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La question de l

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2,074 milliards de dirhams par rapport un investissement contractuel actualis de 3.815 milliards de dirhams. Les carts sur engagements contractuels ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: La question de l


1
La question de leau au MarocAmse
AcmeRabat, 31 janvier 2008
2
Quelques données significatives
  • Eau disponible / habitant 1.150 m3 en 1995 750
    m3 en 2025 Hypothèse optimiste, très
    probablement 25 à 35 en moins si les tendances
    climatiques actuelles perdurent.
  • Eau agricole 80 à 82 des eaux mobilisées.
  • AMSE Association marocaine de Sciences
    économiques.

3
Des pertes importantes
  • Les pollutions
  • Selon ladministration de lhydraulique, la
    qualité des ressources en eau, aussi bien
    superficielles que souterraines, y est menacée
    par une pollution de plus en plus préoccupante,
    d'origines diverses.
  • Sur les 500 millions de m³ d'eaux usées rejetées
    par les ménages en milieu urbain, plus du quart
    est tout simplement rejeté dans le réseau
    hydrographique ou épandu sur le sol. La même
    tendance est relevée dans le cas de
    l'assainissement solide. Ainsi sur les 10.800
    tonnes de déchets ménagers produits chaque jour
    en milieu urbain, 2 seulement des déchets
    collectés sont soit recyclés soit mis en décharge
    contrôlée. Le reste est déchargé dans la nature,
    contribuant fortement à la pollution des
    ressources en eau. D'une manière générale, on
    estime que les cours d'eau reçoivent directement
    environ 30 de la pollution domestique et
    industrielle rejetée, alors que le sol et le
    sous-sol en reçoivent environ 27 . Les régions
    agricoles irriguées de façon intensive
    connaissent aussi des problèmes de pollution
    diffuse qui concourt à la dégradation des eaux
    souterraines. Cette dégradation se manifeste en
    général par une augmentation de la teneur en
    nitrates et de la salinité. Déjà en 1981, une
    enquête menée par l'Office national de leau
    potable (ONEP) a révélé que plus de 5 des
    captages exploités par l'office présentaient une
    concentration en nitrates dépassant la valeur
    maximale admissible de 50 mg/litre.

4
Des pertes importantes
  • Les gaspillages
  • 60 à 65 des eaux dirrigation sont perdues par
    des modes dirrigation dépassés
  • Plus de 30 des eaux distribuées dans les villes
    (Casablanca, Rabat, Fès, etc) sont perdues dans
    des réseaux vieillis, mal entretenus, etc

5
Lenjeu financier
  • Le Secrétariat dEtat chargé de leau estimait
    quil était possible dassurer un potentiel moyen
    par habitant de 750 m3 deau en 2020, en
    mobilisant des ressources financières de lordre
    de 3 milliards de dirhams par an. 1 milliard
    était avancé dans le cadre budget, restait alors
    à trouver 2 milliards de Dhs supplémentaires par
    an, jusquen 2020.

6
Un enjeu de politique économique et sociale
  • Léconomique va progressivement dominer le
    social
  • les incohérences de lapproche sociale INDH
    et évolution récente du prix de leau
  • Léconomie de rente domine à lintérieur
  • les eaux de source cédées dans lopacité
  • Les options du FMI et de la BM prennent le
    dessus
  • leau est un bien économique dont la
    distribution/vente est laissée au privé. Sa
    rareté relative en fait un vecteur de profit

7
Leau, une ressource minérale
  • De Sidi Ali à Ben Smim, en passant par Aïn Saïss
    et Aïn Soltane, les eaux de sources deviennent
    objets de convoitises et sources denrichissement

8
Le cas Ben Smim
  • Cafouillages, opacité, négligence de lintérêt
    des populations dans des régions démunies, etc

9
Leau des villesLa gestion déléguée
solution ou problème!
10
Larrivée de la Lydec?1997 comme 1912.
  • Libéralisme forcené et dérégulation, ouverture,
    opacité et absence de contrôles.

11
 Un contrat équilibré !(dossier de presse
Lydec, avril 1997)
  • Eau 38 communes concernées, 400.000 abonnés,
    1.000 km2 électricité 470.000 abonnés.
  • 25 du marché marocain
  • Chiffre daffaires de la RAD en 1995 3,3
    milliards de dirhams
  • Régie autonome de distribution

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 Avantages  pour la CUC(selon dossier de
presse Lydec)
  • Introduction dun mode de financement qui permet
    dinvestir massivement sans impact sur les
    finances locales
  • Lexistence du contrat permet à la puissance
    publique de choisir léchéancier des mises en
    service des différents investissements avec la
    garantie contractuelle que les délais, même
    courts, seront tenus.
  • Le contrat permet à la ville de ne pas financer
    elle-même les investissements nécessaires et de
    faire appel aux compétences et ressources
    financières du secteur privé
  • Il prévoit la reprise intégrale du personnel de
    la RAD
  • Communauté urbaine de Casablanca

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Retombées positives pour lEtat marocain !
  • Mobilisation de financements européens importants
    pour investir localement au service de la
    population
  • Développement dune image positive auprès des
    acteurs économiques locaux et étrangers
  • Absence de recours au financement de lEtat

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Apports de la Lydec
  • Capital 800 millions de dirhams
  • Expertise et savoir faire confirmé

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Rétribution du délégataire
  • 14,6 comme TRI (Taux de rendement interne du
    projet), pour des taux moyens convenus à
    linternationale variant entre 7 et 9
  • La CUC voudrait réviser ce taux en le ramenant
    à une fourchette comprise entre 5,6 et 5,9

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Difficultés rencontrées par la Lydec
  • Les variables essentielles du démarrage ne sont
    pas celles ayant servi de base à létablissement
    du contrat (volumes, rendements, prix moyens)
  • Les investissements à réaliser sont parfois
    différents de ceux prévus au contrat
  • La nature du contrat nest pas bien précisé
    (contrat de moyens ou dobjectifs)
  • Séminaire pour la présentation de la gestion
    déléguée Lydec  les défis énergétiques au
    21ième siècle  27 janvier 2005

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Difficultés rencontrées par la Lydec
  • Le problème des retraites na pas été anticipé
  • Les tarifs ne sont plus adaptés
  • La régulation du contrat nest pas suffisamment
    bien définie
  • Les délais et les mécanismes de résolution des
    problèmes ne sont pas définis correctement
  • Le contenu du contrat et les obligations du
    délégataire ne sont pas connus de toutes les
    parties prenantes

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Lexécution du contrat
  • La défaillance de ladministration et les écarts
    sur les engagements contractuels de la Lydec.

19
La CUC, absente
  • La première révision prévue 5 ans après le
    démarrage du contrat, soit en 2002, na pas eu
    lieu
  • Absence de volonté de contrôler?
  • Incapacité de contrôler?
  • ..les conséquences en seront immédiates!

20
Les écarts sur engagements contractuels
  • Libération du capital
  • Le capital apporté par la Lydec devait être
    libéré dans les 3 années suivant la signature du
    contrat, soit en 2000.
  • Il ne la été tout à fait quen 2003

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Les écarts sur engagements contractuels
  • Ecart sur investissements (1997 à 2006)
  • 2,074 milliards de dirhams par rapport à un
    investissement contractuel actualisé de 3.815
    milliards de dirhams

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Les écarts sur engagements contractuels
  • Distribution anticipée de dividendes
  • Le contrat ne prévoyait aucune distribution de
    dividendes jusquen 2008, or de 2003 à 2006 la
    société délégataire en a distribué pour 560
    millions de dirhams
  • Pour lautorité délégante la CUC - il existe
    un lien entre le non-respect par le délégataire
    de ses obligations dinvestissements et le
    paiement prématuré des dividendes.

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Les écarts sur engagements contractuels
  • Transferts non justifiés de devises 678
    millions de dirhams, soit 85 du capital
    théoriquement apporté par la Lydec
  • Non autorisés par lOffice de changes les
    transferts de devises effectués par la Lydec
    entre 1997 et 2006 se seraient élevés à au moins
    léquivalent de 1,119 milliard de dirhams.

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Au final.
  • Sil était possible de retenir une seule
    conséquence pour lusager/client de tels
    défaillances, ce serait au niveau du prix de
    leau au robinet celui-ci aurait été
    aujourdhui inférieur de 10 à 15 dans le cadre
    dune gestion publique bien menée.

25
La ville de Grenoble comme exemple.Evolution des
prix
26
1990-1995 Corruption dAlain CARIGNON, les
usagers ont payé des impôts cachés et les cadeaux
27
Evolution des investissements
28
Quelles conclusions?
  • Essentiellement sous forme de questions
  • Laffaire de la Lydec, un dossier politique ou un
    différend commercial?
  • Quel est le sort des investissements non
    réalisés? Qui les réalisera?
  • Que sera-t-il décidé au sujet des distributions
    de dividendes ou des transferts de devises non
    autorisés
  • Mettra-t-on enfin en place un vrai contrôle de la
    Gestion déléguée pour quelle réponde un peu
    plus à la notion de service public et un peu
    moins à la logique de profit.
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