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l'heure actuelle, les missions annuelles totalisent plus de 23 milliards de ... conjoncture politique et conomique actuelle, il est probable que l'utilisation ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: R


1
RÉSILIENCE ET ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
TÉMOIGNAGE D'EXPERT PRÉSENTÉ DEVANT LE SÉNAT
CANADIEN
  • PAR Mohammed Dore, de l'Université Brock et du
    RCE
  • Un réseau de ressources en eau des recherches
    vitales!
  • Membre des réseaux de Centres d'excellence du
    Canada

2
Résumé
  • La présentation traitera a) des impacts du
    changement climatique et des dangers naturels et
    b) de la menace que posent l'utilisation du
    charbon et l'exploitation des vastes réserves de
    charbon par trois pays qui possèdent plus de 80
    de cette ressource. Sur le plan de l'adaptation,
    à mon avis, il faut porter une attention
    particulière aux ressources hydriques
    canadiennes, qui subiront probablement les
    principaux impacts du changement climatique. Qui
    plus est, ces impacts pourraient compromettre la
    capacité du Canada à répondre aux demandes de ces
    citoyens en toute sécurité.

3
Objectifs
  1. Apporter une complément d'information à d'autres
    témoignages que le Comité a entendus
  2. Persuader le Sénat, puisque ses membres sont dans
    une position unique qui leur permet de considérer
    le bien-être des Canadiens dans une perspective à
    long terme
  3. Concentrer la présentation sur mes propres
    travaux de recherche et mon expertise
  4. Remettre aux membres du Sénat une brève liste des
    priorités stratégiques

4
Deux prémisses
  1. Convaincre les membres du Sénat du fait que l'eau
    est une ressource rurale.
  2. Démontrer que les impacts les plus marqués du
    changement climatique sont susceptibles de se
    répercuter sur les ressources en eau à l'échelle
    du Canada.

5
Changement climatique et dangers naturels
  • Il convient de noter que le nombre de
    catastrophes géophysiques est demeuré stable
    depuis cent ans. En revanche, les catastrophes
    hydrométéorologiques ne cessent d'augmenter
    depuis environ 1942.

6
(No Transcript)
7
Quelques faits sommaires
  • Les GES les plus importants sont le dioxyde de
    carbone (CO2), le méthane (CH4) et l'oxyde
    d'azote (N2O), ainsi que les CFC.
  • Les émissions antérieures de CH4 représentent 20
    du total des émissions de GES
  • Les émissions de N2O, celles d'autres gaz
    industriels et des SACO contribuent dans une
    proportion de 20 (les émissions des CFC ont
    été stabilisées depuis l'entrée en vigueur du PM)
  • Le CO2 est actuellement responsable de plus de
    60 des émissions qui contribuent à accroître
    l'effet de serre

8
Faits sommaires (suite)
  • À l'heure actuelle, les émissions annuelles
    totalisent plus de 23 milliards de tonnes
    métriques de CO2, ou 1 de la masse totale de
    dioxyde de carbone dans l'atmosphère
  • Avant l'industrialisation, sur une période de 10
    000 ans, les concentrations de CO2 ont semblé
    connaître une variation inférieure à 10 depuis
    200 ans, elles ont augmenté de plus de 30
  • Même en tenant compte d'une absorption par les
    océans et la végétation de la moitié des
    émissions, les concentrations de CO2 vont
    continuer de croître de plus de 10 tous les 20
    ans
  • Environ 77 des rejets annuels de carbone dans
    l'atmosphère proviennent de la combustion de
    combustibles fossiles

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Les concentrations de carbone à l'échelle
mondiale
  • Réservoir Gt C
  • Atmosphère 750
  • Forêt 610
  • Sols 1580
  • Océans 39120
  • Combustibles fossiles
  • Charbon 4000
  • Pétrole 500
  • Gaz naturel 500
  • TOTAL COMBUSTIBLES FOSSILES 5000

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(No Transcript)
11
Qui représente la plus grande menace sur le plan
du réchauffement planétaire?
  • Trois pays à eux seuls possèdent 82 des
    réserves mondiales de charbon
  • Chine 13
  • É.-U. 24
  • Russie, Ukraine
  • et Kazakhstan 45
  • Part mondiale 82

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Considération politique
  • Selon la conjoncture politique et économique
    actuelle, il est probable que l'utilisation du
    charbon continue de croître, peut-être même
    également au Canada.
  • Le plus probable, c'est que l'utilisation du
    charbon augmentera dans les pays en
    développement.
  • Une prochaine modification dans le cadre de la
    CCNUCC (par exemple du Protocole de Kyoto ou
    d'un accord subséquent) devrait viser en priorité
    à décourager l'exploitation minière et
    l'utilisation du charbon.

13
Changement climatique et eau
  • Nous avons utilisé le modèle du changement
    climatique CGCM1-GG1 pour prévoir les changements
    que subiront les variables du climat.
  • Les projections de précipitations issues du
    modèle ne tiennent pas compte des
    caractéristiques locales, il faut donc effectuer
    une réduction d'échelle pour intégrer les
    attributs locaux propres à une région.
  • La région de Niagara a été utilisée pour les
    besoins de l'étude.
  • Les impacts prévus dans cette région se
    répercuteront principalement sur les eaux usées.

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Projections de précipitations
  • Précipitations mensuelles moyennes, en mm,
    d'après les données du CGCM1-GG1 réduites à une
    échelle proportionnelle à la région de Niagara

1961-2099 1961-1990 2010-2039 2040-2069 2070-2099
Maximum 1 310,92 247,5 1 310,92 933,93 881
Minimum 3,61 12,9 6,45 3,61 6,75
Moyenne 104,33 88,58 110 105,25 113,49
Écart standard 89,44 37,11 114,04 92,01 94,07
15
Projections de précipitations (suite)
  • Le tableau montre une hausse de la valeur moyenne
    et de l'écart.
  • Les précipitations maximales, variable qui
    reflète des épisodes extrêmes, augmentent
    également de façon significative par rapport à la
    période de référence.
  • D'ici 2040, la valeur moyenne pourrait être
    supérieure de 6 et l'écart standard de 28 par
    rapport à la période de référence.
  • Selon nos projections, s'il tombait 118 mm de
    pluie en un seul mois, les usines de traitement
    des eaux usées devraient fonctionner à pleine
    capacité.
  • Une hauteur de précipitations supérieure à 118 mm
    en un mois entraînerait un débordement des
    réseaux d'eau pluviale dans l'écosystème, et il
    faudrait accroître la capacité des usines de
    traitement des eaux usées.
  • Les graphiques suivants illustrent également
    cette capacité critique, ainsi que la valeur
    moyenne des précipitations et l'intervalle de
    confiance de 95 pour la période de 1961 à
    2099

16

Figure 1 Résultats pour la région de Niagara
(1961-1990)
Niagara 1961-1990
140
120
100
80
60
40
20
0
JAN
FÉV
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
JUIL
AOÛT
SEPT
OCT
NOV
DÉC
Mois
Hauteurs critiques
basse
Moy
haute
17
Figure 2 Résultats pour la région de Niagara
(2010-2039)
Niagara 2010-2039
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
Mois
0
JAN
FÉV
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
JUIL
AOÛT
SEPT
OCT
NOV
DÉC
Hauteurs critiques
basse
Moy.
haute
18
Figure 3 Résultats pour la région de Niagara
(2040-2069)
Niagara 2040-2069
180
160
140
120
Précipitations en mm
100
80
60
40
20
0
JAN
FÉV
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
JUIL
AOÛT
SEPT
OCT
NOV
DÉC
Mois
Hauteurs critiques
basse
Moy.
haute
19
Figure 4 Résultats pour la région de Niagara
(2070-2099)  
Région de Niagara 2070-2099
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
JAN
FÉV
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
JUIL
AOÛT
SEPT
OCT
NOV
DÉC
Mois
Hauteurs critiques
basse
Moy.
haute
20

21
Impacts sur l'infrastructure des eaux usées
  • Les projections de précipitations illustrées dans
    les graphiques signifient des impacts notables
    pour tous les réseaux, mais de façon plus
    significative dans les régions dotées de réseaux
    unitaires d'assainissement.
  • Les réseaux actuels vont du réseau unitaire
    d'assainissement dans certains quartiers plus
    vieux au réseau séparatif dans les plus récents
    développements.
  • Les réseaux unitaires ont été conçus à la fois
    pour les eaux d'égout ou usées et les eaux
    pluviales.
  • Les réseaux unitaires d'assainissement subissent
    les impacts directs des fortes pluies par le
    ruissellement.

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Impacts du changement climatique sur
l'infrastructure des eaux usées (suite)
  • Lorsque le débit d'orage ou le débit de pointe de
    temps de pluie sont élevés, la capacité
    d'évacuation des eaux usées d'un réseau unitaire
    d'assainissement peut facilement devenir
    insuffisante, ce qui entraîne alors une surcharge
    du réseau ou un reflux dans les sous-sols.
  • Les déversoirs d'orage sont conçus pour réduire
    ce type de risques.
  • Les déversoirs d'orage suscitent beaucoup de
    préoccupations, car ils rejettent dans
    l'environnement naturel les polluants présents
    dans les eaux usées.

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Impacts du changement climatique sur
l'infrastructure des eaux usées (suite)
  • Un autre aspect critique de la pollution de l'eau
    consiste à éviter que les débits d'orage
    n'arrivent aux stations d'épuration.
  • Pendant des épisodes de précipitations et de
    ruissellement printanier, les forts débits d'eaux
    usées sont évacués au moyen de déversoirs d'orage
    ou de voies de dérivation.

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Impacts du changement climatique sur
l'infrastructure des eaux usées (suite)
  • On estime que la hausse prévue des précipitations
    portera la capacité des réseaux de 32 à 47 .
  • On observera une tendance similaire avec les
    coûts du stockage pour les besoins actuels ,
    qui passeront de 54 à 80 millions de dollars ,
    selon les estimations.
  • Pour l'infrastructure des eaux usées, le coût
    total (stockage traitement) se situera
    approximativement entre 74 millions et 110
    millions de dollars.

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Impacts indirects du changement climatique sur
l'infrastructure des eaux usées (suite)
  • La variabilité du régime des précipitations a une
    incidence marquée sur les réserves d'eau.
  • Les demandes en eau dans la région de Niagara
    visent à satisfaire divers besoins domestiques,
    touristiques, industriels, commerciaux,
    institutionnels et agricoles.
  • Les vignobles et les cultures de fruits à chair
    tendre et de produits en serre dans le nord de la
    région de Niagara entraînent des demandes de
    pointe en eau en été.
  • De longs étés chauds et secs donneront aussi lieu
    à une hausse des demandes de pointe en eau.

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Capacité d'adaptation au changement climatique
  • Pour s'adapter au changement climatique, la
    région de Niagara aura besoin d'un appui
    financier lui permettant de renforcer sa capacité
    de traitement des eaux usées, en majeure partie
    des eaux pluviales, étant donné la hausse des
    précipitations dans l'est du Canada, qui est une
    conséquence du changement climatique à l'échelle
    mondiale.
  • En fait, actuellement, ce sont les municipalités,
    le palier hiérarchique le plus bas des pouvoirs
    publics, qui sont confrontées aux plus grands
    défis, étant donné le pelletage des
    responsabilités.

27
(No Transcript)
28
L'adaptation à l'échelle locale
  • Traduction libre de la diapo précédente Des
    surplus uniques
  • Équilibre budgétaire gouvernemental exprimé en
    du PIB, pour les quatre derniers trimestres
  • Source Statistiques Canada
  • Le graphique nous montre bien que les
    municipalités ne sont pas en mesure de relever
    les défis que pose le changement climatique. Si
    le gouvernement fédéral veut accroître la
    capacité d'adaptation des Canadiens, il devra
    s'engager à prendre des actions là où il est plus
    probable que des dépenses soient encourues à des
    fins d'adaptation. Au chapitre de l'eau,
    l'engagement doit se traduire par des appuis au
    niveau des services locaux de distribution de
    l'eau et de traitement des eaux usées des
    municipalités. En outre, si vous êtes persuadés
    de la pertinence d'appliquer une politique sans
    regrets , comme le recommande le GIEC, alors le
    gouvernement doit accroître la résilience des
    infrastructures hydrauliques au Canada.

29
Conclusions
  • 1.     Le Canada connaît un accroissement des
    catastrophes hydrométéorologiques, dont
    l'intensité continuera aussi semble-t-il
    d'augmenter, ce qui ne sera pas sans causer des
    dommages considérables à l'infrastructure des
    services publics et à la propriété privée au
    pays. Le Sénat pourrait envisager une hausse du
    financement accordé à la portion des dangers
    naturels du BPIEPC. Il conviendrait également de
    financer la recherche permettant d'établir des
    liens entre le changement climatique et les
    catastrophes hydrométéorologiques.

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Conclusions (suite)
  •    2. En prévision d'une prochaine révision d'un
    protocole international dans le cadre de la
    CCNUCC, il serait souhaitable que le Canada
    parvienne à convaincre la communauté
    internationale de centrer les négociations sur la
    menace planétaire que présentent l'exploitation
    minière et l'utilisation du charbon, de manière à
    inciter l'adoption presque immédiate de mesures
    précoces visant à décourager l'utilisation du
    charbon.

31
Conclusions (suite et fin)
  • 3. Pour accroître la résilience du Canada et des
    infrastructures canadiennes, il faut allouer des
    fonds là où les besoins sont les plus grands,
    mais aussi là où les capacités financières sont
    les plus limitées, soit au niveau des
    municipalités, en raison du pelletage
    de responsabilités.
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