Title: Comment r
1LÉCONOMIE SOCIALE Par Henry NOGUÈS Professeur
émérite Université de Nantes
Professeur enseignant à Bologne, XIVe Musée de
Cluny, Paris
2Léconomie socialeRenaissance dune idéeet
perspectives internationales
- Pr. Henry NOGUÈS
- Conférence
- à lUniversité de Bologne
- mai-2008
3Le champ de léconomie politique
- Léconomie (e???, ??µ??) cest lorganisation
du cadre de la vie au niveau de la cité (?????) - cest donc lintendance nécessaire à la
satisfaction des besoins des personnes. - Le "social" cest la qualité de vie, (Welfare).
- Léconomie devrait être au service des hommes
- ? "économique" et "social" frères siamois
- ? mais en réalité souvent frères ennemis
4Plan de lintervention
- Partie 1 Léconomie sociale une fille
naturelle de la révolution libérale du XIXe
siècle. - Partie 2 La renaissance de léconomie sociale
et solidaire au Xxe siècle.
5- Partie 1
- Léconomie sociale une fille naturelle de
la révolution libérale du XIXe siècle. - 1A- De la révolution libérale à la question
sociale - 1B- De la question sociale à léconomie sociale
6- -A-
- De la révolution libérale
- à la question sociale
7La découverte des vertus de la liberté
- Intuition chez Spinoza Plus un homme recherche
ce qui est utile à lui-même et plus il est utile
aux autres hommes LEthique, 1664. - Construction politique (Montesquieu,1748)
- Résultat dune argumentation théorique chez les
économistes (A. SMITH 1776). - Le siècle des Lumières ouvre la voie
- à la révolution libérale
8Le miracle de la coordination par le marché
- Libre, lindividu est mû par la recherche de son
intérêt personnel. - Mais le marché concurrentiel le discipline et la
main invisible (SMITH) le conduit,
indépendamment de sa volonté, à contribuer à
lintérêt général. - Sur le marché, les rapports sont réglés par le
contrat dans laction publique, domine la
contrainte. - la promotion de la liberté
- la limitation des contraintes
- Nécessité de mécanismes de concurrence
efficients
9Le contre-sensla loi Le Chapelier (14 juin 1791)
- La crainte dune action collective perturbant le
fonctionnement du marché. - La menace de groupes de pression déviant lEtat
de lintérêt général. - Interdiction de toute forme daction collective
(association, syndicat, mutuelle). - La loi scélérate (Jaurès)
10Lémergence de la question sociale
- Neutralité de lÉtat mise en question.
- Dissymétrie sur le marché du travail gt
paupérisation salariale. - Refus de la subsidiarité gt Nécessité dune
assistance publique. - Lenteur et faiblesse des moyens publics gt
divorce entre "économie" et "social".
11- -B-
- De la question sociale
- à léconomie sociale
12Les analyses critiques du régime libéral
- Le socialisme dit "scientifique"
- Marx (1818-1883) et Engels (1820-1895)
- Lhistoire et la lutte des classes
- Létat, linstrument des classes dominantes
- La crise économique inévitable
- La révolution politique et la dictature du
prolétariat - Le socialisme dit "utopique" ou "pragmatique"
- La promotion de valeurs alternatives (solidarité,
responsabilité, coopération, mutualisation) - Lexpérimentation de nouvelles formes
dorganisation.
13La floraison des idées sociales
- Saint-Simon (1760-1825)
- Rôle de la classe industrielle dans le progrès
- Association moyen de socialisation des citoyens
- Fourier (1772-1837) Recherche de lharmonie au
sein des phalanstères, pas confiance dans lEtat.
Une société organisée en mutuelles et
associations professionnelles. - Proudhon (1809-1865) petites communautés.
Plaidoyer pour une économie dautodétermination
et de double qualité. Economie non
gouvernementale voire libertaire. - Owen (1771-1858) industriel écossais, homme
fruit éducation, réforme sociale (jardins
familiaux, école, cours du soir) il fut à
lorigine de coopératives de consommation
(circuit court) et dun Grand syndicat national
unifié .
14La mise en œuvre de projets
- Les Equitables pionniers de Rochdale (1844) un
magasin de denrées - et de vêtements, achats ou construction de
maisons pour les membres - (10 000 en 1878 ) désirant se porter assistance
mutuelle, manufacture. - un homme, une voix, prix coûtant et ristourne,
fonds déducation. -
- Godin (1817-1888), autodidacte, compagnon
serrurier, patron socialiste, fouriériste,
fondateur du Familistère de Guise, pouponnerie,
bibliothèque, théâtre, piscine chauffée,
participation aux bénéfices, transmission. - Schulze-Delitzsch (1808-1895), juriste
libéral-social, crée une caisse dassurance
maladie-décès, et un organisme de crédit
populaire (1850). -
- Raiffeisen (1818-1888), le pragmatisme
coopératif au service dun idéal chrétien.
Association charitable de distribution de pain,
SS pour agriculteurs en difficulté, puis caisse
de crédit (1864) fonds de réserve inaliénable,
gratuité des administrateurs.
15La concurrence des réformismes
- Une remise en cause du libéralisme
- Le catholicisme progressiste social
- Le programme républicain solidariste
16Le christianisme social
- Lamennais (1782-1854), catholicisme libéral,
fondateur de lAvenir et désavoué par le pape. - Le Play (1806-1862), ingénieur, économiste,
sociologue, conseiller dEtat et sénateur.
Animateur du courant catholique tentant de
concilier, communauté, propriété et patronage.
17Catholicisme et protestantisme
- Buchez (1796-1865), médecin,
- saint-simonien, fonde lécole néocatholi
- que. Il publie un manifeste en 1831 pour
- les ouvriers libres appelant à la constitu
- tion dassociations de production et syn-
- dicales et créateur du principes des
- réserves impartageables.
- Edouard de Boyve (1840-1923) fondateur de
lAbeille nîmoise initiatives déconomie
sociale dans la Vaunage au début du siècle. Le
mutualisme correspond à une solidarité de
proximité, cest aider le prochain au premier
sens du terme, quel quil soit, au contraire de
la charité qui a tendance à choisir le
bénéficiaire , selon Jean-Marc Roger, membre de
lAcadémie de Nîmes.
18La concurrence des réformismes
- Le Catholicisme social
- Léon XIII Rerum Novarum 1891
- Refus de lindividualisme libéral et des thèses
socialistes mais ralliement à la république. - Syndicalisme corporatiste et économie sociale
catholique. - Attitude réformiste mais méfiance avec la charité
légale - gt Le principe de subsidiarité
- Le programme solidariste
19Le solidarisme bourgeoiset républicain
- Fouillée (1838-1912) philosophe, liberté et
propriété mais tempé-rée par la charité
publi-que, la démocratie et léducation civique. - Durkheim (1858-1917) fondateur de la sociologie
française
20À lorigine de la protection sociale
- Bourgeois (1851-1925),
- homme politique radical,
- franc-maçon et SDN.
- Lhomme ne devient pas
- seulement au cours de sa vie
- débiteur de ses contemporains
- dès sa naissance, il est un
- obligé. Lhomme naît débiteur de
- lassociation humaine.
- Idée de dette sociale de chaque individu
- Idée de contrat et de contractualisme société
vaste contrat dassociation.
21Et de la social-démocratie
Je ne vois pas pourquoi il y aurait lieu de se
féliciter de ce que des individus, déjà plus
riches quil nest besoin, doublent la faculté de
consommer des choses qui ne leur procurent peu ou
point de plaisir autrement que comme signe de
richesse J. Stuart Mill Principes déconomie
politique.
- La "social-démocratie"
- John Stuart Mill (1806-1873)
-
- Confiance dans la liberté individuelle, source de
progrès, reconnaissance du droit à la différence. - Souhait dun gouvernement selon des recettes
rationnelles plutôt que croyance en des lois
naturelles. - Dissociation des lois de la production et de
léchange (marché) et des lois de la répartition
(redistribution). - Espoir en une "révolution culturelle" où les
hommes nemploient pas leur vie à courir après
les mais cultivent les arts qui embellissent la
vie...
22Lœcuménisme des sources dinspiration de
léconomie sociale
- Le socialisme pragmatique
- Coopératives de production, de consommation,
Proudhon - Le christianisme social
- Crédit mutuel, association de production, Buchez,
Raffeisen - Le solidarisme républicain
- Mutualité et protection sociale, Bourgeois, Gide
- Le libéralisme
- Banques populaires, caisses dépargne
- Daprès André Gueslin, Linvention de léconomie
sociale.
23Le "capitalisme providence"
C R I S E
MARCHÉ
ECONOMIE SOCIALE DE MARCHÉ
SOCIALE DÉMOCRATIE
DROIT
ÉTAT PROVIDENCE
- Altération de léconomie libérale gt Mouvement
néo-conservateur - Nécessité dune économie plurielle gt
Réactualisation économie sociale
24- Partie 2
- Le retour de léconomie sociale et solidaire au
XXe siècle. - 2A- De léconomie sociale à léconomie solidaire
- 2B- Des noms multiples pour des réalités voisines
dans le monde
25- -A-
- De léconomie sociale
- à léconomie solidaire
26Le big bang des associationnismes
- - Association complément de la démocratie
(Tocqueville,1805-1859) - - Facteur de rééquilibre sur le marché du travail
(syndicats, Bourses du travail) - -Au cœur de toutes les expérimentations sociales.
- Associations ouvrières
- Pré-mutuelles de prévoyance
- Pré-coopératives agricoles.
- La loi de 1901 ouvre un large espace dinitiative
et de liberté.
27La redécouverte du tiers secteur après 1970
28Pourquoi a-t-on parlé déconomie sociale ?
- 1970 Coopérateurs et mutualistes puis en 1976
militants associatifs créent le Comité de Liaison
des activités mutualistes coopéra-tives et
associatives. - Henri Desroche propose de reprendre le nom
déconomie sociale et de substituer le mot
entreprise à celui d organisation .
29Mais en réalité, cest une renaissance du
vocabulaire
- Exposition universelle de 1867 Frédéric Le Play
met laccent sur les réalisations patronales
léconomie sociale est la science de la vie
heureuse - Exposition universelle de 1889 Alfred Picard
inclut les institutions créées par les patrons,
les ouvriers, lEtat, les villes et les
particuliers pour améliorer la condition
matérielle et morale des ouvriers. - Exposition universelle de 1900 Charles Gide
sintéresse aux institutions de progrès social
(patronages, associations (coopératives,
mutualistes et syndicales), réglementation
publique). - Le Palais de léconomie sociale
30Léconomie sociale et luniversité déjà une
longue histoire
- Léon Walras (1834-1910), élève de lécole des
Mines, a participé de façon active à la pensée et
à laction coopératives et publié avec Léon Say
un journal Le Travail . Titulaire de la jeune
université de Lausanne. Pour lui, léconomie
sociale concerne létude des principes éthiques
de lorganisation de la société
Charles Gide (1847-1932), professeur déconomie
sociale (Bordeaux), co-fondateur avec Fabre de
lécole de Nîmes.
31Poursuivie au Xxe siècle
- Henri DESROCHE, (1914-1994). Historien et
sociolo-gue du CNRS, a travaillé sur la
préhistoire du mouvement coopératif,
lassociationnisme, les relations entre
coopération et développement. Créateur du RHEPS
et de lUniversité Coopérative Internationale.
32Par ses successeurs
- Claude VIENNEY, (1929-2001). Economiste auprès
des coopératives de con-sommation.
Enseignant-chercheur à l Université de Paris1.
Il est passé de la socio-économie des
organisations coopératives à la théorisation de
léconomie sociale.
33Et jusquà maintenant
- Danièle DEMOUSTIER, économiste,
- Maître de conférences à lIEP de Greno-
- ble, membre de léquipe de socio-écono-
- mie associative et coopérative (ESEAC).
- Jean-François DRAPERI, docteur en
- géographie et en Aménagement, Maître
- de conférences au CNAM et rédacteur
- en chef de la RECMA.
34Le courant socio-économique
- Mauss (1760-1825), anthropologue socialiste
- les faits économiques sont des faits sociaux
- léconomie ne peut être séparée de la morale et
de la politique. - Mouvement Anti-Utilitariste dans les Sciences
Sociales - Critique de lanalyse économique standard
- rationalité infaillible de lhomo œconomicus
- indépendance (disembeddedness) à légard des
rapports sociaux - les acteurs économiques sont en fait toujours
inscrits dans des réseaux de relations
interpersonnelles, des relations propre-ment
sociales d alliance ou de confiance. Aucune
décision économique ne peut être prise
indépendamment de ces réseaux Granovetter M.,
1973. - Réencastrement de léconomie (K. Polanyi)
-
35En termes de concepts, la pluralité des mondes
économiques de K. Polanyi
Economie marchande
Source Adalbert EVERS
Coopérative Association Mutuelle etc
Economie Non marchande
Economie Non monétaire
36De nouvelles initiatives sociales en Europe
- Nouveaux services de proximité ou adaptation des
services sociaux existants (programme SUM au DK
et rôle des agences locales de développement
coopératif en Suède) - Organisation de linsertion par lactivité
économique (asso de création demplois Allemagne,
groupe dentreprises Espagne) - Création dactivités sur des territoires
défavorisés (coopératives agro-touristiques en
Grèce., community Businesses en Ecosse) - Facteur de liens sociaux et de cohésion sociale
- Economie solidaire J-L. Laville
37Économie sociale et Économie solidaire ont des
points communs
- Elles renouent avec les origines de léconomie
sociale en montrant que les entreprises à but
lucratif nont pas le monopole de linitiative
économique et les pouvoirs publics celui de la
solidarité - Elles naissent dun projet partagé dont le sens
est donné par ses promoteurs qui créent ainsi un
nouvel espace de réciprocité et démancipation - Elles y parviennent par une hybridation pérenne
des logiques économiques marchande ou non,
monétaire ou non.
38En termes dinitiatives, partout en Europe
Jean-Louis Laville
- Nouveaux services de proximité ou adaptation des
services sociaux existants (programme SUM au DK
et rôle des agences locales de développement
coopératif en Suède) - Organisation de linsertion par lactivité
économique (asso de création demplois All.,
groupe dentreprises SP) - Création dactivités sur des territoires
défavorisés (coopératives agro-touristiques Gr.,
community Businesses Ecosse) - manifestation de solidarité, facteur de liens
sociaux et de cohésion sociale - Economie solidaire J-L. Laville
Le Maire de Reggio Calabria
Paul SINGER, Secrétaire dEtat À léconomie
sociale Du Brésil
39- -B-
- Des noms multiples
- pour des réalités voisines
40La difficulté à nommer
- Lexpression "tiers secteur" na pas déquivalent
anglosaxon. - "Voluntary sector", "Non profit sector" sont des
expressions approchées. - Une définition toujours négative, "en
- creux" laissant en suspens la question
- de la place de léconomie sociale...
41Un secteur non lucratif observé dans les études
internationales
Source L.M. Salamon, 1999 et Eurostat, 2001
42Sous des noms différents, des expé-riences
voisines selon le contexte
Daprès Luiz Inácio GAIGER, Brésil, 2004
43Les entreprises sociales au Royaume-Uni
A Amnesty International B- British Council C-
Street UK D- Grenwich Leisure E- The Big Issue F-
Universities
Daprès, UCL et NEF Private Action,
Public Benefit, sept. 2002.
D
Social Enterprise
B
F
E
C
A
44Une hybridation des ressources
45Le tiers secteur italien en 2000
- 221 412 organisations nonprofit (50 en Italie du
nord 2/3 sport, cult. loisirs) - 60 des inputs se concentrent dans assis-tance
sociale, santé, culture sports et loisirs - Dans 8,7 des cas lassistance sociale est
lactivité principale - 38 milliards deuros de recettes et plus de 35
milliards de dépenses - Source Ota de Leonardis, Les coopératives
sociales et la construction du 1/3 secteur en
Italie , Mouvements, n19, 2002.
46Le boom des coopératives sociales en Italie
- Force des fédérations coopératives
- 1990 création revue Impresa Sociale
- 1991 loi sur les coopératives sociales
- gérant des services sociaux, sanitaires ou
éducatifs (appelés type A environ 60) - exerçant des activités dinsertion
profes-sionnelle pour les personnes défavorisées
(appelés type B environ 37). - Fin 2004 7100 coop. Soc. 223000 emplois
47En région Lombardie
- Par le terme entreprise sociale on identifie les
organisations qui respectent les critères
suivants - i. elles produisent de la valeur ajoutée (la
valeur étant la différence entre le résultat de
la prestation et le coût de la prestation
fournie), - ii. elles produisent des services avec un
important contenu relationnel, - iii. elles cherchent à établir un "réseau" avec
d'autres expériences "d'économie sociale", - iv. elles ont comme objectif des "manifestations
positives" pour les communautés, - v. elles ont comme objectif "la promotion du
développement local", - vi. elles ont comme but l'affranchissement du
financement public, - vii. elles ont comme horizon la promotion de
hautes valeurs comme la justice sociale,
l'égalité des chances, la réductions des
inégalités.
http//www.famiglia.regione.lombardia.it/
48Vers lentreprise sociale européenne ?
- Des évolutions législatives significatives dans
plusieurs pays d Europe - Coopératives sociales (Italie, 1991)
- Société à finalité sociale (Belgique, 1995)
- Coopérative de solidarité sociale (Portugal,
1998) - Coopérative dinitiative sociale (Espagne, 1999)
- Société coopérative dintérêt collectif (SCIC),
(France, 2001) - Community Interest Company CIC (Royaume-Uni, en
projet depuis 2002) - Statut de société coopérative européenne (SCE)
adopté en juillet 2003 opérationnel en 2006.
49Des conceptions floues de l'entreprise sociale
- "Toute stratégie ou activité commerciale menée
par une NPO pour générer des revenus soutenant sa
mission sociale" (Social Enterprise Alliance,
2002) - "Toute forme ou d'entreprise dans le cadre d'une
NPO, d'une société commerciale ou d'entités du
secteur public, engagée dans une activité ayant
une valeur sociale significative ou dans, la
production de biens ou services ayant en
eux-mêmes une finalité sociale" (SEKN) - Existence dune confusion partielle avec la
"responsabilité sociale des entreprises" - Jacques DEFOURNY
- Centre déconomie sociale Université de Liège
50En France, un pluralisme de formes aussi
51Une présence de léconomie sociale dans tous les
domaines
- Coopérative dactivité et demploi
- Coopérative bancaire, entreprise dinsertion
- Coopérative agricole, commerce équitable
- Mutuelle (MNEF, MAIF, des motards)
- Association de malades (AIDS)
- Services à domicile ou en établissement aux
personnes âgées ou handicapées - Sociétés coopératives ouvrières de production,
Coopérative dachat (artisan, pêcheur) - Associations culturelles, sportives, de défense
de lenvironnement, etc
52Le poids de léconomie sociale en France - 2000
- Associations 900 000 1,8 million de salariés
- Coopératives agricoles 3 600, 13 300 CUMA
- 110 000 salariés
- Société coopérative ouvrière de production 1700
35 000 salariés - Banques coopératives (BP, CE, CM, CC, CA)
- gt 200 000 salariés
- Mutuelles de santé 58 000 salariés
- Mutuelles dassurance 25 000 salariés
- Près de 10 de lemploi total
- et du PIB national
53Léconomie sociale et solidaire une présence
contrastée en France
Benvenuto in Nantes !