LE NOMA

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LE NOMA

• Docteur Michel BROUSSE
• Fédération Interhospitalière en Hygiène
• Toulon-La Seyne-Hyères
• Lundi 8 janvier 2007

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LE NOMA

• Vient du Grec NOMEIN dévorer
• Connu depuis 1595 (BATHUS)
• Description en 1848 par TOURDES
• Retrouvé actuellement principalement en Afrique
  Sub Saharienne ( entre 0,5 et 12 cas pour 1000
  habitants)
• 500 000 cas par an au monde

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LE NOMA

• Lésion bénigne unilatérale au niveau de la
  gencive
• Lésion extensive au niveau de la bouche des
  lèvres et de la joue
• Évolue vers une destruction rapide des tissus
  mous du visage
• Gangrène de visage

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LE NOMA

• Atteint les enfants entre 2 et 5 ans
• Après allaitement
• Lors de lirruption des dents de lait
• Le taux des décès se situe entre 70 et 90
• Évolue vers de lourdes séquelles fonctionnelles,
  esthétiques et psychologiques

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LE NOMA

• Ce nest pas une maladie tropicale mais une
  maladie de la précarité
• Cas répertoriés dans les camps de concentration
  pendant la 2 guerre mondiale
• Cas répertoriés à New York au début du XXsiècle
  lors dune épidémie de Rougeole

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CE QUI FAVORISE LE NOMA

• Pauvreté
• Dénutrition
• Famine
• Mauvaise hygiène générale et buccodentaire
• Méconnaissance des premiers signes, accès aux
  soins difficile et retard de diagnostic
• Encore considérée comme une maladie honteuse, les
  survivants restent cachés

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LE NOMA

• Une origine infectieuse est suspectée dès 1907
• Il sagit dune gingivite ulcéro-nécrosante aiguë
  faisant suite à une maladie infectieuse
• Infection virale rougeole (), scarlatine,
  varicelle, variole, herpès et CMV ()
• Infection parasitaire paludisme, bilharziose,
• Infection bactérienne Typhoïde et tuberculose
• Gingivite post traumatique
• Contamination de leau, des aliments ou des mains
  par des déjections animales ou humaine colonisées
  par une bactérie commensale fusobactérium
  nécrophorum (serait pour ENWONWU et FALKLER à
  lorigine du processus infectieux du Noma)

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LE NOMA

• Les antibiotiques ont permis de faire chuter la
  mortalité à 10
• Dès les premiers jours de traitement, on peut
  constater
• la fonte de la tuméfaction (comme neige au
  soleil)
• Une diminution de létendue des lésions
• Une diminution de la fétidité de lhaleine

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LE NOMA

• Une fois le processus évolutif stoppé, commence
  la phase de cicatrisation par rétraction fibreuse
  qui ajoutée aux lésions destructrices va poser le
  problème des séquelles.

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TRAITEMENT DU NOMA

• Antibiothérapie Métronidazole ou Spiramycine
• Alimentation hyperprotidique et polyvitaminée
• Soins locaux
• Parfois transfusions
• Traitement chirurgical à distance des séquelles
  Chirurgie maxillo-faciale (Séquelles
  fonctionelles et esthétiques)

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CONCLUSION

• Le Noma est avant tout un problème de santé
  publique reconnu depuis 1994 par lOMScomme une
  priorité mondiale sanitaire
• Une campagne de prévention est basée sur
• Linformation des familles
• La formation du personnel soignant sur les
  premiers signes et son traitement
• Lamélioration de lhygiène sanitaire et bucc-
  dentaire
• Des campagnes de vaccinations contre la rougeole
• Des aides pour lutter contre la malnutrition
• La poursuite de la recherche médicale concernant
  cette maladie

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