Changement climatique et aprs ptrole Des enjeux trs urbains

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Changement climatique et après pétroleDes
enjeux très urbains

• Sabine Barles
• Laboratoire Théorie des Mutations Urbaines
• UMR CNRS 7136 Architecture, Urbanisme, Sociétés,
• Institut Français dUrbanisme
• Université de Paris 8

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Une double problématique

• La ville comme contribuant au changement
  climatique
• La ville comme subissant le changement climatique

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Qui sinscrit dans une tendance plus générale

• Il ne sagit pas que de pétrole
• Ni de carbone
• Louverture des cycles biogéochimiques touche
  toutes les matières,
• Elle se manifeste non seulement par le changement
  climatique
• Mais aussi par la dégradation des ressources et
  des milieux de vie,
• Et finalement par lentrée dans lAnthropocène.

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Dématérialisation, décarbonisation, dewatering
des enjeux urbains multiples

• Nécessité dabandonner une approche anti-urbaine
  (la ville parasite)
• Lieu de consommation, la ville a un impact direct
  et indirect sur tous les flux de matières,
• Elle constitue donc un lieu daction et
  dinnovation privilégié
• Et un gisement considérable déconomies de
  matières et dénergie.

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Bilan de matières, Île-de-France, 2003, milliers
de tonnes (tonnes/habitants).
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Du point de vue de la recherche et de laction

• Trois entrées importantes
• Mais non exhaustives

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La connaissance du métabolisme urbain est
lacunaire

• Très peu de travaux à léchelle urbaine et ou
  régionale, en particulier en France 
• Une production statistique dominée par
  limpératif économique, très insuffisante du
  point de vue environnemental 
• Un décalage considérable entre les techniques et
  les pratiques, donc des interprétations biaisées.

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Quelles formes urbaines pour quels modes de vie ?

• Interactions formes urbaines-modes de
  vie-consommation connues (imparfaitement) en
  matière énergétique, mais beaucoup moins pour les
  autres matières (eau, minéraux, etc.) 
• Que faire de la ville déjà étalée ?
• Comment passer des quartiers durables aux villes
  durables (approches multiscalaires) ?

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Consommation nette, Île-de-France, 2003, milliers
de tonnes (tonnes/habitants).
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Innovations dans les techniques ou dans la
gouvernance ?

• Omniprésence de techniques de bout de tuyau
  (end-of-pipe) généralement contre performantes
• Qui sont associées à des modes de gestion, des
  routines (effet dornière ou dépendance du
  sentier).
• Lidentification de ces ornières devrait
  permettre une remise à plat de la gestion des
  flux,
• Et passe par une autre gouvernance.

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Azote réactif dorigine anthropique, 1860-1995
(TgN/an).Source E. COWLING, J. N. GALLOWAY, C.
FURINESS, J. W. ERISMAN, Optimizing Nitrogen
Management in Food and Energy Production and
Environmental Protection, rapport de la Second
Nitrogen Conference, Potomac (États-Unis), 14-18
oct. 2001, Washington  Ecological Society of
America, juil. 2002, p. iii, disponible sur la
toile, format PDF, réf. du 27 août 2003,
lthttp//n2001.esa.org/products.htmlgt.
En bleu (Haber-Bosh)  N réactif lié à la
production dammoniac (NH3) par le procédé
Haber-Bosh (extraction de lazote de lair),
quelle que soit son utilisation  en rose
(C-BNF)  N réactif lié à la culture des
légumineuses, du riz et de la canne à sucre  en
marron (Fossil fuel)  N réactif lié à
lutilisation des combustibles fossiles  en noir
(Total Nr)  N réactif total.  Natural range  
évaluation de lazote réactif lié à la fixation
biologique dans lenvironnement terrestre
pré-anthropique.
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Bilan dazote alimentaire, de la disponibilité à
lexcrétion, France, 1985 (gN/hab/j).