LA MALADIE POLYKYSTIQUE DU CHAT PERSAN (PKD). - PowerPoint PPT Presentation

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LA MALADIE POLYKYSTIQUE DU CHAT PERSAN (PKD).

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Chez le chat, elle concerne surtout le chat persan, les races apparent es et diff rentes races exotiques. ... Les kystes apparaissent dans le cortex et la m dulla des reins, de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LA MALADIE POLYKYSTIQUE DU CHAT PERSAN (PKD).


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LA MALADIE POLYKYSTIQUE DU CHAT PERSAN (PKD).
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Introduction.
  • La maladie polykystique rénale (polycystic kidney
    disease ou PKD) touche différentes espèces de
    mammifères dont (outre le chat) lhomme, le
    chien, la souris, le lapin,
  • Chez le chat, elle concerne surtout le chat
    persan, les races apparentées et différentes
    races exotiques.
  • Décrite pour la première fois en 1967, cette
    pathologie ne fut réellement étudiée que depuis
    les années 1990.

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Pathogénie.
  • Prolifération de lépithélium tubulaire, gênant
    lécoulement de lurine. Cette prolifération est
    due à une sensibilité accrue des cellules
    tubulaires à laction de lEGF et une sensibilité
    diminuée à laction des facteurs
    anti-prolifératifs (TGF a, ).
  • De plus, il semble y avoir chez ces chats un
    défaut au niveau de la lame basale de tous les
    épithéliums, entraînant lapparition de kystes
    dans dautres organes également (foie, pancréas,
    péricarde, utérus, ).

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Pathogénie.
  • Plus les kystes grossissent, plus ils compriment
    le parenchyme rénal et finissent par provoquer
    une insuffisance rénale.
  • Dautres facteurs tels que ladministration de
    certains médicaments, la dialyse péritonéale,
    lhypertension artérielle, linflammation du
    tractus urinaire, une dysplasie ou une tumeur
    rénale favoriseraient lapparition et lévolution
    de kystes rénaux indépendamment de toute
    prédisposition génétique.

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Lésions.
  • Les kystes apparaissent dans le cortex et la
    médulla des reins, de façon bilatérale. Selon
    leur nombre et leur taille, les reins peuvent
    apparaître volumineux et bosselés.
  • Avec lâge, la taille des kystes augmente, leur
    nombre semblant rester constant. Une néphrite
    interstitielle chronique se développe avec
    laugmentation de taille des kystes.
  • Parmi les autres organes atteints, le foie est le
    plus fréquemment concerné (chez 48 des chats).

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Lésions.
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Signes cliniques.
  • Les persans porteurs de la maladie restent
    cliniquement sains jusquà lâge de 7-8 ans.
  • Lorsque la maladie se déclare, les signes
    cliniques sont peu spécifiques (ceux de toute
    IRC) dépression, anorexie, PU/PD, perte de
    poids, hypertension artérielle (pouvant induire
    de la cécité, des troubles comportementaux, des
    anomalies à lauscultation cardiaque, etc.).
  • Seuls les individus fortement atteints (taille et
    nombre de kystes élevés) présentent la maladie.

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Signes cliniques.
  • Pas de symptomatologie associée aux lésions
    hépatiques (un cas rapporté dencéphalose
    hépatique dans ces conditions).

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Diagnostic.
  • Les signes cliniques étant frustres, des examens
    complémentaires sont nécessaires.
  • Radiographie peu sensible. La radio abdominale
    peut paraître normale en cas de faible extension
    de la maladie.
  • Quand la maladie progresse néphromégalie
    bilatérale, les marges du rein devenant de plus
    en plus irrégulières.

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Diagnostic.
  • Ni les examens cliniques, ni les analyses
    courantes de laboratoire ne permettent détablir
    ou décarter un diagnostic définitif et précoce
    de PKD. Donc, importance de léchographie pour un
    diagnostic précoce.
  • Nécessite une sonde de haute fréquence (min.
    7,5 MHz) et de lexpérience. On observe de
    multiples cavités anéchogènes de diamètre
    variable (1mm à plus de 1cm). Le contenu dun
    kyste peut parfois paraître plus échogène
    lorsquil est surinfecté.
  • Le foie et le pancréas sont également
    explorés.

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Diagnostic.
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Diagnostic.
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Pronostic.
  • Mauvais pronostic vu lévolution vers lIRC.
  • Nous avons toutefois vu que les individus
    porteurs de kystes petits et peu nombreux peuvent
    ne jamais souffrir de la maladie.

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Traitement.
  • Pas de traitement spécifique.
  • LIRC est traitée de façon symptomatique quand
    elle se développe.

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Traitement.
  • Plusieurs voies de recherche à létude chez
    lhomme
  • - lincorporation de protéines de soja dans
    la ration diminue la composante inflammatoire, la
    créatininémie et la taille des kystes chez le
    rat.
  • - utilisation danti-EGF.
  • - on a identifié des lipides présents dans le
    fluide kystique qui stimuleraient la sécrétion de
    liquide. La production de ces lipides pourrait
    être diminuée par utilisation de groupes cétones
    et/ou glycols (voie qui a probablement le plus
    davenir).

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Déterminisme génétique, dépistage et éradication.
  • Maladie congénitale, héréditaire. La transmission
    de la maladie est autosomale dominante à
    pénétrance élevée (proche de 100).L'étude de
    croisements confirme cette transmission 
    Parents homozygotes Parents hétérozygotes Parent
    hétérozygote x Parent sain 100
    73
    42 Les loci impliqués ne sont
    pas encore connus. Les individus homozygotes ne
    sont pas viables.

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Déterminisme génétique, dépistage et éradication.
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Déterminisme génétique, dépistage et éradication.
  • Chez lhomme, il existe deux formes une à
    transmission autosomale dominante (chromosome 16
    et 4) et une forme autosomale récessive infantile
    (chromosome 6).
  • Deux publications décrivent la présence chez des
    chats persans de kystes de forme similaire à ceux
    présents chez lhomme en cas de forme autosomale
    récessive (fusiforme et en radian). Ce mode de
    transmission récessif na toutefois pas pu être
    prouvé chez le chat.

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Déterminisme génétique, dépistage et éradication.
  • Fréquence lésions échographiques chez 38 des
    chats persans (variations entre pays).

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Déterminisme génétique, dépistage et éradication.
  • Tous les porteurs de la tare présentent des
    kystes rénaux, détectables à léchographie à
    partir de 9 mois (sensibilité de 91 vs 75 à
    lâge de 4 mois). Les animaux sont retestés 6
    mois plus tard pour éviter les faux négatifs. La
    spécificité de la technique est de 100 quel que
    soit lâge (pathognomonique, et donc pas de
    faux-positifs).

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Déterminisme génétique, dépistage et éradication.
  • Au USA, des tests sanguins de dépistage sont en
    cours de validation.
  • Lidéal pour éradiquer la maladie serait
    décarter de la reproduction tous les persans
    porteurs. Mais certains élevages sont très
    atteints et ne peuvent se le permettre.
  • Si un animal de grande valeur est porteur et si
    on souhaite le reproduire, il faut le croiser
    avec un animal sain. Les chatons issus du
    croisement sont testés à 9 mois et seuls les
    sains seront admis à la reproduction.

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Bibliographie.
  • TESTAULT I. , La maladie polykystique du chat
    persan. Le Point Vétérinaire, Numéro spécial, 32,
    88-90.
  • www.felinepkd.com/french.html
  • www.mypage.bluewin.ch/anouchat/pkd.html
  • www.vet-lyon.fr/ens/imagerie/
  • www.les2a.com/astuce/index
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