Lincontinence urinaire fminine en France

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Lincontinence urinaire féminine en France

• Une étude transversale en médecine générale
• JP Vallée JM Charpentier P Gallois Y Le Noc

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Contexte élaboration dune recommandation de
pratique clinique (partenariat ANAES sociétés
savantes de MG)

• Objectif connaître la prévalence réelle de lIU
  en France.
• Méthode utilisation systématique dun
  questionnaire adapté de Contilife.
• Critères dinclusion  toute femme de plus de
  35 ans ou ayant accouché depuis plus de 2 ans .
• Définition 1988 de lICS  perte involontaire
  durine, survenant par le méat urétral,
  constituant un problème social ou dhygiène 

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Qui a participé à létude ?

• 80 MG investigateurs répartis sur le territoire
  français (âge et sexe conformes à la moyenne
  démographique, Sud-Est plutôt sous représenté).
• 2116 femmes, dans lensemble plus âgées que
  celles de la population INSEE de référence.
• Le recueil de données a duré en moyenne 15 jours,
  à partir du 1er septembre 2002.

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Prévalence de lincontinence urinaire féminine en
France 20 , 40 , ou 50 ?

• Proposition 1 est incontinente toute femme
  ayant un signe de fuites urinaires involontaires
  (53,26)
• Proposition 2 est incontinente toute femme qui
  se plaint de lêtre, que sa gêne soit importante
  ou non (39,83)
• Proposition 3 est incontinente toute femme
  devant utiliser des garnitures du fait de ses
  symptômes de fuites urinaires (20,4)

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Incontinence urinaire et passé obstétrical

• Fréquemment associés à lIU grossesse,
  accouchement difficile, interventions
  chirurgicales du petit bassin ou de labdomen, IU
  du post-partum.
• Lépisiotomie et la rééducation périnéale du
  post-partum ne semblent avoir de rôle préventif
  (et seulement à la limite du significatif) que
  pour les IU les plus sévères.

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Incontinence urinaire et ménopause

• LIU touche dautant plus les femmes quelles
  sont âgées et ménopausées (par ailleurs
  sur-représentées dans létude)
• Le rôle préventif du THS local ou général
  napparaît dans aucune de nos 3 propositions

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Incontinence urinaire et autres associations

• Surcharge pondérale.
• Infections urinaires répétées.
• Manque dactivité physique ou sportive (cause ou
  conséquence ?)
• Dans de nombreux cas lors de la prise de
  médicaments favorisant lIU

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Femmes et médecins

• Le médecin na posé la question avant cette étude
  que 3 à 5 fois sur 10
• La patiente na abordé le problème que 4 ou 5
  fois sur 10, à peine 6 lorsquelle porte des
  garnitures
• Elle estime alors navoir été écoutée que 3 à 5
  fois sur 10 !
• et seulement 1 sur 2 se dit  prête à faire
  quelque chose . Tabou ou fatalisme ?

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Conclusion 1 ce que lon savait

• Définir lIU mais médecins et patientes
  parlent-ils des mêmes choses ?
• Améliorer lIU les traitements médicaux,
  chirurgicaux et de rééducation ont leurs
  indications que va préciser la RPC en cours.
• Les défauts de prise en charge sont surtout dus
  aux insuffisances diagnostiques.

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Conclusion 2 ce que cette étude apporte

• Des données actualisées sur lIU féminine en
  France lIU est largement sous-estimée
• à la fois par les médecins et les femmes qui en
  sont atteintes !
• Des études dintervention devront préciser les
  résultats à moyen et long terme de la prise en
  charge de laccouchement et du post-partum dans
  lIU.