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La%20torche%20

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G n ralement, la chaleur n cessaire au s chage est pr lev e sur l' nergie ... compte des transferts thermiques de chaleur et des enthalpies de vaporisation et de fusion. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: La%20torche%20


1
La torche à Plasma,ce nest que de
lincinération différée !Présenté par
lAssociation Pour la Protection de
lEnvironnement du Lunellois, (APPEL)
(concepteur Maurice SARAZIN, vice-président)
2
Pour le traitement par gazéification des déchets,
la torche à plasma est inadaptée.
3
Principe de la combustion des déchets solides.
  • La combustion dun déchet solide, par oxydation
    classique avec lair atmosphérique, suit les
    grandes phases suivantes
  • Séchage éventuel du déchet. Cette phase, pour un
    déchet hygroscopique ou spongieux, tel biomasse,
    boues ou déchet de bois, sopère par le
    réchauffage du déchet, par apport extérieur de
    chaleur. Tant que les dernières molécules deau
    ne sont pas complètement évaporées, la
    température du déchet ne dépassera pas 100C à la
    pression atmosphérique normale de 1013 millibar.
    Il convient de fournir 540 Kcal par kilo deau
    évaporée, sans que la température ne puisse
    dépasser ces 100C. (540 fois plus que lénergie
    calorifique nécessaire pour augmenter la
    température de leau liquide dun seul C. Cest
    la chaleur latente de vaporisation de leau).
    Généralement, la chaleur nécessaire au séchage
    est prélevée sur lénergie thermique dégagée par
    la phase 3 ci-après (quand il sagit, bien sûr,
    dun procédé continu de combustion). Vous noterez
    quil aura fallu initialement démarrer la
    combustion par des moyens classiques comme il est
    bien connu.
  • Montée en température du déchet séché, jusquaux
    températures de gazéification de ses constituants
    élémentaires. Ces températures peuvent
    séchelonner entre 150 et 850 C.
  • Inflammation du gaz, par apport doxygène (air
    atmosphérique généralement) et présence de flamme
    ou dun catalyseur)
  • Réduction en cendres de la fraction non
    gazéifiable du déchet.
  • Fusion des cendres, si la température à laquelle
    on les porte dépasse le point de fusion de
    celles-ci.

4
Schéma simplifié de la combustion
  • Représentation des phases successives

2 montée en Température et gazéification
4-5 Fusion des cendres1100 à 1800C
3 Inflammation gaz
1 Séchage
Gaz De Synthèse
Chaleur de séchage
4 cendres sèches
850 à 1100C
150 à 850 C
5 Cendres fondues
100C
0
5
Schéma simplifié Torche à plasma
  • Représentation des phases successives

Phase 4-5 Cendres fondues
2 montée en Température et gazéification
Phase 3 supprimée
1 Séchage
Utilisation Différée du Gaz de synthèse
1100 à 1800C
Gaz De Synthèse
Chaleur de séchage
850 à 1100C (dans la flamme)
150 à 850 C
Cendres fondues
100C
0
6
Sur labsence fondamentale de diminution des
risques avec la TAP
  • Dans un incinérateur de déchets ménagers, les
    scientifiques nous affirment que la température
    de 850 à 1100C qui règne au sein de la masse de
    gaz en ignition, garantit la destruction de tous
    les polluants gazeux (à ce niveau là).
  • Or, dans ces incinérateurs classiques, on est
    obligé de traiter les fumées pour enlever les
    dioxines qui se reforment durant le
    refroidissement dans les chaudières de
    récupération.
  • Les températures des gaz issus dune torche à
    plasma ne sont pas notablement plus élevées que
    dans un incinérateur classique. Ceci implique que
    les fumées issues de la TAP doivent être traitées
    comme dans un incinérateur classique. Pour
    exemple, la TAP de lusine de CENON (Gironde
    France), qui vitrifie à haute température (1600C
    ?) les REFIOM de lusine dincinération locale, a
    son échappement de fumées qui rejoint le
    traitement classique des fumées des fours
    dincinération !
  • Donc, les fumées issues de la combustion
    ultérieure du gaz de synthèse généré par la TAP,
    que ledit gaz de synthèse soit brûlé dans une
    chaudière classique ou dans un moteur thermique
    ou une turbine à gaz, devront être traitées comme
    celles dun four classique dincinération.

7
Les effets de la température sur la décomposition
des molécules complexes
  • Au dessus de 850C la majorité des molécules
    complexes est décomposée.
  • Mais cette décomposition sarrête au niveau des
    molécules simples ou des éléments premiers, sans
    aucune disparition de matière.
  • Notamment les métaux lourds toxiques, même
    vaporisés, restent toxiques et se solidifieront
    en refroidissant !
  • Donc largument de la très haute température du
    plasma est à rejeter, car même si ce plasma était
    aussi chaud que le prétendent les industriels, il
    faut tenir compte des transferts thermiques de
    chaleur et des enthalpies de vaporisation et de
    fusion. Ce nest pas parce que le plasma serait à
    1600C que les déchets chauffés seront portés à
    cette température dans leur masse. Ainsi, on sait
    quavec une flamme de chaudière à 850C on fait
    facilement de la vapeur à 450C. Plus on veut que
    le produit chauffé soit proche de la température
    du flux chauffant, plus les surfaces déchanges
    doivent être grandes (loi logarithmique) ! Ce
    sont les limites techniques des matériaux
    (réfractaires notamment 1800C maxi) et les coûts
    correspondants qui sont limitants.

8
Principe de Lavoisier
  • Il y a environ deux siècles, Monsieur de
    Lavoisier a énoncé le principe de la conservation
    de la masse dans les réactions chimiques, en
    substance  Rien ne se perd, rien ne se crée,
    tout se transforme . (Masse entrante Masse
    sortante)
  • Ce principe sapplique rigoureusement au
    fonctionnement de la TAP. La masse des produits
    entrants sera égale à la masse des produits
    sortants (quils soient solides, liquides ou
    gazeux).
  • Seules les réactions nucléaires sont capables de
    transformer partiellement la masse en énergie, en
    application de la célèbre formule d Albert
    Einstein EmC2  lénergie est égale au
    produit de la masse (disparue) par le carré de la
    vitesse de la lumière.
  • Dans la torche à plasma, comme dans
    lincinération classique, on ne récupère que
    lénergie calorifique des réactions chimiques et
    du plasma, déduction faite des enthalpies de
    fusion et de vaporisation des constituants.

9
Torche à plasma, principe
10
Conclusions sur la TAP La TAP ne réduit pas la
pollution potentielle des déchets mais ne fait
que la différer.Le seule mérite de la TAP est de
produire en premier un gaz de synthèse en
quantité sensiblement 4 fois plus faible que les
fumées dun incinérateur classique. Par contre,
au moment où le gaz de synthèse sera utilisé, la
quantité de fumées sera sensiblement identique à
celle de lincinération classique avec génération
de certains polluants par reconstitution de
molécules complexes, comme les dioxines.Quant au
bilan énergétique, on va dilapider de lénergie
électrique noble inutilement, car sil ne
sagissait que de gazéification, la gazéification
classique aurait un bilan global équivalent pour
des difficultés dexploitation inférieures et un
moindre coût dinvestissement. Sans que ce soit,
bien entendu, une excuse pour dilapider de la
biomasse. Celle-ci peut être valorisée par
compostage ou méthanisation, sans pollution de
lenvironnement.
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