F' Lemprire HydroCoop Email: hydrocoop'frfree'fr Site : www'hydrocoop'org - PowerPoint PPT Presentation

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F' Lemprire HydroCoop Email: hydrocoop'frfree'fr Site : www'hydrocoop'org

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Les besoins mondiaux d' lectricit passeront de 16.000 TWh/an plus de 50.000 TWh/an ... Le co t pour 5 sites comprendrait : Brise lames pour 2 sites (hors ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: F' Lemprire HydroCoop Email: hydrocoop'frfree'fr Site : www'hydrocoop'org


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F. LempérièreHydroCoopE-mail 
hydrocoop.fr_at_free.frSite www.hydrocoop.org
  • Lavenir des barrages est-il en mer ?
  • Les besoins mondiaux délectricité passeront de
    16.000 TWh/an à plus de 50.000 TWh/an vers 2050.
  • Lénergie hydroélectrique peut y contribuer de 2
    façons
  • La production passera de 800 GW actuellement à
    2.000 GW (pour 7.000 TWh/an)
  • Le stockage par P.S.P. (Pumping Stoarge Plant)
    passera de 100
  • GW actuellement à 2 ou 3.000 GW pour réguler
    10.000 GW
  • délectricité éolienne et solaire probablement
    indispensables vers 2050.
  • La partie offshore pourra comprendre
  • 300 GW dusines marémotrices (pour 1.000 TWh/an)
  • 1.000 à 2.000 GW de stockage en mer, les sites
    terrestres de pompage étant
  • limités par la topographie ou loccupation.

2
Hydroélectricité mondiale vers 2050
  • production Pompage Total Surface
  • (GW) (GW) GW occupé (km²)
  • Hydroélectricité Actuelle 800 100
    900 300.000
  • terrestre
  • Future 1.200 1.000 2.200 100.000
  • Hydroélectricité 300 1.500 1.800 50.000
  • Offshore
  • Linvestissement offshore peut être du même ordre
    que linvestissement terrestre futur.
  • Linvestissement global futur, pour
    lhydroélectricité peut être de 4.000 milliards
    deuros pour 4.000 GW en 40 ans, soit 100
    milliards par an (10 à 15 euros par habitant) et
    10 des investissements totaux en énergie.

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Usines marémotrices
  • Les zones de forte marée correspondent à de
    faibles profondeurs et à des fonds en alluvions
    favorables à la fondation et à la constructions.
  • Une utilisation économique nécessite
  • une marée moyenne supérieure à 4 ou 5 m
  • une longueur de digue inférieure à 0,2 km par
    km² de bassin, cest-à-dire
  • des golfes ou des aménagements supérieurs à 100
    km².
  • Beaucoup doptions sont envisageables pour la
    gestion des bassins, le type de turbine,
    lintégration au réseau.

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Bassin unique opérant dans les 2 sens
  • De nombreuses solutions dexploitation ont été
    étudiées. Pour des raisons denvironnement,
    essentielles dans les zones considérées en France
    , la solution du bassin unique opérant dans les 2
    sens parait préférable. Cétait la solution
    prévue initialement pour la Rance avec 400 MW,
    cest la solution prévue pour Mezenskaïa en
    Russie (35 TWh/an pour 8.000 MW).
  • Cette solution a le très grand avantage de
    conserver à la côte des conditions de marée
    proches des conditions naturelles (avec un
    décalage de 3 heures).
  • La discontinuité de fourniture (2 x 4 heures sur
    12 heures) peut être compensée par le stockage
    dénergie en mer.

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Projet de Mezenskaïa
  • Proche dArkhangelsk, à 1.000 km de Moscou et St
    Petersburg, ce projet est un bassin simple de
    2.000 km² constitué par un golfe fermé par une
    digue de 80 km.
  • Une usine de 8 GW fournira 35 TWh/an utilisant
    des turbines orthogonales opérant dans les 2 sens
    avec un rendement supérieur à 0,7.
  • Les usines seront préfabriquées en caisson de 100
    m x 45 m.
  • Le prix de revient au KWh semble de lordre de 3
    cents deuro, y compris transport sur 1.000 km.
  • Lassociation dune fourniture intermittente avec
    la production électrique russe (65 thermique et
    20 hydraulique) semble possible sans stockage,
    du moins pendant quelques années ou décennies.
  • La réalisation dici 2020 est vraisemblable.

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Marnage en Manche en vive-eau moyenne
1.3
7
Exemple daménagement envisageable en France
  • Lessentiel du potentiel correspond à de grandes
    usines offshore le long
  • du rivage.
  • Le potentiel théorique, en GWh/an par km² est
    proche de 2 H² (H étant la
  • hauteur moyenne de la marée en m) on peut en
    utiliser près de 40, soit
  • 0,8 H². Pour les hauteurs H de 6 à 8 m des
    aménagements envisagés en
  • France, le productible annuel par km² est donc
    de 30 à 50 GWh/an.
  • Lessentiel pourrait être réalisé en3 grands
    sites
  • - une zone de 5 à 600 km² dans le golfe de St
    Brieuc peut fournir
  • 25 TWh/an (marée de 7 m).
  • - une zone de 1.000 à 1.200 km² englobant
    Chausey et Granville peut
  • fournir 60 TWH/an (marée de 8 m).
  • - Une zone de 1.200 km² à 1.500 km²de lEst de
    Dieppe au Sud de
  • Boulogne peut fournir 40 TWh/an (marée de 6.5
    m).
  • Soit un total de 125 TWh/an, pris en compte
    pour 110 TWh.

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Exemple de réalisation en France
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Usines marémotrices (Impacts)
  • Limpact sur les paysages paraît un élément de
    rejet à priori. Il mérite une analyse objective,
    les digues (10 m de haut à 20 km de la côte)
    étant très peu visibles en dehors de 6
    enracinements dont on peut choisir
    limplantation.
  • La circulation routière le long des digues en mer
    ne sera pas sans intérêt.
  • La gêne à la navigation liée aux digues
    (essentiellement pour pêche et plaisance) peut
    être largement compensée par des écluses (2 ou 3
    par site), par des améliorations des ports
    existants ou la création de nouveaux ports, par
    la réduction des vagues dans les bassins.
  • Les impacts positifs incluent
  • la suppression des fortes houles et des
    protections correspondantes à la côte,
  • des hautes mers exceptionnelles, des risques de
    marée noire, du recul des
  • falaises (Pays de Caux), de lensablement à
    terme du Mont St Michel, du risque
  • dinondation en baie de Somme.
  • de grandes facilités pour laquaculture et le
    tourisme
  • des retombées économiques très importantes
    (emplois et recettes financières)
  • Aucun déplacement de population nest
    nécessaire.

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Usines marémotrices en FranceMoyens techniques
  • Pour des raisons de délais et pour éviter les
    impacts de travaux à la côte, la solution la plus
    probable comprendra
  • Des brise lames en caissons fermant le bassin
    (assez proches par exemple des
  • caissons récents de Tanger), abritant la
    construction et lexploitation de digues
  • étanches en sable et gravier situées 100 ou 200
    m à lintérieur.
  • Le coût de ces digues, construites en eau calme
    par de grandes dragues marines à
  • partir de matériaux locaux, devrait être
    inférieur au coût de remblais terrestres le
  • volume nécessaire est proche de 500 millions de
    m3 (soit 20 millions de m3/an,
  • voisin de la cadence pour Le havre 2000).
  • Des usines en caissons préfabriqués de lordre
    de 100 m de longueur unitaire
  • (longueur totale 30 km en une quinzaine
    dusines).
  • La préfabrication des brise lames et usines peut
    se faire simultanément en
  • plusieurs sites, par exemple Dunkerque, Le
    Havre, Dieppe, Cherbourg ou Brest
  • ou sur des sites créés spécialement.
  • Des groupes bulbes ou des turbines orthogonales
    de modèle russe (Mezen),
  • transportés par de très grands éléments.

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Usines marémotrices en France (coûts)
  • Le coût, pour les 3 sites principaux produisant
    au total 110 TWh/an et sans tenir compte du
    stockage est
  • - 170 km de brise lames x 50 millions/km
    8,5 milliards
  • - 170 km de digue étanche x 30 millions/km
    5,1 milliards
  • 36 GW dusines x 1 milliards / GW 36
    milliards
  • (110 TWh/3.000 heures)
  • Ecluses, aménagements portuaires et divers
    5 milliards
  • 54,6 milliards
  • soit un investissement de lordre de 0,5 /KWh/an
    (hors stockage).
  • Les usines (environ 1.500 groupes de 25 MW) d
    une longueur totale de
  • 30 km seront réparties le long des digues. Le
    coût dinvestissement dusines (1.000 euros KW)
    peut être comparé à celui de lusine coréenne de
    Shiva en achèvement pour 250 MW environ 1.000
    dollars/KW. Les hauteurs de charge sont voisines,
    le coût en France est à majorer pour inclure la
    facilité de pompage, mais à minorer pour leffet
    de série. Ce coût est homogène avec les coûts
    récents du Rio Madeiro au Brésil. Il peut être
    réduit en utilisant des turbines du modèle russe.

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Stockage dénergie en France
  • En 2050, la France peut produire 250 TWh/an
    délectricité intermittente
  • 100 TWh/an en marémotrices sur la Manche
  • 100 TWh/an en éolien (principalement en
    offshore et dans la moitié Nord)
  • 50 TWh/an solaire au Sud
  • La régulation semble pouvoir être assuré au Sud
    par lhydraulique de lac et les P.S.P. existants
    ou à créer.
  • Mais, dans la moitié Nord, il parait souhaitable
    de stocker environ
  • 1 jour dénergie marémotrice et 2 jours dénergie
    éolienne (stockage en partie commun) soit environ
    500 GWh avec 15 GW de puissance, réparties en 4
    ou
  • 5 sites de préférence le long de la côte ou le
    long dune digue de bassin marémoteur.
  • De nombreux sites sont envisageables.

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Exemple de site de pompage
  • 13

14
(No Transcript)
15
Coût de stockage

5 lacs avec des hauteurs entre 50 et 100 m
au-dessus de la mer, avec une surface moyenne de
20 km² et un équipement unitaire de 3 à 4 GW
paraissent un objectif raisonnable. 3 de ces
sites peuvent être liés aux trois grands sites
marémoteurs, 1 autre peut être au pays de Caux
(par exemple à lEst de Fécamp) ou à lEst du
Cotentin, par exemple au Sud de Quineville. Un
autre peut être envisagé en Vendée. Le coût pour
5 sites comprendrait Brise lames pour 2 sites
(hors marémotrices) 30 km x 50 millions/km
1,5 milliards Digues 70 km x
150 millions/km 10,5 milliards Usines
15 GW x 600 millions 9 milliards
21 milliards correspondant à
lutilisation de plus de 150 TWh/an, soit un
investissement pour le stockage de 0,15
/KWh. Linvestissement total pour éolien
offshore et marémotrices apparaît de 0,5 ou 0,6
cents pour la production, plus 0,15 pour le
stockage, soit 0,7 euros par KWh annuel à
comparer à 0,5 pour le nucléaire qui doit
supporter aussi le prix de luranium, inconnu
dans 20 ans Le coût stockage compris au KWh
parait de lordre de 7 cents deuros à comparer à
13 cents payés actuellement pour léolien
offshore.
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Lélectricité en France en 2050
  • Les besoins seront probablement entre 500 et 700
    TWh/an.
  • Les énergies renouvelables peuvent fournir
  • - Hydraulique classique 50 TWh/an
  • - Marémotrices 100 TWh/an
  • - Eolien 100 TWh/an
  • - Solaire
  • Biomasse et divers 50-100 TWh/an
  • 300-350 soit 50 des besoins
  • Le complément peut être
  • - E.P.R. (suivant luranium disponible et à un
    coût inconnu)
  • - Surgénérateurs (sils fonctionnent à un prix
    acceptable)
  • - Courant solaire ou éolien dAfrique du Nord à
    prix rendu de 10 à 15 cents.
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