Points dactualit sur la pharmacovigilance pdiatrique - PowerPoint PPT Presentation

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Points dactualit sur la pharmacovigilance pdiatrique

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G n ralit s : le fonctionnement du syst me de pharmacovigilance ... Chez les enfants et adolescents de 9 15 ans. Sch ma de primovaccination : 3 doses ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Points dactualit sur la pharmacovigilance pdiatrique


1
Points dactualité sur la pharmacovigilance
pédiatrique
ATELIERS  TOPOS  DU MEDEC 2007 14 16 mars 2007
Dr Anne Castot, Dr Carmen Kreft-Jaïs,
Département de la Surveillance du Risque, du Bon
Usage et de lInformation sur les
Médicaments, Pr Jacques Caron, Président la
Commission Nationale de Pharmacovigilance
2
Le plan
  • Généralités le fonctionnement du système de
    pharmacovigilance
  • Surveillance renforcée des risques de médicaments
    comment ?
  • Points sur
  • Gardasil
  • Minirin
  • Antidépresseurs
  • DES
  • Uvestérol
  • BCG

3
La pharmacovigilance
  • La pharmacovigilance
  • Ensemble des techniques didentification,
    dévaluation et de prévention du risque deffet
    indésirable des médicaments mis sur le marché,
    que ce risque soit potentiel ou avéré (Bonnes
    pratiques de PV)
  • Elle comprend
  • le signalement des effets indésirables et le
    recueil des informations les concernant
  • lenregistrement, lévaluation, lexploitation
    de ces informations dans un but de PRÉVENTION
  • la réalisation d'études ou de travaux concernant
    la SECURITÉ D'EMPLOI des médicaments
  • La mise en place dactions modification(s) des
    informations destinées aux professionnels de
    santé et aux patients, suspension, retrait de
    lAMM...

4
La pharmacovigilanceCaractéristiques du système
  • Centralisé pour les décisions et les échanges
    d informations
  • réception et évaluation des problèmes de
    pharmacovigilance émanant des laboratoires, des
    CRPV
  • communication sur le risque
  • Décentralisé pour le recueil dinformation par le
    biais des 31 CRPV
  • fondé sur notification spontanée
  • contact avec les professionnels de santé
  • Le fonctionnement de la pharmacovigilance en
    France est basée essentiellement sur la
    notification spontanée des effets indésirables
    médicamenteux et sur les études de
    pharmaco-épidémiologie

5
La pharmacovigilance Professionnels de santé
La pharmacovigilance repose sur lOBLIGATION
LEGALE pour certains professionnels de santé de
notifier à un CRPV tout effet indésirable grave
ou inattendu (Art.R. 5121-170)
  • Tout médecin, chirurgien-dentiste ou sage-femme
    quil ait prescrit ou non le médicament concerné
  • Tout pharmacien ayant délivré le médicament
    concerné
  • Tout membre dune profession de santé ayant fait
    la même constatation peut également en informer
    le CRPV

6
La pharmacovigilance Professionnels de santé
NATURE DES EFFETS INDESIRABLES A DECLARER
OBLIGATOIREMENT
  • 1- EFFETS GRAVES
  • létal
  • ou susceptible de mettre la vie en danger
  • ou entraînant une invalidité ou une incapacité
    importante ou durable
  • ou provoquant ou prolongeant une hospitalisation
  • anomalie ou malformation congénitale.
  • 2- EFFETS INATTENDUS
  • Effet dont la nature, la sévérité ou lévolution
    ne correspond pas aux informations du RCP

7
La pharmacovigilance Organisation de la
pharmacovigilance
Autres pays
Ministère de la Santé
OMS
DECISION
Afssaps
EMEA
Commission Nationale de Pharmacovigilance
  • Évaluation du risque.
  • Émission davis
  • proposition de mesure(s).

Comité Technique de Pharmacovigilance
  • Analyse des informations.
  • Pré-enquête de
  • Surveillance / Enquête.

Centres Régionaux de Pharmacovigilance
  • Recueil des informations.
  • Imputabilité/Archivage.
  • Formation/Information.

Professionnels de santé
  • Notification spontanée des
  • effets indésirables.

Laboratoires pharmaceutiques
8
Origine des notificationsBase nationale de
pharmacovigilance
  • 0 2 4,48
  • gt2 - lt12 4,24
  • gt12 - lt18 2,8

Origine des notifications (2006) n20648 (Base
nationale de pharmacovigilance)
9
Définition PGR
  • Le plan de gestion des risques permet dans une
    démarche proactive de
  • mieux caractériser et quantifier les risques d'un
    médicament, d'obtenir
  • des informations manquantes lors de la mise sur
    le marché, et de
  • surveiller le bon usage dans les conditions
    réelles d'utilisation.
  • Le plan de gestion des risques comporte 
  • 1) la description du profil de sécurité d'emploi
    du médicament, et un plan de pharmacovigilance
    adapté présentant un plan d'action pour chacun
    des risques avérés ou potentiels selon un
    calendrier et des modalités définis avec les
    autorités de santé. En complément des mesures de
    pharmacovigilance classique indispensables à
    l'identification des alertes, des études
    complémentaires notamment pharmaco-épidémiologique
    s peuvent s'avérer nécessaires
  • 2) un plan de minimisation des risques, si
    nécessaire, comprenant des mesures qui visent à
    réduire les risques ou à contrôler l'utilisation
    du médicament (programme d'éducation, formation,
    information, restriction d'accès au produit)
    ainsi que l'évaluation de l'efficacité de ces
    mesures

10
Plan de Gestion de Risque Structure
  • Partie I
  • Description du profil de sécurité demploi du
    médicament, prenant en compte les données
    précliniques/cliniques (Safety Specification)
  • Plan de pharmacovigilance (adapté pour chaque
    risque, avec actions spécifiques, selon un
    calendrier défini)
  • Partie II
  • Evaluation du besoin ou non dactivités de
    minimisation
  • et si nécessaire et justifié
  • Plan de minimisation du risque (en sus du
    RCP/Notice patient)
  • programme déducation, dinformation,
    modifications condition daccès

11
Plan de Gestion des Risques
  • Présentation structurée des données non-cliniques
    et cliniques pour résumer
  • Les risques identifiés  les plus importants 
  • Problème de sécurité pouvant avoir un impact sur
    la balance bénéfice/risque pour lequel il existe
    une association causale avec le médicament
    (relation temporelle et plausibilité biologique
    par ex.)
  • Les risques potentiels  importants 
  • Lassociation avec le médicament est évoquée,
    mais doit être confirmée
  • Informations manquantes  importantes 
  • Informations non disponibles avant la demande
    dautorisation (en terme de population à risque
    par ex.) et nécessaires pour appréhender le
    profil de sécurité demploi du produit, une fois
    commercialisé.

12
PGR Le plan de pharmacovigilance
  • Il ny a pas de règles a priori pour définir le
    plan de pharmacovigilance chaque situation est
    spécifique en fonction du produit, de la
    population traitée et du problème à résoudre
  • Le suivi habituel doit être assuré au minimum
    systématiquement (déclaration des évènements
    indésirables, PSURs,..) Suivi national de
    Pharmacovigilance
  • Plan dinvestigations/études lorsque nécessaire,
    pour
  • Quantifier un risque identifié
  • Mieux caractériser un risque potentiel
  • Voire rechercher un risque non identifié dans une
    population
  • Surveiller le bon usage et surveiller
    lutilisation (études dutilisation)
  • Investigation, Surveillance
  • Études pharmacoépidémiologiques
  • Voire Essais cliniques

13
Gardasil?
  • AMM européenne septembre 2006
  • Commercialisation en France 23 novembre 2006 ,
    sur prescription mais non remboursé
  • Indication thérapeutique prévention des
    maladies provoquées par les Papillomavirus
    humains de type 6, 11, 16 et 18 verrues
    génitales, lésions précancéreuses de lappareil
    génital féminin et cancers du col de lutérus
  • Chez les femmes adultes de 16 à 26 ans
  • Chez les enfants et adolescents de 9 à 15 ans
  • Schéma de primovaccination 3 doses administrées
    par voie IM à 0, 2 et 6 mois
  • Evalué chez 11 000 sujets âgés de 9 à 26 ans,
    majoritairement de sexe féminin
  • Effets indésirables
  • Réactions locales (erythème , douleur)
  • Fièvre transitoire ( ? 37.8C 11,4 vs placebo
    9,7)

14
GardasilPlan de pharmacovigilance Européen(1)
  • Pharmacovigilance classique
  • Reposant sur la notification spontanée
    detection de signaux deffets indésirables
    inattendus
  • Surveillance des risques au cours de la
    grossesse avec questionnaires de suivi
  • Surveillance spécifique de
  • - maladies autoimmunes
  • - Arthrite juvénile, polyarthrite rhumatoïde
  • - autres arthrites non spécifiques
  • - bronchospasme, difficultés respiratoires
  • - Réactions cutanées

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GardasilPlan de pharmacovigilance Européen(2)
  • Suivi des grossesses
  • Registres de grossesses
  • - en France et aux USA
  • - déclaration volontaire des cas
  • - questionnaire initial questionnaire de suivi
  • - rapports annuels
  • - autres pays dEurope ? (rapport sur
    faisabilité pour décembre 2007)

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GardasilPlan de pharmacovigilance Européen(3)
  • Etude observationnelle US dans 2 bases de données
  • (Kaiser Permanente)
  • Effectif et suivi
  • n 44000 (dont 25000 filles de 11-12 ans) pour
    suivi de 60 jours après chacune des 3
    vaccinations, pour détection de signaux et
    description des effets indésirables à court terme
    (urgences et hospitalisations, mortalité)
  • pour les patientes avec information avant
    vaccination 1 an suivi jusquà 6 mois après
    chacune des 3 vaccinations pour diverses
    pathologies autoimmunes (Thrombopénie
    idiopathique, Anémie Hémolytique Autoimmune, SEP,
    Uvéite, Diabète de type1 et Lupus), affections
    rhumatologiques (PR et AJR), thyroidites
    (Hashimoto et Graves-Basedow)

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GardasilPlan de pharmacovigilance Européen(4)
  • Etude observationnelle à long terme
  • - Dans 4 pays nordiques (SE, DK, NO, IS)
  • 2800 patientes exposées dans étude pivot 015
  • suivi de 10 ans après vaccination (frottis,
    biopsies) par ces 4 registres nationaux des
    cancers
  • - grossesses exposées
  • - effets indésirables à long terme
  • - émergence dautres souches oncogènes
  • - efficacité (incidence lésions pré-cancéreuses
    et cancéreuses, liées à souches 16/18 et autres
    souches)

18
GardasilLe Plan de Gestion des Risques
  • Surveillance renforcée avec suivi national de
    pharmacovigilance
  • Registre des grossesses
  • Suivi des prescriptions et de lutilisation
    (perception et pratiques de la vaccination)
  • Réflexion sur études pharmaco- épidémiologiques
  • Mise en garde Communique de presse dès le 23
    Novembre

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GardasilDonnées dexpositionBilan global
  • Environ 2 M doses vendues dans le monde (675 000
    vaccinés), dont 769 en France (Déc.2006)
  • 687 notifications spontanées dont 37 graves
  • 1,8 cas graves/100 000 doses
  • Cas marquants
  • GBS (n4)
  • Leucoencéphalomyélite (n1)
  • Réaction anaphylactique (n1)
  • Aucun cas dévolution fatale

20
Les Antidépresseurs chez lenfant et
ladolescent Expression fonction de lâge
  • La dépression chez lenfant est rare (prévalence
    0,5). Elle est plus fréquente chez ladolescent
    (prévalence 3).
  • La dépression chez lenfant et plus
    particulièrement chez ladolescent est
    fréquemment associée à un risque suicidaire
    important. En France, le suicide des jeunes est
    la deuxième cause de décès entre 15 et 24 ans
    (700 décès par an).

21
Prévalence de la dépression / exposition aux
antidépresseurs chez lenfant et ladolescent
  • Expertise collective INSERM "Troubles
    mentaux-dépistage et prévention chez l'enfant et
    l'adolescent", décembre 2002
  • Prévalence de la dépression
  • lt12 ans 0.5
  • 13-19 ans 3.2
  • Estimation du nombre de sujets déprimés
  • lt15 ans 94 000
  • 15-18 ans 126 000
  • Au total 220 000
  • Exposition aux antidépresseurs (données CNAMTS,
    2000)

22
Prescription des antidépresseurs chez lenfant
et ladolescent
  • Prévalence de prescription (données Thales, 2004)
  • Médecin générale
  • Taux de prévalence global (0-18 ans) 0,46
  • Augmente avec lâge (0,07 5 ans 1,18 15-18
    ans)
  • Plus élevé chez les filles que chez les garçons
    (0,58 vs 0,17)
  • Psychiatrie libérale
  • Taux de prévalence global 0,15
  • Type dantidépresseurs délivrés (données
    X-Ponent, IMS, 2004)
  • Les inhibiteurs de recapture de la sérotonine
    sont de plus en plus prescrits avec lâge 30 à
    85 des boîtes délivrées dantidépresseurs
  • Les 3 molécules les plus prescrites sertraline,
    paroxétine et fluoxétine
  • Avant 5 ans fluoxétine et paroxétine
  • 6 à 14 ans sertraline
  • 15 à 18 ans paroxétine et une augmentation
    importante de lutilisation de la sertraline
  • Durée de prescriptions (cohorte  naïfs  MG,
    données Thales, 2003)
  • 50,4 pas dautres prescriptions
  • Co-prescriptions dautres psychotropes
  • MG 26,5 IRS anxiolytique (potentiel
    désinhibiteur) 6,1 IRS hypnotique
  • Psychiatre 13,1 tout antidépresseur
    anxiolytique

23
Place des antidépresseurs dans la dépression de
lenfant et de ladolescent
  • Chez lenfant
  • Le traitement de première intention doit être
    psychothérapique. Un traitement antidépresseur
    peut être envisagé en cas dabsence
    damélioration, car lantidépresseur peut
    améliorer les résultats de la psychothérapie en
    facilitant son déroulement.
  • Chez ladolescent
  • Dans la plupart des cas, le traitement de
    première intention est psychothérapique.
    Cependant, le recours à un médicament
    antidépresseur pourra se justifier en première
    intention dans les épisodes dépressifs
    caractérisés dintensité sévère
  • épisodes dépressifs caractérisés, cest-à-dire
    définis par la classification du DSM-IV ou de la
    CIM-10

24
Les antidépresseurs chez lenfant et ladolescent
En France
  • Déconseillés dans le traitement de la dépression
  • ? à lexception du Prozac (fluoxétine) qui
    dispose depuis 2006 dune autorisation dans le
    traitement des épisodes dépressifs majeurs
    dintensité modérée à sévère chez les enfants de
    8 ans ou plus, pour lesquels un traitement de
    type psychothérapeutique nest pas suffisant.
  • Sertraline (Zoloft) et fluvoxamine (Floxyfral)
    sont autorisées dans le traitement des troubles
    obsessionnels compulsifs (TOCs).

25
Risques liés aux antidépresseurs chez lenfant et
ladolescent
  • risque de comportement suicidaire (idées
    suicidaires, tentatives de suicide) et/ou hostile
    (agressivité, comportement dopposition, colère)
    associé à lutilisation chez lenfant et
    ladolescent des antidépresseurs ISRs et
    apparentés.
  • ? ce risque ne serait pas différent pour les
    antidépresseurs tricycliques
  • ? risque justifiant quils soient déconseillés
    chez lenfant et ladolescent dans lindication
    de la dépression.
  • risque potentiel deffets délétères sur la
    croissance et la maturation sexuelle avec les
    ISRS et apparentés.

26
Prozac (fluoxetine) Plan de gestion des risques
européenRisques identifiés et potentiels
  • Evaluation de la fluoxetine dans lindication
    dépression de lenfant et ladolescent
  • Risques identifiés
  • Effets sur la croissance (poids, taille)
  • Effets neuropsychiatriques (incluant
    comportements suicidaires, hostilité,
    manie/hypomanie)
  • Risques potentiels
  • Effets sur la maturation sexuelle/puberté
  • Effets sur le développement comportemental et
    émotionnel

27
Prozac (fluoxetine) Plan de gestion des risques
européen Plan daction-1
  • Pharmacovigilance classique
  • Etudes toxicologiques (rat juvénile)
  • investigation neurohormonale de la puberté
    (résultats fin 2007)
  • Caractérisation de la toxicité testiculaire
    (résultats fin 2007)
  • Caractérisation des effets sur le comportement
    émotionnel (résultats fin 2007)
  • Etude prospective américaine TADS
  • Analyse secondaire de la puberté stades de
    Tanner (résultats 2013)

28
Prozac (fluoxetine) Plan de gestion des risques
européen Plan daction-2
  • Utilisation des données de registres pédiatriques
    européens (FI, DK) et mise en place dun
    registre au Royaume-Uni
  • Information aux patients et aux professionnels de
    santé
  • Présentation des données pré-cliniques dans les
    documents éducationnels à lintention des
    médecins et des patients et de leur famille

29
PROZAC (fluoxetine) Plan de gestion des risques
nationalPlan daction
  • Mise en place dun groupe de réflexion sur
    lutilisation du PROZAC chez lenfant et
    ladolescent
  • Mise à jour (en cours) des recommandations
    publiées par lAfssaps en février 2006 sur
    lutilisation des antidépresseurs chez lenfant
    et ladolescent
  • Mise en place (en cours) dune étude pilote
    exploratoire

30
  • Exposition in utero au Diethylstilbestrol
  • DES

31
Mise au point sur le DES et le risque de
complications génitales et obstétricales
  • DES strogène de synthèse non stéroïdien
  • ? avortements spontanés et hémorragies
    gravidiques
  • 1971 Alerte US, 1ers cas de cancers du vagin ?
    Retrait
  • En France entre 1948 et 1977 (1er cas dACC en
    1975)
  • 160.000 grossesses (80.000 filles, 80.000
    garçons)
  • Femmes aujourdhui âgées de 29 à 56 ans
  • Complications 2ème génération
  • Garçon Atteintes de lappareil uro-génital
  • Fille ACC utéro-vaginaux, anomalies
    structurales, morphologiques et fonctionnelles au
    niveau du vagin, du col et du corps de lutérus,
    des trompes, avec problèmes de fertilité et
    complications obstétricales

Mise à jour janvier 2003 - http//afssaps.sante.
fr/htm/10/indpoint.htm
32
Des risques toujours actuelset de nouvelles
problématiques
  • Complications du DES dans la troisième
    génération
  • Risque de malformations congénitales, et
    notamment risque dhypospadias.
  • Autres risques dans la deuxième génération
  • Troubles psychiatriques à ladolescence et à
    lâge adulte
  • Risque dACC utéro-vaginaux tardifs
  • Risque de cancers du sein
  • Risque de cancers des testicules ?
  • Complications du DES dans la première génération
  • Risque de cancers du sein ?

Rq Craintes similaires vis à vis des
conséquences de lexposition notamment aux
strogènes et à la progestérone dans le cadre des
FIV et des dons dovocytes
33
Suivi des femmes exposéesin utero au DES
  • Toute grossesse chez une femme exposée in utero
    au DES doit être considérée comme une grossesse à
    risque
  • Informer les femmes qui peuvent être concernées
    soit en raison dun traitement pendant leur
    grossesse ou dune exposition in utero au D.E.S.
  • Penser à une exposition in utero  i) femme née
    avant 1977, dans un contexte de troubles de la
    fertilité, dantécédents davortements à
    répétition ou de GEU, ii) à lexamen clinique
    devant des lésions caractéristiques du vagin
    et/ou du col de lutérus, iii) à lhystérographie
    devant des images évocatrices à type dutérus en
    T ou dhypoplasie
  • Rechercher de façon systématique une exposition
    in utero au D.E.S. dans les situations cliniques
    suivantes  bilan de fertilité, GEU, avortements
    à répétition du 1er trimestre ou surtout du 2ème
    trimestre, accouchement prématuré
  • Diriger la patiente vers une consultation
    spécialisée et mettre en place un suivi adapté en
    cas dexposition connue ou de suspicion
    dexposition

34
Adresses utiles
  • Association Réseau DES-France
  • Centre administratif
  • 12 rue Martinon 40000 Mont-de-Marsan
  • Tél 05 58 75 50 04
  • http//www.des-france.fr/
  • Centre régionaux de Pharmacovigilance
  • Centre de Renseignement sur les Agents
    tératogènes

35
Minirin (desmopressine)
  • En 2004, enquête officielle de Pharmacovigilance
  • rares cas dintoxication à leau, majoritairement
    (95) chez les enfants traités pour énurésie
    nocturne primaire par les formes endo-nasales.
  • Conclusions après réévaluation du rapport
    Bénéfice/Risque
  • (CN de PV du 29 mars 2005)
  • retrait de lindication énurésie nocturne
    primaire pour les formes endo-nasales
  • limitation de la durée de traitement (2 fois 3
    mois au total) et renforcement de linformation
    dans le RCP (4.4 et 4.8) et la notice pour
    prévenir les cas dintoxications à leau.

36
Minirin (desmopressine)Principaux messages
  • La desmopressine entraîne une réabsorption
    hydrique au
  • niveau rénal avec pour conséquence une rétention
  • hydrique. En conséquence lors de toute
    prescription
  • quelque soit lindication, il convient de
  • débuter le traitement à la posologie la plus
    faible recommandée,
  • augmenter progressivement et prudemment la
    posologie, sans dépasser la dose maximale,
  • - respecter la restriction hydrique,
  • - sassurer que, chez lenfant, ladministration
    se fait sous la surveillance dun adulte.

37
Minirin (desmopressine) Autres actions de
lAfssaps
  • Plan de communication
  • Lettre aux prescripteurs le 30 mars 2006
    (pédiatres, uro-pédiatres, médecins
    généralistes), communiqué de presse (10 avril
    2006)
  • - Recommandations pour la prise en charge de
    lénurésie nocturne primaire de lenfant (30 juin
    2006) www.afssaps.sante.fr
  • Plan de Gestion des Risques
  • - Surveillance du switch des formes endonasales
    vers les formes orales (Minirin cp et
    MinirinMelt)
  • Suivi national de pharmacovigilance (CRPV de
    Caen)
  • Etude observationelle, étude de prescription.

38
Uvestérol Historique
  • Depuis 1992, 17 cas de cyanose, malaise et/ou
    apnée du nourrisson ont été rapportés suite à
    ladministration dUvestérol chez des
    nouveaux-nés et nourrissons de moins de six mois
    (8 cas avec Uvestérol D et 9 cas avec Uvestérol
    ADEC)
  • Âge moyen 1 mois (de 1 jour à 4 mois)
  • Critères de gravité dans 11 cas dont 5 cas avec
    mise en jeu du pronostic vital (4 pour Uvestérol
    ADEC)
  • Lhypothèse dun mécanisme type fausse route
    liée à une administration trop rapide du produit
    paraît la plus probable
  • Après plusieurs échanges avec le laboratoire,
    les mesures suivantes ont été prises pour limiter
    les risque de fausse route

39
Uvestérol Mesures mises en oeuvre
  • Modifications du RCP (Rubriques 4.2, 4.4 et 4.8)
    et de la Notice des deux spécialités (Uvestérol D
    et Uvestérol ADEC) visant à implémenter les
    nouveaux protocoles dadministration de ces
    solutions buvables
  • Lettre dinformation adressée le 13 octobre 2006
    aux professionnels de santé concernés (pédiatres
    hospitaliers et libéraux, services de maternité
    et de néonatologie, médecins généralistes à visée
    pédiatrique, pharmaciens)
  • Communiqué de presse de lAfssaps diffusé sur son
    site le 19 octobre 2006
  • Mise à disposition dun nouveau dispositif
    dadministration plus adapté pour
    ladministration aux nourrissons en bas âge et
    destiné à limiter le risque de fausse route
    (seringoutte)
  • Mise en place dun suivi national géré par le
    CRPV de Bordeaux
  • Evaluation de limpact des mesures prises à
    prévoir dans un an (Oct-Nov 07)

40
Vaccin BCG Présentation
  • Lyophilisat pour suspension injectable (1 ou 5
    flacons)
  • Reconstitution 1 flacon multidose 1 ml
  • 10 doses pour adultes et enfants? 12 mois (0,1
    ml)
  • 20 doses pour enfantslt 12 mois (0,05 ml)
  • Injection intradermique aiguille uniquement dans
    présentation unitaire
  • 26 G (0,45 mm diamètre) x 13 mm longueur
  • ID stricte au niveau du bras au-dessus de
    linsertion distale du muscle
  • deltoïde sur lhumérus

UNIQUE VACCIN BCG DISPONIBLE EN FRANCE DEPUIS
JANVIER 2006
41
Vaccin BCG Suivi nationale de Pharmacovigilance(21
/02/2006) CRPV Saint-Etienne
5 cas dabcès locaux notifiés au CRPV
Saint-Etienne
  • 494 notifications du 01/01/2005 au 31/07/2006
    dont 56 dabcès locaux (n277) pour environ 297
    800 à 561 500 vaccinés
  • 277 abcès locaux
  • 84,5 chez les 0-6 ans dont la moitié chez les
    0-12 mois (0,67 à 1,23 cas/ 1000 vaccinés)
  • Délai moyen dapparition 2 mois
  • 22,7 de cas graves (n63)
  • Mésusage dans 41,5 (site dinjection, voie
    dadministration et dose injectée selon lâge)
  • Aucun cas dostéite et de BCGite généralisée

42
Vaccin BCG Plan de gestion de risques (Avril 2006)
Mésusage principal facteur de risque identifié
  • Juin 2006 dose à injecter sur étiquettes
    auto-collantes (boîte vaccin)
  • Juillet 2006 lettre dinfo. brochure
    descriptive sur technique ID (SPMSD) Communiqué
    Afssaps gt Professionnels de santé
  • Juillet Novembre 2006 Etude dimpact de linfo
    (juillet 2006) auprès dun panel représentatif de
    vaccinateurs (MG, PMI, pédiatres)
  • Fin 2007 mise à disposition dune aiguille
    courte (10 mm longueur)
  • Février 2007-Mars 2008 Observatoire BCG
    (Infovac, Afssaps)
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