La formation professionnelle en secteur informel

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La formation professionnelle en secteur informel

• Une enquête terrain dans
• sept pays dAfrique

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La problématique de départ

• Le secteur informel occupe une place
  prépondérante dans la création des emplois et
  dans la production de la richesse nationale des
  pays en développement
• Les moyens de la formation ne peuvent plus aller
  exclusivement vers des secteurs peu demandeurs de
  main-duvre

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Le concept de départ

• On entend par entreprise informelle toute unité
  de production ou de service qui na pas de
  comptabilité explicite (AFRISTAT, Maroc,
  Cameroun)
• Il sagit dun concept statistique et dune
  vision économique

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Le concept de départ

• Selon lOIT (90ème session 2002), le terme
  économie informelle renvoie aux activités
  réalisées par des travailleurs ou des unités
  économiques qui sont ne sont pas couverts ou
  insuffisamment couverts, en droit ou de fait, par
  des dispositions formelles.
• Il sagit dune définition qui renvoie à la
  réglementation législative et sociale et au
  concept de travail décent

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Lhypothèse de départ

• La formation professionnelle est un facteur de
  dynamisation du secteur informel.
• La formation professionnelle peut aider au
  passage dune économie de survie et de
  subsistance à une économie de développement et de
  croissance.

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Les présupposés méthodologiques

• Réaliser une approche pragmatique dun concept
  problématique
• Enquêter selon un échantillon multi-acteurs
• Recouper les données orales et documentaires
• Faire valider chaque rapport pays par des
  responsables ou experts confirmés

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Les pays enquêtés

• AFD  Sénégal, Maroc, Cameroun, Bénin, Afrique du
  Sud
• AFD/MAE Angola
• AFD/GTZ Éthiopie
• 7 rapports pays, 1 rapport général
  (français/anglais)

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Les objectifs de létude

• Faire une analyse comparative des pays afin den
  dégager les grands constats
• Définir à partir de ces constats les conditions
  optimales du développement de la formation en
  secteur informel

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Les objectifs de létude

• Identifier les dispositifs de formation en
  secteur informel
• Analyser les expériences innovantes
• Définir à partir de ces constats les conditions
  optimales du développement de la formation en
  secteur informel.
• Faire le point sur le système de formation en
  place

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La place prépondérante du secteur informel

• Le secteur informel occupe une place plus
  importante que prévue
• entre 34 (Afrique du Sud) et 95 (Bénin) du
  marché du travail
• entre 30 (Afrique du Sud) et 50/60 (Bénin,
  Cameroun et Sénégal) de la production de la
  richesse nationale

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Secteur informel et travail décent

• Enquête AFRISTAT
• moins de 9 ont un contrat de travail
• moins de 3 ont une feuille de paie
• 9,1 sont affiliés à la sécurité sociale
• 3,3 ont une couverture sociale par lentreprise

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Secteur informel et travail décent

• Enquête ETHIOPIE
• 9 de tous les actifs occupés ont un salaire
• 40, 9 sont des travailleurs indépendants
• 50,3 sont des travailleurs familiaux sans aucun
  revenu

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Les préalables de dynamisation du secteur
informel par la formation

• Pas de réforme sans vision commune de tous les
  acteurs et des organisations professionnelles
  fortes
• Pas de réforme sans une structuration en douceur
  de lapprentissage traditionnel
• Pas de réforme sans une expertise appropriée

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Les composantes de la dynamisation

• Lier formation et soutien à la création
  dactivités
• Lier étroitement la formation des apprentis et
  des maître artisans
• Ne pas certifier les jeunes sans valider les
  acquis des adultes au travail
• Ne pas séparer formation, qualification et
  insertion

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Les composantes de la dynamisation

• Penser en même temps apprentissage et
  pré-apprentissage
• Ne pas séparer formation professionnelle et
  éducation pour tous

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Les moyens de la dynamisation

• Mettre en place des moyens de financement adaptés
  et pérennes
• le rôle stratégique des pouvoirs publics
• le rôle incitatif des bailleurs de fonds
• le rôle incontournable des fonds de formation
• le rôle incontournable du micro-crédit

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Les conditions de la dynamisation

• La formation sinscrit dans des secteurs
  stratégique et des métiers porteurs
• La formation améliore la situation sociale et
  économique des acteurs
• La formation participe des mesures globales
  prises en faveur du secteur informel

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Les conditions de la dynamisation

• Les actifs du secteur informel sont les acteurs
  de leur propre formation et qualification
• Le maîtres artisans du Bénin
• Les maîtres formateurs du Cameroun
• Les femmes  expertes  du Sénégal
• Les fermiers  modèles  de lEthiopie
• Les mentors agricoles sud-africains

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Conclusions générales

• Des pistes de réflexion et dapprofondissement

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Revoir lapproche du secteur informel

• Lier approche économique et social
• Ne pas séparer réalité urbaine et réalité rurale
• Penser linformel comme une économie de la micro
  et petite entreprise
• Revoir linterface économie formelle/informelle

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Linformel comme lieu dinsertion effectif des
jeunes

• Préparer les jeunes au passage quasi obligé par
  linformel
• Lier éducation, formation, insertion
• Sortir du blocage de la mobilité sociale et
  transnationale

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Réforme ou reconception des systèmes de formation?

• Le faible impact des systèmes sur la formation
  effective des jeunes
• La nécessaire reconnaissance des compétences
  acquises hors système
• Vers des systèmes réaménagés ou des systèmes
  reconstruits à partir des dynamiques effectives
  des acteurs de terrain?

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Réforme ou reconception des systèmes de formation?

• Vers des systèmes réaménagés ou des systèmes
  reconçus à partir des dynamiques effectives des
  acteurs de terrain?
• Vers un dispositif liant déperdition scolaire,
  pré-professionnalisation et apprentissage de type
  dual

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Merci pour votre attention