité alimentaire au Sahel

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Les outils de prévention et de gestion des crises
  • Le dispositif repose sur trois piliers
  • Linformation
  • Disponibilités suivi de la campagne de
    production enquête agricole
  • Marchés systèmes dinformation sur les prix
  • Accessibilité /vulnérabilité SAP et autres
    dispositifs
  • La concertation et la coordination
  • sur linformation recoupement des sources,
    confrontation des analyses sur le diagnostic et
    la formulation des recommandations/ mesures à
    prendre
  • sur le déclenchement des alertes
  • La gestion des crises
  • mesures datténuation des risques alimentaires en
    amont du déclenchement des crises mobilisation
    des stocks de sécurité aides alimentaires
    renforcement des capacités endogènes de gestion
    des crises (ex. banques de céréales)

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Les outils de prévention et de gestion des crises
  • Et combine plusieurs niveaux dintervention
  • Le niveau national
  • SISAS enquête agricole GTP SIM SAP
  • Concertation-coordination dispositifs
    État/donateurs (comités paritaires, etc.),
    associant éventuellement les ONG
  • Gestion des crises stocks de sécurité physiques
    et financiers (souvent co-gérés avec les
    donateurs qui les appuient)
  • Le niveau régional
  • Information Centre régional Agrhymet FEWS-NET
    etc.
  • Concertation coordination dispositif de
    prévention et gestion des crises animé par le
    CILSS avec lensemble des acteurs (systèmes
    nationaux, organisations internationales, agences
    daide) le dispositif repose sur 5
    concertations sept, nov, déc (réunion du
    réseau), mars et juin
  • Le niveau international
  • Information SMIAR/FAO PAM FEWSNET
  • Coordination-concertation réunion annuelle du
    réseau (décembre)

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Des acquis importants
  • Tous les pays disposent de SISAS et le dispositif
    national/ régional est globalement en mesure
    danticiper, dalerter sur les risques de crise
    alimentaire
  • Dune façon générale, la gestion de laide
    alimentaire est plus performante que dans les
    autres régions on le doit à la charte de lAA et
    aux pratiques de concertation des principaux
    donateurs, aux côtés de lÉtat
  • Les pays ont tous définis récemment des
    stratégies qui combinent la prise en compte des
    crises alimentaires conjoncturelles et la
    construction de la sécurité alimentaire à long
    terme
  • La région sahélienne est dotée doutils
    performants et de ressources humaines aptes à
    prévenir et gérer les crises , reconnus au niveau
    international.

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(No Transcript)
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Des limites indéniables
  • La crise du Niger traduit bien les limites
    auxquelles nous sommes parvenus. Quelles sont ces
    limites?
  • Au niveau de la capacité didentification et
    danticipation des crises
  • Au niveau de la capacité danalyse et de
    compréhension de lévolution du fonctionnement
    des sociétés
  • Au niveau de la concertation/coordination
  • Au niveau des réponses aux crises

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Des limites indéniables
  • Au niveau de la capacité didentification et
    danticipation des crises
  • Le dispositif dinformation naccorde pas assez
    dimportance à la dimension  accessibilité , en
    lien avec lanalyse de la vulnérabilité des
    ménages et des populations, et en lien avec la
    dynamique des prix des produits vivriers
  • Le dispositif apparaît peu performant pour saisir
    les problèmes nutritionnels
  • Le dispositif reste parfois trop prisonnier dune
    vision nationale du fonctionnement des économies
    alimentaires, alors que les interactions avec les
    pays voisins (échanges commerciaux), notamment
    côtiers deviennent déterminants
  • Enfin, alors que tout les acteurs souhaitent
    disposer dune information complète, fiable et
    indépendante, il est très difficile de mobiliser
    lensemble des partenaires dans le renforcement
    et le financement des dispositifs dinformation
    et dalerte performants

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Des limites indéniables
  • Au niveau de la capacité danalyse et de
    compréhension de lévolution du fonctionnement
    des sociétés
  • Les sociétés sahéliennes évoluent en profondeur
    remise en cause de certains mécanismes endogènes
    datténuation des risques (solidarité familiale
    et communautaire) les ressources des migrants
    sont parfois brutalement remises en cause (crise
    en Côte dIvoire)
  • Ceci a un impact important sur le déclenchement
    des crises et leur ampleur mais, les SAP ou les
    autres dispositifs danalyse de la vulnérabilité
    ne parviennent pas encore à bien saisir ces
    évolutions

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Des limites indéniables
  • Au niveau de la concertation/coordination
  • il existe des dispositifs associant État et
    donateurs, et un code de conduite  la charte de
    laide alimentaire  pour améliorer les pratiques
    et éviter les impacts négatifs sur le
    développement, de certaines formes daide mal
    gérées
  • Mais il y a aujourdhui de très nombreux acteurs
    nouveaux qui ignorent ces dispositifs et cette
    charte ONG nationales et internationales, pays
    arabes, Japon, Chine dispersion des efforts,
    mauvaise allocation des aides, contradictions
    (par exemple sur un même site dons et ventes de
    lAA), absence de capitalisation des expériences,
    etc.

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Des limites indéniables
  • Au niveau des réponses aux crises deux problèmes
    majeurs
  • Les causes structurelles des crises alimentaires
    ne sont pas attaquées sérieusement
  • Malgré le fait que chaque pays dispose dune
    stratégie de lutte contre la pauvreté et dune
    stratégie de sécurité alimentaire, il ny a pas
    de programmes denvergure ciblés sur les
    problèmes de structurels par exemple, la
    maîtrise de leau et lintensification agricole
    les programmes de génération de revenus pour les
    populations vulnérables, etc.
  • Tout le monde sémeut lorsquune crise
    structurelle, cachée, se transforme brutalement
    en crise conjoncturelle grave, mais lappui aux
    stratégies de long terme, susceptibles dapporter
    des réponses durables est beaucoup plus discret
  • Les outils dintervention en cas de crise restent
    trop dominées par laide alimentaire, sensée
    répondre à un déficit de loffre céréalière. Les
    autres formes de crise (nutritionnelles, liées à
    des problèmes daccès) nont pas suffisamment
    dinstruments de réponse adéquats.

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Que faire Construire ensemble de nouveaux
consensus et de nouvelles pratiques
  • Cinq axes de travail
  • Comment construire de nouveaux consensus
    associant tous les acteurs de la sécurité
    alimentaire (renouveler les approches des années
    80) progresser vers une charte de la sécurité
    alimentaire pour améliorer les pratiques rôle
    du Réseau de prévention des crises alimentaires
    au Sahel ?
  • Comment les acteurs internationaux peuvent-ils
    venir en appui et non en substitution, et
    poursuivre loption en faveur du renforcement des
    institutions sahéliennes nationales et régionales
    ? Comment mieux impliquer les acteurs locaux
    collectivités territoriales, organisations de la
    société civile et du secteur privé?
  • Comment mobiliser lensemble de la communauté
    internationale en faveur des réponses à long
    terme pour réduire la vulnérabilité de la région
    en sattaquant aux causes, et pas seulement aux
    conséquences ?

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Que faire Construire ensemble de nouveaux
consensus et de nouvelles pratiques
  • Cinq axes de travail (suite)
  • Comment poursuivre leffort dharmonisation des
    approches de la vulnérabilité et engager un
    travail de fond sur les meilleures façons de
    juguler les crises ?
  • Comment à court terme, donner une nouvelle
    impulsion aux dispositifs dinformation et
    dalerte et éviter le développement cacophonique
    de multiples initiatives, très difficiles à
    coordonner par la suite ?

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  • Je vous remercie de votre attention
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